Invité
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Bar Open for me only [ft. Noa]
Sam 16 Mai - 20:33
Ça n’arrive pas souvent.
Une fois l’année même.
T’attends d’entrer et t’essaies de te rappeler du début de la soirée, comme pour te rappeler que t’as pas un cent. Les Lombardis que tu connais le mieux t’ont capturé chez toi, accompagnés de tes quelques amis. L’espace d’une trêve entre les gangs pour ton anniversaire qui dure quelques heures, les gens que t’aime bien se réunissent. Ce soir tu ne dois rien à personne, tout t’est offert sur un plateau en argent, tout étant une exagération, c’est surtout des vêtements classy, de l’alcool et une nouvelle imprimante pour le travail. Tu ne pouvais pas rêver mieux. Ils s’entretueront plus tard. Ce soir c’est ta fête et t’as été dans un divin resto, puis t’es retourner dans ton appart déposer tes cadeaux et là ils t’ont bourré avant d’aller sur la Rue de la Soif.
Tassée entre deux bars, la file d’attente pour la boîte de nuit ne vous épargne pas. N’étant pas un bon gabarit par manque de pratique, tu tangue presque déjà et ton rire habituellement réservé à de mauvaises blagues fuse au moindre commentaire, tu souris, tu peux sentir la surprise chez ceux qui t’accompagnent. Vous avancez, lentement, tellement lentement que ça te donne le temps de cuver avant de trop boire à nouveau. T’as hâte de danser. Dès que la porte s’ouvre le beat se fait entendre, déjà que tu le ressens dans la vibration de l’air ambiant. T’as hâte de ne plus pouvoir entendre quoi que ce soit, de ne plus ressentir quoi que ce soit d’autre que la chaleur étouffante, te placer à côté d’un speaker et profiter. L’alcool va délier tes mouvements.
Vous finissez par entrer et enfin dans ton élément, tu te laisse offrir au moins trois shooters de vodka. T’es pas con, tu sais qu’ils aiment te voir de bonne humeur et que le moyen le plus facile d’y arriver c’est de te saouler. Tu danses, avec tes amis de fille, de gars, n’importe qui sur ton chemin. Le fun est là et comme tu n’es pas laid, on te refuse rarement une danse.
Avant de savoir, t’as perdu de vue ton monde qui est disparu dans la foule compacte de danseurs. Ton sang pulse au rythme de la musique et tu te commandes une boisson pour faire changement des shooters. Un sex on the beach, rien de grandiose, mais t’as besoin de te rafraîchir et de reprendre ton souffle comme t’es le seul à ne pas avoir pris d’ecstasy. Tu ne paies pas, c’est bar open pour toi pour ton anniversaire, t’as le petit bracelet en plastoc rose fluo qui l’indique.
Tu sirotais tranquillement quand tu l’as vu. Ses cheveux d’ébène, plus grand que toi. Tes yeux pairs n’arrivent plus à s’en détacher maintenant malgré ton embarras. Ce n’est pas la première fois que ça t’arrive. Il est vraiment, mais vraiment beau. Toi tu ne t’es jamais regardé dans un miroir pour te trouver beau, lui, il doit être chiant et le savoir. Ton t-shirt ajusté laisse paraître tes tatouages, épouse ta musculature qui sans être saillante ne te rends pas moins désirable. Tu remontes tes lunettes sur ton nez… pour te rendre compte que tu portes tes verres de contact. Imbécile. Tu vois clair. Il est juste là. À ta portée. Il jase tranquillement avec le barman, commande probablement et toi t’es trop saoul pour ne pas l’approcher, pour ne pas braver cette terreur qui te taraude, ce malaise. C’est la première fois que tu tentes ta chance avec un homme. Tenter ta chance, c’est gros dit comme ça. Tu veux juste danser avec lui. Ce serait vraiment agréable de lui plaire.
T’approches.
T’es obligé de crier pour le saluer.
« Hey!! Envie de danser?»
Trois options, invitation acceptée, rejet sympathique, rejet violent.
Une fois l’année même.
T’attends d’entrer et t’essaies de te rappeler du début de la soirée, comme pour te rappeler que t’as pas un cent. Les Lombardis que tu connais le mieux t’ont capturé chez toi, accompagnés de tes quelques amis. L’espace d’une trêve entre les gangs pour ton anniversaire qui dure quelques heures, les gens que t’aime bien se réunissent. Ce soir tu ne dois rien à personne, tout t’est offert sur un plateau en argent, tout étant une exagération, c’est surtout des vêtements classy, de l’alcool et une nouvelle imprimante pour le travail. Tu ne pouvais pas rêver mieux. Ils s’entretueront plus tard. Ce soir c’est ta fête et t’as été dans un divin resto, puis t’es retourner dans ton appart déposer tes cadeaux et là ils t’ont bourré avant d’aller sur la Rue de la Soif.
Tassée entre deux bars, la file d’attente pour la boîte de nuit ne vous épargne pas. N’étant pas un bon gabarit par manque de pratique, tu tangue presque déjà et ton rire habituellement réservé à de mauvaises blagues fuse au moindre commentaire, tu souris, tu peux sentir la surprise chez ceux qui t’accompagnent. Vous avancez, lentement, tellement lentement que ça te donne le temps de cuver avant de trop boire à nouveau. T’as hâte de danser. Dès que la porte s’ouvre le beat se fait entendre, déjà que tu le ressens dans la vibration de l’air ambiant. T’as hâte de ne plus pouvoir entendre quoi que ce soit, de ne plus ressentir quoi que ce soit d’autre que la chaleur étouffante, te placer à côté d’un speaker et profiter. L’alcool va délier tes mouvements.
Vous finissez par entrer et enfin dans ton élément, tu te laisse offrir au moins trois shooters de vodka. T’es pas con, tu sais qu’ils aiment te voir de bonne humeur et que le moyen le plus facile d’y arriver c’est de te saouler. Tu danses, avec tes amis de fille, de gars, n’importe qui sur ton chemin. Le fun est là et comme tu n’es pas laid, on te refuse rarement une danse.
Avant de savoir, t’as perdu de vue ton monde qui est disparu dans la foule compacte de danseurs. Ton sang pulse au rythme de la musique et tu te commandes une boisson pour faire changement des shooters. Un sex on the beach, rien de grandiose, mais t’as besoin de te rafraîchir et de reprendre ton souffle comme t’es le seul à ne pas avoir pris d’ecstasy. Tu ne paies pas, c’est bar open pour toi pour ton anniversaire, t’as le petit bracelet en plastoc rose fluo qui l’indique.
Tu sirotais tranquillement quand tu l’as vu. Ses cheveux d’ébène, plus grand que toi. Tes yeux pairs n’arrivent plus à s’en détacher maintenant malgré ton embarras. Ce n’est pas la première fois que ça t’arrive. Il est vraiment, mais vraiment beau. Toi tu ne t’es jamais regardé dans un miroir pour te trouver beau, lui, il doit être chiant et le savoir. Ton t-shirt ajusté laisse paraître tes tatouages, épouse ta musculature qui sans être saillante ne te rends pas moins désirable. Tu remontes tes lunettes sur ton nez… pour te rendre compte que tu portes tes verres de contact. Imbécile. Tu vois clair. Il est juste là. À ta portée. Il jase tranquillement avec le barman, commande probablement et toi t’es trop saoul pour ne pas l’approcher, pour ne pas braver cette terreur qui te taraude, ce malaise. C’est la première fois que tu tentes ta chance avec un homme. Tenter ta chance, c’est gros dit comme ça. Tu veux juste danser avec lui. Ce serait vraiment agréable de lui plaire.
T’approches.
T’es obligé de crier pour le saluer.
« Hey!! Envie de danser?»
Trois options, invitation acceptée, rejet sympathique, rejet violent.
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