Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Sango Umino
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Enfin elle avait pu s’octroyer une journée de repos! Sango avait décidé que pour cette matinée, elle irait rendre visite à l’échoppe de saké de Kakei-san et qu’elle ferait son ménage et finirait un nouveau costume pour le Maid Café cet après-midi.

Il était déjà neuf heures quand elle finit de prendre son petit-déjeuner et de s’habiller. Il lui fallait trouver un cadeau à apporter à Kakei-san et s’y rendre. L’avantage, c’est que ce n’était pas trop loin. Choisissant une robe pull indigo et des boucles d’oreilles dorées et pendantes, elle prit son petit sac à main, vérifia sa tenue  une dernière fois dans le miroir et descendit les escaliers de son logement.  Elle regarda le Sakura’s et ça lui fit bizarre de le voir toute lumière éteinte. Son petit bébé dormait. Elle avait hâte de le retrouver plein de vie. Malgré tout, elle l’aimait fort, son Maid Café.

Elle déambula dans quelques rues, trouva une échoppe intéressante et mit la main sur un présent qui fut emballé de la plus délicate des manières. Elle regarda son portable et vit qu’elle n’avait toujours pas de message de Ryuuko… Elle se devait d’être patiente. Leur rendez-vous de pique-nique avait été si riche en émotions… Mais peut-être que Ryuuko attendait de Sango qu’elle envoie en premier un message. dès qu’il s’agissait des choses courtoises, Sango était vraiment gourde et indécise. il fallait qu’elle se fasse violence, sinon ça n’avancerait pas. Elle se promit donc d’écrire à Ryuuko dès qu’elle reviendrait de sa visite à Kakei-san.

Après ses pérégrinations dans tout Kabukicho, Sango retourna au Maid Café, qu’elle ouvrit par la petite porte dérobée réservée au personnel. Elle n’alluma qu’une petite veilleuse. Elle lança la machine à café, en sortit un cappuccino et un espresso allongé et ressortit comme si de rien n’était, Sango, un petit plateau en équilibre sur la main droite et le cadeau tenu de la main gauche, elle se dirigea droit vers l’échoppe de saké. Elle ouvrit la porte de la main gauche, pivota sur ses hanches pour permettre l’ouverture et se faufila tant bien que mal tandis que le tintement de la clochette se faisait entendre.

Il y avait quelques clients aussi se mit-elle dans un coin tandis qu’elle regardait l’échoppe en détails. Elle repéra bien vite le propriétaire qui s’affairait à servir les gens déjà présents en cette matinée. Elle humait les odeurs de l’alcool qui se mêlaient à celles du cappuccino et du café.
Elle croisa le regard de Kakei-san, sourit et en profita pour lui faire un clin d’oeil et hocher de la tête en guise de salut. Elle vérifia qu’elle ne gênait personne et elle patienta.
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"Sango et Usui sont sur un bateau..."
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La routine la plus ordinaire qui soit rythmait des journées aux nuits bien plus mouvementées, creusant sur le visage du brasseur des cernes conséquentes. Les récents événements le tenaient régulièrement éveillé jusqu'à très tard - ou bien tôt. Il avait toujours été sujet aux insomnies mais cela s'était indubitablement accentué depuis ces derniers mois. Malgré tout, il demeurait fidèle au poste, comme s'il était incapable de se détacher de son rôle, de ce métier qu'il pratiquait depuis l'adolescence. Les jours récents, plus calmes, lui offraient le loisir de pensées fugaces, des instants rêveurs, derrière ce comptoir de bois qui le séparait du monde. Les grandes joies, les petites choses de la vie, comme à jamais hors de portée, il rêvait souvent à d'autres, à un ailleurs mais jamais il n'abandonnait l'échoppe traditionnelle coincée entre deux immeubles. Le bois blond de la façade qui ouvrait sur l'intérieur minuscule mais paisible était toujours le même que du temps de ce grand-père qui avait importé à Decay un pan de ce japon natal qu'il n'avait jamais connu. Il jouait finalement à faire semblant, peut-être, dans ce décors familier, essayant d'oublier les drames qui s'y étaient joué.

La calme matinée l'avait vu se lever tôt, comme à son habitude, après une nuit toujours trop courte. Un café noir sans sucre comme tout petit déjeuner, il avait déambulé encore en caleçon dans son appartement vide, rangeant sommairement de ci, de là. Il n'y avait personne dans ce décors, seul les deux cadres barrés d'un ruban noir devant le petit autel bouddhiste recevaient quelques mots. Un bonjour inutile aux parents décédés mais qu'il avait chaque fois formulé depuis son enfance. Tout était encore bien trop calme et la poussière scintillait dans les premiers rayons de soleil qui filtraient à travers les volets en bois. Une douche rapide, un coup d’œil bâclé au miroir, comme pour échapper à l'évidence des cicatrices et de sa maigreur marquée. La chemise noire boutonnée jusqu'en haut et le pantalon en jean cachaient bien assez les bandages blancs de ses avant-bras et celui de son cou. Les cheveux encore humides en désordre sur son front déjà soucieux cernaient ses yeux bruns bridés. Il abandonna son appartement sans un regard en arrière, comme tous ceux qui n'ont rien à attendre ni à rejoindre.

Un tour par les cuves du saké de l'année qui fermente gentiment, il en contrôle les variables avec une précision maniaque. Les même gestes, jour après jour, année après année, toujours les mêmes. Il espère la cuvée bonne : il n'est pas toujours évident de se procurer ce qu'il faut et un rien peut gâcher la fermentation du riz. Sinon tout sera gâché et il n'en est pas question. Il ne manquerait plus qu'il rate la seule chose qu'il sache faire. Un soupir : tout va bien dans les cuves. Il délaisse l'arrière boutique contenant la brasserie pour rejoindre l'avant : une pièce étroite et engoncée, mais chaleureuse. Il nettoie les derniers éléments avant d'ouvrir, guère étonner de ne voir encore personne. Il faut souvent attendre le midi pour voir débarquer les premiers clients et l'endroit ne semble jamais avoir le moindre client... Et pourtant, ce matin-là, c'est trois types qui patientent dès l'ouverture. Deux Gaijins et un japonais et Usui s'en étonne sans le montrer. Peut-être qu'à force, certains commencent à connaître la qualité de l'alcool japonais. Ces trois là semblent plus n'avoir pas décuvé de la veille et avoir traîné dans les rues jusqu'à tomber sur l'impasse de son débit de boisson. Il remarque que les chats de la miaoufia ne sont pas encore perchés sur leurs poubelles habituelles. Il sourit, se courbe, accueille comme il l'a toujours fait, sans se formaliser de rien, le regard aimable verrouillant ses pensées.

Un client est un client après tout et les trois picolent en se fichant bien de ce qu'ils ingurgitent, choisissant une bouteille bon marché mais de qualité tout à fait honnête. Soudain, la clochette de verre offerte par Akemi tinte délicatement pour dévoiler cette fois un visage connu qui éclaire sa propre expression. Umino-San ! Il jette un coup d'oeil à ses trois poivrots alignés devant le comptoir, s'excuse dans une courbette le temps d'aller saluer la jeune femme sur le plateau duquel fume des cafés salutaires. Il est bientôt midi et la faim commence à lui rappeler que son dernier repas remonte à plus de vingt-quatre heures. Il faudra bien finir par demander aux clients de respecter l'horaire déjà allégrement dépassé. Il serait resté sans fermer pour le midi, s'il n'avait eu Sango : il ne s'attendait guère à la voir venir lui rendre visite. Umino-San, c'est un plaisir ! Glisse la voix rauque et basse du brasseur, son visage se fendant d'un doux sourire. Il repense en réalité à sa discussion avec Ryuuji et son sourire s'agrandit un instant. Je vais bientôt fermer pour midi, cela tombe bien. Nous pourrons en profiter tranquillement. A vrai dire l'heure est déjà dépassée depuis un moment mais les trois du comptoir ne se décident pas à s'en soucier, plus ivres de minutes en minutes. Ils rigolent et parlent fort, sans se soucier de rien et finissent par agiter la bouteille vide à l'appel : "Hey, garçon, arrête de flirter et mets en une autre !" Usui réprime un soupir, tourne calmement les talons pour faire face. Veuillez m'excuser messieurs, mais l'échoppe va fermer pour ce midi. Les types rigolent grassement et le jeune homme pressent les ennuis à venir. Ce ne serait cependant pas la première fois qu'il est confronté à l'ivresse de ses clients après tout. "On a dit une autre !" Ca braille depuis le comptoir et cette fois le jeune homme se rapproche. Je vous offre un dernier verre et je devrais fermer, veuillez m'en excuser. La voix du brasseur ne vacille étrange pas malgré son habituelle timidité. Il a grandi dans ce milieu, après tout. Son regard se porte un instant en direction de Sango et ses lèvres forment des excuses silencieuses.

Moses.

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Sango n’avait pas fait beaucoup attention à l’heure et elle ne s’était pas attendue à ce que celle-ci file aussi vite que le vent. Aussi, quand Usui parla de fermer boutique pour la pause de midi, l’étonnement la prit, surtout qu’elle ne ressentait pas encore les affres de la faim. Elle se dit alors qu’elle était bien mal tombée. Usui avait peut-être envie de manger tranquillement.

Cependant, le brasseur semblait content de la voir malgré tout et cela la réconforta. Elle aurait peut-être dû apporter à manger en plus. Elle se sentit gênée mais reprit bien vite ses esprits et sourit à Usui qui lui exprima son contentement de la voir et du temps qu’ils pourraient partager tranquillement. Elle hocha de la tête tandis qu’il se tournait vers ses clients et qu’il leur informait qu’il allait devoir fermer.

Elle détailla alors les trois ivres au comptoir. Ils semblaient ne plus être en mesure de comprendre grand-chose et encore de se conduire de façon civilisée. Elle commença à se demander s’il allait réussir à les faire partir. Elle savait ce que c’était, des clients récalcitrants. Son père faisait toujours en sorte de rester poli et courtois, de ne jamais donner une bonne raison aux clients de s’énerver contre lui. Elle avait toujours aimé la diplomatie qu’il employait dans ces cas-là, toujours confiant. Et ce n’était pas parce qu’il y avait une batte en bois cachée et fixée contre le comptoir qu’il était confiant. Il exsudait d’une force tranquille, avenante. Elle se demanderait toujours pourquoi il ne l’employait pas contre sa femme. Sa force tranquille, pas sa batte. Quoique. A bien y réfléchir.

Sango n’était pas pareil. Elle aurait pu avoir des tas et des tas d’outils ou de flingues, jamais elle n’aurait été confiante. Et, tandis qu’elle scrutait le visage de Usui, elle se dit que c’était la même chose pour lui. Même si elle détestait ça, elle voyait dans le japonais la même étincelle, la même faiblesse qu’elle. Celle que détenaient les victimes. Non pas qu’ils se comportaient comme tels mais c’était inscrit tout au fond d’eux et à moins de s’adonner à une violence libératrice et destructrice, ils ne pourraient jamais s’en défaire.

Usui proposa de leur offrir un dernier verre qu’il leur servit mais çe ne sembla guère leur plaire de devoir laisser leur lieu de perdition.

Sango regarda un peu de partout le plus discrètement possible. Elle se permit de faire le tour du comptoir car elle était proche du passage de celui-ci, déposa les cafés sur le zinc afin d’avoir les mains libres. Pourquoi faire? Dieu seul savait pourquoi. Elle-même ne le savait pas. Mais elle voulait mettre un peu de distance entre elle et eux et la largeur du comptoir un peu surélevée était parfaite. Et elle ne barrait pas leur passage s’ils décidaient de partir gentiment. L’air nonchalant, elle s’approcha de Usui, non sans lui laisser de la place pour manoeuvrer. Ne pas faire de geste brusque. Elle ne voulait pas prendre la parole. Elle était dans son établissement et elle ne devait donc pas interférer, saper l’autorité du brasseur. Il était chez lui. Mais elle était prête à tenir tête aux trois clients s’ils continuaient.

Elle se rappela, au poids qu’elle sentit dans sa poche, que son portable était à portée de main. Son vieux portable avec des touches. Elle se savait assez douée pour taper un message sans regarder l’écran. Elle ne mit pas encore la main dans sa poche, elle voulait paraître inoffensive et même si elle savait taper sur son appareil, il lui faudrait voir l’écran pour sélectionner la personne à qui écrire. Avec un peu de chance, elle aurait l’occasion de le dégainer discrètement, cachée par le zinc.

Le coeur battant à cent à l’heure, elle sourit à la cantonade. Elle pouvait se faire passer pour une idiote. Cela pourrait leur être utile.
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Il avait grandi à Decay. Des types bourrés, il en avait vu un paquet. Des gentils, des tristes, des rigolos. Et des violents. De ceux qui font que son grand-père payait les Yakuzas pour ce genre de cas heureusement rares où il faudrait assurer l'intégrité de leur commerce. Le katana au dessus de l'étagère des bouteilles derrière le comptoir n'avait rien d'une arme potentielle, seul un idiot ne remarquerait son aspect purement décoratif. Usui réprouvait la violence pourtant parfois nécessaire. Et malgré son angoisse sourde et diffuse, née de l'idée de passer pour une proie autant qu'un idiot en face de Sango, il demeurait droit et souriant. Il ne cessait jamais de sourire, ce sourire menteur qui ne touchait jamais son regard. Voyant son invitée imprévue se rapprocher de lui, le rejoindre derrière le comptoir, il se retint de soupirer à l'instant de remplir ce qu'il espérait être la dernière fois les verres des clients dont les regards concupiscents détaillaient la jeune femme. Et pour cause, Sango était jolie. L'idée qu'elle puisse être en danger, ou même ennuyée dans son propre établissement hérissait Usui sous l'apparence maîtrisée.

Il aurait aimé être de ces gens capables d'appeler à l'aide, se sentir légitime à déranger Akemi ou Ryuuji mais la vérité était qu'il craignait assurément plus leur jugement que de devoir se débrouiller seul. En temps normal, bien sûr, il n'aurait pas eu grand chose de mieux à faire que de rester-là même pendant sa pause repas. Les choses avaient été différentes à peine Sango était-elle entrée. Tandis que les trois avalaient cul sec le saké - ces béotiens qui ne prenaient même pas la peine de le déguster et confondaient son échoppe avec un débit de boissons... - Usui reprit d'une voix toujours aussi trompeusement douce : Je vous remercie de votre visite. J'espère que vous avez apprécié et que... "Minute papillon !" L'interrompit l'un des gaijins, nouant les viscères du jeune homme qui ne broncha paradoxalement pas. "On est clients, on fais ce qu'on veut. Et c'est boire qu'on veut." Le plus patibulaire des trois sortit de son holster un glock noir qu'il déposa négligemment sur le zinc en une menace sourde. Le sang d'Usui ne fit qu'un tour à cette vision et il se retint de serrer les dents pour ajouter à la brusque tension. Son esprit marchait à toute allure, cherchant une porte de sortie, quelque chose, n'importe quoi. Il se décala naturellement sans même réfléchir afin de masquer légèrement Sango, comme pour la protéger de son corps s'il le fallait. Après tout, il n'avait pas tant peur de se prendre cette balle qui pourrait jaillir si aisément. Son regard passa sur le seul asiatique des trois.

Vous ne les avez pas mis au courant que les Yakuzas protègent ce quartier ? Qu'ils peuvent débarquer à n'importe quel moment pour vous attraper ? Dit-il en japonais à l'adresse de leur acolyte. Tout en se décalant légèrement, sa main avait négligemment glissé sous le comptoir, sur le dessus du frigo qui cachait habilement la cachette du flingue vital à tout habitant de Decay. Les mouvements lents dévoilaient à Sango un revolver à l'ancienne, dont Usui ne parvenait à se souvenir s'il avait seulement déjà servi un jour et s'il était seulement chargé. Il n'y connaissait rien en armes, il n'avait que les films policiers qu'il adorait pour référence. Mais de la théorie à la pratique... Mais peut-être que Sango saurait, elle ? Il n'en était pas tout à fait certain. "On s'en fout des Yakuzas, file ce putain de saké." Usui eut envie de se frapper la tête sur le comptoir de dépit. Ils n'allaient pas les lâcher aussi facilement. Son coeur serré, il s'efforça de rester devant la jeune femme : Ryuuji serait si malheureux s'il lui arrivait quoi que ce soit par sa faute... Elle était une innocente et elle ne méritait pas de devoir assister à tout cela. Ses doigts accrochèrent la crosse du revolver, se retenant encore de le braquer sur qui que ce soit. Il aurait aimé être comme plusieurs de ses amis et être rôdé à ces situations mais il n'était qu'un humble petit brasseur de saké sans histoires.

Moses.

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Usui demanda gentiment, une nouvelle fois, que les trois clients quittent l’établissement mais visiblement ils n’en n’avaient vraiment rien à faire. Sango admirait le sang-froid dont Usui faisait preuve à cet instant. Surtout quand un des étrangers déposa son flingue sur le comptoir. La tension venait de monter d’un cran. Etaient-ils tous armés? Et peut-être en avaient-ils pas qu’une seule sur eux. Même si la situation dégénérait et qu’ils arrivaient à écarter l’arme sur le comptoir, ils pouvaient en dégainer d’autres… Sango sentit son sang quitter son visage. La peur de la violence commençait à se balader dans son sang et l’adrénaline tout autant.

La gérante du maid café vit que Usui se déplaça afin de se mettre devant elle mais elle refusait qu’il s’expose ainsi. De toute façon, s’ils décidaient de tirer, la balle la toucherait aussi. Et alors il sortit un flingue discrètement de sous le comptoir. Sango se doutait bien que tout pouvait basculer en une seconde et elle avait peur que ça dégénère en fusillade. Sango regarda Usui et très discrètement, elle lui fit non de la tête. Elle espérait de tout coeur qu’il renoncerait à utiliser l’arme, sauf pour assommer un gars. Car ils étaient trois et même s’il pouvait en abattre un (même sans savoir viser ça ferait mouche à bout portant), les deux autres auraient le temps de réagir et de leur faire des dégâts.

Elle avait peur. Il fallait être idiot pour ne pas avoir peur. Ou surentraîné. Les fourmillements de l’adrénaline combinés à ceux de l’angoisse lui faisaient avoir mal au coeur.
Puis elle se souvint des regards que les trois lui avaient lancés, la reléguant comme un bibelot et pas du tout comme une menace. Ce qu’elle savait de ce genre de poivrots c’était qu’ils considéraient en général les femmes comme un simple objet sexuel. Ce n’était qu’une paire de seins et un trou sur pattes. Elle avait conscience de ses charmes et elle allait en jouer. Le meilleur moyen qu’une femme sans connaissance d’art de défense ou autre pouvait utiliser était cette tactique. Ils ne pourraient de toute manière la forcer en rien, trop bourrés qu’ils étaient. Et si ça merdait, Usui avait une arme. Elle croisait les doigts qu’il n’ait pas besoin de s’en servir, que l’envie ne lui prenne pas de jouer au cow-boy. C’était dur à justifier...même en légitime défense et elle ne voulait pas que cela retombe sur la réputation de son échoppe de saké.

Elle décida qu’elle allait jouer l’appât, le fantasme sexuel d’un homme. Sango se retint de rougir et elle espérait que Usui en ferait autant. Elle ne voyait que ça pour sauver la mise. Les trois malotrus avaient le regard rivés sur eux et elle ne pouvait décemment pas sortir son portable. L’option “appel à un ami” était définitivement perdue.

Comme Usui était placé devant elle, Sango joua des hanches afin de le contourner tout en faisant descendre sa main le long du torse de Usui et plus bas tout en minaudant d’une voix roucoulante: Ooooh s’il vous plaît Messieurs, j’aimerais vraiment... vraiment... passer un moment seule avec mon chéri. Elle regarda les trois buveurs, les fesses calées contre le pantalon de son compagnon d'infortune, posa ses coudes sur le comptoir et pressa sa poitrine entre ceux-ci afin de comprimer ses seins en offrandes généreuses. Je suis si impatiente, j’ai attendu toute la matinée… Soyez des anges ! Je suis sûre que vous ne voudriez pas être ainsi frustrés si votre copine venait spécialement pour vous… Elle resserra encore un peu ses bras, leur fit un petit clin d’oeil coquin et mit sa bouche en coeur. Soyez gentils les garçons, revenez plus tard.

S’ils lui demandaient de faire devant eux une fellation à Usui, elle en profiterait du coup pour se baisser assez sous le comptoir et utiliser son portable. Ca lui permettrait de ne pas être un obstacle à la ligne de tir d’Usui. Tout n’était pas perdu.

Sango ne pouvait pas voir l’expression de Usui mais elle espérait de tout coeur qu’il jouerait le  jeu sinon ça craignait un max.
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Il s'attendait à beaucoup de choses. A une fusillade et deux morts par balles - au moins. A devoir trouver un moyen d'appeler Akemi ou Ryuuji. Ou même qu'une météorite vienne s'écraser sur l'échoppe. Mais définitivement pas à ce qui suivit. Le non de la tête de sa compagne, il l'avait bien vu, mais est-ce qu'il avait vraiment le choix ? Il répugnait à pointer qui que ce soit avec un flingue. Il n'aurait aucune crédibilité : autant qu'un chaton armé d'un couteau. Il réprouvait la violence mais que faire d'autre ? Ce fut sa compagne d'infortune qui prit les devants cette fois... Et quels devants. La main qui glissait sensuellement sur son torse le désarçonna complètement et il resta figé durant une courte seconde. Hein..? Quoi..?

Le hafû retint sa respiration sans le vouloir, observant la chute de reins creusés de la tenancière du Sakura's, la ligne souple de son dos, l'arc de ses hanches et les boucles de sa chevelure rose. Et ses fesses pressées contre lui. Usui déglutit légèrement, observant la réaction des trois clients. Il valait mieux rentrer dans le jeu. Mais ce que cela signifiait le glaçait d'avance. Parce que Ryuuji était son ami. Un vrai ami en or. Un type bien, qu'il voulait voir heureux avec cette femme superbe qui faisait en outre un délicieux café. Et que tripoter la personne dont était amoureux un Yakuza, c'était peut-être un aller simple pour l'hôpital. Mais que s'il ne rentrait pas dans le jeu de la beauté aux cheveux roses, ce serait peut-être un aller simple pour la morgue. Priant tous les kamis pour que jamais, jamais, Isshiki-sama n'ait vent de cette histoire, il fit délicatement glisser ses doigts sur l'une des hanches de la jeune femme, l'attirant contre lui. Les trois hommes étaient occupés à s'exclaffer grassement des répliques de Sango, reluquant sa poitrine. "Hey beh, t'as de la chance, brasseur, elle est pas farouche ta copine." Celui qui avait parlé avait tendu la main comme pour toucher la poitrine pâle exposée à leurs appétits vulgaires. Mais il n'était pas question pour Usui que quelqu'un d'autre que lui-même puisse toucher à ces lys-là. Il lui épargnerait au moins ce déshonneur. Sa main libre vint s'apposer sur le plexus solaire de Sango, les doigts à plat entre les seins ronds et fermes, la redressant pour la plaquer d'autorité contre lui. Il avait l'habitude en vérité et le geste fut aussi prompt que précis, la mettant hors d'atteinte. Heureusement, les trois poivrots s'éclaffèrent seulement plus fort. "T'es bien possessif avec ta salope, p'tit gars. Mais bon, ouais, t'as raison, ça se voit qu'elle a juste envie de se taper une bonne grosse queue." Usui serra les dents sur un sourire presque carnassier : il haïssait viscéralement ce genre de types. Ceux qui maltraitent autrefois Silvia et exigeaient n'importe quoi d'elle puisqu'elle n'était "qu'une putain." Justement, si vous pouviez nous laisser : vous ne laisseriez pas une jolie femme être frustrée de m'attendre ? La voix du brasseur, rauque et basse, avait des accents animaux : non à cause d'un quelconque désir charnel mais il couvait en lui une rage sourde. Il regrettait finalement de n'avoir essayé de tirer. Il aurait au moins pu débarrasser Decay d'un porc. Les ombres noires de son regard s'animaient d'un venin silencieux alors qu'il retirait doucement sa paume de la zone où il l'avait posée et qui avait le mérite de ne faire que donner l'illusion d'un pelotage de nichons : seul son poignet avait été calé entre les deux seins, les doigts reposaient sur la cage thoracique.
"Okay, on y va, les gars." Choisit enfin le chefaillon de cette belle bande de branques et ils quittèrent tous leurs tabourets. Usui n'osa reprendre son souffle. "On r'viendra peut-être, c'était sympa, brasseur." Ricana l'un d'eux mais le gérant ne réagit pas à la provocation, sifflant simplement un :Au plaisir. Bonne après-midi, messieurs. dont les accents étaient des plus venimeux.

Bientôt, tous furent dehors et s'éloignaient en titubant dans la ruelle. Lorsqu'ils furent hors de vue, Usui relâcha aussitôt sa comparse, se précipitant sur la porte pour la verrouiller, s'effondrant sur une chaise proche dans un râle de désespoir. Isshiki-samaaaa va me tuer.... Il bascula la tête en arrière, se passant une main dans ses cheveux noirs en bataille. Son regard noisette se tourna vers Sango : Comment vous vous sentez ? Il s'était relevé dans le même mouvement pour rejoindre le comptoir. Je suis vraiment sincèrement désolé de n'avoir pu mieux vous protéger. il n'y a pas souvent de tels cas, heureusement mais je n'aurais jamais pu me pardonner s'ils vous avaient fait le moindre mal. Sumimasen, Umino-san. Il s'inclina profondément, manquant de peu de se cogner le front sur le zinc.

Moses.

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Ce qu’elle pouvait dire, c’était qu’elle avait bien jugé les hommes face à eux. Quelle bande de porcs galeux. Elle en vomirait si elle était toute seule. Ils la dégoûtaient au plus haut point. Elle enregistra autant que possible leur visage dans sa mémoire afin de les éviter au possible si elle les croisait ultérieurement. Leurs regards sur elle étaient tels qu’elle avait l’impression d’être souillée.
Elle espérait vivement leur petit jeu marcherait et rapidement car elle ne tiendrait pas longtemps.
Son coeur bondit dans sa poitrine quand elle vit avec horreur la main d’un des poivrots se tendre vers elle mais elle se fit violence pour ne pas bouger. Usui la sauva et elle retint un sursaut tandis qu’il plaquait sa main contre son plexus, ses doigts touchaient le minimum de sa poitrine. Juste assez pour provoquer les poivrots. Elle avait tant de dégoût et de peur qu’elle ne ressentait pas l’intimité qu’ils échangeaient. Le sensoriel n’était pas sexuel.

Elle encaissa les insultes et les remarques salaces avec un sourire des plus hypocrite et elle battait des cils d’une part pour faire le jeu et d’autre part pour éviter que des larmes de stress et de colère ne coulent.

La concupiscence et la luxure des clients furent plus forte que leur envie de s'enivrer plus que de raison. Satisfaits du service, ils décidèrent donc de partir et Usui resta ferme et professionnel jusqu’au bout. Usui se rua sur la porte afin de la verrouiller et à ce moment, la tension s’envola et le sang quitta le visage de Sango. ses jambes ne la tenant plus, elle dut glisser le long du zinc et se retrouver sur les fesses. Elle sentait le malaise venir. Les picotements familiers étaient là. Elle se maudissait d’être si faible. Elle mit sa tête entre ses genoux pour réprimer la nausée qui montait.

Usui rejoignit le comptoir et s’excusa. Sango essaya de parler mais elle n’y arriva pas. Elle se racla la gorge et releva la tête.

Ca va passer et ne vous excusez pas Usui-san, vous n’y êtes pour rien. Je suis désolée de m’être comportée ainsi, je ne voulais pas vous gêner… ça m’a semblé une bonne solution… Elle se passa une main sur le visage et rejeta ses cheveux en arrière même si quelques mèches collaient à la sueur sur ses tempes. Elle tourna la tête et leva sa main sur le zinc pour s’aider à se relever. Elle y arriva tant bien que mal, les jambes toujours flageolantes. J’ai de très mauvaises réactions face à la violence, je ne sais pas me défendre. Je suis désolée si vous avez quelqu’un dans votre vie, ce n’était pas du tout intentionnel. Son visage vira au cramoisi, gênée par l’intense proximité échangée. Elle pensa à Ryuuko et elle espérait qu’elle comprendrait quand elle lui expliquerait. Mais après tout, ils n’avaient rien fait de mal. Ce n’était pas comme s’ils s’étaient pelotés par envie, désir ou luxure. Elle espérait que sa compagne la comprendrait et lui faisait confiance. Elle avait peur de perdre ce qu’elles commençaient à construire tout doucement. Ses larmes lui vinrent aux yeux et une malheureuse s’en échappa. La tension, le dégoût et la tristesse devaient s’exprimer et s’évacuer.
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Quand on sait faire un bon saké.
"Sango et Usui sont sur un bateau..."
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Il comprenait son malaise. Les yeux sombres du brasseur s'attardèrent un instant sur la jeune femme, avec une douceur au fond des prunelles. Elle était prostrée, épuisée et il la comprenait parfaitement. Se voir réduire à si peu de choses, à un simple bout de viande dont les hommes disposent était affreux. Il ne pouvait qu'imaginer le calvaire féminin mais il y compatissait de tout coeur. Il aurait mieux fait de tirer dans le tas, finalement, mais l'idée lui flanquait la nausée. Ils étaient beaux, tient ! Il n'y avait rien d'héroïque dans cette altercation, il n'y avait pas de quoi se vanter et encore moins y trouver la moindre source de fierté.
Voir Sango se redresser le rassura un peu, contournant le comptoir pour lui proposer simplement son bras si elle souhaitait s'y soutenir pour marcher. Il ne voulait pas lui imposer un nouveau contact, surtout pas. Il en profita pour récupérer les cafés et guider implicitement son étrange alliée jusqu'à l'une des quatre petites tables près des fenêtres ouvrant sur la ruelle désormais déserte, en dehors des chats qui la hantaient. Si seulement la miaoufia aurait pu les défendre... Mais ils n'étaient que des chats, après tout. Son regard s'attarda un instant sur celui qu'Akemi appelait l'Oyabun, le gros roux borgne, et il soupira sans vraiment s'en rendre compte.

C'était une très bonne solution et il est probable que votre réaction nous ait sauvé tous les deux de sacrés ennuis, voir pire. La voix rauque et abîmée demeurait très douce à l'instant de la complimenter. Il était évident que le geste de Sango lui avait coûté beaucoup : oser se jeter dans les bras d'un quasi-inconnu pour se sauver la vie était courageux, au même titre que se défendre physiquement. Ne vous inquiétez pas pour moi. Ce n'est pas important. A vrai dire, la question de quelqu'un dans sa vie n'était pas tellement ce qui l'inquiétait : peu importe qu'il ait été célibataire ou non, tant que la ruse de Sango était efficace. Je vous en prie, asseyez-vous un peu. Nous avons tous les deux besoin de souffler et vous avec vécu le plus difficile. Il lui sourit gentiment, plaçant les cafés au centre de la petite table de bois laqué, se laissant tomber sur le tabouret, incapable de minimiser que ce n'était pas lui qui avait été regardé comme un objet sexuel et elle qui avait subi le plus gros de l'humiliation. Et si un café ne suffit pas à nous remettre, on aura qu'à y mélanger du saké. Il plaisantait, bien sûr, espérant apaiser l'atmosphère.

Maintenant que la ruelle était vide, que la porte était verrouillée sur un faux sentiment de sécurité et que l'échoppe avait retrouvé son calme, le stress retombait d'un seul coup sur les épaules du brasseur, qui soupira délicatement. Il faisait bon dans l'échoppe, où une radio crachotait des vieux tubes japonais classiques désormais audible en arrière fond. Le bourdonnement du frigo et le shamisen ne furent bientôt que les seules choses audibles avant qu'Usui rompe le silence salutaire, se frottant légèrement la nuque, ajoutant au désordre éternel de sa chevelure :
C'est adorable d'être venu avec des cafés. Je suis encore navré que vous ayez dû subir tout ça. Je ne suis pas plus à l'aise que vous avec la violence, quelle qu'elle soit. J'aimerais savoir au moins me défendre pour protéger les autres dans une situation pareille mais... A l'évidence je ne suis pas bon à grand chose. Une mélancolie pudique marqua ses traits cernés et las, creusant les ombres de son visage aux joues creusées par le manque de sommeil autant que d'une nourriture efficace. Ses yeux sombres n'étaient d'un puit inexpressif, cachant ses sensations réelles derrière un pauvre sourire de façade. A ne vouloir jamais ennuyer personne, il n'osait jamais demander quoi que ce soit. A quoi servait-il d'être l'ami de Ryuuji, s'il n'était même pas capable de protéger Sango ? D'ailleurs, est-ce que le Yakuza lui en voudrait s'il savait ? Il se sentait mal à l'aise de se souvenir de la sensation mécanique d'un autre corps contre le sien. Car s'il n'avait pas le moindre désir, il culpabilisait qu'on l'imagine bien plus mal attentionné que ce qu'il était.
Usui changea brutalement de sujet, sa voix calme à présent, la tête inclinée sur le côté comme quelque chat curieux : Isshiki-sama sait se battre. Pourquoi ne pas lui demander de vous aider en self-défense ? Après tout, cela rassure lorsqu'on sait que l'on peu au moins se protéger un peu.


Moses.

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Sango essuya avec honte les larmes qui coulaient. Elle était bien forte dis donc! Quelle honte. Elle suivit Usui qui avait récupéré les cafés et se dirigeait vers une table pour enfin profiter du réconfort des boissons. Elle reprenait ses esprits à chaque pas et le sa bonne humeur revient bien vite. Elle ne laisserait pas cet événement prendre le pas sur la journée.

Sur l’invitation du brasseur, Sango s’installa face à lui et elle mit ses mains autour du gobelet de café qui était encore chaud, aussi étrange que cela pouvait être. Ne s’était-il pas passé des heures? Cela avait paru si long et pourtant si rapide puisque les boissons étaient encore buvables. Elle se félicitait d’avoir choisi cette marque de gobelets! Elle pouffa un peu. Elle survivrait à cette journée.

Elle écoutait Usui qui semblait mieux prendre la chose qu’elle. Tant mieux, ça aidait à s’en remettre plus vite.
Je vous remercie même si je suis quand même gênée. C’est cliché de dire ça mais ce n’est vraiment pas dans mes habitudes! Merci d’avoir joué le jeu, je pense qu’on peut quand même se féliciter d’être encore en vie! Elle prit son café et le leva Kampai! Elle sourit à Usui, il était temps de mettre l’altercation derrière eux. Oh non, je ne voudrais pas gâcher votre saké en le mélangeant au café. Mais je goûterai volontiers à votre travail et pas plus tard que mon gobelet sera vide.
Et se disant, elle but son café d’un trait et souffla d’aise quand il descendit le long de son oesophage après lui avoir légèrement brûlé la langue. La douleur vive était bien accueillie.

J’espère vraiment ne pas vous avoir attiré d’ennuis. Est-ce que vous voudriez échanger votre numéro de téléphone avec moi? Même si je ne peux pas vous être d’une grande aide, je serais grandement rassurée si vous pouviez me dire si vous terminez bien la journée ce soir et si vous n’êtes pas embêté les jours qui viennent.

Usui partagea alors un peu de lui et Sango s’attrista de le voir se rabaisser. Oh, ne dites pas ça, je vous en prie. Il ne peut pas y avoir que des gens qui savent se battre, que des gens qui conduisent bien, que des gens qui savent diriger. Nous avons chacun des compétences et chérissons-les, cultivons-les plutôt que d’envier d’autres qui contraindraient notre nature. Aimons ce que nous avons en nous. Usui-san, je suis sûre que vous êtes compétent dans plein de choses. Ne vous rabaissez pas. Mais je vous comprends, combien de fois je me suis maudite de ma lâcheté et de ma peur.
Un élan de passion et de bonnes pensées remplirent son être et Sango prit les mains d’Usui et les serra..Croyez en vous. Vous êtes fort à votre manière, Usui-san.
Elle réalisa alors qu’elle l’avait appelé par son prénom et que ce n’était pas la première fois. Elle espéra qu’il ne le prendrait pas mal, elle n’avait pas du tout fait attention dans le feu de l’action. Elle bredouilla alors Euh enfin Kakei-san, vous avez de la valeur.
Elle exerça une dernière pression sur les mains sèches du brasseur et les lâcha.

Quand il prononça le nom de Ryuuko, Sango ne put s’empêcher de rougir. Elle y avait pensé elle aussi mais elle ne voulait pas se servir de Ryuuko et elle était tellement une collégienne face à elle qu’elle se demandait si elle serait capable de sentir le corps de la japonaise si proche d’elle sans défaillir. Des images prirent possession de son esprit et elle sentit son visage se réchauffer à un point qu’elle se sentait frôler la fièvre.
Oh euh je...Ryuu et moi sommes au début et je ne voudrais pas lui demander de suite de m’apprendre. Bien sûr, elle tût aussi l’autre raison qui faisait qu’elle ne pouvait pas vraiment se concentrer si elles étaient seules toutes les deux. Aussi elle eut une idée. Et si nous apprenions tous les deux auprès de Ryuu? Je suis sûre que ça sera un bon professeur et peut-être qu’il pourra aussi vous aider avec l’arme.
Sango regardait Usui en espérant qu’il accepterait. Après tout, ne venaient-ils pas de vivre une situation stressante et se rapprocher? Ce serait plus facile d’apprendre ensemble qu’avec plein d’autres gens.
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Sango paraissait facilement surmonter la peur, en apparence en tout cas. Après tout, elle aussi vivait à Decay et ici, c'était parfois cacher ses émotions ou mourir. Passer pour plus fort que l'on était était pourtant un exercice difficile et il admira en silence la capacité de la jeune gérante de sourire si tôt après l'altercation. Lui-même avait ce sourire menteur, ce sourire sans joie mais très doux. Un sourire aimable, un sourire attendrit aussi : parce qu'elle était touchante cette femme qui reprenait petit à petit des couleurs et qui colorait de sa voix la petite échoppe au calme revenu. Et même s'il ne comprenait pas vraiment pourquoi Sango avait voulu venir le voir, il lui en était reconnaissant. Cela faisait un moment qu'ils ne s'étaient vus : ils travaillaient tant tous les deux. Et pourtant, au travers de leur connaissance commune, ils évoluaient désormais presque en parallèle. C'était amusant finalement, de se connaître de loin en loin, à la faveur de quelques mots, d'une confidence offerte.

Ne me remerciez pas, c'était vous qui aviez eu cette idée de génie. Je me doutes bien que ce n'est pas votre genre, mais c'était bien pensé. Kampai, Umino-san ! Il lui sourit encore une fois, pour l'encourager, pour aider à dépasser tout cela, prenant calmement son propre gobelet dans les mains. A l'arôme subtil qui s'en dégageait, il devina qu'elle s'était souvenue de la boisson qu'il avait commandé lorsqu'il s'était rendu à son inauguration. Le parfum familier et sucré lui tira un petit soupire de plaisir. C'était encore tout chaud sous ses doigts et il en prit une gorgée brûlante : finalement la boisson n'avait même pas eu le temps de vraiment refroidir. C'était agréable, réconfortant après la tempête.
Hochant doucement la tête, le brasseur sortit son portable démodé, son vieux téléphone à touches et à clapet d'un rouge passé où pendait toujours le même petit charm d'ourson usé. Il n'était pas au fait des nouvelles technologies, n'avait même pas internet ou encore d'ordinateur. Il avait été éduqué dans un autre temps et demeurait un peu en marge de la modernité de son époque sans le vouloir vraiment. D'accord, je vous enverrais un message si ça peut vous tranquilliser. Mais ne vous inquiétez pas trop : s'ils causaient trop d'ennuis, je pourrais toujours demander un peu d'aide à un... a...ami. Il buta sur le dernier mot, à la simple pensée d'Akemi. Il n'était pas sûr d'oser mais... l'oyabun ne se fâcherait-il pas s'il ne lui disait pas qu'il était dans les ennuis ? Il soupira délicatement, se mordillant la lèvre inférieure. Peu importe : il devait rester concentré. Récupérant le numéro de Sango après lui avoir dicté le sien, il se sentait un peu bêtement nerveux. Et si Ryuuji était du genre jaloux ? Il priait les kamis que non.

Les propos de Sango le prenaient de court alors qu'il demeurait un instant un peu surprit de la verve de la jeune femme, sentant ses doigts s'accrocher aux siens, lui causant un cuisant rougissement à l'instant d'en sentir la chaleur sur son propre derme froid. Le regard timide se releva prudemment vers la jeune femme aux cheveux roses, appréciant ses encouragements sans réussir à vraiment les appliquer. Ses complexes le rattrapaient souvent, le ramenant à son geste malheureux des mois plus tôt. Sa tentative de suicide lui semblait une lâcheté ignominieuse. Sango ne pouvait le savoir mais elle le ramenait involontairement à des rivages plus dangereux, plus troubles. Il craignait un peu ces mains qui l'encourageaient, parce qu'il n'avait l'habitude d'être encouragé que depuis qu'il connaissait Ryuuji et Akemi. Sango n'était qu'une figure lointaine de son existence et pourtant ses mots le chamboulaient, montant à ses yeux sombres les larmes qu'il refoulait si souvent et avec tellement d'opiniâtreté. Il manqua de les laisser couler enfin, ces sanglots auxquels il se refusait. Il en fallu de peu : mais il s'y refusa encore une fois de toutes ses forces. Que penserait-elle, s'il pleurait alors qu'elle avait été si brave juste avant ? En passant outre sa peur et son dégoût et en lui donnant des sourires quand elle aurait eu toutes les raisons possibles de se sentir mal ? Il ne voulait pas ajouter un fardeau sur les épaules de la jeune femme.

Merci, Umino-San... parvint-il à articuler malgré sa gorge réduite à une tête d'épingle. Il but une gorgée du délicieux café, détournant pudiquement la tête pour ne pas laisser voir les larmes qui chamarraient le bord de ses yeux bridés. Et... ça ne me gêne pas d'être appelé par mon prénom... Il tenta un sourire un peu hésitant, comme pour reprendre le dessus : c'était assez mignon cette manière qu'elle avait eue de l'appeler Usui spontanément. Lui semblait toujours si guindé mais ce n'était finalement qu'une mauvaise habitude qu'il dépassait bien plus vite que certains autres japonais traditionnalistes.
Les rougissements adorables de sa comparse eurent le mérite de lui changer les idées, chassant discrètement ses larmes pour se concentrer sur l'étude du langage corporel, presque machinalement. Elle et Ryuuji semblaient proches sans pour autant avoir sauté le pas, sinon pourquoi sembler si effarouchée ? C'était mignon. Ryuuji lui avait semblé être un genre de tombeur, d'homme à femmes sûr de lui et conquérant et paradoxalement profondément timide. Il était sans doute beaucoup plus déluré qu'eux et c'était peut-être le plus ironique. Cependant, il comprenait si bien ces rougissements : et s'il avait demandé à Akemi de lui apprendre à se défendre, aurait-il pu supporter sans bronché d'être plaqué au sol, tout contre ce corps qui lui tournait la tête et de devoir le repousser ? Assurément pas. Ce fut à son tour de rougir de ces pensées indésirables qu'il chassa d'un geste de la main comme si elles étaient palpables.

Vous avez raison, apprendre le self-defense avec quelqu'un qui nous plait n'est peut-être pas le plus simple, on n'aurait pas très envie de se dégager d'une prise... Il ricana un peu nerveusement, ébouriffant sa nuque d'une main machinale. Vous êtes sûre que cela irait si j'étais avec vous ? J'aurais un peu l'impression de m'immiscer mais... pourquoi pas. Si ça vous semble moins intimidant... je ne veux pas apprendre à utiliser une arme... Je... Je ne supporte pas la violence et encore moins les armes à feu. Déglutissant légèrement, le brasseur savait que c'était idiot mais vu ses humeurs fluctuantes et ses pensées moroses, il préférait éviter d'avoir la moindre arme entre les mains. Le pistolet sous le bar est déchargé ou enraillé depuis longtemps, je pense. Il ne sert jamais... Normalement. Et c'était tant mieux.
Soudain, son esprit bondissant d'une pensée à l'autre, le jeune homme hésita puis se lança soudain : Avoir une relation avec un Yakuza ne vous intimide pas trop ? Il prit conscience qu'il avait sans doute été bien trop direct et ses pommettes se teintèrent de carmin tandis qu'il bredouillait : Pa...Pardon c'était sans doute trop personnel... c'est juste que... je vois souvent le patron de Isshiki-sama... en privé. Et parfois, j'ai l'impression qu'un monde entier nous sépare. Désolé... Je ne connaissais personne d'autre dans ma situation alors... Il baissa la tête, penaud. C'était stupide.


Moses.

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