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Lucyle Ydillya
Should I run away, and change my name ?
79 Aucune ! Tatoueuse. Quand elle finira folle
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Aucune !
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Quand elle finira folle
Another drunk ! | Ft. Keenan.
Lun 15 Juin - 3:17
Encore un soir. Rien qu'un soir !
Lucyle s'était rendue dans un de ses bars préférés. Elle connaissait le barman et s'était permise de rester plus longtemps que ce qu'elle avait prévu. Ce qu'elle voulait ? Se saouler, se bourrer la gueule. Et pour ça, elle comptait bien dévaliser le bar et le vider de toutes ses liqueurs s'il le fallait juste pour pouvoir se sentir bien et dormir dans sa voiture. Lucyle y avait déjà sa petite couverture de prête dans sa petite voiture ainsi qu'un petit oreiller. Oui, l'italienne était toujours prévoyante quand il s'agissait de devenir ivre.
" Mon barman préféré !" Fit-elle, assise au comptoir en tendant son cinquième verre vers lui, presque en lui suppliant de lui remplir son verre. Sauf que lui ne voulait pas. Il savait que si elle agissait comme ça, c'était uniquement pour qu'elle puisse se saouler en toute tranquillité.
Il lui avait donc refusé de remplir son verre. Quelle audace ! Comment osait-il dire non pour lui remplir son gobelet d'alcool ?! Quel affront ! Lucyle allait lui montrer de quel bois elle se chauffait ! Elle sortait un billet de son sac qu'elle gardait fermement sur elle. On est jamais trop prudent après tout ! Une petite main de voleur pouvait se glisser à n'importe quel moment pour tenter de la dérober.
" Je suis prête à payer la somme qu'il faut. Et puis, c'est pas comme si je venais t'emmerder tous les jours ! Regarde le beau tatouage que je t'ai fait il y a quelque mois ! Je t'ai rendu service alors… A toi de faire la même chose !" Continua-t-elle jusqu'à ce que le barman se décide de céder et lui servir un autre verre.
Et oui, elle le connaissait car elle était l'auteure de son petit chef d'œuvre qui se trouvait sur son avant-bras qu'il semblait montrer fièrement. Et il pouvait ! Lucyle avait puisé toutes ses ressources pour trouver quelque chose qui lui corresponde. Sacré client. Il avait été compliqué et indécis. Luce aurait pu s'arracher les cheveux et déchiré son chapeau s'il avait continué de refuser chaque proposition qu'elle avait faite pour lui trouver "L'œuvre qui lui convient". En effet, Lucyle estime que chaque personne mérite une œuvre, que ce soit un simple tatouage qui n'est là que pour faire joli à un tatouage qui avait toute une symbolique, une histoire derrière.
Après son petit caprice, le reste de la soirée s'était plutôt bien déroulée. La tatoueuse avait eu ses dix verres d'alcool et pourtant… Elle en voulait plus alors que l'alcool faisait déjà effet. Elle était dans un bar après tout ! Même dans les quartiers les plus malfamés, on pouvait dénicher des pépites. Alors qu'elle voulait commander une énième boisson, elle s'était rendue compte qu'elle n'avait plus un rond. Quelle misère ! Pourquoi le sort s'abattait sur elle de cette façon ?
Il fallait qu'elle trouve une solution et vite. Jetant un rapide coup d'œil aux alentours, quelque chose avait attiré son attention. Des cheveux de différentes couleurs. Une partie était blanche, tandis que l'autre était rouge. Intéressant. Très intéressant ! Elle n'avait jamais vu un tel assortiment de couleur ! Son idée principale était d'essayer d'emprunter de l'argent pour continuer à boire, mais finalement… Sa curiosité avait pris le dessus. Elle s'était donc levée pour que ses pas la guide vers la mystérieuse chevelure intrigante qui se trouvait non loin d'elle. Une fois proche d'elle, Lucyle ne s'était pas gênée pour attraper une mèche de cheveux sans pour autant la tirer. Elle s'amusait juste, profitant de son petit état d'ivresse pour discuter.
" Dis donc ! C'est quoi cette coiffure ?! C'est trop bien ! Ça donne un style en plus !" S'exclamait-elle, profitant pour le détailler. Il s'agissait d'un homme déjà, et qui devait faire facilement son âge.
Lucyle s'était rendue dans un de ses bars préférés. Elle connaissait le barman et s'était permise de rester plus longtemps que ce qu'elle avait prévu. Ce qu'elle voulait ? Se saouler, se bourrer la gueule. Et pour ça, elle comptait bien dévaliser le bar et le vider de toutes ses liqueurs s'il le fallait juste pour pouvoir se sentir bien et dormir dans sa voiture. Lucyle y avait déjà sa petite couverture de prête dans sa petite voiture ainsi qu'un petit oreiller. Oui, l'italienne était toujours prévoyante quand il s'agissait de devenir ivre.
" Mon barman préféré !" Fit-elle, assise au comptoir en tendant son cinquième verre vers lui, presque en lui suppliant de lui remplir son verre. Sauf que lui ne voulait pas. Il savait que si elle agissait comme ça, c'était uniquement pour qu'elle puisse se saouler en toute tranquillité.
Il lui avait donc refusé de remplir son verre. Quelle audace ! Comment osait-il dire non pour lui remplir son gobelet d'alcool ?! Quel affront ! Lucyle allait lui montrer de quel bois elle se chauffait ! Elle sortait un billet de son sac qu'elle gardait fermement sur elle. On est jamais trop prudent après tout ! Une petite main de voleur pouvait se glisser à n'importe quel moment pour tenter de la dérober.
" Je suis prête à payer la somme qu'il faut. Et puis, c'est pas comme si je venais t'emmerder tous les jours ! Regarde le beau tatouage que je t'ai fait il y a quelque mois ! Je t'ai rendu service alors… A toi de faire la même chose !" Continua-t-elle jusqu'à ce que le barman se décide de céder et lui servir un autre verre.
Et oui, elle le connaissait car elle était l'auteure de son petit chef d'œuvre qui se trouvait sur son avant-bras qu'il semblait montrer fièrement. Et il pouvait ! Lucyle avait puisé toutes ses ressources pour trouver quelque chose qui lui corresponde. Sacré client. Il avait été compliqué et indécis. Luce aurait pu s'arracher les cheveux et déchiré son chapeau s'il avait continué de refuser chaque proposition qu'elle avait faite pour lui trouver "L'œuvre qui lui convient". En effet, Lucyle estime que chaque personne mérite une œuvre, que ce soit un simple tatouage qui n'est là que pour faire joli à un tatouage qui avait toute une symbolique, une histoire derrière.
Après son petit caprice, le reste de la soirée s'était plutôt bien déroulée. La tatoueuse avait eu ses dix verres d'alcool et pourtant… Elle en voulait plus alors que l'alcool faisait déjà effet. Elle était dans un bar après tout ! Même dans les quartiers les plus malfamés, on pouvait dénicher des pépites. Alors qu'elle voulait commander une énième boisson, elle s'était rendue compte qu'elle n'avait plus un rond. Quelle misère ! Pourquoi le sort s'abattait sur elle de cette façon ?
Il fallait qu'elle trouve une solution et vite. Jetant un rapide coup d'œil aux alentours, quelque chose avait attiré son attention. Des cheveux de différentes couleurs. Une partie était blanche, tandis que l'autre était rouge. Intéressant. Très intéressant ! Elle n'avait jamais vu un tel assortiment de couleur ! Son idée principale était d'essayer d'emprunter de l'argent pour continuer à boire, mais finalement… Sa curiosité avait pris le dessus. Elle s'était donc levée pour que ses pas la guide vers la mystérieuse chevelure intrigante qui se trouvait non loin d'elle. Une fois proche d'elle, Lucyle ne s'était pas gênée pour attraper une mèche de cheveux sans pour autant la tirer. Elle s'amusait juste, profitant de son petit état d'ivresse pour discuter.
" Dis donc ! C'est quoi cette coiffure ?! C'est trop bien ! Ça donne un style en plus !" S'exclamait-elle, profitant pour le détailler. Il s'agissait d'un homme déjà, et qui devait faire facilement son âge.
Keenan Lynch
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22 Lui-même ! MERCENAIRE Pas pour le moment 
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Re: Another drunk ! | Ft. Keenan.
Lun 15 Juin - 12:48
Another Drunk !
Keenan & Lucyle
Doucement, la nuit fait place au jour. La nuit, il préférait sortir lorsque toute la décadence était de balade. C'était jouissif de voir la pourriture sur cette île. Il en avait vu des malfrats, des dealers, des tueurs a le gage. Pas qu'il ne sentait à sa place, bien sûr qu'il se sentait bien ici. C'était un tueur passionnel après tout ici. Personne connaissait sa véritable identité, ne savait pas tout ce qu'on racontait à lui était faux. Mais Keenan, ça, il faisait bien garder pour lui. Autant attiser le respect, et quand les malfrats, a qui il rendait service, devenaient livide lorsque le mercenaire annonçait "j'ai tué ma sœur", c'est qu'il avait tout gagné.
Decay était différent de Cleveland, de l'île sur laquelle il était né. L’Irlande, les plaines verdoyantes, les falaises à perte de vue, tout ça lui manquait. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'il ne pourra plus les revoir en compagnie de sa sœur jumelle. Parce qu'un salopard lui avait enlevé la vie. Pourquoi avait-elle plongé dans la drogue? Pourquoi ne lui avait-elle pas dit qu'elle avait des problèmes d'argent ? Toutes ses questions sans réponse qu'il n'aurait pas resteront dans les méandres de son cerveau avare d'explication.
Même s'il était de nature impulsive, Keenan avait vérifié auprès de deux sources, avant d’atterrir à Decay. L'homme se trouvait bien ici, entre la pollution et pourriture qui y pullulait. Mais n’était-il pas déjà des leur?
Encapuchonné, devant un lampadaire qui éclairait pratiquement plus rien, soi-disant passant, Keenan réglait sa petite affaire avec le malandrin. Ce soir était une petite mise en bouche, faire peur et piller jusqu'au dernier sou. Rien de bien dangereux en soit, mais du moment qu'on le payer ça lui convenait. La thune dans sa paume, le jeune homme enfonça ses poings dans son pantalon et sans un mot, il laissa le demandeur seul. Il allait quand même pas lui faire la causette, non plus. Il faisait son taff ni plus ni moins, il avait besoin d'argent.
Il était encore tôt et le fait de croiser des dealers a tout les coins de rue, le faisait monter en haine, crescendo. Il s'en occuperait plus tard, pour le moment, il avait juste envie de se bourrer la gueule à défaut d'en péter une. Moskva, quartier des Russes et de la vodka, de la déchéance humaines, des trafics d'humain. Quelques hommes sont déjà éméchés, et Keenan en esquive plusieurs alors qu'ils se battent entre eux. Des alcolos, c'est tout ce qu'ils étaient.
L'ancien prisonnier rentra dans un bar, la chaleur de l'endroit le fit frissonner de plaisir. Il faisait toujours un peu froid la nuit à Decay et puis il avait toujours était frileux, alors se réchauffer devant une bière il ne disait jamais non. À travers sa capuche et ses mèches rebelles sur les yeux il fit un tour d'horizon afin de trouver une place seule. Keenan s'installa sur une banquette vide toujours encapuchonné, il n'aimait pas attirer le regard, mais justement en faisant ça, il l'attira invraisemblablement.
- Je vous sers quoi ? Demanda la serveuse en arrivant.
- Une bière, merci. Répondit simplement Keenan.
Pourtant, la jeune serveuse resta devant lui, se mordant la lèvre, mal à l'aise.
- Oui ? Demanda t-il agacé.
- Le patron vous demande d'enlever votre capuche. Ici, on voit le visage de tous. Sauf si vous avez quelque chose à vous reprocher.
Keenan lança un regard noir vers le comptoir. Il fallait déjà se battre ? Non, il fallait qu'il reste courtois et poli, et puis bon en faisant un tour de table personne n'avait ni masque ni capuche. Il soupira puis retira sa capuche laissant apercevoir son physique atypique. Des cheveux de deux différentes couleur, des yeux vairons, une brûlure qui encadre son œil gauche. Sa soeur, elle n'avait rien reçu de la génétique de leurs parents. Brune, yeux clairs, mais pas trop.... C’était le vilain petit canard des deux et la teinture sur ses cheveux n'arrangeait rien à la chose.
- C'est mieux comme ça ? Grogna le mercenaire. La prochaine fois dites à votre patron qu'il vienne de lui même, je serais ravis de lui répondre.
La serveuse s’éclipsa aussi vite qu'elle était venue. C’était l’hôpital qui se foutait de la charité. Qui, ici n'avait rien à se reprocher? Personne, tout le monde trempait dans quelque chose. La serveuse revint avec sa commande et il commença à déguster sa pinte. Le ton monte entre une femme au comptoir et le barman, mais il n'en fit pas trop profil. Ce n’était pas son problème, encore une fille qui allait finir souillée aux abords d'un trottoir de Moskva.
Et ça ne rata pas, Keenan la vit tituber vers lui, un sourire collé sur son visage, des yeux brillants et elle osa lui toucher une mèche de cheveux. D'un coup rapide, le jeune homme décala rapidement sa tête, lui attrapant le poignet et plaquant sa main sur la table et planta son couteau entre son annulaire et auriculaire, sans la blesser.
- D’où tu as l'autorisation de me toucher ? S'impatienta l'Irlandais.
Il la fixa un moment dans les yeux, elle avait des tatouages un peu partout sur le corps pourtant ça lui allait parfaitement.
-D'autant plus si je suis touché par une fille totalement bourrée qui n'est pas maître de ses actions.
Effectivement, il lui arrivait quelques fois de se donner du plaisir avec une fille de joie qui traînait a Decay, même si c’étaient les gars qui l'attiraient le plus. On faisait avec ce qu'on avait.
- Mon look ne concerne que moi, dit-il en retirant le couteau de la table et la lâchant. Qu'il plaise ou non, n'est pas mon problème.
Keenan récupéra sa pinte et en bu une gorgée, laissant la femme à face de lui faire ce qu'elle voulait. À part si elle avait des informations sur LE dealer qui avait tué sa sœur, elle était insignifiante à ses yeux.
Decay était différent de Cleveland, de l'île sur laquelle il était né. L’Irlande, les plaines verdoyantes, les falaises à perte de vue, tout ça lui manquait. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'il ne pourra plus les revoir en compagnie de sa sœur jumelle. Parce qu'un salopard lui avait enlevé la vie. Pourquoi avait-elle plongé dans la drogue? Pourquoi ne lui avait-elle pas dit qu'elle avait des problèmes d'argent ? Toutes ses questions sans réponse qu'il n'aurait pas resteront dans les méandres de son cerveau avare d'explication.
Même s'il était de nature impulsive, Keenan avait vérifié auprès de deux sources, avant d’atterrir à Decay. L'homme se trouvait bien ici, entre la pollution et pourriture qui y pullulait. Mais n’était-il pas déjà des leur?
Encapuchonné, devant un lampadaire qui éclairait pratiquement plus rien, soi-disant passant, Keenan réglait sa petite affaire avec le malandrin. Ce soir était une petite mise en bouche, faire peur et piller jusqu'au dernier sou. Rien de bien dangereux en soit, mais du moment qu'on le payer ça lui convenait. La thune dans sa paume, le jeune homme enfonça ses poings dans son pantalon et sans un mot, il laissa le demandeur seul. Il allait quand même pas lui faire la causette, non plus. Il faisait son taff ni plus ni moins, il avait besoin d'argent.
Il était encore tôt et le fait de croiser des dealers a tout les coins de rue, le faisait monter en haine, crescendo. Il s'en occuperait plus tard, pour le moment, il avait juste envie de se bourrer la gueule à défaut d'en péter une. Moskva, quartier des Russes et de la vodka, de la déchéance humaines, des trafics d'humain. Quelques hommes sont déjà éméchés, et Keenan en esquive plusieurs alors qu'ils se battent entre eux. Des alcolos, c'est tout ce qu'ils étaient.
L'ancien prisonnier rentra dans un bar, la chaleur de l'endroit le fit frissonner de plaisir. Il faisait toujours un peu froid la nuit à Decay et puis il avait toujours était frileux, alors se réchauffer devant une bière il ne disait jamais non. À travers sa capuche et ses mèches rebelles sur les yeux il fit un tour d'horizon afin de trouver une place seule. Keenan s'installa sur une banquette vide toujours encapuchonné, il n'aimait pas attirer le regard, mais justement en faisant ça, il l'attira invraisemblablement.
- Je vous sers quoi ? Demanda la serveuse en arrivant.
- Une bière, merci. Répondit simplement Keenan.
Pourtant, la jeune serveuse resta devant lui, se mordant la lèvre, mal à l'aise.
- Oui ? Demanda t-il agacé.
- Le patron vous demande d'enlever votre capuche. Ici, on voit le visage de tous. Sauf si vous avez quelque chose à vous reprocher.
Keenan lança un regard noir vers le comptoir. Il fallait déjà se battre ? Non, il fallait qu'il reste courtois et poli, et puis bon en faisant un tour de table personne n'avait ni masque ni capuche. Il soupira puis retira sa capuche laissant apercevoir son physique atypique. Des cheveux de deux différentes couleur, des yeux vairons, une brûlure qui encadre son œil gauche. Sa soeur, elle n'avait rien reçu de la génétique de leurs parents. Brune, yeux clairs, mais pas trop.... C’était le vilain petit canard des deux et la teinture sur ses cheveux n'arrangeait rien à la chose.
- C'est mieux comme ça ? Grogna le mercenaire. La prochaine fois dites à votre patron qu'il vienne de lui même, je serais ravis de lui répondre.
La serveuse s’éclipsa aussi vite qu'elle était venue. C’était l’hôpital qui se foutait de la charité. Qui, ici n'avait rien à se reprocher? Personne, tout le monde trempait dans quelque chose. La serveuse revint avec sa commande et il commença à déguster sa pinte. Le ton monte entre une femme au comptoir et le barman, mais il n'en fit pas trop profil. Ce n’était pas son problème, encore une fille qui allait finir souillée aux abords d'un trottoir de Moskva.
Et ça ne rata pas, Keenan la vit tituber vers lui, un sourire collé sur son visage, des yeux brillants et elle osa lui toucher une mèche de cheveux. D'un coup rapide, le jeune homme décala rapidement sa tête, lui attrapant le poignet et plaquant sa main sur la table et planta son couteau entre son annulaire et auriculaire, sans la blesser.
- D’où tu as l'autorisation de me toucher ? S'impatienta l'Irlandais.
Il la fixa un moment dans les yeux, elle avait des tatouages un peu partout sur le corps pourtant ça lui allait parfaitement.
-D'autant plus si je suis touché par une fille totalement bourrée qui n'est pas maître de ses actions.
Effectivement, il lui arrivait quelques fois de se donner du plaisir avec une fille de joie qui traînait a Decay, même si c’étaient les gars qui l'attiraient le plus. On faisait avec ce qu'on avait.
- Mon look ne concerne que moi, dit-il en retirant le couteau de la table et la lâchant. Qu'il plaise ou non, n'est pas mon problème.
Keenan récupéra sa pinte et en bu une gorgée, laissant la femme à face de lui faire ce qu'elle voulait. À part si elle avait des informations sur LE dealer qui avait tué sa sœur, elle était insignifiante à ses yeux.
Lyxiae
Lucyle Ydillya
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Quand elle finira folle
Re: Another drunk ! | Ft. Keenan.
Jeu 25 Juin - 19:03
Il a fallut un certains temps à Lucyle pour comprendre qu'elle avait failli perdre un doigt dans cette histoire. Venait-il réellement de prendre la mouche parce qu'elle a trouvé ses cheveux… Hors du commun ? Attirants ? Avait-elle était offensante dans ses propos ? Avait-elle sortie une gourde sans s'en rendre compte ? Certes, elle était bourrée et complètement dans un autre monde, mais elle n'avait pas eu le souvenir d'avoir été agressive. Peut-être que c'était sa façon de l'aborder ?
L'italienne avait pourtant grimacé lorsqu'il parlait "d'autorisation". Il fallait signé un papier pour toucher quelqu'un maintenant ? Et personne ne l'avait mise au courant ?! Comment allait-elle faire pour son travail ? Elle qui touche la peau de ses clients tous les jours. Luce secoua rapidement la tête pour reprendre son sérieux. Enfin… Si elle en avait.
" Eh bah, pardon monsieur je-veux-pas-qu'on-me-touche-les-cheveux !" Dit-elle avec un léger sarcasme avant de tenter de dégager sa main. Pas qu'elle avait peur des couteaux, mais entre de mauvaises mains, cela peut s'avérer très dangereux !
" Du calme mon coco, j'ai juste dit que j'aimais tes cheveux ! Pourquoi tu prends la mouche comme ça ? Accepte le compliment que je te donne et c'est tout !" Disait-elle, toujours en restant un peu de la provocation. Lucyle aimait jouer avec le feu, c'était la seule chose qui ajoutait un peu de piment dans sa petite vie monotone. " J'ai dit que ça donnait un style, je m'en fous du pourquoi t'as fait ça ! Espèce d'ingrat ! Moi j'aurais été flattée à ta place !"
Lucyle aurait pu faire la petite folle et piquer dans le verre de l'inconnu pour le provoquer encore plus. Mais au vu de la tournure qu'a pris la situation pour juste une mèche de cheveux, il valait mieux pour elle de s'abstenir et d'éloigner rapidement cette idée de son esprit. Elle n'était pas suicidaire non plus, bien que la menace du jeune homme ne lui avait presque fait aucun effet. Comme quoi, ça servait parfois d'être ivre.
" Tu pourras dire ce que tu veux, mais moi j'aime bien. Ça change de toutes les têtes qui ont les mêmes couleurs de cheveux, c'est rafraîchissant !" Continuait-elle d'argumenter pour tenter de le décrisper un peu.
En soit elle n'avait rien fait de mal, elle s'était juste permise de prendre une petite mèche et l'examiner. L'italienne l'avait même complimenté sur ça ! Il aurait simplement pu la remercier ! Elle fit cependant un signe au barman pour lui servir quelque chose, et à son plus grand regret, il lui avait donné un verre d'eau. Sérieusement ? De l'eau ?! Certes, elle pouvait se passer d'un énième verre mais on était pas à un verre près. Lucyle lâchait un soupire avant de prendre place à côté de lui.
Elle avait envie de faire la causette avec lui, même si visiblement… Il n'en avait pas la moindre envie.
" T'es marrant comme personnage." Dit-elle tout en commençant à balancer ses jambes dans le vide puisque la hauteur du siège ne lui permettait pas de toucher le sol avec ses pieds.
L'italienne avait pourtant grimacé lorsqu'il parlait "d'autorisation". Il fallait signé un papier pour toucher quelqu'un maintenant ? Et personne ne l'avait mise au courant ?! Comment allait-elle faire pour son travail ? Elle qui touche la peau de ses clients tous les jours. Luce secoua rapidement la tête pour reprendre son sérieux. Enfin… Si elle en avait.
" Eh bah, pardon monsieur je-veux-pas-qu'on-me-touche-les-cheveux !" Dit-elle avec un léger sarcasme avant de tenter de dégager sa main. Pas qu'elle avait peur des couteaux, mais entre de mauvaises mains, cela peut s'avérer très dangereux !
" Du calme mon coco, j'ai juste dit que j'aimais tes cheveux ! Pourquoi tu prends la mouche comme ça ? Accepte le compliment que je te donne et c'est tout !" Disait-elle, toujours en restant un peu de la provocation. Lucyle aimait jouer avec le feu, c'était la seule chose qui ajoutait un peu de piment dans sa petite vie monotone. " J'ai dit que ça donnait un style, je m'en fous du pourquoi t'as fait ça ! Espèce d'ingrat ! Moi j'aurais été flattée à ta place !"
Lucyle aurait pu faire la petite folle et piquer dans le verre de l'inconnu pour le provoquer encore plus. Mais au vu de la tournure qu'a pris la situation pour juste une mèche de cheveux, il valait mieux pour elle de s'abstenir et d'éloigner rapidement cette idée de son esprit. Elle n'était pas suicidaire non plus, bien que la menace du jeune homme ne lui avait presque fait aucun effet. Comme quoi, ça servait parfois d'être ivre.
" Tu pourras dire ce que tu veux, mais moi j'aime bien. Ça change de toutes les têtes qui ont les mêmes couleurs de cheveux, c'est rafraîchissant !" Continuait-elle d'argumenter pour tenter de le décrisper un peu.
En soit elle n'avait rien fait de mal, elle s'était juste permise de prendre une petite mèche et l'examiner. L'italienne l'avait même complimenté sur ça ! Il aurait simplement pu la remercier ! Elle fit cependant un signe au barman pour lui servir quelque chose, et à son plus grand regret, il lui avait donné un verre d'eau. Sérieusement ? De l'eau ?! Certes, elle pouvait se passer d'un énième verre mais on était pas à un verre près. Lucyle lâchait un soupire avant de prendre place à côté de lui.
Elle avait envie de faire la causette avec lui, même si visiblement… Il n'en avait pas la moindre envie.
" T'es marrant comme personnage." Dit-elle tout en commençant à balancer ses jambes dans le vide puisque la hauteur du siège ne lui permettait pas de toucher le sol avec ses pieds.
Keenan Lynch
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Pas pour le moment
Re: Another drunk ! | Ft. Keenan.
Dim 28 Juin - 14:42
Another Drunk !
Keenan & Lucyle
Je détestais qu'on me touche. D'autant plus qu'elle n'en avait pas eu l'autorisation. Qu'elle soit bourrée ou non, n'était pas là le problème. Si on donnait trop, qu'est ce qui nous disait qu'on n'allait pas le regretter. Les coups, le carrelage froid contre ma joue avait été mon quotidien durant cinq années. Les pires années de ma vie. Mais j'avais appris à me méfier, à rendre les bastons au centuple. Dans une prison, soit tu te défendais soit tu crevais. Le jeune adulte calme et sérieux que j'avais été, n'était plus.
Je sens la main de la jeune fille se retirer en un coup d'air. Pourtant, mon regard tourné n'importe où sauf sur elle, ne l'empêcha pas de continuer la conversation. Je me demandais vraiment si je donnais l'impression de vouloir faire la causette en lui jetant un regard noir. Je soupire un long moment, sans prendre la peine de le camoufler. Le ressenti que pouvait éprouver la tatouée m'importait très peu.
- Ca t'arrive souvent toi, de toucher les cheveux d'un inconnu ? T'es bourrée, mais quand même. Un minimum de jugeote dans ta caboche. dis-je en buvant une gorgée de ma bière. Des fous tuent pour moins que ça.
Je finis par m'attarder sur la blonde, c'était plutôt une jolie fille, un corps de femme, quoi. Des courbes assez formées pour se faire retourner certains pervers à son passage. Ses tatouages pouvaient également attiser la curiosité. Je me demanderais toujours comment certaines filles continuaient à sortir seule la nuit. À Decay, il était certain qu'elles finissaient dans un ravin, dénudées, souillées jusqu'à leur expressions de peur dans les yeux sans vie.
- Je réfute les compliments, continuai-je. Les compliments, c'est pour ceux qui souhaitent en recevoir en retour. Alors si tu en veux, ne compte pas sur moi, ce n'est pas du tout mon style.
Toutes personnes normalement constituées auraient pris la mouche et seraient parties. Être aussi froid, n'aurait pas inviter à continuer la conversation, néanmoins la jeune femme continua de discuter. Pour elle-même surement, puisque j'avais abandonné de lui repondre. Je n'étais pas là pour faire le baby-sitter d'une fille torchée jusqu'aux ongles. J'esquissai un petit sourire, qui ressemblerait probablement à un rictus, dans l'espoir qu'elle s'en aille.
Je ricane alors dans ma barbe quand la commande de la jeune fille arrive et voir sa mine boudeuse était royal. De l'eau, pauvre d'elle. Quand on allait dans un bar, ce n'était sûrement pas pour s'abreuver d'eau.
- Tu t'attendais à quoi ? Pouffai-je. Tu es cuite comme une baguette de pain. Si tu veux rentrer en un seul morceau, tu devrais ralentir la cadence.
J'écarquille les yeux quand je la vois s'asseoir à côté de moi, que j'en renversai un peu mon pichet de bière en me décalant un peu. Je ne l'avais pas invité à ma table, et je n'étais sûrement pas d'humeur à faire la causette. J'étais là pour me détendre, pas pour tomber sur des gens en mal de disccussion.
- Mais putain ! Ralai-je. Demandes la prochaine fois !
La conversation n'était pas vraiment mon fort. C'était plutôt baston et combat ma came. Et dans ce genre de situation, parler n'était vraiment pas indispensable. Après un moment de silence pesant, la blonde se mit a bouger ses jambes comme une fillette dans le vide en arguant que j'étais bizarre. Je soupirais un long moment, blasé.
- Je te rétorque la remarque, dis-je en passant ma main sur mon front. Toute autre personne à ta place serait partie depuis longtemps.
Je n'étais pas habitué à débiter autant de paroles, et je commençais à avoir mal à la tête.
- Je ne suis pas du genre à faire la causette, continuai-je. Tu as mal choisi ta cible pour une psychanalyse.
Mais c'était peine perdue, je le savais, quand une femme qui plus est torchée s'asseyait, c'était certainement pour parler, parler et encore parler. C'était la première fois que je n'attirais pas l'animosité chez quelqu'un. Pourtant, j'étais froid et sans émotion.
- Et arrêtes de bouger tes jambes, tu me donne le tournis !
Je sens la main de la jeune fille se retirer en un coup d'air. Pourtant, mon regard tourné n'importe où sauf sur elle, ne l'empêcha pas de continuer la conversation. Je me demandais vraiment si je donnais l'impression de vouloir faire la causette en lui jetant un regard noir. Je soupire un long moment, sans prendre la peine de le camoufler. Le ressenti que pouvait éprouver la tatouée m'importait très peu.
- Ca t'arrive souvent toi, de toucher les cheveux d'un inconnu ? T'es bourrée, mais quand même. Un minimum de jugeote dans ta caboche. dis-je en buvant une gorgée de ma bière. Des fous tuent pour moins que ça.
Je finis par m'attarder sur la blonde, c'était plutôt une jolie fille, un corps de femme, quoi. Des courbes assez formées pour se faire retourner certains pervers à son passage. Ses tatouages pouvaient également attiser la curiosité. Je me demanderais toujours comment certaines filles continuaient à sortir seule la nuit. À Decay, il était certain qu'elles finissaient dans un ravin, dénudées, souillées jusqu'à leur expressions de peur dans les yeux sans vie.
- Je réfute les compliments, continuai-je. Les compliments, c'est pour ceux qui souhaitent en recevoir en retour. Alors si tu en veux, ne compte pas sur moi, ce n'est pas du tout mon style.
Toutes personnes normalement constituées auraient pris la mouche et seraient parties. Être aussi froid, n'aurait pas inviter à continuer la conversation, néanmoins la jeune femme continua de discuter. Pour elle-même surement, puisque j'avais abandonné de lui repondre. Je n'étais pas là pour faire le baby-sitter d'une fille torchée jusqu'aux ongles. J'esquissai un petit sourire, qui ressemblerait probablement à un rictus, dans l'espoir qu'elle s'en aille.
Je ricane alors dans ma barbe quand la commande de la jeune fille arrive et voir sa mine boudeuse était royal. De l'eau, pauvre d'elle. Quand on allait dans un bar, ce n'était sûrement pas pour s'abreuver d'eau.
- Tu t'attendais à quoi ? Pouffai-je. Tu es cuite comme une baguette de pain. Si tu veux rentrer en un seul morceau, tu devrais ralentir la cadence.
J'écarquille les yeux quand je la vois s'asseoir à côté de moi, que j'en renversai un peu mon pichet de bière en me décalant un peu. Je ne l'avais pas invité à ma table, et je n'étais sûrement pas d'humeur à faire la causette. J'étais là pour me détendre, pas pour tomber sur des gens en mal de disccussion.
- Mais putain ! Ralai-je. Demandes la prochaine fois !
La conversation n'était pas vraiment mon fort. C'était plutôt baston et combat ma came. Et dans ce genre de situation, parler n'était vraiment pas indispensable. Après un moment de silence pesant, la blonde se mit a bouger ses jambes comme une fillette dans le vide en arguant que j'étais bizarre. Je soupirais un long moment, blasé.
- Je te rétorque la remarque, dis-je en passant ma main sur mon front. Toute autre personne à ta place serait partie depuis longtemps.
Je n'étais pas habitué à débiter autant de paroles, et je commençais à avoir mal à la tête.
- Je ne suis pas du genre à faire la causette, continuai-je. Tu as mal choisi ta cible pour une psychanalyse.
Mais c'était peine perdue, je le savais, quand une femme qui plus est torchée s'asseyait, c'était certainement pour parler, parler et encore parler. C'était la première fois que je n'attirais pas l'animosité chez quelqu'un. Pourtant, j'étais froid et sans émotion.
- Et arrêtes de bouger tes jambes, tu me donne le tournis !
Lyxiae
Lucyle Ydillya
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Re: Another drunk ! | Ft. Keenan.
Mar 30 Juin - 1:41
C’est qu’il était un dur à cuir le gars ! Lucyle s’en moquait de son regard noir, ça ne faisait qu’attiser son envie de le taquiner. Et puis, elle se savait en sécurité si jamais on essayait de la tuer, bien que le jeune homme n’eût fait que de la menacer.
« Quand la couleur n’est pas commune, je me gêne pas ! » Dit-elle juste après avoir ris avec sa tentative de la faire fuir, essayant de nouveau de chopper une mèche de cheveux entre ses doigts. « Les fous, c’est le cadet de mes soucis ! Qu’ils viennent ! Je les attends pour me battre ! » Elle accompagnait ses paroles avec une petite mimique comme si elle était prête à se battre digne d'un dessin animé.
« C’est illogique ce que tu dis ! Si c’était pour t’amadouer et demander quelque chose en retour, je t’aurais d’abord fait boire un peu d’alcool, puis ensuite j’aurais employé des mots doux pour t’attendrir, et ensuite te rouler une galoche ! » Fit-elle tout en énumérant un par un les faits avec ses doigts. « Et d’abord, est ce que je t’ai demandé un retour ? Non ! Donc accepte ce fichu compliment ! »
Toujours dans son mécontentement, elle avait à peine trempé ses lèvres dans son verre qu’elle avait un goût amer dans la bouche. L’eau était si dégueulasse que ça ? Elle n’avait pas le souvenir que le goût était aussi écœurant que. Lucyle tirait une deuxième fois la grimace et fit un geste de la main vers son verre, comme si elle était soudainement devenue muette au barman. Quoi que, visiblement ça ne dérangerait pas le mi-roux mi-blanc qu’elle se taise pendant un petit moment. Hélas, ce n’était pas du tout dans les projets de la tatoueuse. Elle comptait bien bavarder un peu avec lui, histoire de ne pas finir sa soirée seule autour d’un petit verre.
« Une baguette ? Genre… Le pain ? » Juste après, elle s’était mise à sentir sa main comme si elle cherchait l’odeur qui poussait le jeune homme à faire une telle remarque. « Tu dis n’importe quoi, j’pue pas le pain ! »
Sur le coup, elle ne s’était pas vraiment attendue à ce que le jeune homme se plaigne lorsqu'elle s’était assise à côté de lui. Bah quoi ? Elle sentait le fromage ? Apparemment non puisqu'il l’assimilait à du pain. Ou alors voyait-il en elle un sandwich ? Un quatre-heures ? Lucyle était devenue suspicieuse pendant deux petites secondes.
« Demander, autorisations… Mais t’es un VIP ou quoi ? T’es quelqu’un de connu et faut pas te toucher sinon des gros bras vont me casser les mains et te désinfecter ? » Fit-elle avant de faire la moue en posant son coude au comptoir pour poser sa mâchoire dans sa main comme pour soutenir sa tête. Elle lâcha un autre soupire. Déçue que ça n’aille pas dans son sens.
Luce voulait simplement s’amuser et se détendre dans un bar, autour d’un verre ! Mais visiblement sa « cible », comme il venait de se nommer, était réticente à l’idée de passer sa soirée accompagné. Mais finalement, il avait beau l’avoir rejeté une fois parce que MONSIEUR ne fait pas la causette, elle était quand même restée et il semblait avoir accepté sa présence en fin de compte. Eh bien voilà ! On a avance petit à petit. Bon, il était toujours désagréable et de mauvais poil, mais bizarrement, il semblait se décrisper un peu. C’était mieux que rien ! Luce venait d’accomplir son objectif ! Elle ne put s’empêcher de retrouver sa petite bonne humeur et de cacher son petit sourire victorieux en regardant ailleurs.
Deuxième mission, lui forcer le bavardage. Lucyle avait un faible pour les soirées calmes qui dérapaient, mais là, ce n’était pas son objectif !
« Je balance mes jambes si je veux d’abord ! » S’exclame-t-elle, toujours en jouant dans la provocation et continuant de balancer ses jambes trop petites. « Bon, sinon qu’est ce que tu viens faire ici ? T’as pas l’air très à l’aise. Ou alors c’est juste une vilaine impression ? »
« Quand la couleur n’est pas commune, je me gêne pas ! » Dit-elle juste après avoir ris avec sa tentative de la faire fuir, essayant de nouveau de chopper une mèche de cheveux entre ses doigts. « Les fous, c’est le cadet de mes soucis ! Qu’ils viennent ! Je les attends pour me battre ! » Elle accompagnait ses paroles avec une petite mimique comme si elle était prête à se battre digne d'un dessin animé.
« C’est illogique ce que tu dis ! Si c’était pour t’amadouer et demander quelque chose en retour, je t’aurais d’abord fait boire un peu d’alcool, puis ensuite j’aurais employé des mots doux pour t’attendrir, et ensuite te rouler une galoche ! » Fit-elle tout en énumérant un par un les faits avec ses doigts. « Et d’abord, est ce que je t’ai demandé un retour ? Non ! Donc accepte ce fichu compliment ! »
Toujours dans son mécontentement, elle avait à peine trempé ses lèvres dans son verre qu’elle avait un goût amer dans la bouche. L’eau était si dégueulasse que ça ? Elle n’avait pas le souvenir que le goût était aussi écœurant que. Lucyle tirait une deuxième fois la grimace et fit un geste de la main vers son verre, comme si elle était soudainement devenue muette au barman. Quoi que, visiblement ça ne dérangerait pas le mi-roux mi-blanc qu’elle se taise pendant un petit moment. Hélas, ce n’était pas du tout dans les projets de la tatoueuse. Elle comptait bien bavarder un peu avec lui, histoire de ne pas finir sa soirée seule autour d’un petit verre.
« Une baguette ? Genre… Le pain ? » Juste après, elle s’était mise à sentir sa main comme si elle cherchait l’odeur qui poussait le jeune homme à faire une telle remarque. « Tu dis n’importe quoi, j’pue pas le pain ! »
Sur le coup, elle ne s’était pas vraiment attendue à ce que le jeune homme se plaigne lorsqu'elle s’était assise à côté de lui. Bah quoi ? Elle sentait le fromage ? Apparemment non puisqu'il l’assimilait à du pain. Ou alors voyait-il en elle un sandwich ? Un quatre-heures ? Lucyle était devenue suspicieuse pendant deux petites secondes.
« Demander, autorisations… Mais t’es un VIP ou quoi ? T’es quelqu’un de connu et faut pas te toucher sinon des gros bras vont me casser les mains et te désinfecter ? » Fit-elle avant de faire la moue en posant son coude au comptoir pour poser sa mâchoire dans sa main comme pour soutenir sa tête. Elle lâcha un autre soupire. Déçue que ça n’aille pas dans son sens.
Luce voulait simplement s’amuser et se détendre dans un bar, autour d’un verre ! Mais visiblement sa « cible », comme il venait de se nommer, était réticente à l’idée de passer sa soirée accompagné. Mais finalement, il avait beau l’avoir rejeté une fois parce que MONSIEUR ne fait pas la causette, elle était quand même restée et il semblait avoir accepté sa présence en fin de compte. Eh bien voilà ! On a avance petit à petit. Bon, il était toujours désagréable et de mauvais poil, mais bizarrement, il semblait se décrisper un peu. C’était mieux que rien ! Luce venait d’accomplir son objectif ! Elle ne put s’empêcher de retrouver sa petite bonne humeur et de cacher son petit sourire victorieux en regardant ailleurs.
Deuxième mission, lui forcer le bavardage. Lucyle avait un faible pour les soirées calmes qui dérapaient, mais là, ce n’était pas son objectif !
« Je balance mes jambes si je veux d’abord ! » S’exclame-t-elle, toujours en jouant dans la provocation et continuant de balancer ses jambes trop petites. « Bon, sinon qu’est ce que tu viens faire ici ? T’as pas l’air très à l’aise. Ou alors c’est juste une vilaine impression ? »
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Re: Another drunk ! | Ft. Keenan.
Sam 4 Juil - 13:40
Another Drunk !
Keenan & Lucyle
C'était quoi le problème aujourd'hui ? J'avais beau réfléchir, je ne comprenais pas pourquoi j'étais là à faire la conversation à une fille qui plus est, était totalement torchée. Je n'étais pas venu pour me trouver de la compagnie. J'aurais pu me trouver une femme pour assouvir mes plaisirs charnels, mais profiter de la gente féminine qui n'était pas maître de ses actes, non merci !
Elle prend encore une mèche de mes cheveux et j'entreprends de grogner, elles avaient quoi, toutes, à vouloir de l'attention. Je n'étais pas le bureau des pleurs. Notre corps nous appartenait c'était pas une œuvre qu'on pouvait tâter. Mon énervement passé, mon regard s'attarda derrière mon interlocutrice. Il y avait pas mal de petits groupes qui, remontaient par l'alcool, se cherchaient entre eux des noises, rien d'inhabituel, en soit. Le plus inquiétant était l'homme seul à nous fixer. Il ne faisait pas parti de ces ivrognes, et avait l'air tout à fait sobre. Pourtant, j'avais bien vérifié à ne pas m'être mis dans une situation compromettante. Où peut être, était-il là pour la femme qui était en face de moi?
Je me concentre vers la petite blonde et la détaille sans retenues essayant de trouver quelque chose qui pourrait me faire comprendre qu'elle n'était pas simplement bourrée, mais aussi quelqu'un de dangereux, importante pour un gang. Mais elle était d'une simplicité à fendre l'âme, et je doutais qu'elle cache une quelconque arme sous ses jupes.
- C'est une expression,dis-je en soupirant, blasé. Tu es bourrée si tu préfères.
Et merde ! Dans quoi je m'étais encore fourré? Je n'étais pas là pour me taper le sale boulot de baby-sitter et également de chevalier servant de Madame. Il était certain que l'homme ne voulait pas leur vendre des roses ! Mais à qui en voulait-il ? La tatouée était loin d'être en état de se barrer seule sans attirer l'attention de certains pervers.
- Je suis assez connu dans mon pays, mais je pense pas que tu veuilles savoir pour quelles raisons, dis-je tout en continuant de fixer l'homme en face de moi, au loin.
Je n'avais pas envie d'argumenter sur ma raison d'être ici, je ne la connaissais pas, elle ne me connaissait pas. Autant, rester sur le basique : "il fait beau et chaud". L'histoire de ma vie glauque et sordide ne regardait que moi. Mais c'était qu'elle était curieuse et envahissante la petite ! Qu'est-ce qu'elle n'avait pas compris dans mon débit oral ? En fait, si le mec pouvait m'enlever ce boulet de la cheville, ce serait super !
- Je suis là pour des raisons personnelles... Et tu crois vraiment que si je n'étais pas à l'aise à Decay, je t'ai menacé avec un couteau ? Je suis simplement discret pas comme certaine...
En parlant du couteau, en voyant l'homme se lever et s'approcher de nous, je le serre dans ma main à l'intérieur de ma poche. Je le sonde de toute sa hauteur et il s'arrête à notre table.
- Excusez-moi, Mademoiselle, j'écoute votre conversation depuis toute a l'heure et je me suis permis d'intervenir, dit-il avec un sourire charmeur.
" Mais de quoi je mêle ? Je lui parle comme je veux ! Si ça lui plaisait pas, elle se serait déjà barrée ! ". Je me mords la lèvre pour ne pas ouvrir ma bouche, de toute façon, ce n'est pas mon problème.
- Vu que ce jeune homme ne profite pas de votre compagnie, je serais ravi de combler ce vide...
Je prends une gorgée de ma pinte de bière et jetai un petit regarde vers la jeune blonde. Qu'elle fasses ce qu'elle voulait, je n'étais pas son père, elle était libre de ses choix. Même si je me doutais que la nuit se finisse, pour elle, pas dans un lit mais dans une ruelle sombre. Elle était assez intelligente pour comprendre que je serais plus "responsable" si elle quittait cette table.
- C'est au bon vouloir de Madame, je la force à rien, annoncai-je en posant ma bière sur la table et fixant l'homme.
Elle prend encore une mèche de mes cheveux et j'entreprends de grogner, elles avaient quoi, toutes, à vouloir de l'attention. Je n'étais pas le bureau des pleurs. Notre corps nous appartenait c'était pas une œuvre qu'on pouvait tâter. Mon énervement passé, mon regard s'attarda derrière mon interlocutrice. Il y avait pas mal de petits groupes qui, remontaient par l'alcool, se cherchaient entre eux des noises, rien d'inhabituel, en soit. Le plus inquiétant était l'homme seul à nous fixer. Il ne faisait pas parti de ces ivrognes, et avait l'air tout à fait sobre. Pourtant, j'avais bien vérifié à ne pas m'être mis dans une situation compromettante. Où peut être, était-il là pour la femme qui était en face de moi?
Je me concentre vers la petite blonde et la détaille sans retenues essayant de trouver quelque chose qui pourrait me faire comprendre qu'elle n'était pas simplement bourrée, mais aussi quelqu'un de dangereux, importante pour un gang. Mais elle était d'une simplicité à fendre l'âme, et je doutais qu'elle cache une quelconque arme sous ses jupes.
- C'est une expression,dis-je en soupirant, blasé. Tu es bourrée si tu préfères.
Et merde ! Dans quoi je m'étais encore fourré? Je n'étais pas là pour me taper le sale boulot de baby-sitter et également de chevalier servant de Madame. Il était certain que l'homme ne voulait pas leur vendre des roses ! Mais à qui en voulait-il ? La tatouée était loin d'être en état de se barrer seule sans attirer l'attention de certains pervers.
- Je suis assez connu dans mon pays, mais je pense pas que tu veuilles savoir pour quelles raisons, dis-je tout en continuant de fixer l'homme en face de moi, au loin.
Je n'avais pas envie d'argumenter sur ma raison d'être ici, je ne la connaissais pas, elle ne me connaissait pas. Autant, rester sur le basique : "il fait beau et chaud". L'histoire de ma vie glauque et sordide ne regardait que moi. Mais c'était qu'elle était curieuse et envahissante la petite ! Qu'est-ce qu'elle n'avait pas compris dans mon débit oral ? En fait, si le mec pouvait m'enlever ce boulet de la cheville, ce serait super !
- Je suis là pour des raisons personnelles... Et tu crois vraiment que si je n'étais pas à l'aise à Decay, je t'ai menacé avec un couteau ? Je suis simplement discret pas comme certaine...
En parlant du couteau, en voyant l'homme se lever et s'approcher de nous, je le serre dans ma main à l'intérieur de ma poche. Je le sonde de toute sa hauteur et il s'arrête à notre table.
- Excusez-moi, Mademoiselle, j'écoute votre conversation depuis toute a l'heure et je me suis permis d'intervenir, dit-il avec un sourire charmeur.
" Mais de quoi je mêle ? Je lui parle comme je veux ! Si ça lui plaisait pas, elle se serait déjà barrée ! ". Je me mords la lèvre pour ne pas ouvrir ma bouche, de toute façon, ce n'est pas mon problème.
- Vu que ce jeune homme ne profite pas de votre compagnie, je serais ravi de combler ce vide...
Je prends une gorgée de ma pinte de bière et jetai un petit regarde vers la jeune blonde. Qu'elle fasses ce qu'elle voulait, je n'étais pas son père, elle était libre de ses choix. Même si je me doutais que la nuit se finisse, pour elle, pas dans un lit mais dans une ruelle sombre. Elle était assez intelligente pour comprendre que je serais plus "responsable" si elle quittait cette table.
- C'est au bon vouloir de Madame, je la force à rien, annoncai-je en posant ma bière sur la table et fixant l'homme.
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Re: Another drunk ! | Ft. Keenan.
Ven 10 Juil - 2:47
Lucyle se sentait outrée, vexée, scandalisée ! Comment osait-il l’accuser de la sorte sans preuves concrètes ? Quelle offense ! Et en plus il osait grogner lorsqu’elle avait de nouveau pris une mèche entre ses doigts ! Où était le problème ? Ce ne sont que des cheveux ! De beaux cheveux, certes, mais juste des cheveux !
« C’est faux ! Je ne suis pas bourrée ! Je passe juste… Un bon moment ! » Fit-elle, de nouveau en croisant des bras en faisant une mine boudeuse. C’était comme s’il la traitait de ne pas savoir ce qu’elle faisait ! Alors que tout était parfaitement calculé. Enfin, c’est ce qu’elle croyait.
« Et je parlais pas de Decay, je parlais du bar. On aurait dit que t’étais pas à l’aise d’être ici ou je sais pas quoi. » Dit-elle, venant ensuite poser un bras sur son épaule avec nonchalance, comme si c’était son ami de toujours. « Alors comme ça t’es populaire hein ? Qu’est ce que t’as fait pour te retrouver ici ? Je suis bien curieuse ! T’étais un tueur sanguinaire ? Un voleur ? Un terroriste ? »
Elle continuait de parler, le harcelant de questions, se fichant pas mal en soit s’il voulait répondre ou non à ses questions. Mais que voulez-vous ? Il fallait bien faire la causette ! Il avait attiré son attention, il n’avait qu’à en assumer les conséquences ! Et comme Lucyle adorait tout ce qui sortait de l’ordinaire… Avec elle, il n’était pas sorti de l’auberge, loin de là même.
« Hin hin, bien tenté ! Mais les menaces ne marchent pas avec moi ! Donc ton petit rasoir, tu peux le ranger sans pression ! Et puis, honnêtement je compte pas te lâcher la grappe d’ici la fin de la soirée, t’es rigolo et t’es bien le seul ici… Regarde, les autres sont ennuyants à mourir ! » Fit-elle tout en désignant toute la salle avec un simple geste du bras alors qu’un homme mystérieux s’était approché d’eux.
Que voulait-il celui-là ? Il ose les écouter ? De quel droit ? Et la vie privée alors ? Lucyle, qui était de très bonne humeur, venait de tirer la grimace. Elle avait l’habitude qu’on vienne l’aborder, mais là, elle détestait être interrompue pour rien. Combler ce vide ? Si c’était pour se taper cette chose, l’italienne préférait largement rester avec un manque. Que pouvait-elle dire pour se sortir de cette situation ? En soit, elle n’avait qu’à le remballer ainsi la question était vite résolue. Mais finalement… Elle avait opté pour une autre solution.
Elle était alors venue chercher le regard de son interlocuteur, réfléchissant à un plan. Et puis, c’était le déclic. D’un simple mouvement, elle avait passé son bras autour des épaules du jeune homme bi-colores, faisant exprès de coller sa poitrine contre lui. Elle venait ensuite cueillir le menton du jeune homme doucement pour ensuite venir poser ses lèvres contre les siennes. Ce n’était qu’un chaste baiser, et assez rapide pour éviter que ça ne dérape.
« Quel dommage, je suis déjà en bien meilleure compagnie comme vous pouvez le voir… » Réplique-t-elle tout en prenant le soin de lancer un regard malicieux et sournois à l’inconnu. « Il comble suffisamment le vide, ne vous inquiétez pas. Et puis, si vous avez écouté, vous avez aussi dû entendre à quel point il n’était pas quelqu’un de commode quand il s’énerve n’est-ce pas ? Vous savez… Un couteau dans la gorge, c’est si vite parti… Ou alors un nez cassé, après s’être manger le comptoir du bar en pleine face. Vous comprenez, notre relation est si intime...»
Lucyle en profitait pour guetter la réaction du jeune homme. Ce n’était pas bien grave s’il la remballait juste après la fin de son petit cinéma. Tout ce qu’elle voulait, c’était qu’il joue le jeu. On ne sait jamais, après tout, de quoi cet inconnu peut-il être capable ? Peut-être qu’après ça, il allait l’insulter, la traiter de traînée. Mais il fallait bien qu’elle se sauve les fesses !
« C’est faux ! Je ne suis pas bourrée ! Je passe juste… Un bon moment ! » Fit-elle, de nouveau en croisant des bras en faisant une mine boudeuse. C’était comme s’il la traitait de ne pas savoir ce qu’elle faisait ! Alors que tout était parfaitement calculé. Enfin, c’est ce qu’elle croyait.
« Et je parlais pas de Decay, je parlais du bar. On aurait dit que t’étais pas à l’aise d’être ici ou je sais pas quoi. » Dit-elle, venant ensuite poser un bras sur son épaule avec nonchalance, comme si c’était son ami de toujours. « Alors comme ça t’es populaire hein ? Qu’est ce que t’as fait pour te retrouver ici ? Je suis bien curieuse ! T’étais un tueur sanguinaire ? Un voleur ? Un terroriste ? »
Elle continuait de parler, le harcelant de questions, se fichant pas mal en soit s’il voulait répondre ou non à ses questions. Mais que voulez-vous ? Il fallait bien faire la causette ! Il avait attiré son attention, il n’avait qu’à en assumer les conséquences ! Et comme Lucyle adorait tout ce qui sortait de l’ordinaire… Avec elle, il n’était pas sorti de l’auberge, loin de là même.
« Hin hin, bien tenté ! Mais les menaces ne marchent pas avec moi ! Donc ton petit rasoir, tu peux le ranger sans pression ! Et puis, honnêtement je compte pas te lâcher la grappe d’ici la fin de la soirée, t’es rigolo et t’es bien le seul ici… Regarde, les autres sont ennuyants à mourir ! » Fit-elle tout en désignant toute la salle avec un simple geste du bras alors qu’un homme mystérieux s’était approché d’eux.
Que voulait-il celui-là ? Il ose les écouter ? De quel droit ? Et la vie privée alors ? Lucyle, qui était de très bonne humeur, venait de tirer la grimace. Elle avait l’habitude qu’on vienne l’aborder, mais là, elle détestait être interrompue pour rien. Combler ce vide ? Si c’était pour se taper cette chose, l’italienne préférait largement rester avec un manque. Que pouvait-elle dire pour se sortir de cette situation ? En soit, elle n’avait qu’à le remballer ainsi la question était vite résolue. Mais finalement… Elle avait opté pour une autre solution.
Elle était alors venue chercher le regard de son interlocuteur, réfléchissant à un plan. Et puis, c’était le déclic. D’un simple mouvement, elle avait passé son bras autour des épaules du jeune homme bi-colores, faisant exprès de coller sa poitrine contre lui. Elle venait ensuite cueillir le menton du jeune homme doucement pour ensuite venir poser ses lèvres contre les siennes. Ce n’était qu’un chaste baiser, et assez rapide pour éviter que ça ne dérape.
« Quel dommage, je suis déjà en bien meilleure compagnie comme vous pouvez le voir… » Réplique-t-elle tout en prenant le soin de lancer un regard malicieux et sournois à l’inconnu. « Il comble suffisamment le vide, ne vous inquiétez pas. Et puis, si vous avez écouté, vous avez aussi dû entendre à quel point il n’était pas quelqu’un de commode quand il s’énerve n’est-ce pas ? Vous savez… Un couteau dans la gorge, c’est si vite parti… Ou alors un nez cassé, après s’être manger le comptoir du bar en pleine face. Vous comprenez, notre relation est si intime...»
Lucyle en profitait pour guetter la réaction du jeune homme. Ce n’était pas bien grave s’il la remballait juste après la fin de son petit cinéma. Tout ce qu’elle voulait, c’était qu’il joue le jeu. On ne sait jamais, après tout, de quoi cet inconnu peut-il être capable ? Peut-être qu’après ça, il allait l’insulter, la traiter de traînée. Mais il fallait bien qu’elle se sauve les fesses !
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Re: Another drunk ! | Ft. Keenan.
Ven 17 Juil - 14:18
Another Drunk !
Keenan & Lucyle
Il était évident que la jeune tatouée cherchait une solution, mais était-ce vraiment mon problème ? C'était elle qui était venue s'immiscer dans mon espace vital si restreint. Qu'elle se démerde un peu non ? J'allais pas non plus la sauver, je ne la connaissais même pas. Posant mon verre de bière sur la table, je croisai le regarde de la blondinette.
Son bras, déjà sur mon épaule, que j'avais omis d'enlever -erreur fatale-, se détendit pour encercler mon cou. Elle se rapproche dangereusement, les filles bourrées étaient un total mystère pour moi, alors que la blonde dépose un baiser sur mes lèvres. Mes yeux s'écarquillent, c'était agréable, bien sûr, mais encore une fois, d'où je lui avais donné l'autorisation ? Elle voulait se débarrasser de l'homme faiseur de trouble ? OK, y avait des multitudes d'autres possibilités !
L'effet escompté fut atteint, puisqu'un grognement sort de la bouche de l'homme que je regarde en biais. Il voulait vraiment la sauter ? C'était ça, ici, l'orgueil des mecs et se taper des meufs bourrés jusqu'au cou qui ne savent pas ce qu'elles font? Pathétique, mon gars ! Je la sens se retirer, mais ma belle ! Ce n'est pas terminé, tu as voulu m'embrasser, tu vas le regretter ! Je passe mes mains de part et d'autre de son visage, et lui roulai une pelle, lui mordant assez violemment sa lèvre inférieure. Quoi ? Autant jouer à fond le coup de foudre non ? Le couple amoureux transit !
Je me retire, alors que la petite blonde à légèrement pris une teinte rose pastel et je lui lance un sourire mesquin ! Si, elle savait qu'elle ressemblait à un poisson hors de l'eau, ouvrant et refermant sa bouche frénétiquement. Je ne savais pas que je faisais autant d'effet quand j'embrassais. Je ricane et elle reprend vite contenance se tournant vers l'homme qui nous avait interrompues dans... Dans quoi, déjà ? Une conversation houleuse !
Je l'écoute d'une oreille distraite alors qu'elle parle de moi comme un super-héros qui va la sauver d'en haut sa tour, prisonnière d'un dragon. Mais, putain, je n'étais pas un surhumain, j'avais mes faiblesses comme tout le monde, et là, je voyais bien au regard de l'homme qu'il n'était plus là pour draguer, mais pour faire ma fête. Et je n'avais clairement pas envie de me battre ce soir ! Je couvrais la bouche de la jeune femme de ma main, lui lançant un regard noir.
- Excuse-la, elle est bourrée, dis-je en le fixant. Effectivement, elle a jeté son dévolu sur moi ce soir, mais je suis sûr que tu pourrais trouver beaucoup mieux dehors et encore plus bourrée, si tu vois ce que je veux dire ! Celle-là ne l'est pas assez pour lui faire faire ce que tu veux...
L'homme tendu, soupira un peu. Il savait qu'elle n'était pas assez bourrée et était assez consciente pour jouir de son corps. Et maintenant que j'étais dans le tableau, j'étais l'obstacle dit "insurmontable" à sa soirée débauchée. Il s'éloigne et sort du bar, pourtant, j'ai le pressentiment que ce n'était pas terminé... Je retire ma main de la bouche de la jeune blonde et repris ma bière dans ma main et de l'autre lui donnai une petite tape derrière la tête.
- T'es bête ou quoi ? Murmurai-je. Je suis pas un super-héros et je n'avais franchement pas envie de me battre avec lui pour toi !
Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça, je radotais comme un vieillard mais POURQUOI? J'étais juste là pour me détendre après ma besogne !
- Et la prochaine fois, il y a d'autre possibilité de se débarrasser du mec, tu n'avais qu'a me le faire comprendre, je serais intervenu. Pas la peine de m'embrasser...
Je regardai derrière elle, pour voir s'il n'y avait pas une autre personne qui pourrait encore nous chercher, mais les seuls qui restaient été les ivrognes sans réel danger.
- Je ne doute pas de ta capacité à te défendre, mais si tu rentres chez toi, rentres accompagnée, dis-je nonchalamment. Je doute qu'il ait laissé tombé aussi vite, sans tenter quoique ce soit.
Son bras, déjà sur mon épaule, que j'avais omis d'enlever -erreur fatale-, se détendit pour encercler mon cou. Elle se rapproche dangereusement, les filles bourrées étaient un total mystère pour moi, alors que la blonde dépose un baiser sur mes lèvres. Mes yeux s'écarquillent, c'était agréable, bien sûr, mais encore une fois, d'où je lui avais donné l'autorisation ? Elle voulait se débarrasser de l'homme faiseur de trouble ? OK, y avait des multitudes d'autres possibilités !
L'effet escompté fut atteint, puisqu'un grognement sort de la bouche de l'homme que je regarde en biais. Il voulait vraiment la sauter ? C'était ça, ici, l'orgueil des mecs et se taper des meufs bourrés jusqu'au cou qui ne savent pas ce qu'elles font? Pathétique, mon gars ! Je la sens se retirer, mais ma belle ! Ce n'est pas terminé, tu as voulu m'embrasser, tu vas le regretter ! Je passe mes mains de part et d'autre de son visage, et lui roulai une pelle, lui mordant assez violemment sa lèvre inférieure. Quoi ? Autant jouer à fond le coup de foudre non ? Le couple amoureux transit !
Je me retire, alors que la petite blonde à légèrement pris une teinte rose pastel et je lui lance un sourire mesquin ! Si, elle savait qu'elle ressemblait à un poisson hors de l'eau, ouvrant et refermant sa bouche frénétiquement. Je ne savais pas que je faisais autant d'effet quand j'embrassais. Je ricane et elle reprend vite contenance se tournant vers l'homme qui nous avait interrompues dans... Dans quoi, déjà ? Une conversation houleuse !
Je l'écoute d'une oreille distraite alors qu'elle parle de moi comme un super-héros qui va la sauver d'en haut sa tour, prisonnière d'un dragon. Mais, putain, je n'étais pas un surhumain, j'avais mes faiblesses comme tout le monde, et là, je voyais bien au regard de l'homme qu'il n'était plus là pour draguer, mais pour faire ma fête. Et je n'avais clairement pas envie de me battre ce soir ! Je couvrais la bouche de la jeune femme de ma main, lui lançant un regard noir.
- Excuse-la, elle est bourrée, dis-je en le fixant. Effectivement, elle a jeté son dévolu sur moi ce soir, mais je suis sûr que tu pourrais trouver beaucoup mieux dehors et encore plus bourrée, si tu vois ce que je veux dire ! Celle-là ne l'est pas assez pour lui faire faire ce que tu veux...
L'homme tendu, soupira un peu. Il savait qu'elle n'était pas assez bourrée et était assez consciente pour jouir de son corps. Et maintenant que j'étais dans le tableau, j'étais l'obstacle dit "insurmontable" à sa soirée débauchée. Il s'éloigne et sort du bar, pourtant, j'ai le pressentiment que ce n'était pas terminé... Je retire ma main de la bouche de la jeune blonde et repris ma bière dans ma main et de l'autre lui donnai une petite tape derrière la tête.
- T'es bête ou quoi ? Murmurai-je. Je suis pas un super-héros et je n'avais franchement pas envie de me battre avec lui pour toi !
Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça, je radotais comme un vieillard mais POURQUOI? J'étais juste là pour me détendre après ma besogne !
- Et la prochaine fois, il y a d'autre possibilité de se débarrasser du mec, tu n'avais qu'a me le faire comprendre, je serais intervenu. Pas la peine de m'embrasser...
Je regardai derrière elle, pour voir s'il n'y avait pas une autre personne qui pourrait encore nous chercher, mais les seuls qui restaient été les ivrognes sans réel danger.
- Je ne doute pas de ta capacité à te défendre, mais si tu rentres chez toi, rentres accompagnée, dis-je nonchalamment. Je doute qu'il ait laissé tombé aussi vite, sans tenter quoique ce soit.
Lyxiae
Lucyle Ydillya
Should I run away, and change my name ?
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Aucune !
Metier :
Tatoueuse.
Mort du personnage :
Quand elle finira folle
Re: Another drunk ! | Ft. Keenan.
Mar 21 Juil - 18:57
Alors là, Lucyle ne s’y attendait pas. Dans tous les scénarios imaginables qu’elle avait envisagé, à aucun moment elle évoquait que le jeune homme lui renverrait son baiser. C’était loin de lui déplaire, bien au contraire. Ce petit bisou langoureux lui avait certes retourné le cerveau de l’italienne, mais était resté agréable. Enfin, c’était jusqu’à ce qu’il lui morde la lèvre, comme un petit signe de vengeance, elle en avait même poussé un gémissement de plainte. L’enflure. Il valait mieux ne pas tenter le diable avec Luce.
En effet, ses joues avaient pris une teinte rouge pivoine et elle ne savait pas où donner de la tête. Il l’avait tellement prise par surprise que sur le coup, elle était restée figée. Pas de claque pour cette fois, Lucyle n’y avait même pas pensé.
Le baiser étant terminé, elle avait posé sa main sur sa lèvre endolorie, tout en lui rendant son regard noir. Mais le jeune homme l’avait devancé pour placer la sienne sur sa bouche pour la faire taire. Comment osait-il ?! Pourtant il prit quand même la peine de jouer la comédie jusqu’au bout pour que l’individu qui venait de s’incruster décide de partir. Une idée machiavélique lui vint en tête, quitte à le punir pour sa morsure. C’est alors que pendant qu’il parlait, toujours la main sur ses lèvres, Lucyle avait ouvert légèrement la bouche, venant lécher doucement deux doigts de façon assez sensuelle. Puisqu'elle jouait la provoc’, autant le faire jusqu’au bout !
Puis l’intrus était finalement parti, la tatoueuse regardait son compagnon de comptoir avec un regard provocateur, fière de sa connerie.
« Je ne m’excuserai pas pour ça ! C’était la seule idée pour le faire dégager, j’ai rien trouvé d’autre ! » Fit-elle en haussant des épaules. Elle mentait bien sûr, elle aurait simplement pu le remballer et l’envoyer voir ailleurs. Mais si elle l’avait fait, les choses auraient été beaucoup moins amusantes ! « Tiens, tiens… Tu serais intervenu si j’étais en danger ? Comme c’est mignoooon… Comme quoi, tu te dérides un peu.» Elle s’était de nouveau collée à lui pour poser sa tête sur son épaule la plus proche, toujours le bras de la blonde sur sa nuque.
Rentrée accompagnée ? Pourquoi pas ! Si ça lui évitait un taxi, elle ne dirait pas non en plus de devoir laisser sa voiture sur place. Elle avait souri à sa remarque puis une autre idée lui était venue en tête. Son regard était devenu fourbe, autant en profiter puisqu’il en parle ! Mais avant tout, il faut l’attendrir un peu.
« Ouais, je devrais rentrer accompagnée… Mais puisque t’en parles, tu peux me raccompagner ? » Cette fois-ci, elle s’était encore plus collée à lui en passant son autre bras autour de ses épaules, tout en étant la plus reloue possible. « Et tu sais, ce serait vraiment dommage que je me fasse attaquer comme ça, en pleine rue alors que je veux simplement rentrer chez moi ! J’ai besoin de quelqu’un qui puisse me défendre comme tu l’as fait donc… »
Elle redressa son regard vers le sien, essayant de l’attendrir en lui faisant les yeux doux. La dignité était partie depuis longtemps, surtout quand Lucyle était ivre, tous les moyens étaient bons pour gratter un chauffeur.
« Tu sais conduire d’ailleurs ? Si oui, je te propose un marché. » Elle s’était de nouveau redressée, se séparant de lui avant de prendre appui sur le comptoir avec son bras. « Tu me ramènes, je peux te payer en fonction du trajet, et ensuite je te laisse tranquille ! »
Ici aussi, elle mentait. Luce avait trouvé un personnage intéressant et il était hors de question de lui lâcher la grappe. Qui sait, peut-être que lui aussi avait des ragots juteux à raconter ?
« Au fait, je t’ai pas demandé mais… C’est quoi ton prénom ? Moi, c’est Luce ! » S’exclame-t-elle tout en lui tendant la main puis qu’il vienne la serrer. C’était une vieille habitude qu’elle avait avec ses clients, alors que le contexte était tout autre.
En effet, ses joues avaient pris une teinte rouge pivoine et elle ne savait pas où donner de la tête. Il l’avait tellement prise par surprise que sur le coup, elle était restée figée. Pas de claque pour cette fois, Lucyle n’y avait même pas pensé.
Le baiser étant terminé, elle avait posé sa main sur sa lèvre endolorie, tout en lui rendant son regard noir. Mais le jeune homme l’avait devancé pour placer la sienne sur sa bouche pour la faire taire. Comment osait-il ?! Pourtant il prit quand même la peine de jouer la comédie jusqu’au bout pour que l’individu qui venait de s’incruster décide de partir. Une idée machiavélique lui vint en tête, quitte à le punir pour sa morsure. C’est alors que pendant qu’il parlait, toujours la main sur ses lèvres, Lucyle avait ouvert légèrement la bouche, venant lécher doucement deux doigts de façon assez sensuelle. Puisqu'elle jouait la provoc’, autant le faire jusqu’au bout !
Puis l’intrus était finalement parti, la tatoueuse regardait son compagnon de comptoir avec un regard provocateur, fière de sa connerie.
« Je ne m’excuserai pas pour ça ! C’était la seule idée pour le faire dégager, j’ai rien trouvé d’autre ! » Fit-elle en haussant des épaules. Elle mentait bien sûr, elle aurait simplement pu le remballer et l’envoyer voir ailleurs. Mais si elle l’avait fait, les choses auraient été beaucoup moins amusantes ! « Tiens, tiens… Tu serais intervenu si j’étais en danger ? Comme c’est mignoooon… Comme quoi, tu te dérides un peu.» Elle s’était de nouveau collée à lui pour poser sa tête sur son épaule la plus proche, toujours le bras de la blonde sur sa nuque.
Rentrée accompagnée ? Pourquoi pas ! Si ça lui évitait un taxi, elle ne dirait pas non en plus de devoir laisser sa voiture sur place. Elle avait souri à sa remarque puis une autre idée lui était venue en tête. Son regard était devenu fourbe, autant en profiter puisqu’il en parle ! Mais avant tout, il faut l’attendrir un peu.
« Ouais, je devrais rentrer accompagnée… Mais puisque t’en parles, tu peux me raccompagner ? » Cette fois-ci, elle s’était encore plus collée à lui en passant son autre bras autour de ses épaules, tout en étant la plus reloue possible. « Et tu sais, ce serait vraiment dommage que je me fasse attaquer comme ça, en pleine rue alors que je veux simplement rentrer chez moi ! J’ai besoin de quelqu’un qui puisse me défendre comme tu l’as fait donc… »
Elle redressa son regard vers le sien, essayant de l’attendrir en lui faisant les yeux doux. La dignité était partie depuis longtemps, surtout quand Lucyle était ivre, tous les moyens étaient bons pour gratter un chauffeur.
« Tu sais conduire d’ailleurs ? Si oui, je te propose un marché. » Elle s’était de nouveau redressée, se séparant de lui avant de prendre appui sur le comptoir avec son bras. « Tu me ramènes, je peux te payer en fonction du trajet, et ensuite je te laisse tranquille ! »
Ici aussi, elle mentait. Luce avait trouvé un personnage intéressant et il était hors de question de lui lâcher la grappe. Qui sait, peut-être que lui aussi avait des ragots juteux à raconter ?
« Au fait, je t’ai pas demandé mais… C’est quoi ton prénom ? Moi, c’est Luce ! » S’exclame-t-elle tout en lui tendant la main puis qu’il vienne la serrer. C’était une vieille habitude qu’elle avait avec ses clients, alors que le contexte était tout autre.
Keenan Lynch
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Re: Another drunk ! | Ft. Keenan.
Jeu 23 Juil - 22:58
Another Drunk !
Keenan & Lucyle
La proximité m'était un peu inconnue et la blondinette était clairement en manque d'affection. Toujours à me toucher, c'était vraiment une manie chez elle. Mes cheveux ? Qu'est-ce qu'ils avaient de si particulier ? Ils étaient bi-colore, et alors ? J'avais fait ça surtout pour dissuader les brutes que je pouvais avoir à mes talons. Je n'aurais jamais pensé susciter autant d'intérêt auprès de la gente féminine. Plus d'uns lui auraient sauté au cou pour moins et l'auraient emmener dans un hotel pour finir les caresses qu'elle m'infligeaient. Savait-elle qu'elle jouait trop près du feu et qu'elle risquait vraiment de se bruler? Je n'étais pas particulièrement attiré par la blonde, mais ce qu'elle venait de faire à l'instant avec sa langue était plus qu'équivoque pour n'importe quel homme.
- Tu n'as rien trouvé d'autres?! M'exclamai-je. Par contre, pour me lécher les doigts, tu es bonne !
Je me massai les tempes en levant les yeux vers le ciel, désespéré. Elle était tellement inconsciente et n'avait vraisemblablement pas conscience de ses actes et d'être une fille bourrée, seule et sans défense.
- Tu sais que beaucoup de mecs ont violé pour moins que ça ? dis-je en lui tapotant une seconde fois l'arrière de sa tête. Je sais que le baiser t'as plus, mais restons raisonnable, d'accord ?
Le stop que je lui mets, ne suffit pas a la déstabiliser. Bien au contraire, elle se colle à moi un peu plus à moi et prétexte le fait que je l'ai sauvé pour que je la raccompagne. Elle n'avait pas encore compris que c'était juste pour sauver ma peau car je savais que si elle continuait a parler j'allais me prendre une dérouillée. Et ce n'était clairement pas mon but, ce soir !
- Tu te trompes, je ne t'ai pas sauvé, dis-je en secouant la tête. Je me suis sauvé moi-même d'un tollé d'insultes parce que tu ne sais pas tenir ta langue ! Au sens propre comme au sens figuré !
Regard furibond, et je me retourne d'un bond lorsqu'un pochard fait tomber son précieux dans un bruit sourd, la lame brandit. Je n'aimais pas les flingues, et n'en posséder aucuns, ça faisait trop de bruit, et c'était loin d'être discret. Au contraire des armes blanches, si tu savais ou frapper, la personne mourrait instantanément sans agonie. C'est ce que je préférais une mort rapide, plutôt que des cris douloureux. Je soupire et baisse ma garde quand je me rends compte que ce n'étais qu'un verre brisé en mille morceaux sur un sol imprégné de vomi et de sueur.
La jeune fille me fait toujours des yeux de merlan frit m'annonçant que si je la raccompagnais, elle me laisserait tranquille. Bizarrement, j'avais du mal à la croire avec son petit sourire en coin. Les femmes étaient un éternel mystère, elle était franchement en train de me faire du rentre-dedans et elle ne savait pas ce qu'elle faisait.
- Je n'y gagne pas grand chose, en fait, dis-je blasé. Parce que j'ai l'occasion de te laisser cent fois, sans que tu puisses me suivre. Tu es tellement torchée que tu n'arriverais même pas à me suivre....
Je lance un regard vers le patron de l'établissement en finissant ma bière :
- il ne peut pas te ramener lui ? Demandai-je. Il te connaît assez bien à ce que j'ai compris.
Je sors un billet de ma poche assez pour payer les deux consommations, la mienne et celle de Madame. Je doutais que dans l'état dans lequel la petite blonde était, elle aurait payé ses beuveries. Je regarde avec méfiance sa main tendue alors qu'elle se présente sans once de peur ni de doute. Si elle savait que j'étais un Mercenaire et que c'était jamais bon de donner son prénom à ces derniers. C'était un bien des plus précieux, un prénom, et à Decay tout ce découvrait. Là, je n'avais rien à faire, l'information venait à moi toute seule.
- Tu crois vraiment que je vais te donner mon prénom, comme ça ? On est à Decay ma grande.... Mais si tu veux jouer, je vais te donner un indice, dis-je en me penchant à son oreille. Mon prénom commence par un K.
Murmure rocailleux, je me détache avec un sourire mesquin. Rien d'inquiétant, les prénoms en K il y avait à tous les coins de rue, et impossible pour elle de trouver l'origine purement celtique de mon identité. Je vois la mine dubitative de la tatouée et ricane avant de me diriger vers la sortie.
- Alors, tu viens? m'impatientai-je. Par contre, tu te débrouilles, je veux un paiement en nature !
Je savais que je lui ferais rien, mais je voulais savoir jusqu'ou elle était bourrée pour accepter de monter dans une voiture d'un inconnu. Arrivés devant chez elle, je lui ferais encore la leçon. Décidément, ce soir, c'était la sortie des enfants qu'on devait garder.
- Tu n'as rien trouvé d'autres?! M'exclamai-je. Par contre, pour me lécher les doigts, tu es bonne !
Je me massai les tempes en levant les yeux vers le ciel, désespéré. Elle était tellement inconsciente et n'avait vraisemblablement pas conscience de ses actes et d'être une fille bourrée, seule et sans défense.
- Tu sais que beaucoup de mecs ont violé pour moins que ça ? dis-je en lui tapotant une seconde fois l'arrière de sa tête. Je sais que le baiser t'as plus, mais restons raisonnable, d'accord ?
Le stop que je lui mets, ne suffit pas a la déstabiliser. Bien au contraire, elle se colle à moi un peu plus à moi et prétexte le fait que je l'ai sauvé pour que je la raccompagne. Elle n'avait pas encore compris que c'était juste pour sauver ma peau car je savais que si elle continuait a parler j'allais me prendre une dérouillée. Et ce n'était clairement pas mon but, ce soir !
- Tu te trompes, je ne t'ai pas sauvé, dis-je en secouant la tête. Je me suis sauvé moi-même d'un tollé d'insultes parce que tu ne sais pas tenir ta langue ! Au sens propre comme au sens figuré !
Regard furibond, et je me retourne d'un bond lorsqu'un pochard fait tomber son précieux dans un bruit sourd, la lame brandit. Je n'aimais pas les flingues, et n'en posséder aucuns, ça faisait trop de bruit, et c'était loin d'être discret. Au contraire des armes blanches, si tu savais ou frapper, la personne mourrait instantanément sans agonie. C'est ce que je préférais une mort rapide, plutôt que des cris douloureux. Je soupire et baisse ma garde quand je me rends compte que ce n'étais qu'un verre brisé en mille morceaux sur un sol imprégné de vomi et de sueur.
La jeune fille me fait toujours des yeux de merlan frit m'annonçant que si je la raccompagnais, elle me laisserait tranquille. Bizarrement, j'avais du mal à la croire avec son petit sourire en coin. Les femmes étaient un éternel mystère, elle était franchement en train de me faire du rentre-dedans et elle ne savait pas ce qu'elle faisait.
- Je n'y gagne pas grand chose, en fait, dis-je blasé. Parce que j'ai l'occasion de te laisser cent fois, sans que tu puisses me suivre. Tu es tellement torchée que tu n'arriverais même pas à me suivre....
Je lance un regard vers le patron de l'établissement en finissant ma bière :
- il ne peut pas te ramener lui ? Demandai-je. Il te connaît assez bien à ce que j'ai compris.
Je sors un billet de ma poche assez pour payer les deux consommations, la mienne et celle de Madame. Je doutais que dans l'état dans lequel la petite blonde était, elle aurait payé ses beuveries. Je regarde avec méfiance sa main tendue alors qu'elle se présente sans once de peur ni de doute. Si elle savait que j'étais un Mercenaire et que c'était jamais bon de donner son prénom à ces derniers. C'était un bien des plus précieux, un prénom, et à Decay tout ce découvrait. Là, je n'avais rien à faire, l'information venait à moi toute seule.
- Tu crois vraiment que je vais te donner mon prénom, comme ça ? On est à Decay ma grande.... Mais si tu veux jouer, je vais te donner un indice, dis-je en me penchant à son oreille. Mon prénom commence par un K.
Murmure rocailleux, je me détache avec un sourire mesquin. Rien d'inquiétant, les prénoms en K il y avait à tous les coins de rue, et impossible pour elle de trouver l'origine purement celtique de mon identité. Je vois la mine dubitative de la tatouée et ricane avant de me diriger vers la sortie.
- Alors, tu viens? m'impatientai-je. Par contre, tu te débrouilles, je veux un paiement en nature !
Je savais que je lui ferais rien, mais je voulais savoir jusqu'ou elle était bourrée pour accepter de monter dans une voiture d'un inconnu. Arrivés devant chez elle, je lui ferais encore la leçon. Décidément, ce soir, c'était la sortie des enfants qu'on devait garder.
Lyxiae
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