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Ryuuko Isshiki
Bang bang - my baby shot me down
108 Yakuza - Clan Minobe Garde du corps du Shatei-Gashira Oui avec mon consentement.
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Allégeance :
Yakuza - Clan Minobe
Metier :
Garde du corps du Shatei-Gashira
Mort du personnage :
Oui avec mon consentement.
Re: Dénoncer le chemin du cœur
Mer 8 Juil - 21:39
DÉNONCER LE CHEMIN DU CŒUR
♫ Hit & Run ♪
Entendant les ordres pressés de son chef, Ryuuko agit immédiatement. Elle retourna l'agresseur en le tirant en arrière le plus rapidement possible. C’était plus difficile qu’il n’y paraissait étant donné la différence de gabarits. Faisant pression sur le dos de l’homme,, la shatei l’obligea à se pencher. Du même temps elle changea son pistolet de main et fit glisser son pouce sur son arme pour activer la sécurité. Ensuite, elle aplatit sa paume sur la poitrine du ravisseur afin de le maintenir fermement. Puis, de sa main droite, elle frappa entre les omoplates de l’agresseur. Il toussa à chaque à-coup comme s’il était déchiré de l’intérieur ; la pluie couvrait néanmoins ses cris étouffés ; des prières déguisées pour un dieu qui l’avait abandonné. Suite à cet acte répété avec brutalité, l’étranger finit par cracher ce qui semblait être une petite gélule ; Ryuuko avait du mal à voir entre sa position et la pénombre de la ruelle.
Il n’était pas encore temps de se reposer : la shatei réfléchit vite car il fallait agir rapidement et le moment n’était pas à l’hésitation. Elle pensa aux gestes qu’on lui avait appris à l’École, utilisés parfois à l’Arena sur des participants devenus hors de contrôle et qu’il fallait neutraliser sans les tuer. Aussitôt qu’elle y songea Ryuuko redressa violemment l’étranger pour le mettre droit, toujours dos à elle. Elle dû agir promptement en le lâchant un instant pour passer son bras dominant sur ses clavicules. Elle se colla davantage contre lui puis entoura son cou qu’elle étreignit. De son bras libre elle fit pression sur le haut de son crâne pendant une dizaine de secondes. Elle devait faire attention à ne pas bloquer sa respiration néanmoins la yakuza n’était pas une débutante sur l’art des combats à mains nues. Elle savait que l’évanouissement devait venir d’une pression sur les artères et non en coupant le souffle de sa victime : cette dernière, blessée au genou et à peine remise de la méthode de Heimlich, perdit rapidement connaissance. Sans aucune considération à son égard, la japonaise le lâcha d’un coup et laissa l’homme inanimé s’écrouler à même le sol trempé.
Un rayon de lumière bleue, probablement due à un écran publicitaire, traversa la rue. Il éclaira le duo un court instant pendant lequel Ryuuko s’autorisa à haleter. L’adrénaline retombait enfin et elle put détendre ses épaules en lâchant un long soupir afin de retrouver son souffle.
« Je suis désolée, bosu. J’ai paniqué, j’avais peur qu’il s’enfuit ou tente quelque chose... » Elle se redressa en plaquant ses mèches trempées sur le haut de son crâne d’un geste de main. « Au moins, ce sera plus facile de le déplacer. »
Elle n’était pas sûre d’avoir bien fait. Elle avait après tout agit de son propre chef à maintes reprises : y était-elle autorisée étant donné son rang ? Par acquis de conscience, ou par professionnalisme, la japonaise vérifia tout de même le pouls des deux agresseurs. Celui qui s’était empoisonné étant sans grande surprise mort et l’autre, sans plus d’étonnement, encore vivant : Ryuuko avait confiance en ces capacités et n’en avait pas douté un instant.
« J’appelle les frères pour nous débarrasser de celui-là ? » demanda-t-elle en désignant du menton le cadavre martelé par la pluie. Plus hésitante, elle posa une autre question : « Faut-il emmener celui là… à la “cave” ? »
La japonaise frissonna rien que d’y penser. Elle avait été entraînée à tirer, à intimider, à parler. Mais pas à torturer. Elle n’était pas sûre d’en être capable avec son bon cœur. Mais elle était également pleine de volonté et si le clan était en danger, alors il fallait des réponses.
Les bras pendants, son arme au bout de sa main gauche, Ryuuko resta immobile en fixant son chef. Elle attendait les ordres.
♫ Hit & Run ♪
Entendant les ordres pressés de son chef, Ryuuko agit immédiatement. Elle retourna l'agresseur en le tirant en arrière le plus rapidement possible. C’était plus difficile qu’il n’y paraissait étant donné la différence de gabarits. Faisant pression sur le dos de l’homme,, la shatei l’obligea à se pencher. Du même temps elle changea son pistolet de main et fit glisser son pouce sur son arme pour activer la sécurité. Ensuite, elle aplatit sa paume sur la poitrine du ravisseur afin de le maintenir fermement. Puis, de sa main droite, elle frappa entre les omoplates de l’agresseur. Il toussa à chaque à-coup comme s’il était déchiré de l’intérieur ; la pluie couvrait néanmoins ses cris étouffés ; des prières déguisées pour un dieu qui l’avait abandonné. Suite à cet acte répété avec brutalité, l’étranger finit par cracher ce qui semblait être une petite gélule ; Ryuuko avait du mal à voir entre sa position et la pénombre de la ruelle.
Il n’était pas encore temps de se reposer : la shatei réfléchit vite car il fallait agir rapidement et le moment n’était pas à l’hésitation. Elle pensa aux gestes qu’on lui avait appris à l’École, utilisés parfois à l’Arena sur des participants devenus hors de contrôle et qu’il fallait neutraliser sans les tuer. Aussitôt qu’elle y songea Ryuuko redressa violemment l’étranger pour le mettre droit, toujours dos à elle. Elle dû agir promptement en le lâchant un instant pour passer son bras dominant sur ses clavicules. Elle se colla davantage contre lui puis entoura son cou qu’elle étreignit. De son bras libre elle fit pression sur le haut de son crâne pendant une dizaine de secondes. Elle devait faire attention à ne pas bloquer sa respiration néanmoins la yakuza n’était pas une débutante sur l’art des combats à mains nues. Elle savait que l’évanouissement devait venir d’une pression sur les artères et non en coupant le souffle de sa victime : cette dernière, blessée au genou et à peine remise de la méthode de Heimlich, perdit rapidement connaissance. Sans aucune considération à son égard, la japonaise le lâcha d’un coup et laissa l’homme inanimé s’écrouler à même le sol trempé.
Un rayon de lumière bleue, probablement due à un écran publicitaire, traversa la rue. Il éclaira le duo un court instant pendant lequel Ryuuko s’autorisa à haleter. L’adrénaline retombait enfin et elle put détendre ses épaules en lâchant un long soupir afin de retrouver son souffle.
« Je suis désolée, bosu. J’ai paniqué, j’avais peur qu’il s’enfuit ou tente quelque chose... » Elle se redressa en plaquant ses mèches trempées sur le haut de son crâne d’un geste de main. « Au moins, ce sera plus facile de le déplacer. »
Elle n’était pas sûre d’avoir bien fait. Elle avait après tout agit de son propre chef à maintes reprises : y était-elle autorisée étant donné son rang ? Par acquis de conscience, ou par professionnalisme, la japonaise vérifia tout de même le pouls des deux agresseurs. Celui qui s’était empoisonné étant sans grande surprise mort et l’autre, sans plus d’étonnement, encore vivant : Ryuuko avait confiance en ces capacités et n’en avait pas douté un instant.
« J’appelle les frères pour nous débarrasser de celui-là ? » demanda-t-elle en désignant du menton le cadavre martelé par la pluie. Plus hésitante, elle posa une autre question : « Faut-il emmener celui là… à la “cave” ? »
La japonaise frissonna rien que d’y penser. Elle avait été entraînée à tirer, à intimider, à parler. Mais pas à torturer. Elle n’était pas sûre d’en être capable avec son bon cœur. Mais elle était également pleine de volonté et si le clan était en danger, alors il fallait des réponses.
Les bras pendants, son arme au bout de sa main gauche, Ryuuko resta immobile en fixant son chef. Elle attendait les ordres.
Akemi Mishima
I'm a bitch and a boss, I'ma shine like gloss
160 Yakuza - Clan Minobe. Oyabun du clan Minobe. Not today, Satan~
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Not today, Satan~
Re: Dénoncer le chemin du cœur
Dim 12 Juil - 19:36
Dénoncer le chemin du cœur
Ryuuko Isshiki & Akemi Mishima
Le sentiment d'urgence qui enfiévrait Akemi n'arrivait cependant pas à lui faire perdre le sens des réalités. Constatant la mort rapide et efficace de l'homme auquel il cherchait à soutirer des informations, sa première réaction fut d'en avertir Ryuuji qui agit avec un professionnalisme qui le marqua ; ce garçon était précis et bien qu'il fut discipliné, il prouva qu'il savait prendre des initiatives. La pluie, battante à présent, troublait la vision du Shatei-Gashira qui sentit le poids de son haori peser sur ses épaules. Tout se passa très vite dans un instant pourtant suspendu qui décida de la vie ou de la mort du Gaijin et le Yakuza se releva lentement sans perdre son sang-froid ; le shatei avait la situation en main. Il aperçut une gélule rouler au sol, s’arrêtant près de ses pieds, l'écrasant sans ménagement de sa geta dans un geste d'humeur qui trahissait une froide colère sous son sourire. Les choses n'en resteraient pas là. Le corps de l'homme inconscient tomba au sol, et le travesti posa un regard lourd de sens, mais complice à la fois, sur son homme de main. Il lui laissa reprendre son souffle, silencieux et pensif quant à la suite des événements. Le bilan n'était pas lourd, mis une perte était une perte : un mort, c'était déjà trop pour lui.
"Pas d'excuse, boii", dit-il gravement, "tu as agis proprement, je suis satisfait de toi."
Considérant en silence l'homme inconscient, Akemi réfléchissait à toute allure. Plaquant ses longs cheveux trempés en arrière, il avait cessé de sourire pour prendre un air grave et sérieux comme il en avait rarement. Hochant de la tête avec assentiment aux dires de son garde du corps, il se frotta longuement le menton en l'écoutant, plissant les yeux sous les néons colorés de la rue tout en laissant Ryuuji vérifier le pouls des deux Gaijin par sûreté. Il était rare de voir Akemi si grave.
"Tu fais du bon travail", il fouilla dans son obi pour en tirer son téléphone et envoyer un message aux fameux "frères", le service de nettoyage du clan, "je m'en charge, prend celui qui est encore en vie avec toi."
Parce qu'il était prudent, mais aussi méticuleux, le Yakuza prit l'énigmatique tatouage du défunt en photo avec son téléphone afin de pouvoir travailler dessus, et de mettre ses contacts au travail. A la mention de "la cave", cet espace qu'il utilisait pour passer à la question les ennemis du clan ou ses adversaires, le jeune homme eut un sourire torve et sans joie, dévoilant un aspect bien moins sympathique de sa personnalité pour le moins complexe.
"Oui, il y a bien longtemps que je n'ai plus joué à la cave, et lui et moi allons passer un moment de qualité ensemble."
Le travesti eut un large sourire, et se serait presque léché les lèvres. Sous ses dehors bonhomme et léger, sous sa bonté réelle, il y avait ce fanatisme à servir son clan et cette pointe de perversité - il n'était pas forcément sadique, mais avouait sans fard être un pervers - qui le nuançait affreusement. Il sourit longuement à Ryuuji, amusé par ses frissons; Si Akemi était fin diplomate et que ses supérieurs mettaient le plus souvent cela en valeur, il était aussi un patient tortionnaire avec des plaisirs particuliers dirigés vers les lames et les épingles, pour le plus grands déplaisir de ses invités. Le Shatei-Gashira ne dit plus rien, se contentant de sortir de la ruelle en attendant l'arrive des nettoyeurs du clan au côté de son garde du corps, s'allumant une cigarette toute tordue à cause de la bataille. La crasse de cette ville ne devait pas s’infiltrer à Kabukichô ; jamais. Il ne le permettrait pas. Son regard déterminé dans le vide avait quelque chose de prédateur... puis il se tourna vers le shatei, et lui offrit un adorable sourire les yeux fermés.
"Tu es un bon élément Ryuuji-kun, je suis fier de toi. Continue comme ça et tu ne resteras pas Shatei longtemps."
Puis il se claqumera dans un silence pensif, dédié à la suite des événements.
(Clos du coup, merci à toi !)
Lyxiae
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