Page 2 sur 2 • 1, 2
Icon :
Messages :
118
Allégeance :
Sae | Eiichiro
Metier :
Kyodai du clan Minamoto (barman)
Mort du personnage :
--
Re: You're never gonna own me | Usui
Mer 30 Sep - 0:55
You're never gonna own me
Usui AceLes Docks
Il y’a ces mots qui font sens, qui dessinent, après les siens, une suite logique qu’il peut comprendre. Qu’il se répète mentalement, comme pour se rassurer, avant d’expliquer à son tour. « Y’a pas de place dans ma vie pour une vraie relation, Usu. Même si t’avais personne en vue, j’serais pas un danger pour toi. Parce que j’peux pas m’le permettre. Tu m’dois rien. Pas d’explications. Pas d’justification. Mais merci d’me l’avoir dit quand même. »
Il sourit, prend note du contact léger qui se dépose sur son bras, qu’il fait mine de ne pas voir, pour ne pas l’effaroucher, la pâleur d’Usui prenant contre sa propre peau halée des allures fantomatiques qui lui rappellent ces légendes de marins colportées et amplifiées au Bar, lors des soirées venteuses.« Ravi qu’tu sois toujours tenté. » glisse-t-il, figé dans son immobilisme, le regard verrouillé au jeune homme qui lui rappelle parfois sa propre sauvagerie.
Il l’écoute avec attention, n’osant toujours pas bouger, un peu raide, dans une position qui se veut pourtant décontractée, et les images défilent devant ses yeux, lorsqu’Usui raconte, partage ce rêve qu’il sait rendre attractif et vivant. Le Japon n’a jamais intéressé Ace, bien au contraire, mais il lui trouve, à travers ce songe conté à voix hautes, des allures de vision nourries par la seule imagination. Sa famille à lui est ici, celle du sang comme celle du cœur, mais il aime entendre la voix de l’autre s’animer, modulée par l’espoir d’un changement sûrement irréalisable, mais pas encore complètement refoulé. Et ça le rend beau. Touchant.
Son propre visage s’abaisse alors que sa tête rejoint d’elle-même celle du petit brasseur qui s’échoue contre son épaule, comme pour quêter une proximité encore incertaine, la pointe de mélancolie nichée dans la voix du japonais lui tirant un froncement de sourcils. « J’aurais vraiment aimé le savoir. Te préparer un vrai cadeau. Quelque chose que tu puisses garder. On retournera naviguer, si tu veux. Lorsque le temps sera clair, et la mer docile. Alors, tu verras, pourquoi les gens qui se mettent à l’aimer en deviennent si vite les prisonniers. »
C’est dans un geste naturel qu’il laisse sa main se promener dans les cheveux bruns, comme si c’était définitivement sa place, et que le soyeux humide encore au bout de ses doigts, le but à atteindre. Il croise le regard qui monte à la rencontre du sien, s’y perd un instant, craignant de mal interpréter l’expression d’Usui, encore, de prendre une nouvelle fois ses désirs pour des réalités. Il pince les lèvres sur un sourire incertain, se penche vers lui comme s’il tombait au ralenti, explore du bout des prunelles ces yeux qui manient le tragique et l’espoir comme s’ils étaient les pinceaux d’un art nouveau, hors de portée de sa compréhension profane, curieux d’en apprivoiser les abysses.
« J’ai beaucoup de connaissances. Position oblige. Des gens qui en veulent à mon fric. A mon influence. A mon corps de rêve, aussi. Mais jamais de personnes désintéressées, qui me fréquentent pour ce que je suis. Et uniquement pour ça. C’est reposant de savoir que tu existes, Usui. Que tu n’as pas me concernant tout un tas de plans ou de projets. Que tu te contentes de notre temps passé ensemble. »
Simple constat, qu’il transmet d’un ton dans lequel seule perce la reconnaissance qu’il éprouve, subite et agréable, de se découvrir enfin un contact, un lien, qui ne s’auréole d’aucun enjeu, qui n’appelle de sa part ni performance ni jeu d’acteur, et le contente par sa simple existence, sans lui créer le besoin d’une projection méfiante vers les conséquences qu’il pourrait engendrer.« Une promenade en bateau. Et moi, si tu me veux, ce soir. » murmure-t-il simplement à son oreille, confirmant son désir sans le rendre pressant. « Ou on peut rester comme ça, si tu préfères. J'suis bien, là. » souffle-t-il encore en revenant promener tranquillement ses doigts dans la chevelure du japonais.
Il sourit, prend note du contact léger qui se dépose sur son bras, qu’il fait mine de ne pas voir, pour ne pas l’effaroucher, la pâleur d’Usui prenant contre sa propre peau halée des allures fantomatiques qui lui rappellent ces légendes de marins colportées et amplifiées au Bar, lors des soirées venteuses.
Il l’écoute avec attention, n’osant toujours pas bouger, un peu raide, dans une position qui se veut pourtant décontractée, et les images défilent devant ses yeux, lorsqu’Usui raconte, partage ce rêve qu’il sait rendre attractif et vivant. Le Japon n’a jamais intéressé Ace, bien au contraire, mais il lui trouve, à travers ce songe conté à voix hautes, des allures de vision nourries par la seule imagination. Sa famille à lui est ici, celle du sang comme celle du cœur, mais il aime entendre la voix de l’autre s’animer, modulée par l’espoir d’un changement sûrement irréalisable, mais pas encore complètement refoulé. Et ça le rend beau. Touchant.
Son propre visage s’abaisse alors que sa tête rejoint d’elle-même celle du petit brasseur qui s’échoue contre son épaule, comme pour quêter une proximité encore incertaine, la pointe de mélancolie nichée dans la voix du japonais lui tirant un froncement de sourcils.
C’est dans un geste naturel qu’il laisse sa main se promener dans les cheveux bruns, comme si c’était définitivement sa place, et que le soyeux humide encore au bout de ses doigts, le but à atteindre. Il croise le regard qui monte à la rencontre du sien, s’y perd un instant, craignant de mal interpréter l’expression d’Usui, encore, de prendre une nouvelle fois ses désirs pour des réalités. Il pince les lèvres sur un sourire incertain, se penche vers lui comme s’il tombait au ralenti, explore du bout des prunelles ces yeux qui manient le tragique et l’espoir comme s’ils étaient les pinceaux d’un art nouveau, hors de portée de sa compréhension profane, curieux d’en apprivoiser les abysses.
Simple constat, qu’il transmet d’un ton dans lequel seule perce la reconnaissance qu’il éprouve, subite et agréable, de se découvrir enfin un contact, un lien, qui ne s’auréole d’aucun enjeu, qui n’appelle de sa part ni performance ni jeu d’acteur, et le contente par sa simple existence, sans lui créer le besoin d’une projection méfiante vers les conséquences qu’il pourrait engendrer.
Lyxiae
111 Paye les Yakuzas du clan Minobe pour avoir leur protection Propriétaire d'une échoppe de saké Oui avec mon accord
Icon :
Messages :
111
Allégeance :
Paye les Yakuzas du clan Minobe pour avoir leur protection
Metier :
Propriétaire d'une échoppe de saké
Mort du personnage :
Oui avec mon accord
Re: You're never gonna own me | Usui
Mer 30 Sep - 23:28
YOU'RE NEVER GONNA OWN ME
"Acei et Usui sont sur un bateau (et cette fois c'est littéral !)..."
Les gestes trouvent une réponse, ne sont repoussés. C'est un peu rassurant, aussi. Les choses entre eux sont plus limpides que la fois précédente et dictées par une curiosité née d'un intérêt commun pour l'autre, tout simplement. Une attirance vieille comme le monde, simpliste et chimique. Ace lui plait et il plait à Ace. C'est mieux finalement, cette absence d'attaches. Ca évite les sanglots, les drames et l'angoisse. il a déjà le coeur trop plein : plein de cette peine qu'il éprouve de la perte de Silvia et de l'image d'Akemi qui lui plait pour bien d'autres raisons qui font que Ace lui plait. Le coeur à des raisons que la raison ignore et tout est plus clair à présent. Limpide même, à contrario de la tempête qui balaie toujours le ponton et le front avant du navire. Tandis que la tête d'Ace échoue délicatement sur la sienne, Usui s'apaise, un peu intrigué qu'il ait fallu tout ça pour qu'ils semblent enfin à peu près d'accord sur la conduite à tenir ensemble. Se laisser porter n'est pas dans ses habitudes mais il veut bien faire un effort.
"Tu ne demandes jamais rien, ne force jamais les gens à changer pour te correspondre. C'est ce qui les agace tellement et qui te rend antipathique parce qu'on dirait que tu t'en fiches de tout. Et pourtant, parfois, tu croiseras des gens comme moi qui en ont marre qu'on leur dise qu'ils ne sont jamais assez ceci ou trop cela et ces gens-là, ils vont être fous de toi, mon chaton. Et toi tu seras toujours comme ces chiots tabassés simplement contents de la moindre caresse." Le regard un peu perdu se déporte sur Ace. Est-ce alors pour ça, finalement... Akemi aurait-il couché avec lui parce qu'il n'était personne et qu'il ne demanderait rien ? Il ignore ce que ressent un Oyabun, forcé de devoir toujours paraître, sembler cette figure que l'on attend qu'il soit. Ace et Ryuuji aussi, d'ailleurs. Il soupire délicatement, abdique en silence : cet anniversaire est définitivement parti complètement en couilles dès l'instant où il a choisi d'errer sous la pluie plutôt que de rester chez lui, solitaire et soumis à cette humeur paradoxale éveillée par l'averse. Les gestes calmes et maîtrisés, il retire le ciré mis pour rien puisqu'il n'est pas question d'une promenade sur le pont alors que n'importe quelle vague peut le balayer comme un fétus de paille. Il plie donc le manteau, soigneusement, avec une certaine application, le dépose sur la table et, profitant du mouvement, enjambe simplement les cuisses d'Ace malgré l'étroitesse de l'espace pour se retrouver collé à son torse, la tête sur son épaule. Cela semble bien mieux, maintenant.
Icon :
Messages :
118
Allégeance :
Sae | Eiichiro
Metier :
Kyodai du clan Minamoto (barman)
Mort du personnage :
--
Re: You're never gonna own me | Usui
Jeu 1 Oct - 1:40
[quote="Ace Maeda"]
You're never gonna own me
Usui AceLes Docks
Paupières mi-closes, il songe à leur dernière rencontre, à tout ce qui n’allait pas, à tout ce qui sonnait faux, malgré le désir, et ses doigts cessent un instant leur danse lascive dans les cheveux du japonais. Pour partir d’un éclat de rire bref quand lui vient aux oreilles la constatation candide d’Usui. « Grande et bleue ouais, quelque chose comme ça. »
Il lui rend son sourire, la tempête dehors contrastant violemment avec l’atmosphère paisible qui règne dans la petite cabine, et la pluie qui lèche les vitres renforce encore cette sensation de confort, paresseux dans lequel Ace est plongé. Bien. Juste bien. Aucune fausse note ne vient écorcher la mélodie qui se joue en silence. Il capte le regard d’Usui, le sourire toujours planté au coin de ses lèvres, une lueur d’interrogation au fond des yeux lorsqu’il le voit se débarrasser du ciré dont il s’est excentriquement affublé. Il s’apprête à commenter, à moquer gentiment, peut-être, le fait de l’avoir enfilé, quand l’autre lui grimpe dessus sans plus de cérémonie, lui faisant écarquiller les yeux.
Il lui rend son sourire, la tempête dehors contrastant violemment avec l’atmosphère paisible qui règne dans la petite cabine, et la pluie qui lèche les vitres renforce encore cette sensation de confort, paresseux dans lequel Ace est plongé. Bien. Juste bien. Aucune fausse note ne vient écorcher la mélodie qui se joue en silence. Il capte le regard d’Usui, le sourire toujours planté au coin de ses lèvres, une lueur d’interrogation au fond des yeux lorsqu’il le voit se débarrasser du ciré dont il s’est excentriquement affublé. Il s’apprête à commenter, à moquer gentiment, peut-être, le fait de l’avoir enfilé, quand l’autre lui grimpe dessus sans plus de cérémonie, lui faisant écarquiller les yeux.
Lyxiae
111 Paye les Yakuzas du clan Minobe pour avoir leur protection Propriétaire d'une échoppe de saké Oui avec mon accord
Icon :
Messages :
111
Allégeance :
Paye les Yakuzas du clan Minobe pour avoir leur protection
Metier :
Propriétaire d'une échoppe de saké
Mort du personnage :
Oui avec mon accord
Re: You're never gonna own me | Usui
Jeu 1 Oct - 18:37
YOU'RE NEVER GONNA OWN ME
"Acei et Usui sont sur un bateau (et cette fois c'est littéral !)..."
Icon :
Messages :
118
Allégeance :
Sae | Eiichiro
Metier :
Kyodai du clan Minamoto (barman)
Mort du personnage :
--
Re: You're never gonna own me | Usui
Lun 5 Oct - 9:58
Ace Maeda a écrit:You're never gonna own meUsui AceLes Docks
Lyxiae
111 Paye les Yakuzas du clan Minobe pour avoir leur protection Propriétaire d'une échoppe de saké Oui avec mon accord
Icon :
Messages :
111
Allégeance :
Paye les Yakuzas du clan Minobe pour avoir leur protection
Metier :
Propriétaire d'une échoppe de saké
Mort du personnage :
Oui avec mon accord
Re: You're never gonna own me | Usui
Lun 5 Oct - 22:44
YOU'RE NEVER GONNA OWN ME
"Acei et Usui sont sur un bateau (et cette fois c'est littéral !)..."
Page 2 sur 2 • 1, 2
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum