Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Aujourd’hui n’est pas une journée comme les autres. Je suis prête, enfin je le pense. Ces pensées m’obsèdent depuis des mois, cette envie d’y aller, de prendre ce risque mais d’être capable de me laisser aller.
L’Arena. Voilà que je t’observe depuis longtemps. Je n’ai pas arrêté de penser à toi, je t’ai ressenti jusqu’au bout de mes doigts, j’ai senti mes phalanges craquer tant j’ai pu serrer fort mon poing en me tournant vers toi. Mais je n’étais pas prête et j’avais peur. J’ai beau me voiler la face de temps à autre, je sais que ceux se battant à l’intérieur n’ont pas peur de mourir. Avais-je peur ? Oui, c’est une certitude. Il n’était pas question que je quitte ce monde aujourd’hui sans avoir venger mon père, sans avoir vu le meurtrier m’expliquer pourquoi un simple innocent avait été abandonné là, sur le trottoir.  
Et j’y ai réfléchis, je n’ai aucun pouvoir ici, dans cette situation. Je n’ai pas d’argent, ou peu comparé aux grands de ce monde, je n’ai aucune influence sur qui que ce soit et je refuse de tuer. Ce qui, sur cette île, me ferme les portes à pas mal de boulots. Je n’ai ni famille et très peu de connaissance finalement. Je n’ai que mes poings pour m’en sortir. L’Arena est ma solution. Côtoyer les plus grands, me rapprocher d’eux et trouver un moyen de défouler toute cette colère que je sens pousser en moi. Je suis prête.

Et je suis là devant toi. J’entre, je longe quelques couloirs, croise quelques visages fermés et commence à sentir l’agitation autour de moi. Un pas de plus et une foule me fait alors face. Surexcités, enflammés même, je vois cette masse de personne scander des noms que je ne connais pas, tous regardant vers une même direction. Les combats ont déjà bien commencé. Pas de mise à mort ce soir, mais sans doute des comas, des membres écrasés sous les coups, des visages tuméfiés et des cris de douleur. Rapidement je sens en moins une excitation particulière. Bien loin de celle que j’ai l’habitude de connaître lors des mes différents jobs.

J’ai appris à apprécier la violence. Attention, je n’aime pas faire du mal aux autres, je ne toucherai jamais un seul cheveu d’un innocent, mais quand ces criminels souffrent, mon cœur, lui, se serre. Pas de tristesse non, il se réchauffe étrangement. Pendant longtemps je n’ai pas apprécié ce sentiment, j’ai eu peur même mais peu à peu j’ai appris à le dompter et à trouver dans l’agressivité, une sorte de salut, une libération que j’estime bénéfique pour moi. À craquer ne vaut-il mieux pas que cela soit sur les coupables ?

Cette excitation me serre à nouveau le cœur ce soir. Un sourire aux coins des lèvres, je m’avance donc. Je n’ai rien pris sur moi, si ce n’est quelques bandages attachés solidement autour de mes poignets. Je suis peut-être ridicule face aux autres, mais je sais ce que je vaux, je connais ma force.
Je me fraye un chemin à travers la foule, me rapprochant de plus en plus. À chaque nouveau pas, les hurlements s’intensifient. Les gens sont réellement surexcités qu’il en est même difficile d’avancer. Quelques pas, quelques coups de coudes, un manquement de me faire piétiner et je suis là, face à l’arène, face à ce duel opposant deux hommes. Je les observe attentivement. Je ne suis pas impressionnée. Jai vu des gens bien plus débrouillards à l’école, bien plus combatifs et vifs.
Le plus costaud des deux semble l’emporter. Je dis ça car la quantité de sang présent sur le corps du second en est une preuve irréfutable. Quelques minutes passent, un dernier coup et le voila à terre, sonné, incapable de se relever. La foule hurle. Pas de match à mort ce soir de prévu, son ko annonce alors la fin du combat.

« Ahahah quel beau match ! Quelle rapidité ! Des applaudissements pour Burduk, encore victorieux ! »

Un homme fin, à l’air morbide sort alors de l’ombre. Ses cheveux longs et blancs tombant sur ses épaules osseuses. « Un autre volontaire pour ce soir ? Quelqu’un pour faire face à notre monstre ? » Des chuchotements montent dans les airs et il ne me faut que quelques secondes pour faire un pas de plus, trébuchant légèrement avant de faire face à la brute devant moi. « Bien bien bien haha, je vois que certaines n’ont pas froid aux yeux ce soir ! Dis moi demoiselle, as-tu bien compris le principe de ce soir ? » Les rires retentissent dans la pièce. J’ai du mal à comprendre pourquoi, mais j’imagine que mes 1m69 et mon petit gabarit y sont pour quelque chose. Je le regarde alors du coin de l’œil. « Oui, j’ai compris. » Accompagnant mes paroles d’un vif acquiescement.

« Alooors parfaiiiit, c’est le moment de parier les amis ! ça ne devrait pas être très difficile de faire un choix ! » Il me regarde une dernière fois, comme si c’était la dernière fois. Je tourne la tête. « C’est partiii hihihi » La cloche sonne.

Je n’ai pas le temps de me retourner que je me retrouve jetée sur le sol. Sa force est démoniaque et je suis surprise. M’écrasant sur le sol, je sens le goût du sang dans ma bouche. Le coup était puissant et je sens ma lèvre se déchirer. Aïe.
Je n’ai pas le temps de boucher que je sens déjà sa jambe arriver à toute vitesse sur moi. Mais une fois, pas deux. Je me lève juste à temps pour l’esquiver. Ok mon grand, c’est parti.
Je crache pour vider ma bouche de ce goût de fer et de poussière et redresse rapidement ma tête. Mes pieds s’encrent dans le sol, ma posture s’abaisse un peu. Je l’attends. Et comme je l’avais imaginé, il ne réfléchit pas, il fonce. Encore.
Concentrant mes forces dans ma jambe droite, j’attends, j’attends et saute aussi haut que possible pour atteindre sa tête perchée à 1m90 au moins. Directement dans sa nuque, lui éclatant, de mon tibia, le peu de dents lui restant. Il titube. Bien.

« oh, oh, oh mais qu’avons-nous là ? C’est qu’elle ne se laisse pas faire la demoiselle »

Oh la ferme. Ne pas se laisse déconcentrer, observer, attaquer. Reprenant ses esprits, je vois la rage apparaitre dans ses yeux. Il hurle et se met à courir devant moi. Une montagne qui vous fonce dessus c’est facile à esquiver, mais un peu moins quand vous êtes entourée d’une foule. J’esquive à nouveau, mais pas suffisamment pour que son genou n’évite mon ventre. Aie encore. Je sens mon estomac se nouer et de l’acidité se rependre dans ma gorge. Je tombe. Encore un coup dans le ventre. Je crache. Il se décale alors, recule, lève les bras et hurle comme un ogre décérébré. Ne crie pas victoire trop vite s’il te plait. Je me relève doucement et ressuis la bave ensanglantée coulant le long de ma mâchoire. Je la sens monter, la colère. Je sens la douleur dans mon corps, mais la chaleur dans ma poitrine. J’aime ça, j’aime être capable de me relever après avoir subis des coups. J’aime la haine coulant à présent dans mes veines.

« Mais elle se relève encore ! Cette femme est surprenante les amis ! »

L’ogre se retourne, mécontent. Il pensait sans doute en avoir fini avec moi. Il revient, plus vite. Il semble que mon comportement lui déplaise. Je me pousse avant qu’il ne me touche cette fois. Je me retrouve alors derrière lui. Je saute, prends appuis sur le dessus de ses fesses et encercle sa tête de mes jambes. Je serre et serre encore. Il recule, m’attrapant les mollets pour se débattre. Je sens son pou contre mes cuisses, je sens ses veines se gorger. Je serre mes poings une nouvelle fois et commence à violemment le frapper sur le crâne. Encore et encore, atteignant son visage parfois. Son nez se brise sous l’impact, le cartilage s’écrasant contre mes doigts. Enragé, il finit par m’attraper le bras et me jeter sur le sol. Il reste faible. Je le regarde quelques secondes se lamenter sur son visage mais je n’attends pas. Je cours vers lui, aussi vite que possible, arrive face à lui et lui éclate la tête avec mon genou. Il tombe en arrière. Je lui saute à nouveau dessus, lui coince la gorge avec ma jambe et continue de le frapper au visage, encore et encore. La délivrance. Je sens un souffle en moi accompagner ce sourire que j’ai sur mon visage perlé de sang. Mon sang, mais surtout le sien, éclaboussant encore et encore. De plus en plus méconnaissable, je continue à ravager son visage n’entendant pas l’euphorie de la foule. Je finis par cesser mes coups. Je me recule et me lève. Ça fait un bien fou.

« Finis-le ! Finis-le ! »

Les gens scandent ces quelques mots, souhaitant sans doute qu’on en termine. Je le regarde, toujours conscient, levant de quelques centimètres ses doigts en signe de reddition.

« Et bien quel beau combat ! »

L’homme morbide s’avance vers moi, m’attrape le poignet et le lève en l’air « Voici notre nouvelle championne du jour ! ahah. Je vous présente… » Il me regarde. « Quel est ton nom ma belle ? »

« Alena »

Les cris retentissent. Il lâche ma main.

« Voici qui marque notre belle fin de soirée ! Allez tous chercher votre argent, toi aussi Alena, un combat comme celui-ci mérite salaire ! » Il chuchote « Près de la table là-bas. »

Je regarde en direction du « là-bas » et aperçois une table, quelques chaises dans un coin et un homme portant un chapeau melon, le visage froid, comptant des billets. Je m’approche.

« Bonsoir, on m’a dit de venir ici, je suis Alena, je viens de remporter un match. »

Il lève la tête, me regarde à peine. « Hmhm, oui, hmm, tiens, hmm ». Il me tend une enveloppe. Je l’ouvre et trouve un billet de 50$. Pas énorme, mais de quoi survivre une semaine de plus. « Si tu veux plus, hmhmmh, il faudra te battre plus. » Je me retourne et le laisse là. Il y a donc moyen de gagner plus, d’aller plus loin. Bien.

Je m’éloigne de la foule, et de cet étrange homme et aperçois un lavabo un peu plus loin près d’un banc. Je me penche. Aie. Je bois et rince mon visage. Le mélange d’eau et de sang coule sur mes vêtements. La prochaine fois je les choisirai en noir.
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L’air est lourd dans l’Arena. Les corps se collent et s’entrechoquent afin de ne louper aucune miettes du spectacle offert par les deux opposants.

Du haut de ton perchoir, tu observes la foule avec une pointe de fierté mal-placé. Accouder a la rambarde de l’espace VIP tu ne prête pas vraiment attention a ce qu’il se passe sur le ring. Tu n’a pas fait de parie sur ce match alors tu n’en a que faire.

Tu attrapes une cigarette depuis ton paquet et la porte a tes lèvres tandis que de l’autre main tu fait tourner le liquide brun dans le fond de ton verre. Tu n’est pas venue seule ce soir. Plusieurs personnes de l’orga sont venus avec toi. C’est, en quelque sorte, leur petit plaisir du week end de venir observer deux personnes se battre parfois jusqu’à ce que mort s’en suive.

Le combat actuel ne dure que peu de temps. L’opposant au titulaire n’était clairement pas prêt et s’est fait écraser en quelques secondes. Tu es particulièrement satisfaite de ne pas avoir sur ce combat pour le coup. Tu te redresse un peu et pose ton verre sur la table haute située a coté de toi.

Quelques minutes se passent avant que le match suivant ne commence a prendre place. Le champion en titre fait son entré dans la salle sous une salve de hurlements et d’encouragements. Personnellement, tu t’en fiche de lui … Ton regard se porte sur sa challenger qui fait son entrée en scène. Tout le monde t’a conseillé de miser sur le champion mais tu n’es pas comme tous les autres. Tu n’aimes pas faire comme tout le monde.

Cette petite, elle t’inspire bien. Quelque chose te dit qu’elle va faire de grande choses.

Tu reprend ton verre en main, écrase ta cigarette dans le cendrier de la table et te concentre sur le match.

C’est un beau match. Les deux partis sont déterminés mais la hargne de ta petite nouvelle fait sans doute la différence. Elle a la l’envie de le bouffer et le fait ressentir.

Après de longues minutes a s’acharner l’un sur l’autre, un vainqueur finit par être déclaré. Inutile de demander lequel vu le sourire satisfait que tu affiches. Tu lance un regard vers tes confreres avec une pointe de moquerie.

-La prochaine fois les gars ..

Tu viens d’empocher le gros lot avec cette victoire. De quoi te mettre de particulièrement bonne humeur pour le reste de la journée. Apres avoir passé un moment avec ton groupe tu aperçois la jeune femme arriver dans la foule, juste en dessous des gradins réservé. Tu t’éloigne de la table pour t’approcher, d’un pas tranquille, de la gagnante qui se nettoie le visage. Tu tapes doucement sur son épaule affiches un larges sourire avant de lui tendre un verre de vodka

- Je penses que des remerciements s’imposent. - tu fait un petit signe de tete vers ta table - tu m’a évité bien des railleries ce soir. De plus tu fais de moi une femme riche alors je peux au moins t’offrir ca …

Tu observes toutes les marques sur son corps et fronce un peu les sourcils

- tu devrais peut être voir quelqu’un pour tout ca, non ?

Tu poses les verres sur le bord du lavabo et attrapes ses mains pour observer ses phalanges.

- C’est vraiment pas très jolie. C’est surement mieux si je t’emmène voir quelqu’un.

Tu la relâche doucement et place ta main sur ta hanche

- Je m’appelle Royane.

Tu n’attend pas vraiment son retour et lui fait signe de te suivre. Dans le genre, tu connais la personne parfaite pour remettre tout ca en ligne. Ca t’arrive plus souvent qu’on ne le pense de devoir consulter ce docteur pour le moins … special …

- Dis moi Alena, comment est ce qu’on en arrive a se battre dans l’Arena ? Comment est ce qu’on en arrive a se niveau de pratique dans les sports de combats ?
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Le sang sur mon visage à peine nettoyé, je sens un tapotement sur mon épaule. Je me retourne un peu surprise et observe alors une femme. Sans protection, sur d’elle, dans ce genre de lieu. Quelqu’un d’important peut-être ? Elle ne semble pas être une guerrière, une combattante ou bien même une droguée, j’en déduis donc à son apparat, qu’effectivement, elle est importante. Une femme riche me dit-elle en me tendant un verre. Vodka ? Est-elle Russe ? Qui sait.
J’accepte son verre et commence à le siroter. Je dois avouer que cela réchauffe et endoloris un peu mes blessures, blessures qu’elle remarque d’ailleurs. Sans avoir le temps de répondre elle saisit mes mains. Rugueuse, abîmées et, ouvertes, elles sont bien loin d’être aussi bien entretenues que les siennes. Mais après tout je n’ai pas de honte à avoir, je suis qui je suis et je suis là où je dois être. Je suis tentée de refuser son offre. J’ai l’habitude de me soigner par moi-même et la confiance n’est pas ce qui règne dans ce genre d’endroit. Mais ai-je vraiment le choix ? Lui dire non signerait sans doute la fin des jeux et mes chances de devenir célèbre avec. Mais elle a retenu mon nom et elle semble vraiment intéressée par mes compétences. Bien.

- « Je n’ai pas grand-chose à perdre. »

Je ne suis pas très bavarde. En réalité une femme comme elle ne doit pas mettre le nez dehors souvent. Si c’était le cas elle se rendrait compte par elle-même, que beaucoup essayent de survivre comme ils peuvent. Et que beaucoup de personnes présentes ce soir font partis de ces gens qui galèrent au quotidien.

- « Je n’ai plus de famille depuis longtemps, j’ai appris à vivre seule et à m’en sortir seule vous savez. Alors venir ici ce soir était un bon moyen de me faire un peu d’argent. »

Est-ce vraiment tout ? Bien sur que non Alena. Personne n’a besoin de savoir aujourd’hui que j’aime cette sensation, que j’aime me battre. Je la suis donc. Rapidement on traverse le couloir. Marchant devant moi je ne peux m’empêcher de l’observer. De l’argent, voici ce que cette femme transpire. Ses habits, sa coiffure, sa façon de marcher, nous sommes bien différentes elle et moi. On sort de l’arène, il fait déjà nuit.
Je la vois avancer au loin quand j’aperçois à l’angle de la rue une petite fille habillée d’une vieille robe blanche sale et trouée.  « Je reviens. » je murmure. Je m’approche d’elle et sans un mot je m’accroupie à ses côtés et sors de ma poche mon billet de 50euros durement gagné. Je le lui pose dans la main et me relève tout en lui adressant un sourire.

Je me retourne et marche rapidement vers Royane attendant un peu plus loin.
- «  Désolée pour l’attente. Où allons-nous exactement ? Je ne veux pas vous faire perdre votre temps pour quelques égratignures. »
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La jeune femme prend la decision de te suivre. Tu lui adresse un sourire tout en reprenant le verre vide qu’elle venait de terminer. Tu le donne a un serveur qui passait et te met en direction de la sortie.

- Je vois …

Il est vrai que Decay est un endroit impitoyable. Bien souvent tu te demande quel genre de vie tu aurais menée en dehors de cette ville. Ton regard suis la jeune femme qui s’en va voir la petite fille un peu plus loin. Tu l’observes tirer le billet qu’elle a gagné de sa poche pour le donner a la petite fille. Tu croises les bras sous ta poitrine tout en prenant appuis contre le lampadaire a coté de moi.

Toi aussi tu aurais pu avoir ce genre de caractère ? Cette ville t’a elle rongé au point que tu ne te rend plus compte su sens des priorités ?

Tu lances un regard en oblique sur la ville, attendant que la jeune femme ne revienne vers toi. Tu te souviens de toi a ton entrée dans cette ville. Au moins a ce moment la, il n’y avais pas que toi qui comptais. Alena te tire de tes pensées en s’excusant pour le retard. Tu lui adresse un bref sourire, lance vers la petite silhouette qui disparait rapidement avec son butin, puis reprend tes esprit. Tu retournes dans ton role de comptable impitoyable qui te permet de si bien survivre dans cette ville.

- Nous allons chez un docteur que je connais très bien.

Tu t’enfonces dans les rues de Moskova, tournant dans de petites rues encore et encore. Une chance pour la jeune femme que tu ne sois pas une tueuse a gage ..

Vous finissez par arriver devant une petite porte. Tu tape doucement contre la vitre et entre sans prendre la peine d’attendre une réponse. Tu fais signe a Alena de prendre place sur un des chaises si elle le souhaite.

- Se sont de petites égratignures mais si tu veux pouvoir continuer a te battre, prend soin de chaque blessures. Les phalanges sont des os fragiles, si tu ne fais pas attention tu risques de te retrouver vite emmerder par des douleurs.

Tu observes l’écran de ton telephone brièvement pour t’assurer que personne n’a essayé de te joindre puis le remet rapidement dans ta poche.

- Dis moi … Pourquoi avoir donné ton argent a cette enfant ?

Tu poses la question mais au fond, tu sais ce qu’elle va te répondre. Une enfant, la robe déchirée, le désespoir sur son visage … Tu sais parfaitement qu’elle va te parler avec des paroles altruiste as fuck mais dans un monde ou les apparences sont souvent bien trompeuse, tu ne comprend pas. Pourquoi prendre le risque de se retrouver l’estomac vide pour une enfant qui est peut être la plus grandes des arnaqueuses de ces rues ?!

Oui vraiment … le monde doit être sacrément brisé pour qu’on vienne a plus douter de l’altruisme que de la truanderie …
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Des ruelles sombres... Plus rien ne m’étonne ici. En même temps j’ai quand même pris l’habitude d’arpenter les rues de Chicago, qui sont souvent similaires à celles que nous sommes en train d’emprunter. J’ai déjà eu l’occasion de travailler sur Moskva, quelques fois. Il faut dire que les informations sur l’Organizatsyia se vendent bien et qu’il suffit d’observer pour se rendre compte de la puissance qu’exerce ce gang sur cette partie de l’île.

Nous entrons dans… un débarras ? Une boutique ? Je ne peux le dire. La pièce est sombre et poussiéreuse, comme le reste du quartier. Je m’assois donc. À quelques mètres de moi se trouve un comptoir et derrière lui des étagères sur lesquelles se trouvent des dizaines de vieilles boites. Sûrement des médicaments de contrebande. Sur la gauche des bocaux avec à l’intérieur, ce qui semble être des organes dans du formol.
Jusqu’ici, je ne me suis pas vraiment posée de questions sur Royane. Après tout je ne suis pas stupide, on ne perd pas son argent à soigner un combattant d’arène pour rien. Et je ne pense pas non plus que ma venue ici soit d’une autre nature que celle annoncée. Mais le trafic d’organes étant monnaie courante et ayant eu la stupidité de me qualifier de « sans famille », je reste une proie facile.

Réfléchie, réfléchie.

Ses paroles me sortent de mes pensées. Elle semble bien avenante pour quelqu’un qui souhaiterait m’arracher un rein. Hmm.
J’acquiesce d’un signe de la tête. Je sais qu’elle à raison, mais ce n’est pas si simple de se soigner ici. Je ne peux gaspiller ce que je gagne en arène aujourd’hui, en soin.

- Dis-moi … Pourquoi avoir donné ton argent a cette enfant ?

Elle s’intéresse à moi et à mes actes. Une personne de sa prestance ne prendrait pas le temps de discuter avec quelqu’un dans mon état pour rien. Je commence à comprendre.
Je réfléchis un instant..

- « Je mentirai en disant qu’elle en plus besoin que moi, ou que d’autres. Nous sommes beaucoup à manquer de moyen ici et nous avons tous des objectifs personnels à atteindre. » Je marque une pause. Cette petite fille, ou une autre, ou des centaines d’enfants, d’adultes, de plus âgés si ils ont la chance de survivre ici. Nous sommes tous dans la même merde finalement, alors pourquoi elle plus particulièrement ? Pourquoi lui donner mon argent, au lieu de le garder pour me nourrir, rapiécer mes vêtements, colmater les fuites de la taule me servant de toit ? « Je pense qu’elle m’a simplement fait penser à moi. C’est tout. J’ai eu la chance qu’on me tende la main une fois pour sortir de la rue, pour éviter l’esclavage, ou pire la prostitution. Toutes ces merdes… Si mon pauvre billet puis lui éviter le trottoir encore un peu, alors autant qu’elle le prenne. »
Je ne suis pas naïve non plus.  Cette enfant est peut-être déjà passé par là, voir pire. Mais un peu d’apaisement dans une vie de cauchemar, ça ne peut pas faire de mal. Et je préfère penser ainsi parfois, me mettre des œillères quelques secondes et souffler un peu.


Le rideau près du comptoir se tire et un homme élégant en sort. Je ne l’aurai pas imaginé ainsi. Il observe Royane et acquiesce en signe de respect. Il s’approche de moi.

- « Bonjour, je suis Aseloph, enchanté. Je vais m’occuper de vous. »

Il sourit. Il semble doux et sincère. Il me tend la main m’indiquant de le suivre. Je regarde une demi seconde Royane comme pour lui demander l’autorisation. Mais je n’ai pas le temps d’attendre sa réponse qu’il m’entraine derrière le rideau, dans une sorte de salle chirurgicale, bien plus moderne et propre et que l’avant boutique.
Ma bouche reste ouverte tant la différence est frappante. Ici tout semble luxueux, cher, et à la pointe de la technologie.

- «  Installez-vous là, s’il vous plait mademoiselle. »

Il me montre le divan d’examen devant moi. Je m’y installe. « Pourriez-vous me montrez vos blessures ? »

Mes blessures ? Toutes ? Car je n’ai pas que les mains d’abimées. Je dois sans doute avoir quelques côtes cassées vu la douleur que je ressens en respirant. Mon épaule à pris un choc également, je sens une entaille à son niveau.
J’enlève donc le haut de ma tunique. Des bandages cachent ma poitrine – plus pratique au combat. Quelques cicatrices marquent mon corps. Une large dans le dos, un simple coup de dague, une semaine après la mort de mon père. Pour une entrée dans le monde d’adulte, celle-ci avait été radicale. Quelques autres près de la clavicule, sur les bras bien sûr et une près de mon aisselle droite. Je n’ai pas pu prendre soin de mes blessures et cela se voit, mais j’ai survécu et finalement c’est ce qui compte ici.
Je regarde mon épaule. Effectivement, je saigne. Mais rien de grave.

- « Rien qu’à vue d’œil vous avez quelques côtes brisées. L’hématome est déjà violet ce qui atteste d’un coup d’une grande violence. Pour ça, je ne peux rien faire si ce n’est vous donner des opiacés. Mais cela nécessite d’être surveillée, car ils sont puissants et peuvent vous mettre dans les vapes quelques heures après chaque prise. »

Je n’ai clairement pas envie d’être vulnérable pour quelques côtes. « Si cela vous va, je préfère attendre qu’elles se soignent d’elles-mêmes. Je n’ai pas la possibilité d’être dans un lieu sécurisé le temps du traitement. »

Je lui souris timidement à mon tour. Mes sourires sont rares mes chaleureux.

- « Très bien. » Il me retourne un sourire. « Je vais soigner le reste de vos blessures alors si vous le voulez bien. » J’acquiesce.

Un peu d’alcool sur mes plaies, quelques points de suture au niveau de l’épaule et de la pommade cicatrisante et je me retrouve à nouveau sur pied. Je le remercie.
Il s’éloigne. J’en profite alors pour me retourner vers Royane.

- « Je vous remercie également pour ces soins. Mais je sais qu’ils ne seront pas gratuits. Quels sont vos conditions ? »

Je préfère savoir maintenant ce qu’elle attend de moi, que lui être redevable davantage plus tard.
Je la fixe droit dans les yeux.
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Tu écoutes les explications de la jeune femme dans un silence presque religieux. Tu comprends son raisonnement et pourtant, tu n’arrives pas a l’appliquer pour toi. Tu es bien trop cupide pour laisser les autres profiter de ton bonheur.

Vous attendez quelques instant dans la petite salle d’attente lorsque le docteur pointe finalement le bout de son nez. Tu lui rend son signe de tete puis les suis, tous deux, dans la pièce de consultation. Tu t’installes sur une chaise a coté du bureau. Tu joues avec un stylo contre le bureau en bois du médecin.

Tu écoutes la conversation entre les deux personnes et relève les yeux pour planter ton regard sur les différentes parties du corps que l’homme examine. Tu as toujours apprécié ce docteur. Il a toujours fait preuve d’un grand professionnalisme et, de surcroît, il sait tenir sa langue. Dans une ville comme celle ci, il est plus que nécessaire de tenir sa langue si on tiens a sa vie.

Tu observes l’homme afin de t’assurer qu’il ne fait rien d’étrange a la jeune femme. Il l’occulte avec professionnalisme, passant en revue chaque petite plaie. Il finis pas donner ses conclusions. Tu écoutes tout en jouant doucement avec une mèche de cheveux.

C’est vrai que le corps d’Elena semble particulièrement amocher …

Tu as bien conscience que, malgré tous les risques qu’elle comporte, ta vie est bien avantageuse. Tu ne dors pas dehors, tu as de quoi te nourrir et de quoi payer un médecin lorsque tu as malade. Oui, tu as de la chance et tu en a conscience.

La jeune femme annonce qu’elle n’aura pas de lieu sécurisé ou dormir ou meme de régler la note. Tu claque de la langue contre ton palet et le médecin se tourne vers toi avec un regard interrogateur. Tu lui adresse un signe de tête vers la jeune femme

- Ne l'écoute pas, je m'occupe d'elle, donne lui ce qu’il faut.

Tu lui adresse un regard qui laisse entendre qu’un « non » n’est pas une option dans la situation actuel. La consultation se termine et l’homme s’approche doucement du bureau pour s’emparer d’une petite clef. Vu le manque d’organisation medical il n’est pas surprenant que les médecins se procurent des medicaments, les mettent sous clefs afin de les revendre a un prix absolument scandaleux.

Non, vraiment, rien ne cloche dans cette situation.

L’homme reviens dans la piece en possession de trois boites qu’il pose devant Alena. Tu attrapes ton porte feuille et sort une liasse de billets afin de régler la note. En bonne personne prévoyante, tu ne sort jamais sans une certaine somme d’argent en cas de coup dur.

Pas une fois tu adresse un regard a Alena afin de lui laisser comprendre qu’elle n’a pas vraiment le choix. Pour une fois que tu fais une action purement désintéressée, il n’est pas concevable pour toi qu’on puisse te la refuser. Dès lors que la facture est réglée tu te relève et adresse enfin un regard a la jeune femme. Tu lui adresse un sourire malicieux puis lui fait signe de te suivre.

- Aller, viens, on rentre

Tu prend les devant et marche en direction de ton quartier. Tu sais a quel point cela risque de lui paraitre suspect et tu t’efforce donc de lui faire des sourire rassurant tout au long du trajet.

Arrivée en bas de l’immeuble tu la laisse passer devant jusqu’à l’ascenseur. Ton immeuble n’est ni luxueux ni pittoresque. Il est tout juste bien. La petite pièce mobile s’ouvre devant vous et tu la laisse de nouveau passer devant. Tu appuie sur le bouton du troisième et t’appuie contre le mur du fond. Vous gravissez les étages rapidement et tu la mène jusque dans ton appartement.

- Est ce que tu veux boire quelque chose ? Manger ?

Tu retire ta veste et l’invite a se mettre a l’aise.

- Si tu souhaite prendre une douche je te montrerais la salle de bain. Je te préparerais ta chambre après. - tu lui adresse un sourire maladroit - je sais que ca doit te paraitre aussi délirant qu’a moi mais j’aimerais que tu te sente a l’aise au moins pour ce soir.

Tu te racle la gorge puis prend la direction de la cuisine afin d’en.ouvrir le frigo

- alors ! As tu faim ? Je peux te faire tout un tat de trucs si tu le souhaite !

Etrange jeune femme que celle ci … Te pousser a sortir le meilleur de toi, dans un élan d’humanisme, en si peu de temps … Le monde aurait il enfin fini de débloquer ?!
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