Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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    Le destin frappait une nouvelle fois à sa porte. Une figure littérale et non pas une image d'aucune sorte. Trois coups polis le tirèrent de son sommeil agité comme si un poignard avait chuinté au dessus de sa figure : Il attrapa sa dague sous l'oreiller, se releva brusquement et ouvrit les yeux en grand. Il était là. Il le sentait partout autours de lui, le danger. Quelque chose lui disait que cette journée serait sous le signe de la violence payante, et qu'il allait devoir sortir son masque du placard. Personne ne venait jamais le voir. Il était une sorte d'érmite qui apparaissait dans l'univers pour soulager les consciences, et prêcher la bonne parole du vice et des vertus. L'équilibre du monde semblait sur le point de se perturber, l'atmosphère de craquer. Il s'habilla et enfila son masque par précaution.
    A la porte, deux russes lui demandèrent de le suivre avec un fort accent, et des armes plus grosses que leur égo pourtant surdimensionné, et visiblement menaçant l'assassin de refuser.

    Je déteste les russes. Sombres personnages. Prétentieux. Pourtant je les suis sans broncher, rangeant mon égo dans ma poche et trouvant plus sage de les suivre. Bien que je fasse partie de la Triade, cela ne me rendait pas invincible pour autant. Et les deux gars qui s'étaient présenté à la porte, c'étaient pas des rigolo. Gros muscles, position fermée, gros calibres. Je connais l'un des deux pour l'avoir déjà vu protéger un grand ponte de l'Organitsiya.

    On a sortis le gratin pour ma pomme.

    Je les écoute parler en russe le long du voyage, comme si on voulait me déstabiliser. Ils savent sûrement pas que je comprend la moitié de ce qu'ils disent, parce que ce que je comprends est rassurant. Ils rigolent. Ils parlent gonzesse. Des types normaux qui passent le temps dans une voiture flambant neuve. Une audi. Faut dire que quand on est membre d'un des gangs les plus puissants de la ville, on a des avantages non négligeables. Moi même j'ai négocié une moto avec mon patron, un gros cube en mode chopper, noire comme la nuit bien évidemment. Faut croire que côtoyer la mort tout les jours, paye mieux que la plupart des autres métiers. Preuve en est l'appartement que l'on vient de quitter, en plein Kabukicho, proche du jardin zen et des docks. Plus de cinquante mètre carré, une connexion internet fournie, de l’électricité et même de l'eau courante.

    Je suis bien.

    Beaucoup de mes contemporains trouveraient que c'est du luxe. Mais ça ne me suffira pas, j'ai une soif que je ne peux étancher, une envie que personne n'arriver à calmer. Et c'est pour ça que j'ai accepter, vers une direction inconnu, un rendez vous secret avec une personne anonyme. Pas la peine de discuter, j'enfile la cagoule que l'on me tends. Il fait tout noir, et je vois des mains s'agiter devant le tissus qui m'étouffe à moitié. Je réagis pas, mais commence à compter les virages comme on m'a apprit à le faire.

    La ça commence à puer.

    Heureusement les mauvaises odeurs ça me connait, je suis né dans le fange, et je mourrais probablement les mains dans la merde. Oui, ton intestin grêle c'est aussi de la merde, crois moi. On me somme de descendre avec un accent à couper au couteau, l'ais-je déjà souligné ? Je me retiens de rire, tout cela m'amuse. On me fait monter des escaliers et nous pénétrons dans une pièce ou l'on me fait asseoir. On quitte la pièce et l'on me laisse seul avec mes pensées.

    Alors, était-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ?

    - Si vous comptez me tuer, faites le tout de suite et m'faite pas poireauter ... Lâchais-je tout haut alors qu'une porte en métal ne s'ouvrait derrière moi. Comme je suis attaché à la chaise, je ne peux me retourner et attends patiemment que la personne ne s'introduise. Mais je n'entends que le bruit de ses pas sur le béton, et ne sent qu'un parfum agréable qui flotte dans l'air. Le mystère reste entier. [/justify]
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Le monde est impitoyable, tu le sais. Tu sais que chaque journée est une nouvelle bataille qui doit être menée et tu sais aussi que tu devras te salir les mains pour pouvoir survivre au profit des autres.

Survivre …

Un bien grand mot lorsqu’on traine dans les bas-fonds comme toi. Tu sais que tu as de grandes chances de ne pas atteindre tes 30 ans, comme la plus part des personnes habitant dans cette foutue ville.

Appuyée contre le cadre de la fenêtre, tu observes dehors, perdue dans tes pensées. Tu portes machinalement la cigarette entre tes doigts, les yeux rivés sur l’entrée de la cour par laquelle ton invité ne saurais tarder d’arriver. La fumée ondule et s’élève avec lenteur lorsque tu observes la voiture noire entrer dans la cour des bâtiments que tu avais préalablement choisis pour ce qu’il va se dérouler.

Tu écrase ta cigarette sur le bord de la fenêtre et te redresse. Les deux hommes de mains sortent du véhicule puis tirent une dernière personne de l’habitacle. Tu scrutes, depuis le haut de ta tour, cet homme dont la réputation le précède. Tu replaces quelques bagues puis t’éloigne de la source de lumière pour t’enfoncer dans les méandres de couloirs.

Lorsque tu arrives devant la porte du bureau. Les deux armoires à glace gardent la porte. Ils te font un léger signe de tête lorsque tu passes devant eux mais tu ne prends pas la peine de leur répondre. A quoi bon après tout ?

Tu entre dans la pièce, vétustement meublé, et t’approche avec légèreté vers la chaise sur laquelle le corps d’un homme est attaché. Les yeux bandés, il ne sait pas qui tu es ni même ce que tu lui veux. Il ne semble pas paniquer pour un sou alors que tu le contourne lentement pour venir te placer devant lui.

Appuyée contre le vieux bureau rouillé, tu étire un sourire lentement tout en écoutant les paroles débitées. Tu prends le temps de replacer une mèche de cheveux derrière ton oreille puis retire le masque de son visage et le pose délicatement a tes cotés.

- Bonsoir …

Tu lui adresse un sourire faussement sympathique puis reprend avec lenteur

- veuillez nous excuser pour le traitement certainement … rude, que mes collègues vous ont fait subir. Je vous rassure tout de suite, je ne veux pas votre mort.

Tu lui adresse un regard entendu puis te redresse pour contourner le bureau, jouant avec les bagues minutieusement placées sur tes doigts.

- Je dirais même que c’est plutôt le contraire, j’ai besoin de toi vivant … - Tu poses ton regard d’émeraude sur lui et enchaine - ta réputation te fait honneur vois-tu et j’en aurais grand besoin actuellement …

Tu attrapes deux bières dans un coin et reviens prendre place face a lui.

- Vois-tu, j’ai une épine dans le pied. Une épine qui commence sérieusement a m’agacer et j’aurais grand besoin des savoirs faires de quelqu’un d’aussi talentueux que toi.

Tu décapsule les deux bouteilles et le repose sur le bureau pour aller défaire les liens dans son dos. Tu sais que ce n’est pas raisonnable. Tu sais que tu devrais le laisser attacher à sa chaise. Tu sais que tu devrais te préserver mais vivre avec le gout du risque est un choix de tous les instants.

Tu lui tends l’une des deux bouteilles puis t’installe sur le bureau, jambes croisées pour expliquer la situation.

- Je ne sais pas toi mais moi … j’aime l’argent. J’aime que mes comptes soient propres et que tout ce passe comme je le souhaite. Depuis quelques temps, un grain de sable est venu se glisser dans les rouages de ma machine si parfaitement organisée. Une des filles de la maison est en train d’essayer de nous arnaquer avec un des clients. Elle s’imagine pouvoir nous échapper et en plus ME voler de l’argent.

Ta voix se fait profonde et tes pupilles sombre. Une colère sourde monte en toi et ta poigne se resserre autour du verre de la bouteille.

- Je veux que le mec disparaisse et que la demoiselle et si peur qu’elle se pisse dessus rien qu’a l’idée de retenter quoi que ce soit contre moi.

Tu te redresse une fois ta phrase terminée et lui adresse un sourire sonnant terriblement faux. Tu n'aime pas qu'on essaie de jouer au plus malin que toi. Tu n'aimes pas ca et tu vas lui faire comprendre a cette petite ...

- alors .. accepterais tu cette mission ? Payé bien évidemment ...

Tu portes ta bière contre tes lèvres et en prend une gorgée sans le quitter des yeux.

Le monde est impitoyable et aujourd'hui tu sera l'architecte de la chute de ces humains.
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    Pas tout les jours qu'on était convoqué, séance tenante, par une des têtes pensantes de l'Organizasiya. Pas tout les jours non plus qu'il laissait quelqu'un lui mettre un sac sur la tête, et les mains dans le dos. Mais parfois, on s'aliénait pour mieux s'ouvrir au monde, pour avoir plus de possibilités, pour ne jamais perdre une occasion de gagner de l'argent. Elle avait raison, c'était le nerf de la guerre. Personne ne disait le contraire, où bien en avait-il trop, ou bien était-il fou, ou bien marginal. Il était un peu des deux derniers, mais ne perdait jamais le nord. Sa folie était de ce type froid et sournois, qui vous pousse lentement sur le chemin de l'ombre et de la haine. Pas celle qui vous faire perdre vos repères, ni celle qui vous fait perdre vos moyens. S'il avait été une drogue, il aurait été un de ses trucs qui vous donne de l’énergie, et vous fait réfléchir plus calmement, plus profondément, plus intensément.
    Et elle, si elle était une drogue, elle aurait sûrement été une ...


    Ah ... Mon Héroïne. Elle me libère de se sac qui bouche à moitié les seules voies respiratoires de mon masque. Une jolie donzelle,assurément à la peau de pêche et tout. Je vous jure, du grand art de la part de mère nature. Je détaille à l'aveuglette, les optiques de mon masque ne permettant pas une précision de tout les diables non plus sur les détails. Elle semble gentille, avenante, pas vraiment le genre qu'on rencontre dans mon métier comme intermédiaire. Et là je me dis, putain, c'est le commanditaire lui même qui à tenu à me rencontrer ? Pourquoi ? C'est délicat et compliqué à ce point ou bien ?

    Parfois il y'a des missions qu'il ne faut pas accepter. Peu importe que la proposition soit alléchante.

    Elle parle, j'écoute. Signe de respect. Elle m'explique en long et en large ce qu'elle attends de moi, sans mentir ni omettre trop de détails. Le reste appartient à l'histoire après tout. Mais quand même, elle part avec de sacré avantage sur moi. Elle connaît mon adresse personnelle, vu qu'elle y a envoyé ses gorilles. Elle décapsule des bières, me libère, s'installe. Je reste assis, pour pas lui flanquer la peur de sa vie en lui déroulant un mètre quatre vingt dix de muscles devant elle, dans une situation pareille. Elle a beau être à l'aise, ça se voit qu'elle n'a pas l'habitude de ce genre de transaction. Déjà, il y'a quelques règles à respecter dans ce "business". La petite continue de parler, fait étalage de son histoire, du passif. Du motif de la discorde, des raisons de la colère. Je veux bien écouter, j'ai un petit côté psychiatre parfois. La catharsis c'est un élèment important de notre métier, qu'importe ce qu'on en dise, généralement on règle des conflits, de manières brutales certes, mais tout ne peut pas toujours être rose à Decay.

    J'attrape ma bière et lui renvoi de l'autre côté du bureau.


    -Nom(s), adresse(s) et photographie(s) récente(s) sont les trois clés essentielles de notre transaction... que je commence à dire, désignant le chiffre trois avec mes doigts gantés de noir. Je décroise les jambes et pose mes mains à plat sur le bureau ... Mais avant ça, j'aimerais savoir qui à fait l'erreur de vous transmettre mon adresse privée dans mon organisation ... Je me doute que vous avez des amis haut placés, mais voilà, je suis du genre à outrepasser certaine règles du savoir vivre, de part mes compétences "particulères"... Dis-je en faisant le signe des guillemet avec mes doigts. Ce genre de ponctuations gestuelles qui énervent généralement tout le monde. ... Ce qui me permet de réclamer une certaine intimité par rapport à mon clan. Après tout, si ce n'est pas de l'intérieur que vient de l'information, c'est un problème que je me dois de régler rapidement. Quand on a une fuite dans la tuyauterie, il faut la boucher au plus vite sinon on risque l’inondation.

    Pour l'instant elle barbote dans la cours des grands, les pieds dans l'eau.

    - Si jamais c'est quelqu'un de votre cercle, je veux également son nom. Il doit m'expliquer comment il a eu accès a l'information, et je me devrais de corriger le problème, tout simplement.

    Je choisis ce moment là pour me lever, la toisant sans en avoir l'air. La menace par contre, est palpable.

    - Sans cela, pas de contrat. Ni de mort ou d'intimidation. Je suis un mercenaire en plus d'être un excellent assassin, je me contenterais de vous prélever la somme habituelle pour un meurtre, et vous offrirais le reste... Ma voix se fit sourde et caverneuse à travers le masque .... Mais avant ça, comment m'avez vous trouvé ma très chère cliente adoré ... Que je fais avec une réelle envie de tuer mon prochain. Je contiens la pulsion qui naît dans le creux de ma main, et s'empare de tout mon bras droit.

    J'occulte de la voir mourir dans une flaque de sang, et me concentre sur la réalité.
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Respire …
Ne détourne pas le regard du danger.
Ne le laisse pas voir ce qu’il se passe dans ta tête.

Tu détails le masque porté par ton interlocuteur, perturbée par cet aspect peu avantageux, tu essaie malgré tout de ne rien laisser transparaitre. Il fait revenir la bière au niveau de mes mains. Tu observes le mouvement de l’objet puis le pousse doucement du bout des doigts, sans quitter l’homme des yeux.

Il t’indique un chiffre de ses doigts, tu te redresse et plonge la main dans ta poche arrière alors qu’il te demande trois informations concernant ses futures victimes. Tu allais les retirer de leur cachette lorsqu’il reprend la parole sur un ton qui laisse entendre qu’il n’apprécie pas vraiment ce qu’il s’est passé un peu plus tôt.

- Visiblement il faudra revoir cette notion avec les personnes appartenant a ton clan mon chère, vous n’avez visiblement pas la même notion « d’intimité » - réponds tu en imitant les guillemets qu’il a utilisé un peu plus tôt.

Tu reprends une gorgée de ta bière puis repose la bouteille sur la table. Raven se redresse devant toi, imposant sa carrure d’armoire à glace devant ton petit corps frêle, mais tu ne te démonte pas. Tu fronces légèrement les sourcils puis lui adresse un sourire

- Tu sais mon chou, tout se paie dans la vie et cette information est payante au vu de l’enjeux qu’elle peut potentiellement entrainer pour la personne concernée …

Ah, tu maitrisais à peu près ce qu’il se passait jusqu’ici. T’étais fière de toi a pouvoir le provoquer ainsi mais la … Là il te tient et visiblement il est plus que conscient. Tu ne détourne pas le regard alors que sa voix se fait de plus en plus menaçante.

Un long frisson parcourt ton échine. Tu sens le bout de tes doigts te picoter et ton cœur s’accélérer. Tu devrais avoir peur. Tu devrais craindre pour ta vie mais ce foutue monde t’a rendue complètement peter. Du coup tu ne crains pas … ou du moins ce n’est pas le sentiment dominant. Tu es excitée. Excitée de jouer ainsi avec le feu. Excitée de te sentir vivante, excitée de pouvoir jouer.

Tu peine à te contenir et te contente donc de te mordre la lèvre inferieur pour faire disparaitre le sourire naissant au coin de tes lèvres.

- Quelle grande âme … vouloir me faire cadeau de l’intimidation … est ce pour celle que tu essaie de me faire subir ? – tu joues avec tes bagues quelques secondes puis reprend la parole - Vois-tu, je connais le monde des hommes qui pensent tous que je vais craquer à la première menace … Je ne serais pas comptable pour mon groupe si j’avais peur du premier bonhomme venus …

Insolente. Tu l’as toujours été. Tu aimes défier ceux qui ne te prennent pas au sérieux. Il ne fait aucun doute que tu te ferrais certainement casser la gueule s’il devait vraiment s’énerver mais … t’en a rien à foutre en fait. Tu t’approches de lui en souriant et caresse le masque qui cache le visage du bout de ton doigt.

- Il en faudrait plus pour me faire parler mon cher mercenaire adoré.

Tu te recule légèrement en lui adressant un sourire. Ooooh comme tu aimerais arracher son masque … comme tu aimerais pouvoir voir le visage qui se cache en dessous.

L’excitation et l’adrénaline s’insinue lentement en toi. Tu portes ton pouce a la bouche pour te mordiller l'ongle tout en souriant.

Dieu comme tu aimerais arracher ce foutu masque ...
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    Elle avait du courage. Elle avait du chien. Elle n'avait pas peur. Pas comme les autres, en tout les cas. Elle semblait plus attachée à l'argent qu'à la vie. Cela tombait bien, elle pouvait en gagner beaucoup en travaillant avec lui. Avec son intelligence pour le meurtre, il pouvait faire disparaître de sa vie tout les tracas ; Mettons que vous pouviez éliminer toute source de chaos de votre univers, d'un simple revers de la main, sans être inquiété ? Ne le feriez vous pas ? On est tous pareil, on préfère la voie difficile pour les autres, et la facilité pour nous. On est tous pareil, on souffre de la peur.

    Seul le levier de nos craintes diffère.

    Elle se fout de ma gueule ? Elle veut vraiment la jouer comme ça avec moi ? Elle oublie qui je suis, et quel est mon domaine de prédilection ? Essaye-t-elle de jouer avec les limites entre la vie et la mort ? Peut être qu'elle ne sait pas à quel point je suis versatile ? Peut être qu'elle ne sait pas que mon péché originel, c'est la vanité ? Je me prends pas pour n'importe qui, j'ai un "pedigree". Si j'étais un animal, je serais ce genre de cheval sauvage, noble et de pure race que l'on paye un prix exorbitant rien que pour le posséder dans son cheptel, sans jamais le monter. Je suis pas fais pour les petite fille, t'as compris ? Je suis le genre de jeux ardus auquel tu perds un nombre incalculable de fois sans jamais te lasser du challenge ; Je suis le genre de jeux dangereux que tes parents ne cautionnerait pas de te voir jouer.

    J'ai envie de l'insulter. Je me retiens.

    Putain de russes. Je vous ai déjà dis que je détestais toute cette engeance et tout ceux qui gravitent autours ? Alors je dis rien, je la laisse débiter âneries sur âneries. Elle cède pas. Elle veut pas lâcher un pouce de terrain dans la négociation ; Elle ferme toute possibilité d'être raisonnable, réclame un prix, comme si ce service que je lui demandais pouvait être monnayé. Peut on vraiment tout vendre et tout acheter ? Peut on vraiment croire que la vie a un prix ? Et que l'on peut le payer un jour, pour éviter la mort ? On ne meurt pas avec ses deniers, alors autant tout foutre en l'air niveau monétaire, et profiter de l'instant présent.

    J'ai jamais vraiment compris les radins.


    - C'est bon, t'as finis de débiter tes conneries ? Tu veux une menace ? Ma pogne rencontre son visage, pas violemment, mais sèchement. J'attrape sa délicate bouche pour qu'elle ne l'ouvre plus pendant un moment. La plaque contre un mur durement. Sa fait pas vraiment de bruit, mais ça doit secouer un peu sa caboche de princesse des gueux. Parce que ces putains de russes, ce ne sont que des gueux qui font les malins. Je vais donc leur montrer la différence entre leur petite organisation crasseuse, et mon clan. Le serpent va diffuser son poison, et gare à qui serait la victime de sa morsure.

    Je fais apparaître un couteau dans ma paluche droite, celle qui n'est pas mécanique. Ah ouai, parce que ce qu'elle sent sous le gant, est trop dur et trop froid pour être de nature humaine. Rassurée ? Tu en as pour ton argent, niveau spectacle ? Ma lame de trente centimètres, en acier inoxydable et capable de trancher les artères, les nerfs et les os, frotte contre sa carotide d'un mouvement précis. Après tout je suis un expert. Elle veut de l'intimidation.

    - Normalement je devrais tuer tout ceux qui sont au courant de l'existence de mon adresse. Toi y compris. Mais comme je suis arrangeant, et que je suis pour la paix "entre nous", je veux bien faire une exception pour toi. J'attrape la corde qui a servit à m'attacher, et lui fait subir le même sort que moi plus tôt.

    - Maintenant tu peux crier... Que je dis en me plaçant derrière la porte, mes deux schlass à la main. J'attends, mais elle me regarde avec cet air de défis qui veut dire que je vais devoir me démerder. Je frappe à la porte plusieurs coup d'une force moyenne. Comme si elle essaye de les prévenir d'un danger, qu'elle agonisait, ou qu'elle demandait à sortir. Ça parle russe. Ça demande des explications je crois. Je crie en russe une insulte et des menaces. Mon russe est rudimentaire. Je leur dis de pas rentrer sinon je la tue.

    La porte saute de ses gonds presque quand ils la défoncent, le pistolet à la main. Tout ce qu'ils voient, c'est elle qui est attachée. Elle essaye de les prévenir mais les couillons avancent, et quand leur bras dépasse de la porte, je plonge dessous deux. Je m'étends comme un serpent ondulerait sur le sol, une roulade tout en tailladant les deux bras armés de l'Organizatsiya.

    Ils ont le temps de rien faire. Je me relève promptement, me retourne dans le même mouvement. Ma lame pénètre une artère. le sang coule à gros bouillon. Ma deuxième main ne chôme pas, et plante dans une fémorale un deuxième couteau, que je retire, avant d'achever le deuxième en lui plantant mon arme dans le cœur.

    Je me redresse lentement et fait face à ma cliente.


    - On va commencer par simple maintenant. Comment tu t'appelles ?
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Ah … bah tu fais moins la maligne maintenant …

Une phrase. Il suffit d’une phrase pour savoir que l’histoire finiras mal pour toi, que tout bascule.

Tu te prends une claque qui te remet les idées en place. Ton visage se détourne avec la force du coup.
Ok, la, tu as peut être trop poussé le jeu .. Quand tu te disait que tu n’atteindrais surement jamais 30 ans ..
Tu grognes alors que le coup asséné sur ta joue commence déjà à réchauffer ta peau.

Tu as certainement changé de couleur malgré toi en voyant la lame sortir de sa cachette. Prévisible en même temps. Tu as voulu jouer avec le feu et tu t’es brulée. La lame, froide et impitoyable, vient se plaquer lentement contre la peau de ton cou. Tu déglutis lentement pour faire le moins de contacte possible avec celle-ci.

L’instinct de survie devrait avoir pris possession de ton corps mais, étrangement, une petite voix, en arrière-plan, te chuchote que tu ne dois pas lâcher prise. Tu le fixe, sans parler, écoutant son flot de paroles te rappeler à quel point tu peux être imprudente parfois.

Arrangeant hein ? C’est sûr qu’avec un couteau sur la gorge tu peine un peu à le croire.

En moins de temps qu’il le faut pour le dire, tu te retrouves attachée à la même chaise que ton bourreau un peu plus tôt.

Il t’autorise à crier … Peut être que tu devrais le faire. Peut-être que tu devrais hurler a t’en arracher les cordes vocales mais tu te tais. Tu le fixe sans broncher et lui ne se démonte pas. Il aurait pu te frapper plus fort pour te faire crier mais il n’en fait rien. Tu devrais sans doute te sentir soulagée mais ce qui suit m’augure rien de bon pour toi.

Raven se rend à la porte et en très peu de temps se débarrassé des deux hommes qui étaient sensé assurer ta sécurité. Un étrange et bref sentiment de lassitude s’empare de toi en cet instant … Ah … peut être qu’il faudra revoir les gros bras de l’organisation …

Tu le regarde se relever sans lâcher ta hargne de le défier. Il te demande ton prénom et tu ne peux pas retenir un rire franc.

- Sérieusement ? Tu me demande mon prénom ? – tu arrêtes de rire pour l’observer d’un œil noir. Tu n’aimes pas ne pas avoir le contrôle de la situation. Ce mec t’énerve presque autant qu’il t’éclate - Qu’est-ce que ça peut bien te foutre ?

Tu frotte ta joue contre ton épaule pour essayer d’atténuer un peu la douleur de gifle d’un peu plus tôt

- Si tu veux faire du chantage tu peux toujours essayer, Je leur suis utile mais pas au point de sauver mon cul.

Tu remue un peu tes mains dans ton dos, les liens te serrent, ça ne fait pas du bien. Es-tu vraiment en position pour négocier alors qu’il pourrait te trancher la gorge ? Clairement non et pourtant tu forces le destin.

- Donne moi le tiens et je te donnerais le mien.

Tu appuies un peu sur tes pieds pour te basculer un tout petit peu en arrière. Maintenant que vous n’êtes plus que tous les deux vous avez tout le temps que vous désirez pour pouvoir échanger.

- Et donc ? Maintenant que mes « gardes du corps », et crois moi que l’envie de mettre des guillemets a mes propos est forte, ne sont plus. On fait quoi ? Au mieux, tu me relâche, on fait le contrat et on repart dans nos coins sans trop de complications. Au pire des cas, tu me butte aussi mais du coup peut être qu’il y aura des représailles. Ils ne viendront pas me sauver mais ils ne resteront pas dans l’humiliation non plus.

Tu regardes vers le bureau. Ton paquet de cigarette trône fièrement sur le dessus de celui-ci et la, pour le coup, tu aurais presque envie de t’insulter mentalement.

- Dans tous les cas c’est mal engagé pour moi si on part sur le chemin de la seconde option. La balle est dans ton camp.

T’as envie d’une clope putain …
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    Elle dépassait largement les bornes. N'importe qui dans sa situation aurait perdu son sang froid, et commencer le sale boulot. Mais quelque part entre les pulsions de mort, et les envies de meurtres, une petite voix prônait la sagesse. Sa situation était délicate. Il se trouvait sûrement en territoire Moscovite, et d'ailleurs où se trouvait-il exactement ? Il manquait d'information, de temps et de beaucoup de matériel. Il lui fallait gagner de l'un, glaner de l'autre, et chercher le dernier. Du pain sur planche en perspective, avec cette petite idiote qui ne voulait pas coopérer, et qui se sentait en position de négocier avec lui.

    J'inspire vivement. J'expire lentement. Ça ne se voit pas à cause du masque, mais je suis excédé. Dans cette situation, n'importe qui aurait craqué. Mais pas elle. Elle était un véritable roc, et moi une lame de fond venu la rencontrer ; Il en faudra des choc pour arriver à mes fins ; L'usure de son courage et de tout son esprit de contradiction. Mais c'est dans mes cordes. Je souffle une nouvelle fois. J'ai besoin d'une cigarette. Il fait chaud sous le masque. Et en plus ça me gratte.

    Faudra repenser le design, là je suis pas bien.

    Ca doit être pour ça que le charme opère pas comme d'habitude. Il me faut un nouveau masque. Un qui évoque la peur et la mort. Un truc qui conceptualise tout ce que je représente, et comment je choisis mes cibles.  Je veille au bonne équilibre de Decay. Que chacun respecte sa part du contrat, et son territoire délimité par des règles vieille comme le monde, et des traditions séculaires.  C'est un peu ça, l'idée du patron.  


    - C'est pas compliqué ce que je te demande pourtant ... Comment tu t'appelle ? Je m'approche avec mon couteau, et lui fait voir que je peux m'en servir. Tu veux vraiment qu'on en vienne là, que je te mutile pour juste connaître ton identité ? Je peste un peu intérieurement. J'ai pas envie de faire ça, d'abîmer un aussi beau minois. Mais est-ce qu'elle me laisse le choix ? Je dois considérer toutes les options qui s'imposent à moi ; Soit je cède,et je prouve ma faiblesse, perdant par la même tout crédit ; Soit je continue, et je dois risquer des représailles parce que je ne sais toujours pas avec qui je traite.


    - Au pire t'es importante, et je vais devoir me cacher un moment ; Au mieux tu es insignifiante, et personne ne viendra se demander ce que tu es devenue ... Mais si tu connais mon adresse, c'est que tu n'es pas n'importe qui.  Alors soit intelligente, repartons sur de bonnes bases, tu me dis ce que tu veux savoir, je t'offre l'intimidation, et tout le monde est content ? Allez, je sais qu'on est partis d'un mauvais pied, mais soyons un peu intelligents tout les deux...

    Je capte son regard, et vais chercher une cigarette que je lui colle en bouche, avant de l'allumer.

    - Je pourrais te tuer là, tout de suite. Mais à quoi bon ? Je serais pas payer pour ça, c'est même le contraire, je perds de la money là. Il y'a juste la protection de mon anonymat qui me tient à coeur, comme tout bon assassin qui se respecte. Que je fais en enlevant mon manteau, et dévoilant mon avant bras, lui montre le tatouage de serpent qui s'y enroule. Tu sais ce que je représente, QUI je représente n'est-ce pas ? Tu crois que j'ai peur des russes ? Que je lâche, goguenard.

    Il y'a toujours une troisième option.

    Prions pour qu'elle choisisse la bonne.
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Royane Colman
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Royane … Y a t’il des moments ou tu sais faire preuve de raison ? Sais tu faire preuve d’instinct de survie et pas juste d’insolence inconsidéré ?

Attachée sur ta chaise, tu n’est clairement pas en position de discuter quoi que ce soit. Tu devrais, au contraire, essayer de négocier pour qu’on te laisse en vie. Tu devrais fermer cette bouche un peu trop fière et hocher de la tete en répondant a tout ce que l’homme en face de toi te demande.

Tu entends son souffle se faire plus lourd derrière son masque. Perd il patience ? Va t-il porter le coup ?

Non. Il se contente de reprendre la parole pour l’instant.

Tu écoutes ses paroles avec attention. Son ami le couteau refait surface et tu retiens le sourire qui aurait pu pointer le bout de son nez. Tu aurais presque envie de lui cracher dessus mais tu te retiens. Tu te retiens et te contente de lui répondre

- Si tu le fais, fais ca au moins proprement. Quitte a finir avec une gueule mutilé comme celle que tu cache certainement derrière ton masque je préfèrerais au moins que les cicatrices soient belle.

Il reprend la parole sans se laisser de monter et lui assène des vérités. Tout pendant que celui ci développe son argumentaire, tu réfléchis a quel sera ton prochain mouvement. Tu pourrais lui donner une fausse identité … après tout, techniquement il n’a rien pour verifier quoi que ce soit. Tu as été assez intelligente pour ne prendre aucun papier d’identité ou objet qui pourrait te compromettre pour cette rencontre.

L’homme t’interromps dans tes pensées en te regardant dans les yeux pour exposer la fin de son monologue.

- Mais quel homme altruiste tu fais … Je devrais peut être me mettre a genoux devant toi et te remercier en pleurant ? Desole, c’est pas le genre de la maison …

Tu observes le tatouages qu’il vient de laisser apparaitre et le grave dans ton esprit.

- Je sais parfaitement qui tu es, pour qui tu travaille et la reputation que tu as puisque j’ai demandé a ce qu’on aille te chercher Einstein.

Tu tire sur la cigarette et croise tes jambes, t’installant dans le fond de ma chaise.

- Que tu ai peur ou non d’eux, ca sera plus mon problème si je suis morte.

Tu expires tant bien que mal tout en essayant de garder le baton de nicotine dans la bouche.

- Aller, disons que nous sommes partis du mauvais pied. Mettons de coté ma possible importance au sein de l’organisation. Je te donne mon identité et quoi ? Qu’est ce que mon foutu prénom peut bien te foutre ? Apres tout, je pourrais très bien te donner un faux prénom. Tu n’aurais aucun moyen de le verifier. Qui te dis que je ne suis pas une mythomane invétérée ?

Tu sais que tu as raison et il doit sans doute le savoir aussi. Tu affiches un petit sourire satisfait puis tire sur ta cigarette. Lorsque tu recrache la fumée tu en profite pour lui balancer

- Royane. Mon prénom. Ou peut être pas. Qui sait ?

Tu hausses les épaules et t’amuse avec le talon de ta botte. Tu peines a cacher ton amusement. Peut être que ca te vaudra une artère coupée mais … Oh well … tu auras bien vécue quelque part …

- Et toi mon chou, c’est quoi ton petit prénom ? Je connais ton adresse après tout, ca devrait pas être trop difficile de trouver ton identité … Sous réserve que je vive bien entendu.

Tu craches le reste de ta clope et l’écrase avec ton talon

- Alors monsieur le mercenaire adoré ? Qu’est ce qu’on fait maintenant que tu as mon prénom ?

Un sourire provocateur.

Ouai … vraiment … tu devrais parfois surveiller tes paroles …
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    Il y'a des silences qu'on oublie, des silences gênants, des silences qui en disent long ... Et puis il y'a les silences de Nova. Et généralement, c'est au moment du calme avant la tempête qu'il faut avoir peur.  Jamais, un être aussi vaniteux, ne pourra supporter une radasse pareille bien longtemps. Jamais il ne pourra retenir son bras de frapper.

    Et pourtant, c'est ce qu'il fait.  

    Elle virevolte avec les mots, habiles garce qui à la langue bien pendue. Mais a-t-elle au moins réfléchis trois secondes avant de l'ouvrir ? Ou bien est-ce une de ses créatures sans filtres qui ne savent pas comment se taire ? Un de ses êtres qui parle avant de réfléchir ? Parce que là, je vois tout droit arriver ce qui arrive en ce moment : Elle me monte les nerfs en pelote. Et je suis pas le genre de chaton qui sort les griffes pour jouer avec ce genre de laine. La haine, je l'ai depuis toujours, au fond du cœur. Depuis la mort de mon père, enfaîte. Depuis que ma mère se prostitue, d'ailleurs. Et depuis que des gens aussi cons existent sur terre, aussi.

    Oui, on parle de toi Royane.

    Parce que c'est ton prénom. Et que t'as suffisamment jouer avec moi, pour que ce qui va suivre, tu le mérite. Ma lame virevolte. Je fais tournoyer la dague entre mes doigts, lui assène un coup de pommeau en plein dans le nez. Ça saigne un peu. Avec tout ce qu'elle m'a dit, c'est finit la manière douce. Maintenant, on va devenir plus méchant. Plus mesquin. Plus taquin. Plus moi, quoi .

    Depuis que j'ai rencontré Lilith, je suis presque devenu doux comme un agneau. Je me change, je me transforme, comme certains hommes sous l'effet de la pleine lune. Sauf que mon astre à moi, il est sur terre. Il est vivant. Je le sens bouger et respirer près de moi. Elle me fait tourner la tête, un vrai manège à petite chevaux qu'est coincé dans ma tête depuis que je l'ai rencontré.

    Je reprends mes esprits.


    - Je t'avais demandé ton nom. Que je fais, sombre et froid comme une lame en acier de trente centimètre. Ca fait toujours bizarre aux gens quand on passe des paroles aux actes, mais je suis un type comme ça dans le fond : J'aime me salir les mains, les mettre dans le cambouis comme on dit. On recommence. C'est quoi ton nom, Royane ? Parce que des comme toi, j'en vois des paquets dans les rues. Et parce que même si des Royane ça court pas les rues, j'ai pas envie de me faire chier à la chercher dans l'annuaire. Et puis je m'en fous, tiens, de son nom. Tout ça c'est que la stratégie de base pour interroger quelqu'un. Commencer par des questions faciles, qui donnent envie d'arrêter de mentir à son bourreau. Puis y aller crescendo.

    Technique de base.


    - Et puis la prochaine fois que tu me menace, je te pète les dents de devant.


    Ah, l'anonymat des assassin de la triade. Le serpent est venimeux, très chère. Ses crochets sont ... Mortels. [/i]


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Royane Colman
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Hmmm, ok. Tu as peut être un peu trop jouer avec le feu.
Il faut admettre tu as poké l’ours jusqu’à ce que celui ci se réveil.
Beaucoup te diraient que tu l’a mérité mais après tout … fuck off …


Tu le fixe avec un air de défie mais sans aucune assurance derrière toi. Il a l’ascendant sur toi, tu le sais pourtant. Il s’adresse a toi avec une froideur que te vaut un bâtiment de coeur qui s’accélère. Il te demande ton nom. Tu as fait la maligne a le provoquer mais au final … tu finis avec coup de crosse de couteau dans le nez.

Un grognement de douleur t’échappe alors que tu fronces ton nez, tout engourdis. Tu sent le sang affluer a celui ci et couler le long de tes lèvres.

Quel enculé …

Tu le regarde d’un oeil noir, l’envie de l’étrangler t’envahissant telle une vague de haine. Dieu comme tu aimerais lui arracher la son putain de masque pour decuper chaque partie de peau qui se trouve dessous pour ce qu’il vient de te faire.

Tu prend une profonde inspiration pour essayer de reprendre ton calme mais c’est comme donner un coup d’épée dans l’eau …

Tu fermes un moment les yeux, la douleur de ton nez te dictant toutes tes pensées. Lorsque tu les ouvres de nouveau, c’est pour le fixer, le visage crispé par la colère et la frustration.

Tu ne devrais pas, tu le sais … Tu va finir avec des membres en moins si tu fais ca … Tu sais que rien dans cette situation n’est a ton avantage et pourtant … C’est plus fort que toi, tu lui crache dessus.

Tu essuie un peu le sang de ton nez contre ton épaule et te met a rire

- Vas y, passe tes nerfs mon grand … Tu penses vraiment que je vais lâcher mon nom comme ca ?

Ce n’est qu’un nom … on s’en fout après tout … mais lâcher prise maintenant voudrait dire qu’il a raison de ta combativité et ce n’est pas le cas.

Tu tires un peu sur tes liens. Foutues liens. … Tu voudrais les lui faire bouffer… Tu essaie de souffler doucement par le nez avant de relever les yeux vers lui pour lui demander avec le plus grand calme possible

- Et donc Raven ? Comment est ce qu’on fait maintenant ? Tu continue de me frapper et me torturer jusqu’a ce que je te lache des informations qui ne t’intéressent meme pas ?? Interessant comme concept … Tu l’a dit toi meme, tu perd de l’argent avec moi … c’est bien dommage.

Ton nez te lance, tes mains son engourdis par le manque de sang et pourtant tu as toujours autant envie de lui peter les genoux.

Abandonner ?? Pas encore … Il en faudra plus …
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