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Re: Le dernier bar avant la fin du monde [PV Ryuu]
Dim 20 Sep - 21:40
Quand on sait faire un bon saké ♫
"Ryuuji et Usui sont sur un bateau..."
Son esprit n'avait pas dévié de ces pensées dangereuses et glissantes quand il se retrouva à se battre contre un robinet automatique dont il essayait en vain de tourner le bouton, ne faisant que régler la température d'une eau qui ne coulait pas - forcément puisqu'il n'avait placé ses doigts sous le jet. Le russe dans son dos s'impatientait-il pour se laver les mains ou bien avait-il de plus funestes desseins, ce fut le retour de Ryuuji des toilettes qui fit se retourner brusquement Usui dans un petit couinement de souris. Le dos de son acolyte comme rempart, il tituba un peu, désarçonné par ce qui lui avait semblé être rapide. Il n'était pas assez souvent ivre pour conserver des réflexes et il partit en avant, échouant mollement contre le corps fin mais ferme de son ami avec un sourire bête.
Sourire qui se fit encore plus stupide d'entendre parler d'Akemi comme son petit.. ami ? Se redressant tant bien que mal, le jeune homme balbutia :
Le vieux portable à clapet rouge au petit strap d'ourson tout abimé datait au moins des années 2000 et le brasseur fit signe à Ryuuji de se rapprocher de lui :
Leur ami russe leur jeta un regard navré depuis sa table et il ne fut plus question de lui. Lorsqu'il fut enfin de nouveau assit - que la terre tournait vite ce soir ! - il lança un sourire désarmant à son acolyte :
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Re: Le dernier bar avant la fin du monde [PV Ryuu]
Sam 26 Sep - 10:35
LE DERNIER BAR AVANT LA FIN DU MONDE
♫ Graveyard ♪
Ryuuko parvenait avec difficulté à répondre autrement aux compliments qu’avec un rire mélangeant satisfaction et amusement. Un beau garçon, elle. Quelle ironie ! Elle se prêta à l’image donnée et devint le chevalier servant du petit brasseur de saké. Probablement ses discours ressemblaient-ils à ceux des ivrognes finis déblatérant n’importe quoi et à toute vitesse. Pourtant les mots de la travestie étaient lentement articulés, malgré tout mâchés par la magie de l’alcool. Bien que consciente des molécules entravant son corps et embrumant son cerveau la japonaise se croyait charismatique à cet instant, fière d’elle comme à son habitude avec son torse gonflé de confiance. Elle ne flancha pas malgré une expression embruinée, nonobstant son sourire qui s’étira en entendant Usui s’emberlificoter. Le russe s’agaça finalement, un sourcil levé.
La yakuza se laissa entraîner par son acolyte avec un air bête sur le visage. Sa première pensée fut que le soviétique était un malotru : il aurait pu les rejoindre ! Elle maugréa des mots incompréhensibles puis se tut, les joues gonflées d’humiliation. L’étranger sortit enfin des toilettes et Ryuuko soupira de frustration.
« Pédé c’est même pas une insulte. » marmonna-t-elle en croisant les bras, emportant la main d’Usui qui finalement la lâcha. La japonaise tourna alors sa tête vers lui : aussitôt qu’elle détailla les traits de son ami les siens se détendirent. Elle se mit bêtement à rire, sans raison particulière si ce n’était un sentiment de bien-être envahissant. Elle applaudit fallacieusement, à l’image d’une collégienne forçant son admiration, lorsque le brasseur brandit son téléphone.
« Ooooh ! » s’exclama-t-elle tout d’abord avec son fort accent nippon. Puis, le plan du jeune homme exposé, son visage s’illumina de gaieté. « Oh, ouais ! Trop bieeeen ! »
L’enthousiasme de sa voix était quelque peu brisé par le ton rauque que provoquait l’alcool sur les longues notes de ses mots. Pour autant rien ne pouvait éreinter la joie visible sur son visage ivre. Elle colla sa tempe contre celle d’Usui, un sourire aussi idiot qu’heureux sur les lèvres et entoura son ami avec son bras, main sur son épaule. La photo prise Ryuuko se retira poliment pour laisser de l’air à Usui.
« Tu… Vous… Vous me l’enverrez, hein ? Envoyez-la moi tout de suite, pour pas oublier ! S’il vous plaît ! »
Ses yeux brillaient de cette candeur propre aux émotions futiles, semblables aux enfants ravis se faisant des amis pour la première fois à l’école. Ryuuko suivit le brasseur qui ouvrit la marche d’un pas titubant jusqu’à leur table. Elle se laissa tomber brutalement sur sa chaise, les bras croisés. Elle réalisa soudainement qu’elle avait oublié de se laver les mains. Sa pensée partit aussi vite qu’elle était venue, son esprit incapable de se concentrer sur deux choses en même temps alors que son compagnon s’adressait à elle. La travestie fronça un peu les sourcils pour se concentrer sur ce que communiquait Usui.
« Qu’est-ce qu’ya d’mal à fuir les conflits ? C’t’une manière de survivre. »
Elle parvenait avec difficulté à articuler ses mots à présent. Ryuuko saisit son verre de whisky à moitié entamé, les yeux désormais plissés en permanence pour compenser sa vision trouble.
« J’suis classe que quand j’me bats. C’est ça qu’est trop con. »
Elle soupira et vida son verre de dépit. Un hoquet la surprit du même temps qu’elle posa son contenant vide sur la table, à côté du sous-bock qu’elle rata de peu. Elle le fixa un instant comme pour le maudire d’avoir évité son verre puis reporta son attention sur Usui.
« A part le whisky ? » Elle ricana avec ridicule. « Les femmes ! » Son rictus devint trop aigu pour être viril et elle couvra sa bouche de ses doigts, les yeux ronds de sottise. Elle retira finalement ses mains en laissant tomber ses bras, ces derniers ballotant alors avec peu d’élégance. « J’aime… Manger… Et cuisiner… Et mon travail… Et l’alcool… Et c’est tout... » Elle se redressa tout d’un coup en s’écriant, l’index levé : « SAUF ! »
Elle maintint le suspens un instant en plongeant son regard dans celui d’Usui. Laissant la tension se rendre palpable quelques secondes, l’expression dense de Ryuuko changea du tout au tout, soudain mielleuse à l’image d’un papa gâteau :
« Mon poisson rouge Kinnkun. » Elle rigola une fois de plus avec un air idiot et augmenta son sourire amitieux. « J’adore les poissons rouges, c’est trop mignon. » Un gloussement supplémentaire. « Et v-vous, vous aimez quoi à part… A part Mishima-sama ? »
Elle n’avait rien trouvé d’autre. Elle ne le connaissait que trop peu, finalement.
♫ Graveyard ♪
Ryuuko parvenait avec difficulté à répondre autrement aux compliments qu’avec un rire mélangeant satisfaction et amusement. Un beau garçon, elle. Quelle ironie ! Elle se prêta à l’image donnée et devint le chevalier servant du petit brasseur de saké. Probablement ses discours ressemblaient-ils à ceux des ivrognes finis déblatérant n’importe quoi et à toute vitesse. Pourtant les mots de la travestie étaient lentement articulés, malgré tout mâchés par la magie de l’alcool. Bien que consciente des molécules entravant son corps et embrumant son cerveau la japonaise se croyait charismatique à cet instant, fière d’elle comme à son habitude avec son torse gonflé de confiance. Elle ne flancha pas malgré une expression embruinée, nonobstant son sourire qui s’étira en entendant Usui s’emberlificoter. Le russe s’agaça finalement, un sourcil levé.
La yakuza se laissa entraîner par son acolyte avec un air bête sur le visage. Sa première pensée fut que le soviétique était un malotru : il aurait pu les rejoindre ! Elle maugréa des mots incompréhensibles puis se tut, les joues gonflées d’humiliation. L’étranger sortit enfin des toilettes et Ryuuko soupira de frustration.
« Pédé c’est même pas une insulte. » marmonna-t-elle en croisant les bras, emportant la main d’Usui qui finalement la lâcha. La japonaise tourna alors sa tête vers lui : aussitôt qu’elle détailla les traits de son ami les siens se détendirent. Elle se mit bêtement à rire, sans raison particulière si ce n’était un sentiment de bien-être envahissant. Elle applaudit fallacieusement, à l’image d’une collégienne forçant son admiration, lorsque le brasseur brandit son téléphone.
« Ooooh ! » s’exclama-t-elle tout d’abord avec son fort accent nippon. Puis, le plan du jeune homme exposé, son visage s’illumina de gaieté. « Oh, ouais ! Trop bieeeen ! »
L’enthousiasme de sa voix était quelque peu brisé par le ton rauque que provoquait l’alcool sur les longues notes de ses mots. Pour autant rien ne pouvait éreinter la joie visible sur son visage ivre. Elle colla sa tempe contre celle d’Usui, un sourire aussi idiot qu’heureux sur les lèvres et entoura son ami avec son bras, main sur son épaule. La photo prise Ryuuko se retira poliment pour laisser de l’air à Usui.
« Tu… Vous… Vous me l’enverrez, hein ? Envoyez-la moi tout de suite, pour pas oublier ! S’il vous plaît ! »
Ses yeux brillaient de cette candeur propre aux émotions futiles, semblables aux enfants ravis se faisant des amis pour la première fois à l’école. Ryuuko suivit le brasseur qui ouvrit la marche d’un pas titubant jusqu’à leur table. Elle se laissa tomber brutalement sur sa chaise, les bras croisés. Elle réalisa soudainement qu’elle avait oublié de se laver les mains. Sa pensée partit aussi vite qu’elle était venue, son esprit incapable de se concentrer sur deux choses en même temps alors que son compagnon s’adressait à elle. La travestie fronça un peu les sourcils pour se concentrer sur ce que communiquait Usui.
« Qu’est-ce qu’ya d’mal à fuir les conflits ? C’t’une manière de survivre. »
Elle parvenait avec difficulté à articuler ses mots à présent. Ryuuko saisit son verre de whisky à moitié entamé, les yeux désormais plissés en permanence pour compenser sa vision trouble.
« J’suis classe que quand j’me bats. C’est ça qu’est trop con. »
Elle soupira et vida son verre de dépit. Un hoquet la surprit du même temps qu’elle posa son contenant vide sur la table, à côté du sous-bock qu’elle rata de peu. Elle le fixa un instant comme pour le maudire d’avoir évité son verre puis reporta son attention sur Usui.
« A part le whisky ? » Elle ricana avec ridicule. « Les femmes ! » Son rictus devint trop aigu pour être viril et elle couvra sa bouche de ses doigts, les yeux ronds de sottise. Elle retira finalement ses mains en laissant tomber ses bras, ces derniers ballotant alors avec peu d’élégance. « J’aime… Manger… Et cuisiner… Et mon travail… Et l’alcool… Et c’est tout... » Elle se redressa tout d’un coup en s’écriant, l’index levé : « SAUF ! »
Elle maintint le suspens un instant en plongeant son regard dans celui d’Usui. Laissant la tension se rendre palpable quelques secondes, l’expression dense de Ryuuko changea du tout au tout, soudain mielleuse à l’image d’un papa gâteau :
« Mon poisson rouge Kinnkun. » Elle rigola une fois de plus avec un air idiot et augmenta son sourire amitieux. « J’adore les poissons rouges, c’est trop mignon. » Un gloussement supplémentaire. « Et v-vous, vous aimez quoi à part… A part Mishima-sama ? »
Elle n’avait rien trouvé d’autre. Elle ne le connaissait que trop peu, finalement.
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Re: Le dernier bar avant la fin du monde [PV Ryuu]
Mer 30 Sep - 21:11
Le dernier bar avant la fin du monde
"Ryuuji et Usui sont sur un bateau..."
La photo d'eux deux, comme une preuve tangible d'une amitié qui se construisait timidement. Une relation balbutiante mais qui croissait doucement, peu à peu. Faite de petites choses et de plus grandes. Des secrets avoués, des mots dits. Des choses plus pudiques. Et la photo qui cristallisait cette amitié naissante, fragile, craintive presque mais que l'alcool aidait étrangement en les mettant face à leurs habituelles pudeurs et faux-semblants.
Soudain, son portable vibra, entre deux gorgées d'une bière qu'il ne se souvenait pas avoir commandée de nouveau. Et le brasseur manqua de recracher le contenu de sa bouche, pris d'une quinte de toux à l'instant de découvrir l'image jointe, une main devant la bouche, cherchant un peu d'air, le visage rougit jusqu'aux oreilles. La réponse d'Akemi à son message s'assortissait d'une autre photo... Beaucoup plus tendancieuse, qu'il fit glisser en direction de Ryuuji, sans réfléchir un seul instant, trop ivre pour ça. Et ce qui s'affichait en petit et fort pixellisé sur le portable du jeune homme n'était autre qu'Akemi couché sur le ventre, seulement vêtu d'un porte-jarretelles qui mettait particulièrement en valeur la courbe charmante du postérieur de l'oyabun.
Heureusement pour la santé mentale du petit brasseur, la conversation avait déviée sur les goûts de son interlocuteur et sur... Son poisson rouge ? Interloqué de découvrir cette expression absolument adorable sur le visage de Ryuuji et d'entendre sa voix prendre les inflexions de la passion, Usui l'observa avec un sourire benêt.
Usui sembla un instant presque surprit qu'on lui demande ses goûts, penchant la tête sur le côté, les joues rouges de la mention de l'oyabun - et le rappel de l'effet que lui prodiguait les fesses galbées de ce dernier.
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Re: Le dernier bar avant la fin du monde [PV Ryuu]
Sam 3 Oct - 16:53
LE DERNIER BAR AVANT LA FIN DU MONDE
♫ We Won't Stop ♪
En toute réponse pour l’accord du tutoiement Ryuuko balaya l’air avec sa main. Il n’en était pas question pour le moment : même imbibée comme elle l’était actuellement, la japonaise prenait avec des pincettes les autorisations données avec le ventre rond d’alcool. Elle sourit cependant, rougissant un peu aussi, ravie de ce rapprochement qu’il soit éphémère ou non. Le regard vague la yakuza observa l’autre asiatique pianoter sur son portable. Puis garder les joues pleine de sa boisson, avaler, et tousser.
« Eh beh... » commença-t-elle, sans filtre. « Ça va ? »
Elle porta le verre à ses lèvres, oubliant qu’il était vide. Elle le fixa d’un regard plein de reproche quand le brasseur vint la distraire ; son visage antipathique devint soudain rouge et effaré.
« C-C-C’est ?... » bégaya-t-elle, hébétée. Ensuite elle se cacha les yeux comme une vierge effarouchée. « Kyaaah, nooon, je suis pas censée voir çaaaa ! »
Cette image de son boss en porte-jarretelle la hanterait jusqu’à la fin de ses jours. Ouvrant lentement ses doigts pour poser ses yeux sur Usui, Ryuuko pouffa comme une enfant en le voyant bouder. Akemi pouvait le mener par le bout du nez si facilement ! Cette relation entre eux deux, du peu qu’elle pouvait percevoir de son point de vue extérieur, avait un côté tendre et amusant.
La travestie préféra se concentrer sur son poisson rouge pour oublier la photo suggestive de son patron. C’était un sujet qui, peu importe le temps ou l’humeur, illuminait toujours son visage d’une joie candide. Sans trop de raison compréhensible, la réaction du brasseur rendit la japonaise fière ; elle bomba le torse et posa ses mains sur ses hanches. Son ego tenait à peu de choses, finalement. Puis, lorsque son ami demanda à voir le petit animal aquatique, le sourire de Ryuuko s’étendit jusqu’à ses oreilles. Elle avait déjà oublié sa résolution de continuer à vouvoyer son compagnon :
« Bien sûr ! » chantonna-t-elle. « Kinnkun aime voir des nouvelles têtes, surtout d’puis qu’il a perdu son p’tit copain. Si t’veux, tu… T’as qu’à passer à la maison, ce soir ! »
Elle se souvint soudainement que c’était souvent ainsi qu’elle piégeait des femmes dans son lit. Comme quoi, pas besoin d’un bébé ou d’un chat… Mais l’attention était tout autre pour une fois. Simplette, Ryuuko se balançait de gauche à droite avec satisfaction.
« Un poisson rouge demande pas trop d’boulot, non. » Elle augmenta son sourire, si c’était encore possible. « Avec une bonne pompe et de la nourriture de qualité, un aquarium demande peu d’entretien. »
Le sujet revint à leurs passions respectives et cette fois-ci ce fut à Usui de se dévoiler. Ryuuko opina du chef de temps à autre avec une expression exagérément concentrée. Elle voulait absolument tout retenir et ce malgré l’alcool rendait sa tête lourde.
« Ha, oui, la pastèque ! J’me souviens... » marmonna-t-elle en plissant des yeux comme si elle n’y voyait plus rien. Puis elle les écarquilla comme des billes, avant de gigoter sur place en s’écriant un « Hyaaa ! » excité à la mention des fesses de son patron. A la fois par embarras et par excitation, de par la nature de la relation romantique entre les deux partis. La travestie hocha vivement la tête, ravie de trouver un point commun :
« J’adore les shoujo manga ! J’en lis s’vent ! Bon, pas autant qu’dans mon adolescence… Mais quand même ! »
Il suffisait de voir son enthousiasme en imaginant Usui et Akemi ensemble pour deviner que les élans amoureux faisaient parti de ses sujets préférés.
« J’en lis pas trop, des light novel. Par cont’ j’aime bien les cell phone novel. C’est s’vent moins bien écrit mais ça s’lit vite, ent’ deux pauses, avant d’aller dormir, tout ça ! »
Elle ricana bêtement, contente de trouver des terrains communs avec son nouvel ami. La question suivante l'anima davantage, attrapant son portable avant même que Usui ne termine sa phrase. Ses mains bien peu habiles à présent eurent du mal à garder le téléphone en main avant qu’elle ne le déverrouille. Elle ouvrit la galerie photo de son smartphone. Trop alcoolisée pour être prudente, elle ne chercha pas à aller dans le dossier dédié à son poisson rouge mais resta sur les dernières photos, tous dossiers confondus. Elle avait oublié que ci et là se trouvaient des photos d’elle adolescente en jupe, ou enfant dans ses uniformes japonais, que sa famille avait retrouvé et renvoyé récemment. Ils étaient assez bas dans l’historique mais facilement identifiables. Il y avait aussi pas mal de selfies qu'elle postait sur ses réseaux sociaux et, bien sûr, des photographies de son animal de compagnie en quantité astronomique.
Ryuuko tendit son téléphone à Usui en se penchant mollement sur la table.
« Je crois… Je crois que je vais arrêter de boire pour ce soir, j’bosse demain. Tu… Tu veux passer à l’appartement voir Kinnkun ? » demanda-t-elle avec une once de timidité et toute la tendresse du monde.
A y réfléchir, elle n’avait jamais invité d’ami chez elle depuis son emménagement à Kabukichô.
♫ We Won't Stop ♪
En toute réponse pour l’accord du tutoiement Ryuuko balaya l’air avec sa main. Il n’en était pas question pour le moment : même imbibée comme elle l’était actuellement, la japonaise prenait avec des pincettes les autorisations données avec le ventre rond d’alcool. Elle sourit cependant, rougissant un peu aussi, ravie de ce rapprochement qu’il soit éphémère ou non. Le regard vague la yakuza observa l’autre asiatique pianoter sur son portable. Puis garder les joues pleine de sa boisson, avaler, et tousser.
« Eh beh... » commença-t-elle, sans filtre. « Ça va ? »
Elle porta le verre à ses lèvres, oubliant qu’il était vide. Elle le fixa d’un regard plein de reproche quand le brasseur vint la distraire ; son visage antipathique devint soudain rouge et effaré.
« C-C-C’est ?... » bégaya-t-elle, hébétée. Ensuite elle se cacha les yeux comme une vierge effarouchée. « Kyaaah, nooon, je suis pas censée voir çaaaa ! »
Cette image de son boss en porte-jarretelle la hanterait jusqu’à la fin de ses jours. Ouvrant lentement ses doigts pour poser ses yeux sur Usui, Ryuuko pouffa comme une enfant en le voyant bouder. Akemi pouvait le mener par le bout du nez si facilement ! Cette relation entre eux deux, du peu qu’elle pouvait percevoir de son point de vue extérieur, avait un côté tendre et amusant.
La travestie préféra se concentrer sur son poisson rouge pour oublier la photo suggestive de son patron. C’était un sujet qui, peu importe le temps ou l’humeur, illuminait toujours son visage d’une joie candide. Sans trop de raison compréhensible, la réaction du brasseur rendit la japonaise fière ; elle bomba le torse et posa ses mains sur ses hanches. Son ego tenait à peu de choses, finalement. Puis, lorsque son ami demanda à voir le petit animal aquatique, le sourire de Ryuuko s’étendit jusqu’à ses oreilles. Elle avait déjà oublié sa résolution de continuer à vouvoyer son compagnon :
« Bien sûr ! » chantonna-t-elle. « Kinnkun aime voir des nouvelles têtes, surtout d’puis qu’il a perdu son p’tit copain. Si t’veux, tu… T’as qu’à passer à la maison, ce soir ! »
Elle se souvint soudainement que c’était souvent ainsi qu’elle piégeait des femmes dans son lit. Comme quoi, pas besoin d’un bébé ou d’un chat… Mais l’attention était tout autre pour une fois. Simplette, Ryuuko se balançait de gauche à droite avec satisfaction.
« Un poisson rouge demande pas trop d’boulot, non. » Elle augmenta son sourire, si c’était encore possible. « Avec une bonne pompe et de la nourriture de qualité, un aquarium demande peu d’entretien. »
Le sujet revint à leurs passions respectives et cette fois-ci ce fut à Usui de se dévoiler. Ryuuko opina du chef de temps à autre avec une expression exagérément concentrée. Elle voulait absolument tout retenir et ce malgré l’alcool rendait sa tête lourde.
« Ha, oui, la pastèque ! J’me souviens... » marmonna-t-elle en plissant des yeux comme si elle n’y voyait plus rien. Puis elle les écarquilla comme des billes, avant de gigoter sur place en s’écriant un « Hyaaa ! » excité à la mention des fesses de son patron. A la fois par embarras et par excitation, de par la nature de la relation romantique entre les deux partis. La travestie hocha vivement la tête, ravie de trouver un point commun :
« J’adore les shoujo manga ! J’en lis s’vent ! Bon, pas autant qu’dans mon adolescence… Mais quand même ! »
Il suffisait de voir son enthousiasme en imaginant Usui et Akemi ensemble pour deviner que les élans amoureux faisaient parti de ses sujets préférés.
« J’en lis pas trop, des light novel. Par cont’ j’aime bien les cell phone novel. C’est s’vent moins bien écrit mais ça s’lit vite, ent’ deux pauses, avant d’aller dormir, tout ça ! »
Elle ricana bêtement, contente de trouver des terrains communs avec son nouvel ami. La question suivante l'anima davantage, attrapant son portable avant même que Usui ne termine sa phrase. Ses mains bien peu habiles à présent eurent du mal à garder le téléphone en main avant qu’elle ne le déverrouille. Elle ouvrit la galerie photo de son smartphone. Trop alcoolisée pour être prudente, elle ne chercha pas à aller dans le dossier dédié à son poisson rouge mais resta sur les dernières photos, tous dossiers confondus. Elle avait oublié que ci et là se trouvaient des photos d’elle adolescente en jupe, ou enfant dans ses uniformes japonais, que sa famille avait retrouvé et renvoyé récemment. Ils étaient assez bas dans l’historique mais facilement identifiables. Il y avait aussi pas mal de selfies qu'elle postait sur ses réseaux sociaux et, bien sûr, des photographies de son animal de compagnie en quantité astronomique.
Ryuuko tendit son téléphone à Usui en se penchant mollement sur la table.
« Je crois… Je crois que je vais arrêter de boire pour ce soir, j’bosse demain. Tu… Tu veux passer à l’appartement voir Kinnkun ? » demanda-t-elle avec une once de timidité et toute la tendresse du monde.
A y réfléchir, elle n’avait jamais invité d’ami chez elle depuis son emménagement à Kabukichô.
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Re: Le dernier bar avant la fin du monde [PV Ryuu]
Sam 3 Oct - 21:48
Le dernier bar avant la fin du monde
"Ryuuji et Usui sont sur un bateau..."
Il avait rigolé bêtement aux cris de pucelle effarouchée de Ryuuji, stupide ivrogne, imbécile heureux. Mais au fond de lui, sous les litres d'alcool, il se sentait bien pour la première fois depuis des lustres. Sans penser à rien, le coeur paisible malgré ses élans à chaque sms de son amant. Son amant... Cette simple pensée un peu vaine lui amenait un sourire bête aux lèvres. Et tant pis si ce n'était qu'une fois. Et tant pis si ce n'était qu'un mirage. Il était doux pour le coeur de s'imaginer spécial lorsque l'on aime. Et soudain la voix d'Usui couina tout à fait aléatoirement dans leur discussion :
Cependant la proposition de Ryuuji d'aller chez lui chassa un peu sa félicité béate pour une autre. Il n'avait jamais été assez proche de qui que ce soit pour aller chez un ami avant de rencontrer Akemi et Ryuuji et cette nouveauté incroyable lui faisait l'effet d'être soudain doublement béni par la grâce des kamis.
Ainsi suivit-il avec attention les dires de son ami sur les aquariums, soudain sérieux comme un pape, hochant une tête entendue. Cela aurait été sûrement comique à voir, s'ils n'avaient tous les deux été aussi ivres.
S'ouvrir l'un à l'autre semblait facile, grâce à la bière qui avait fait tomber les barrières de la réserve du brasseur. Et se découvrir des points communs rendait tout meilleur, aidant les langues à se délier et Usui sembla d'autant plus content d'entendre Ryuuji lui dire qu'il adorait les shoujos. Il n'était pas trop du genre à s'en vanter habituellement : trop craintif, écrasé par une idée stéréotypée de virilité que son grand-père lui avait fait entrer dans le crâne à coup de canne. Mais c'était facile en cette heure tardive de mélanger le verbe et la pensée et de se livrer. Et plus facile encore de s'enthousiasmer de ces choses qui réunissent plutôt que divisent. Le côté féminin de Ryuuji surnageait de loin en loin dans son esprit noyé de bière, s'étonnant qu'un homme physiquement délicat aime et s'exprime parfois de manière si féminine. Mais heureusement pour son ami, Usui était bien trop ivre pour s'y pencher vraiment.
Penché sur la table pour regarder le téléphone du Yakuza, Usui s'extasiait sans vergogne sur le poisson rouge qu'il jugeait "trop kawaiiiiii !" quand son regard accrocha quelques photographies d'une jeune japonaise qui ressemblait beaucoup à Ryuuji. La miniature était trop petite pour que le détail de son grain de beauté saute aux yeux et le hâfu se demanda un instant si son ami n'avait pas une sœur. Après tout, pourquoi pas ? Ils n'avaient pas beaucoup parlé de la vie de Ryuuji avant Decay. C'était fou quand même comme Ryuuji était fin de visage et de corps, avec des épaules étroites et des hanches larges... Mais là encore il balaya l'idée sous le tapis de son extase pour l'humble compagnon de vie du garde du corps de l'Oyabun.
Se redressant après avoir admiré en parfait bon public un nombre impressionnant de photographies de poisson rouge, la voix enivrée de Ryuuji le fit rosir de plaisir.
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Re: Le dernier bar avant la fin du monde [PV Ryuu]
Ven 16 Oct - 10:36
LE DERNIER BAR AVANT LA FIN DU MONDE
« Ouiii, t’vas rencontrer Kinnkun ! » répéta-t-elle bêtement avec beaucoup trop d’enthousiasme, l’excitation parvenant à trémousser son lourd corps inhibé. Ryuuko bombait le torse aussi, fière de ses connaissances sur les poissons rouges et de son animal de compagnie.
La japonaise défit légèrement le noeud de sa cravate qui commençait à l’étouffer, bien que ce ne fut qu’une impression. Les yeux ronds elle s’étonna :
« Pas d’ordinateur, vraiment ? » Réfléchissant un instant les yeux levés vers le ciel, elle poursuivit : « Bah, faut dire que j’y ai pas eu accès pendant un moment… » Elle fit virevolter son doigt en cercle. « Mais parc’que j’avais rien, pas parc’qu’on me l’interdisait. » Elle haussa les épaules en ricanant sans raison. « C’pas pour la qualité du réseau internet d’toute façon… »
Ryuuko récupéra son portable avec un sourire benêt sans réfléchir plus en avant aux photos de sa galerie. Usui n’avait pas l’air d’en avoir fait cas non plus, et son air ravi avait suffit à balayer quoi que ce soit de l’esprit de la jeune femme qui ne pensait plus qu’à une chose : montrer son poisson rouge. Il était après tout, pour le moment et en cet instant alcoolisé, l’être le plus important dans sa vie.
Elle hocha également de la tête sans raison alors que le brasseur donnait son accord pour visiter son appartement. Ryuuko se redressa tout d’un coup, excitée comme une puce, ses mains jointes avec le mobile coincé entre elles contre sa poitrine.
« Trop bien ! C’est trop bien ! » Elle alluma son téléphone. « C’est trop trop bien. » répéta-t-elle avec un sourire éternel, les yeux plissés pour parvenir à lire ce qui défilait sous ses yeux. La yakuza bondit d’un coup de son siège, le portable pointé vers le plafond. « Je commande un taxi ! » Puis elle pointa son ami du doigt. « T’as trop bu pour conduire, Mishima-sama a raison. »
La travestie pianota quelques instants sur son smartphone pour parvenir, non sans maugréer à cause de la connexion hasardeuse, à commander un véhicule privé. La petite carte affichait la voiture assez proche du bar cependant elle tendait également à rester figée. Avec un petit sourire Ryuuko leva le nez de son écran.
« C’est fait. » Elle rangea son appareil dans sa poche. « J’vais payer ! » ajouta-t-elle en faisant aussitôt volte-face.
Son pas n’était pas très assuré néanmoins la yakuza parvenait encore à marcher droit malgré une attitude titubante par moment. Elle discuta rapidement avec le barman et le paya sans faire d’histoire ni sans vraiment compter ses sous. Du comptoir elle fit de grands signes à Usui, comme s’ils ne s’étaient pas vus depuis plusieurs jours, puis fonça à sa chaise. Elle récupéra sa veste et vérifia si toutes ses affaires étaient sur elle.
« Rien oublié ? » demanda-t-elle par réflexe. « On a qu’à attendre à la porte, à l’abri d’la pluie, il va pas tarder. » Puis, ses traits toujours joyeux, elle marmonna « Tu vas voir Kinnkun ! » en chantonnant.
Il lui en fallait peu pour être heureuse, finalement.
« Ouiii, t’vas rencontrer Kinnkun ! » répéta-t-elle bêtement avec beaucoup trop d’enthousiasme, l’excitation parvenant à trémousser son lourd corps inhibé. Ryuuko bombait le torse aussi, fière de ses connaissances sur les poissons rouges et de son animal de compagnie.
La japonaise défit légèrement le noeud de sa cravate qui commençait à l’étouffer, bien que ce ne fut qu’une impression. Les yeux ronds elle s’étonna :
« Pas d’ordinateur, vraiment ? » Réfléchissant un instant les yeux levés vers le ciel, elle poursuivit : « Bah, faut dire que j’y ai pas eu accès pendant un moment… » Elle fit virevolter son doigt en cercle. « Mais parc’que j’avais rien, pas parc’qu’on me l’interdisait. » Elle haussa les épaules en ricanant sans raison. « C’pas pour la qualité du réseau internet d’toute façon… »
Ryuuko récupéra son portable avec un sourire benêt sans réfléchir plus en avant aux photos de sa galerie. Usui n’avait pas l’air d’en avoir fait cas non plus, et son air ravi avait suffit à balayer quoi que ce soit de l’esprit de la jeune femme qui ne pensait plus qu’à une chose : montrer son poisson rouge. Il était après tout, pour le moment et en cet instant alcoolisé, l’être le plus important dans sa vie.
Elle hocha également de la tête sans raison alors que le brasseur donnait son accord pour visiter son appartement. Ryuuko se redressa tout d’un coup, excitée comme une puce, ses mains jointes avec le mobile coincé entre elles contre sa poitrine.
« Trop bien ! C’est trop bien ! » Elle alluma son téléphone. « C’est trop trop bien. » répéta-t-elle avec un sourire éternel, les yeux plissés pour parvenir à lire ce qui défilait sous ses yeux. La yakuza bondit d’un coup de son siège, le portable pointé vers le plafond. « Je commande un taxi ! » Puis elle pointa son ami du doigt. « T’as trop bu pour conduire, Mishima-sama a raison. »
La travestie pianota quelques instants sur son smartphone pour parvenir, non sans maugréer à cause de la connexion hasardeuse, à commander un véhicule privé. La petite carte affichait la voiture assez proche du bar cependant elle tendait également à rester figée. Avec un petit sourire Ryuuko leva le nez de son écran.
« C’est fait. » Elle rangea son appareil dans sa poche. « J’vais payer ! » ajouta-t-elle en faisant aussitôt volte-face.
Son pas n’était pas très assuré néanmoins la yakuza parvenait encore à marcher droit malgré une attitude titubante par moment. Elle discuta rapidement avec le barman et le paya sans faire d’histoire ni sans vraiment compter ses sous. Du comptoir elle fit de grands signes à Usui, comme s’ils ne s’étaient pas vus depuis plusieurs jours, puis fonça à sa chaise. Elle récupéra sa veste et vérifia si toutes ses affaires étaient sur elle.
« Rien oublié ? » demanda-t-elle par réflexe. « On a qu’à attendre à la porte, à l’abri d’la pluie, il va pas tarder. » Puis, ses traits toujours joyeux, elle marmonna « Tu vas voir Kinnkun ! » en chantonnant.
Il lui en fallait peu pour être heureuse, finalement.
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