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Betty-Lou Bettner
Should I run away, and change my name ?
151 Civile (Fidèle Lombardi) Bookmaker Je suis le rp, aucun soucis
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Je suis le rp, aucun soucis
Les petites addictions de Dame la Chance - Bazil
Mer 29 Avr - 21:31
Dans toute une vie d’excès, il finit toujours par y avoir la fois de trop.
Cette fois-ci, elle le jurait, elle le balançait dans une benne à ordure ce maudit chat.
“ Scarface… petit, petit, petit… Scarface… Minou ? “
Il pleuvait, ce temps pourri alors. Comme toujours, elle n’avait ni les fringues adaptées ni le temps à perdre pour se protéger de la pluie. Question d’habitude. Sous la douche grandeur nature, la brune cherchait son jeune félin noir. Le vaurien avait l’habitude de lui faire souvent la farce de s’enfuir et les jours comme ceux-là, la vaurienne qui lui servait de maîtresse n’avait pas le coeur de le laisser dehors. Gangsta, mais pas trop quand même. Si Ellone ne s’émouvait pas de tuer ou torturer quelqu’un, et elle pouvait déprimer à l’idée de perdre son chat.
“ Ah… te voilà sale monstre. “
“Miouuuuuu”
Il avait cette petite voix enrouée qui la faisait craquer instantanément, cette mignonitude inexistante, le chat ne ressemblait à rien, c’était déjà un miracle qu’estropié comme il était, il vive encore. C’était sa combativité qui donnait toute cette grâce à ses yeux et soulagée, elle s’accroupissait pour récupérer le petit amour de sa vie. La ruelle était déserte à cette heure-là, encore moins avec cette météo. Mais l’univers environnement n’avait jamais semblé être capable d’atteindre Ellone dont l’enveloppe charnelle ne faisait que la représentait dans ce monde. Dans sa tête, il y en avait un autre qui était le même, mais où elle gommait tout l’inutile. Autant dire qu’il ne restait qu’elle et le chat à ce moment-là.
Peut-être toutes ces conditions-là qui l’avaient rendue imprudente, elle avait ramené ses bras retenant le chaton contre son torse afin de le glisser sous sa veste. Le protéger de la pluie, du froid, de ce décor lugubre. La fille voulait juste récupérer son chat et rentrer chez elle. La nuit avait été assez dure comme ça, pas une seconde, elle n’avait vu arriver la lame qu’on avait planté dans son flanc, puis retirer aussi sec laissant la plaie béante abandonnait doucement son essence de vie. Prise à revers, par réflexe elle tâtait sur l’impact, le junkie lui arracha des poches sa came avant de fuir à toutes allures.
“ Bâtard…”
Le sang inondait sa main, dans l’autre elle empêchait le chaton de s’enfuir. Tomber ici, c’était accepté de mourir, mais les pas ne firent sûrement qu’empirer la chose ou alors c’était la pluie, dans tous les cas, la fille s’écroulait, il avait des victoires qui ne pouvaient pas se remporter par sa simple volonté, ni même seul. À cet instant, elle ne savait plus vraiment si elle devait se sentir chanceuse ou non d’avoir atterri sur son dos, d’avoir le droit à cette symphonie de gouttes plutôt qu’au chaos ambiant de toute son existence. La brune réalisait, qu’elle n’avait jamais pris le temps de regarder le ciel, réflexion aussi inutile qu’étrange dont le petit Scarface la dérobait en miaulant à sa face. Est-ce tu appelles de l’aide pour moi ?
Ainsi se surprenait-elle à ne plus se sentir aussi frustrée qu’elle l’aurait dû, moins défaitiste aussi que sa nature profonde qui lui suggérait de saisir l’occasion pour en finir afin. Parce qu’elle se rappela ce petit chat qui se tenait là, à qui elle avait demandé ce soir-là de ne pas mourir dans ses bras. Il avait exaucé son voeu alors que tout le destinait vers sa fin. Et difficile à comprendre ou pas, elle avait besoin de s'accrocher à ce détail paraissant insignifiant. Ainsi elle appuyait plus fort pour faire rentrer le tissu de son t-shirt dans la plaie, espérant ainsi ralentir son hémorragie. Et une ombre fendit sa lumière pour se poser sur son visage, c’était la première fois qu’elle acceptait de prononcer ces mots-là :
“ Qui que tu sois… aide-moi. “
Sa main se souleva de sur sa plaie pour laisser paraître le carnage. La pluie lavait son sang avant qu’il ne puisse incruster le sol.
“ Donne le nom de Julius à Mia… ou Suzi. “
Histoire qu’elles remontent son potentiel meurtrier. Sa nature la plus dominante était ainsi faite de colère et destructive.
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Re: Les petites addictions de Dame la Chance - Bazil
Jeu 30 Avr - 18:38
Une journée sans soleil, c’est d’une tristesse et d’un ennui pour le commun des mortels, la pluie n’a pas cessé depuis ce matin. Pourtant, toi, tu adore ça. C’est un moment idéal pour s’installer avec un livre et un bon thé chaud au rebord de la fenêtre bercé par le bruit ambiant et la douceur d’une bonne couette chaude. C’est ainsi que tu as passé la grande partie de ta journée jusqu’au moment de nourrir Figaro…
« Tu as tout manger ? Sérieux… »
Le confort et la simplicité de cette journée se transforme en un ‘Va dehors acheter de la bouffe a chat’. Autant que tu peux apprécier être à l’intérieur au chaud durant une journée de pluie que ça te casse royalement le cul de mettre le pied dehors mais voilà… c’est que t’as franchement pas le choix d’y aller. Le chat a faim. Hors de question d’y donner de ta propre bouffe alors tu enfile un pantalon pour la première fois de la journée alors que le ‘jour’ est déjà tomber depuis assez longtemps pour qu’on puisse évoquer la soirée.
Il va sans dire qu’un parapluie et une canne c’est quand même un inconfort. Tu te rends donc à la seule place que tu connais qui vendent ce genre de produit animalier. C’est clairement un produit artisanal d’un type super louche parce que c’est quoi les chances de recevoir un vrai stock pour les animaux dans un trou aussi pourri ? Enfin bref… sur ton chemin du retour ce n’est pas un chat errant que tu croise bien que ce soient des miaulements qui ont attiré ton attention. Il y a sur le sol un corps. Est-ce que c’est vivant ? Dans un souci purement professionnel, tu t’en approche et la chose te parle et bouge même ! Merde, du taf.
Tant pis pour la pluie hein ! Tu ne résiste pas aux appels à l’aide, c’est plus fort que toi ! Surtout que c’est grâce a un chat que tu la retrouvée là… Tu ne comprends pas trop ce qu’elle veut dire avec les noms de ses gens que tu ne connais pas mais tu range ton parapluie dans ton sac à dos ainsi que ta canne qui va certainement dépasser, à côté de la bouffe à chat pour te pencher sur son cas. Ça saigne de ouf ! Bon… première chose arrêter l’hémorragie.
« Tu me racontera tout ça quand je t’aurais arrangé ça. »
Non, tu n’as pas de matériel sur toi, tout ce que tu peux faire est de maintenir la pression sur sa plaie. Puis, comme une princesse tu viens soulever la personne. Tu constate que c’est une femme vu son poids plutôt léger parce que ce n’est clairement pas son accoutrement qui t’aurait donné l’information. Voilà que tu ramènes la blessée jusqu’à chez toi, ignorant si elle est toujours consciente. Le retour fut difficile au niveau de ta jambe mais pas intolérable, ta démarche fut cependant assez maladroite. Tu passe la porte avec elle dans les bras, alors que vous êtes trempée jusqu’aux os. Tant pis. Tu passes à la salle d’opération immédiatement pour la poser sur la table. C’est que tu n’as pas vraiment le temps de penser à te changer là tout de suite.
Tu prends quand même le temps d’enlever ton sac de ton dos ainsi que ton petit manteau, tu attache tes cheveux et rince rapidement tes mains dans un produit d’alcool.
« Je te préviens, tu vas m’en devoir une. »
On relève les vêtements sans la moindre gêne. Oh en passant ! Si le chat de la demoiselle a suivi, bah évidemment que tu le laisse entrer, même si ça ne ferra pas le bonheur de Figaro, tu n’as pas le cœur à le laisser dehors à la pluie battante. Une fois la plaie découverte a tes yeux, tu vérifies l’état, nettoie le sang pour mieux voir et savoir si un point vital a été touché. Si la demoiselle est toujours consciente, tu lui donneras de quoi mordre pendant que tu opère, sinon, tu veilleras à faire vite. Rapide et efficace. Après t’être assurer qu’il n’y aura pas d’hémorragie interne, tu viens refermer et coudre la peau délicate. Un bon gros pansement, une compresse blanche pour retenir le tout et protéger les points de coutures.
Puis, tu la laisse se reposer. Ce n’est pas le moment de poser des questions. Tu te sens super sale ainsi trempé et sans doute tâché du sang de la demoiselle. Dans l’empressement tu n’as pas mis ton tablier, la situation étant pressante. Voilà que tu constate qu’elle n’est pas consciente… depuis quand ? Tu ne le sais pas vraiment, mais tant mieux ! Ça te laissera le temps de lui retirer ses vêtements pour éviter qu’elle attrape une grosse grippe. Sa nudité ne te gêne aucunement, tout comme son consentement d’ailleurs. Une fois que tu auras retiré ses vêtements trempés, tu les étendras sur un petit rack prévu pour ça. Puis tu iras prendre une bonne douche chaude et te changer aussi tiens ! Mais évidemment, tu n’oublieras pas de recouvrir ta patiente d’une bonne couverture chaude mais un peu rugueuse. Sous le plastique sur lequel est étendu la jeune femme, c’est un petit matelas pas trop confortable, au moins ta table opération n’est pas SI inconfortable.
« Tu as tout manger ? Sérieux… »
Le confort et la simplicité de cette journée se transforme en un ‘Va dehors acheter de la bouffe a chat’. Autant que tu peux apprécier être à l’intérieur au chaud durant une journée de pluie que ça te casse royalement le cul de mettre le pied dehors mais voilà… c’est que t’as franchement pas le choix d’y aller. Le chat a faim. Hors de question d’y donner de ta propre bouffe alors tu enfile un pantalon pour la première fois de la journée alors que le ‘jour’ est déjà tomber depuis assez longtemps pour qu’on puisse évoquer la soirée.
Il va sans dire qu’un parapluie et une canne c’est quand même un inconfort. Tu te rends donc à la seule place que tu connais qui vendent ce genre de produit animalier. C’est clairement un produit artisanal d’un type super louche parce que c’est quoi les chances de recevoir un vrai stock pour les animaux dans un trou aussi pourri ? Enfin bref… sur ton chemin du retour ce n’est pas un chat errant que tu croise bien que ce soient des miaulements qui ont attiré ton attention. Il y a sur le sol un corps. Est-ce que c’est vivant ? Dans un souci purement professionnel, tu t’en approche et la chose te parle et bouge même ! Merde, du taf.
Tant pis pour la pluie hein ! Tu ne résiste pas aux appels à l’aide, c’est plus fort que toi ! Surtout que c’est grâce a un chat que tu la retrouvée là… Tu ne comprends pas trop ce qu’elle veut dire avec les noms de ses gens que tu ne connais pas mais tu range ton parapluie dans ton sac à dos ainsi que ta canne qui va certainement dépasser, à côté de la bouffe à chat pour te pencher sur son cas. Ça saigne de ouf ! Bon… première chose arrêter l’hémorragie.
« Tu me racontera tout ça quand je t’aurais arrangé ça. »
Non, tu n’as pas de matériel sur toi, tout ce que tu peux faire est de maintenir la pression sur sa plaie. Puis, comme une princesse tu viens soulever la personne. Tu constate que c’est une femme vu son poids plutôt léger parce que ce n’est clairement pas son accoutrement qui t’aurait donné l’information. Voilà que tu ramènes la blessée jusqu’à chez toi, ignorant si elle est toujours consciente. Le retour fut difficile au niveau de ta jambe mais pas intolérable, ta démarche fut cependant assez maladroite. Tu passe la porte avec elle dans les bras, alors que vous êtes trempée jusqu’aux os. Tant pis. Tu passes à la salle d’opération immédiatement pour la poser sur la table. C’est que tu n’as pas vraiment le temps de penser à te changer là tout de suite.
Tu prends quand même le temps d’enlever ton sac de ton dos ainsi que ton petit manteau, tu attache tes cheveux et rince rapidement tes mains dans un produit d’alcool.
« Je te préviens, tu vas m’en devoir une. »
On relève les vêtements sans la moindre gêne. Oh en passant ! Si le chat de la demoiselle a suivi, bah évidemment que tu le laisse entrer, même si ça ne ferra pas le bonheur de Figaro, tu n’as pas le cœur à le laisser dehors à la pluie battante. Une fois la plaie découverte a tes yeux, tu vérifies l’état, nettoie le sang pour mieux voir et savoir si un point vital a été touché. Si la demoiselle est toujours consciente, tu lui donneras de quoi mordre pendant que tu opère, sinon, tu veilleras à faire vite. Rapide et efficace. Après t’être assurer qu’il n’y aura pas d’hémorragie interne, tu viens refermer et coudre la peau délicate. Un bon gros pansement, une compresse blanche pour retenir le tout et protéger les points de coutures.
Puis, tu la laisse se reposer. Ce n’est pas le moment de poser des questions. Tu te sens super sale ainsi trempé et sans doute tâché du sang de la demoiselle. Dans l’empressement tu n’as pas mis ton tablier, la situation étant pressante. Voilà que tu constate qu’elle n’est pas consciente… depuis quand ? Tu ne le sais pas vraiment, mais tant mieux ! Ça te laissera le temps de lui retirer ses vêtements pour éviter qu’elle attrape une grosse grippe. Sa nudité ne te gêne aucunement, tout comme son consentement d’ailleurs. Une fois que tu auras retiré ses vêtements trempés, tu les étendras sur un petit rack prévu pour ça. Puis tu iras prendre une bonne douche chaude et te changer aussi tiens ! Mais évidemment, tu n’oublieras pas de recouvrir ta patiente d’une bonne couverture chaude mais un peu rugueuse. Sous le plastique sur lequel est étendu la jeune femme, c’est un petit matelas pas trop confortable, au moins ta table opération n’est pas SI inconfortable.
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Re: Les petites addictions de Dame la Chance - Bazil
Ven 1 Mai - 2:01
Arranger ça ?
Le grondement du tonnerre accompagnait la fin de course de son sommeil. La fille ouvrait doucement les yeux, aucune lumière violente ne les agressait, la pluie avait cessé d’agresser sa peau de ses morsures gelées. La dureté du bitume qui l’avait recueillie dans sa chute avait été troquée par quelque chose de plus moelleux. Machinalement, elle avait repoussé la couverture qui la réchauffait pour vérifier sa plaie, son esprit embrumé n’avait même pas remarqué tout de suite que là-dessous elle était dénudée. Et ce qui aurait dû l’énerver instantanément la soulageait plutôt en constatant une compresse. L’avait-on soigné ?
Son regard gris s’abandonnait sur le vide du plafond, encore une fois, l'univers avait mis une bonne âme sur son chemin pour la sortie de l’impasse. Sa perplexité était toujours aussi forte à chaque fois : est-ce un cadeau ou une malédiction d’être aussi chanceuse sur ce point-là ? À croire qu’on ne la laisserait pas mourir avant d’avoir subi de À à Z sa vie de merde dans cet enfer.
Comme cela aurait été tentant de profiter de ce qui s'apparentait à du confort, sa volonté lui suggérait de se lover dans le tissu rêche et éponger toute sa fatigue, mais sa réflexion, tenace et prudente, lui ordonnait avec plus d'aplomb de se lever immédiatement. Ce que la femme fit, laborieusement, douloureusement aussi. Assise d’abord sur la table d’opération, elle s’enroulait dans la couverture tout en examinant les lieux, tendant l’oreille pour estimer à quels degrés se tenaient ses problèmes actuels ou à venir au passage. L’endroit ne lui inspirait rien, elle n’en avait jamais côtoyait de tel. C’était terriblement calme à son goût, trop calme.
Quand le monde avait décidé d’arrêter de tourner dans sa tête, elle essaya enfin de se tenir sur ses jambes. La fébrilité en soi ne la traumatisait pas plus que cela, elle qui avait l’habitude des excès y avait goûté bien trop de fois. La douleur aussi devenait supportable, quand même bien plus que quand il avait commencé à charcuter sa peau déchirée. Le souvenir de cette chose dans sa bouche fronçait la ligne droite de ses sourcils, surement que ça avait motivait la croissance de sa tension d’un degré ou deux. Les événements s’emboitaient doucement, dans un ordre inversé : la douleur multipliait sur le flanc de son corps qui lui avait fait tourner de l’oeil; l’odeur agréable du gars qui l’avait porté et amené ici, sa face sortie de nulle part sous cette pluie… le chat.
“ Scarface. “
La bête fit office d’électrochoc. La brune s’avançait vers la sortie, aucune porte ou serrure n’aurait su lui résister, elle devait retrouver son chat. Le sens des priorités de cette fille était quelque chose quand même. Puis que dire du fait qu’elle tombait nez à nez avec l’objet de sa recherche qui semblait l’attendre.
“ Scarface.”
Probablement qu’un sourire eût pu lui échapper à l'énoncé, du genre à aimer se faire du mal, ou ignorer la préservation, Ellone c’était baissé pour le ramasser. Elle grognait en se relevant et le temps de le faire, elle avait attiré l’attention d’un autre locataire. Un félin la fixait de loin, avant de disparaître derrière un bout de mur menant à une autre pièce. Guidée par un des maîtres des lieux, la brune s’engouffrait sans gêne dans l’antre du sauveur inconnu. Sa progression se stoppait près d’un meuble où une odeur de vanille captait son attention, elle reconnut des fleurs de magnolia sur la décoration d’une carte. Elle avait souvent eu l’envie de s’en faire tatouer une. Un bruit la sortait de sa réflexion et son regard se déposait sur une silhouette masculine, il lui sembla que c’était lui dans ses souvenirs.
“ J’ai faim… “
Commençait-elle en guise de première approche. Merci, bonjour ? Qui êtes-vous ? Pas son genre. Ellone en allait directement aux faits, généralement ceux qui l'intéressaient le plus. Sans gêne, elle confisquait un support pour s'asseoir. Peut-être aussi parce qu’elle ne tenait pas vraiment sur ses jambes, mais qu’elle était trop fière pour le dire ou l’admettre. Sa main libre tira vers elle un livre proche, ça lui rappelait depuis combien de temps elle n’avait plus eu l’occasion de s’essayer à ce genre de lecture. Puis soudain, elle percutait sûrement dans son esprit !
“ Depuis combien de temps je suis ici ?
Son chaton ronronnait dans ses bras.
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Re: Les petites addictions de Dame la Chance - Bazil
Sam 2 Mai - 18:59
Ton appartement n’est vraiment pas grand pour être franc. La seule pièce bien et rangé, c’est ta salle de travail. Le reste, c’est un bordel conséquent. Le logement n’est composé que d’une chambre -la salle d’opération-, une mini salle de bain et une pièce dite commune. Donc la cuisinesalonchambreàcoucherbibliothèquebordel. Il y a ici et là des livres, magazines en tout genre et quelques restes de restaurant qui commence à sentir fort la moisissure. C’est encombré, petit et franchement pas très accueillant bien que ce soit ton nid douillet. La demoiselle était aussi libre que l’air, tu ne verrouille jamais la porte car justement il t’est arrivé quelques fois qu’elle soit défoncée par des patients énergiques.
Tu es encore à la salle de bain quand tu entends cette voix. Tu prends le temps de finir avant d’en sortir pour rejoindre la nouvelle venue. Oui, tu retiens le nom du chat. Scarface ? Vraiment ? Pourquoi pas, tu as quand même appelé le tien Figaro… et d’ailleurs ce dernier ne semble pas trop aimer que l’on soit sur son territoire. Quoi qu’il en soit tu as sur toi un chandail a manche longue noir et un vieux jean délaver. Les cheveux encore humides alors que tu passe la porte.
‘’J’ai faim’’ Ses mots ont résonné un court instant dans ton esprit alors qu’un sourire s’étire sur ton visage. Tu fais quelques pas vers la demoiselle qui visiblement ne porte qu’une couverture sur ses épaules.
« Ça tombe bien, j’ai déjà commandé à manger. Ça ne devrait plus tarder. »
Ce qui n’es que l’absolu vérité. Après tout, la pluie et l’opération t’avais franchement ouvert l’appétit. Ça seconde question était quant à elle plus légitime.
« Pas très longtemps, la nuit n’est pas encore passé… ça m’étonne même que tu te sois levé. »
Quelques pas vers un tiroir et tu en sort un grand chandail à manche courte bleu marin que tu balance à la demoiselle sans la prévenir.
« Ce sera plus commode, le temps que tes vêtements sèches. »
Comme tu n’est pas spécialement matérialiste, tu te moque bien de ce qui peux arriver à ce vieux t-shirt. Comme tu es généreux de ta personne ! C’est étonnant dans un monde comme celui-ci. Tu pointe les vêtements qui sont accroché sur un petit rack à sécher dans un coin de la pièce près d’une source de chaleur. Ton regard se pose alors sur la boule de poile qu’elle retient dans ses bras. Quelqu’un qui aime les chats n’est pas une mauvaise personne, si ? C’est sans doute pour cette raison là que tu ne te méfie pas d’elle.
Tu prends place sur le canapé en face de celui de la demoiselle. Oui, il y en a deux avec une petite table basse super encombré. Les mains jointes, attentif et curieux de cette étrange rencontre.
« Au fait, comment tu t’appelles ? »
Comme elle ta demander à manger, tu te permets de lui poser la question avant même de te présenter toi-même. Tu veux savoir le nom de la personne qui aura une dette envers toi. Mais elle ne sera pas trop élevée, tu tends à demander qu’on te ramène des objets plutôt que de l’argent. Beaucoup de tes patients n’ont même pas de quoi manger alors il serait un peu stupide que d’espérer voir de l’argent venir d’eux.
Tu es encore à la salle de bain quand tu entends cette voix. Tu prends le temps de finir avant d’en sortir pour rejoindre la nouvelle venue. Oui, tu retiens le nom du chat. Scarface ? Vraiment ? Pourquoi pas, tu as quand même appelé le tien Figaro… et d’ailleurs ce dernier ne semble pas trop aimer que l’on soit sur son territoire. Quoi qu’il en soit tu as sur toi un chandail a manche longue noir et un vieux jean délaver. Les cheveux encore humides alors que tu passe la porte.
‘’J’ai faim’’ Ses mots ont résonné un court instant dans ton esprit alors qu’un sourire s’étire sur ton visage. Tu fais quelques pas vers la demoiselle qui visiblement ne porte qu’une couverture sur ses épaules.
« Ça tombe bien, j’ai déjà commandé à manger. Ça ne devrait plus tarder. »
Ce qui n’es que l’absolu vérité. Après tout, la pluie et l’opération t’avais franchement ouvert l’appétit. Ça seconde question était quant à elle plus légitime.
« Pas très longtemps, la nuit n’est pas encore passé… ça m’étonne même que tu te sois levé. »
Quelques pas vers un tiroir et tu en sort un grand chandail à manche courte bleu marin que tu balance à la demoiselle sans la prévenir.
« Ce sera plus commode, le temps que tes vêtements sèches. »
Comme tu n’est pas spécialement matérialiste, tu te moque bien de ce qui peux arriver à ce vieux t-shirt. Comme tu es généreux de ta personne ! C’est étonnant dans un monde comme celui-ci. Tu pointe les vêtements qui sont accroché sur un petit rack à sécher dans un coin de la pièce près d’une source de chaleur. Ton regard se pose alors sur la boule de poile qu’elle retient dans ses bras. Quelqu’un qui aime les chats n’est pas une mauvaise personne, si ? C’est sans doute pour cette raison là que tu ne te méfie pas d’elle.
Tu prends place sur le canapé en face de celui de la demoiselle. Oui, il y en a deux avec une petite table basse super encombré. Les mains jointes, attentif et curieux de cette étrange rencontre.
« Au fait, comment tu t’appelles ? »
Comme elle ta demander à manger, tu te permets de lui poser la question avant même de te présenter toi-même. Tu veux savoir le nom de la personne qui aura une dette envers toi. Mais elle ne sera pas trop élevée, tu tends à demander qu’on te ramène des objets plutôt que de l’argent. Beaucoup de tes patients n’ont même pas de quoi manger alors il serait un peu stupide que d’espérer voir de l’argent venir d’eux.
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Re: Les petites addictions de Dame la Chance - Bazil
Dim 3 Mai - 15:39
Au moins, ça le faisait sourire, souvent la fille inspirait deux réactions: l’amusement ou l’énervement. Soit elle faisait naître les rictus, soit on finissait par vouloir lui en coller une. Elle ne lui répondait pas, dans sa tête, elle avait pensé tant mieux, puisque ça ne serait pas gratuit d’être nourrie autant ne pas trop attendre. De toute façon, elle était déjà endettée vis-à-vis de lui, elle ne se faisait pas d’illusion là dessus. À un moment ou un autre, il lui présentait la facture, quel qu’elle soit. Au moins, elle était toujours en vie et Scarface aussi. Faudra se contenter de ça.
Pas très longtemps qu’elle était assoupie ? Voilà qui lui semblait très relatif, mais ça expliquait sûrement pourquoi elle se sentait si épuisée. Son monde était parsemé de taches blanchâtres, parfois d’écrans lumineux lui couvrant toute visibilité, la fille devait sûrement avoir de petits yeux, elle avait du mal à distinguer parfaitement son bienfaiteur. Pourtant, son attention se focalisait sur sa démarche qui lui semblait atypique. Il lui semblait alors se rappeler qu’il avait eu l’air de galérer aussi en la portant jusqu’ici. Pourquoi se donner tant de mal pour une mauvaise herbe comme elle qu’il ne connaît même pas. Elle se disait qu’elle ne comprendrait jamais rien à l’altruisme tandis qu’il lui balançait un vêtement à la face. Sa main le fit glisser de son visage sous un grognement, la brune offrait une moue en guise de remerciement. Elle n’y comprendrait jamais rien, pour la toute bonne raison qu’elle n’existait pas cette fameuse bonté, il y avait toujours une bonne raison à tout.
“ Ouais. “
En enfilant le chandail, elle laissait glisser la couverture sur place, pas vraiment le genre de fille à faire du chichi. Toute façon, il l’avait déjà déshabillé une fois. Si elle grimaçait, c’était plus à cause de la douleur qui se réveillait plus intensément alors qu’elle tentait d’enfiler maladroitement ça. Faire abstraction de la douleur, d’ordinaire, la brune était douée pour ça, cette fois, les gouttes de sueur perlaient sur son front, probablement qu’elle avait perdu des couleurs qu’elle n’avait déjà pas. Il avait sa réponse quelque part du fait qu’il ne fallait pas s’étonner de la voir debout. Ellone était une dure à cuire, elle en avait encaissé déjà pas mal dans sa jeune vie. Pourtant, elle regrettait presque de s’être fait piquer sa came. Elle qui n’en consommait jamais se surprenait à avoir envie d’un rail pour soulager son mal. Son petit chat s’était échappé d’entre ses bras pendant qu’elle se changeait, la fille semblait le chercher du regard un instant avant que l’homme ne lui pose une question qu’elle jugeait superflue.
“ Elo'. “ Même pas elle avait pris la peine de lui rendre la politesse des présentations : Elle n’en avait rien à cirer. “ Tu viens de sauver une dealeuse, tu sais. “ Une manière de lui dire que ce n’était pas forcément une bonne action de sa part.“ C’est quoi que t’as commandé à manger ? “
Sa spécialité de passer du coq à l’âne. Et elle aurait voulu lui demander comment ça se faisait qu’il s’y était pris si bien pour la soigner, mais la fille n’était pas sûre de vouloir la réponse. Son regard se posait sur le vide, vers le sol, elle avait attrapé sa tête en espérant que son vertige lui passerait.
“ C’est quoi tes plans me concernant pour la suite ? Tu vas me mettre dehors dès qu’ils seront secs ? “
Autant être fixé tout de suite. En toute franchise, Ellone n’était pas pressé de partir, mais pas tellement pour les beaux yeux du gars, dans son état elle n’avait pas encore eu l’occasion de profiter des détails.
Invité
Invité
Re: Les petites addictions de Dame la Chance - Bazil
Lun 4 Mai - 18:25
Tu es un homme d’exception après tout ! Oui, rien n’est gratuit et tu en viendras bien assez vite avec la fameuse facture mais pour l’instant tu te permets d’être purement et simplement sympathique. Ayant vécu dans un milieu aisé avant de débarquer à Decay, la valeur des objets dégages une importance bien différente. Pour toi, un vieux vêtement n’est qu’un morceau de tissus et tu n’as aucune gêne à ce que la demoiselle le porte. Autant pour ton confort que le sien. Son manque de pudeur ne te dérangeait pas tant que ça, tu aurais pourtant pensé qu’elle aurait été plus discrète… En la voyant galérer tu retins ton mouvement pour lui filer un coup de main. Ce n’est pas la peine d’en faire trop. Ne soit pas trop avenant avec un chaton comme celui-là. Si ça se trouve, elle va te mordre la main.
Parlant de chat, tu observe le petit noir qui se déplace, tu tends même à tendre la main pour attirer son attention et lui donner une petite caresse. Tu adore ses bêtes là. Les informations se succédèrent alors l’un après l’autre. Son prénom ainsi que sa profession. En guise de réponse, tu haussas les épaules. Chacun son taff.
« He bien, enchanté Elo’ la dealeuse. »
En tant que médecin, il n’est pas rare pour toi de faire affaire avec des dealers afin d’avoir des produits anesthésiants. Certes très artisanale mais efficace contre la douleur.
« Pizza. »
Ça se partage si bien et ce n’es pas un met très dispendieux à produire et consommer. Une bonne all dress quatre pointes pour être plus précis. Sa dernière question ne t’étonna pas vraiment. Elle se méfie et c’est assez légitime. De plus, tu vois bien qu’elle a la tête qui tourne… Alors tu te lève pour aller lui chercher un verre d’eau que tu poseras devant elle. Tu es peut-être trop attentif pour une fille de ce genre mais c’est plus fort que toi. Tu n’es pas devenu médecin à Decay pour regarder les gens mourir et souffrir. Certes, tu n’es pas toujours très dans les normes mais tu fais avec ce qu’on te donne.
« Oh… les plans par la suite ? Je t’ai déjà prélevé un rein. »
Tu te mets à rire et tu ajoutes :
« Je blague ! Je n’y ai pas vraiment réfléchi pour être honnête. Quand je t’ai vu, le chat et toi… »
On frappe à la porte ce qui interrompt ta phrase et ton attention. La pizza. Tu va donc à la porte pour ouvrir, ramasser le carton qui contient la nourriture et… tu paie d’un pot de pilule. ‘Merci, à la prochaine.’ Puis le livreur disparait sans questionnement alors que tu referme la porte. Tu reviens vers la demoiselle, marchant un peu difficilement par habitude jusqu’à la petite table basse qui fait office de table à manger… Machinalement tu écarte un peu de stock qui traine pour pouvoir poser la boite plate. Elle est encore chaude. Tu ouvre la boite en prenant pour acquis que vous allez manger avec vos mains comme des gros porcs.
« Et ne t’en fais pas pour Scarface… il mange surement dans le bol de Figaro… »
Ce dernier est clairement intimidé par le chat de la demoiselle et n’ose même pas défendre son propre bol de nourriture. Comme quoi ce chat est trop gâté et n’a pas les instincts de chat d’extérieur. Tu prends une pointe avant de t’asseoir pour manger. Loin d’être la meilleure pizza du monde, elle satisfait ton besoin nutritif de la journée bien qu’il soit rendu pas mal tard pour qualifier ça de journée.
Parlant de chat, tu observe le petit noir qui se déplace, tu tends même à tendre la main pour attirer son attention et lui donner une petite caresse. Tu adore ses bêtes là. Les informations se succédèrent alors l’un après l’autre. Son prénom ainsi que sa profession. En guise de réponse, tu haussas les épaules. Chacun son taff.
« He bien, enchanté Elo’ la dealeuse. »
En tant que médecin, il n’est pas rare pour toi de faire affaire avec des dealers afin d’avoir des produits anesthésiants. Certes très artisanale mais efficace contre la douleur.
« Pizza. »
Ça se partage si bien et ce n’es pas un met très dispendieux à produire et consommer. Une bonne all dress quatre pointes pour être plus précis. Sa dernière question ne t’étonna pas vraiment. Elle se méfie et c’est assez légitime. De plus, tu vois bien qu’elle a la tête qui tourne… Alors tu te lève pour aller lui chercher un verre d’eau que tu poseras devant elle. Tu es peut-être trop attentif pour une fille de ce genre mais c’est plus fort que toi. Tu n’es pas devenu médecin à Decay pour regarder les gens mourir et souffrir. Certes, tu n’es pas toujours très dans les normes mais tu fais avec ce qu’on te donne.
« Oh… les plans par la suite ? Je t’ai déjà prélevé un rein. »
Tu te mets à rire et tu ajoutes :
« Je blague ! Je n’y ai pas vraiment réfléchi pour être honnête. Quand je t’ai vu, le chat et toi… »
On frappe à la porte ce qui interrompt ta phrase et ton attention. La pizza. Tu va donc à la porte pour ouvrir, ramasser le carton qui contient la nourriture et… tu paie d’un pot de pilule. ‘Merci, à la prochaine.’ Puis le livreur disparait sans questionnement alors que tu referme la porte. Tu reviens vers la demoiselle, marchant un peu difficilement par habitude jusqu’à la petite table basse qui fait office de table à manger… Machinalement tu écarte un peu de stock qui traine pour pouvoir poser la boite plate. Elle est encore chaude. Tu ouvre la boite en prenant pour acquis que vous allez manger avec vos mains comme des gros porcs.
« Et ne t’en fais pas pour Scarface… il mange surement dans le bol de Figaro… »
Ce dernier est clairement intimidé par le chat de la demoiselle et n’ose même pas défendre son propre bol de nourriture. Comme quoi ce chat est trop gâté et n’a pas les instincts de chat d’extérieur. Tu prends une pointe avant de t’asseoir pour manger. Loin d’être la meilleure pizza du monde, elle satisfait ton besoin nutritif de la journée bien qu’il soit rendu pas mal tard pour qualifier ça de journée.
Betty-Lou Bettner
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Re: Les petites addictions de Dame la Chance - Bazil
Lun 4 Mai - 23:40
Tant mieux si le détail n’avait pas d’importance, en même temps en vivant ici, il avait dû en croiser un paquet. Pas d’humeur à se présenter visiblement, peu importe, c’était d’autant plus superflu pour cette fille qu’elle ne retenait jamais aucun nom. Pour le moment, elle était trop fatiguée pour lui coller un surnom, elle allait s’accordait du temps. Elle en aurait visiblement, on dirait qu’ils étaient livrés pour la bouffe, mais la fille était restée bloquée sur sa blague.
Juste pour être sûre elle avait soulevé son chandail pour vérifier ses arrières. Oh le malheureux, que venait-il de faire. Tout en attrapant son eau pour se désaltérer, Ellone se demandait comment elle n’avait pas fait pour y penser plus tôt. Plus le temps passait, plus elle était prête à aller de plus en plus loin. La saturation, sa saturation qui commençait à mettre à mal son bon sens.
“ Et ça se vend cher un rein au moins ? “
Si son rictus pouvait tromper le néophyte en la faisant paraître amusée, sa question était bel et bien sérieuse. Du genre à ne jamais perdre le nord de la boussole. Dommage qu'elle lui indiquait toujours les pires directions.
“ On peut parfaitement vivre qu’avec qu’un seul en plus non ? “
Surement qu’elle s’en accommoderait, personne ne serait capable d’imaginer à quel point elle était prête à tout pour remonter le temps, et ainsi ne jamais entrer dans ce monde-là. Revenir au jour où elle aurait dû prendre ses jambes à son cou. Il déposait la pizza entre eux, si elle la regardait avec envie, son appétit avait migré de bord. Réquisition d’une part, tout en croquant dedans, elle avalait avec elle de bien sombres escients. Quand une porte se fermait, une bien plus encore s’ouvrait, à ce rythme elle danserait dans le dernier dédale infernal avant d’atteindre son quart de siècle. Troquer les siens ou ceux d’un autre, aucune importance, sous ses yeux de chérubin, plus rien d’innocent. Ellone n’avait plus rien d’une gentille fille. Tout en avalant ses bouchées, elle méditait sur le cas en face d’elle.
Examinant, jaugeant, bon samaritain ou bon comédien. La fille restait perplexe. Au bout d’une tranche elle n’avait même plus d’appétit. La peau sur les os, l'estomac qui va avec ça va de soi. Ce n’était pas le cas de Scarface, sa petite barrique, il bouffait certainement mieux que sa maîtresse. La même qui silencieuse sirotait son eau en l’observant de son regard presque maladivement cerné. Un paquet de sang avait dû lui échapper, son corps était las, son esprit aussi peut-être pour ça qu’elle divaguait si sombrement. Aussi elle faisait quelques bruits de langue pour attirer le chaton, pour qu’il vienne vite lui rappeler qu’elle avait été une petite fille parfaitement “saine” fut un temps révolu. Sans l’attendre, l’invitée surprise s’allongeait de tout son long sur le canapé. Manger n’avait pas l’effet estompé, sa tête tournait c’était insupportable, même lorsqu’elle fermait les yeux. Le petit félin sautait sur son ventre en ronronnant, elle esquissait une grimace, mais pas de gestes brusques. Ce n’était pas l’envie de le faire voler qui lui avait manqué pourtant. Comme quoi, pas si impulsive que ça en réalité.
“ Tu t’es blessé ? “
Du doigt las, elle pointait la jambe qu’il déplaçait plus maladroitement, le détail lui revenu à la face plusieurs fois. Pas vraiment le genre de questions qui se posaient ou alors la forme qui était mauvaise, qu’importe.
“ Puis, pas de réponse, bonne réponse, c’est donc mon lit jusqu'à nouvel ordre. “ Elle lui tirait la langue à ses aises la demoiselle. " Je préfère le riz." Tant qu'à faire.
Des petits yeux, sa petite tête brune s’enfonçait sur un oreiller du sofa, pas pour autant qu’elle avait l’air d’avoir envie de dormir, elle le regardait manger avec envie. Malgré son rassasiement. Scarface ronronnait en s’installant, petit sourire en coin.
“ Le chat est de mon avis. “ Son regard se perdait sur l’autre locataire plus timide. “ C’est quoi ça ? Un ballon de foot ? “
Elle riait en se moquant du chat et c’était plus douloureux qu’agréable en réalité. Idiote.
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Re: Les petites addictions de Dame la Chance - Bazil
Jeu 7 Mai - 18:24
Oups ? Elle ne semble pas avoir bien compris que tu blaguais niveau du prélèvement d’organe ? À moins que ce soit à son tour de se moquer un peu de toi, c’est surement ça en fait.
« Oh oui, un seul rein est suffisant, l’autre se vendra très bien sur le marché noir. »
Tu pousse la blague sans te douter qu’elle puisse réellement te croire et vérifier. Alors que vous mangiez tout deux, tu pu constater son état qui ne semblais pas s’améliorer. Sans doute aurait-il été une bonne idée que de faire une vérification de sa santé avant de lui proposer une pizza ? Une autre erreur de ta part, tu aurais dû constater les premiers signes, savoir qu’avec tout le sang perdu elle serait sans doute étourdie. Ce fut sans surprise qu’elle dû s’étendre sur le canapé qui te sert de lit…
Si tu es blessé ? Oh ta jambe, oui ça. C’est si évident ? Tu pince les lèvres avant de répondre évasivement.
« C’est une vieille histoire. »
Puis soudainement son discours devint des plus étrange et incohérent. Loin de toi le désir de la rectifier, tu préférais observer avec attention au cas où elle viendrait à poser un geste irréfléchi. Laisse là dormir et se reposer que tu te dis malgré le fait qu’elle a choisi ton lit pour ce faire. Son chat était un fidèle compagnon. Et elle se permettais de comparer le tiens à un ballon de foot… Ton regard se tourne en la direction de l’animal un peu craintif, intimidé par la présence d’un autre chat. Qu’est-ce qu’il a ? Il est beau ton chat, pourquoi elle le compare à un ballon ? Ah oui, c’est vrai… elle délire.
Un soupir, puis tu te lève afin de ramasser les restes et les glisser dans le frigo, a ton retour, tu tire une couverture sur la demoiselle (celle de la salle d’opération). Il faut bien accepter son sort, si ?
« Tais-toi et dors un peu. »
Mais et toi ? Où est-ce que tu va dormir ? Bonne question. Tu t’empare de ta couverture habituelle avant d’aller à ton petit coin tranquille. Près de la fenêtre, sur le petit élèvement là où tu aime lire il y a des oreillers pour le confort. Ça devrait faire l’affaire pour cette nuit. Tu t’assure de fermer les lumières et verrouiller la porte de sortie avant de t’installer. Oui, tu prends pour acquis que tu choisis que maintenant, c’est le temps de dormir. La journée fut tranquille contrairement au moment où ton chemin à croiser le siens.
Tu te creuse un nid dans les oreillers, dormir assit n’est jamais très plaisant mais tu peux bien faire une exception pour cette fois. Possessif, ton chat veille a ce que celui de la demoiselle ne t’approche pas. Il monte la garde ? Alors que toi tu baisse la tienne pour t’endormir. Ton invitée risque fort bien de se réveiller avant toi. Comme tu est un grand dormeur et plutôt un oiseau de nuit, tu tends à te réveiller assez tard. Cependant, ce n’est pas parce que tu dors que ton sommeil est profond hein ! Surtout dans ce genre de position peu confortable.
« Oh oui, un seul rein est suffisant, l’autre se vendra très bien sur le marché noir. »
Tu pousse la blague sans te douter qu’elle puisse réellement te croire et vérifier. Alors que vous mangiez tout deux, tu pu constater son état qui ne semblais pas s’améliorer. Sans doute aurait-il été une bonne idée que de faire une vérification de sa santé avant de lui proposer une pizza ? Une autre erreur de ta part, tu aurais dû constater les premiers signes, savoir qu’avec tout le sang perdu elle serait sans doute étourdie. Ce fut sans surprise qu’elle dû s’étendre sur le canapé qui te sert de lit…
Si tu es blessé ? Oh ta jambe, oui ça. C’est si évident ? Tu pince les lèvres avant de répondre évasivement.
« C’est une vieille histoire. »
Puis soudainement son discours devint des plus étrange et incohérent. Loin de toi le désir de la rectifier, tu préférais observer avec attention au cas où elle viendrait à poser un geste irréfléchi. Laisse là dormir et se reposer que tu te dis malgré le fait qu’elle a choisi ton lit pour ce faire. Son chat était un fidèle compagnon. Et elle se permettais de comparer le tiens à un ballon de foot… Ton regard se tourne en la direction de l’animal un peu craintif, intimidé par la présence d’un autre chat. Qu’est-ce qu’il a ? Il est beau ton chat, pourquoi elle le compare à un ballon ? Ah oui, c’est vrai… elle délire.
Un soupir, puis tu te lève afin de ramasser les restes et les glisser dans le frigo, a ton retour, tu tire une couverture sur la demoiselle (celle de la salle d’opération). Il faut bien accepter son sort, si ?
« Tais-toi et dors un peu. »
Mais et toi ? Où est-ce que tu va dormir ? Bonne question. Tu t’empare de ta couverture habituelle avant d’aller à ton petit coin tranquille. Près de la fenêtre, sur le petit élèvement là où tu aime lire il y a des oreillers pour le confort. Ça devrait faire l’affaire pour cette nuit. Tu t’assure de fermer les lumières et verrouiller la porte de sortie avant de t’installer. Oui, tu prends pour acquis que tu choisis que maintenant, c’est le temps de dormir. La journée fut tranquille contrairement au moment où ton chemin à croiser le siens.
Tu te creuse un nid dans les oreillers, dormir assit n’est jamais très plaisant mais tu peux bien faire une exception pour cette fois. Possessif, ton chat veille a ce que celui de la demoiselle ne t’approche pas. Il monte la garde ? Alors que toi tu baisse la tienne pour t’endormir. Ton invitée risque fort bien de se réveiller avant toi. Comme tu est un grand dormeur et plutôt un oiseau de nuit, tu tends à te réveiller assez tard. Cependant, ce n’est pas parce que tu dors que ton sommeil est profond hein ! Surtout dans ce genre de position peu confortable.
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Re: Les petites addictions de Dame la Chance - Bazil
Sam 9 Mai - 0:41
Une vieille histoire. Elle n'insisterait pas, la fille aussi en avait des tas dans ce genre, puis elle n’aimait pas qu’on s’attarde dessus, ni même s’y attardait tout court en fait. Son regard plissait, se faisait de plus en plus petit, il était difficile de lutter contre cette fatigue. Un instant, elle essayait de mesurer sa situation, au point où elle était dans sa vie, tout ce bordel avait quelque chose de normal au fond. Elle était déjà bien chanceuse qu’il ne la mettait pas dehors. Ah la chance, histoire de sa vie. L’écho de sa voix résonnait dans ses oreilles quand il se rapprochait. Malgré l’épuisement, sa phrase lui tirait un sourire fatigué…
“ Des ordres maintenant ? “
Ses yeux se fermaient tout de même pour autant, le son dans sa bouche s'étouffait, ce qu’elle essaie de dire maintenant n’était rien d’autre qu’un étrange mélange de mots mâchés. Pas tout à fait endormie encore alors que sa peau accueillait la couverture qu’il faisait remonter avec bienveillance. Sûrement parce qu’elle était assommée justement que le geste lui parût agréable. Tragique qu’une couverture aussi rêche était capable de lui offrir un réconfort étrange, bizarrement, Ellone savait qu’elle pourrait s’endormir sereinement alors qu’elle ne savait rien de là où elle se trouvait et avec qui. Soufflement du nez alors qu’elle arrêtait sa décision sur quelque chose de positif.
Qui sait combien de temps elle s’était alors assoupie, quoi qu’il en soit, ça n’avait pas paru assez long pour être reposant. Il faisait encore sombre dans la pièce, le jour ne semblait toujours pas être de la partie. La fille s’était assise sur son canapé-lit, ses yeux habitués au noir traquaient la présence de son bienfaiteur, un qu’elle découvrait somnole aux pieds de sa fenêtre. Quelle créature étrange, il s’était laissé chasser de son propre nid ? La pensée lui arracha un sourire dans le noir. Sa main droite se plaquait sur la blessure douloureuse, le dos de sa gauche essuyait les perles de sueur de son front fiévreux, pourtant elle avait froid. C’était d’autant plus désagréable que d’ordinaire, cette fille habituée à la rue ne ressentait pas les différences de températures.
Dans le silence et ce calme inhabituel, son regard se perdait dans le décor autour d’elle et son moral en prenait un coup quand elle pensait à filer à l’anglaise pour ne pas avoir de dette à rembourser encore. Cela lui fit repenser à la came et donc la somme qu’elle ne pourrait jamais rendre au Cartel. Un frisson lui avait alors parcouru l’échine. Son regard se posait sur Scarface qui ronronnait en dormant… elle repensait aux bâtards qui étaient passés sans s’arrêter et osait alors s’imaginer que l’un d’eux répandrait la rumeur. Celle qu’on l’avait planté ou qu’elle était morte. Sa tête pivotait vers le brun, il était le dernier à être au courant au final de la réalité. Machinalement elle se relevait, en chemin elle essayait de trouver un outil quelconque qui l’aiderait à le tuer.
Comme une ombre, la fille s’était arrêtée devant lui, un visage inexpressif noyé dans le néant à peine distinctable des lumières parasites de la pièce. Cela n’avait rien de personnel, c’était dans l’ordre des choses, si elle avait dû un jour se souciait des sentiments ou avoir des remords, elle serait morte depuis longtemps. Pourtant, un instant elle hésitait en le voyant dormir paisiblement, peut-être que d’un seul oeil même, sûrement même à moins qu’il soit aussi inconscient qu’elle ? Est-ce que c’était même la seule solution. Un long soupire lui échappait alors que d’une main elle le secouait pour le réveiller.
“ Viens dormir avec moi, je ne prends pas beaucoup de place, tu sais. C'est pas comme si c'était chez toi. “
Même si elle avait un petit sourire mutin en disant ça, son esprit était bien plus sombre qu’il n’y paraissait, quelque part, elle essayait de les protéger tous les deux d’elle même au final. Un de ses sourcils se relevait dans son impatience.
“ Allez fais pas ta prude, magne-toi, je suis fatiguée. “
Sa main se refermait sur son col qu’elle tirait pour l’emporter avec elle, de grès ou de forces, pour être sûre qu’il céderait, la fille avait pris malin plaisir de lui rappeler…
“ Je suis blessée, ne m’oblige pas à forcer. "
Invité
Invité
Re: Les petites addictions de Dame la Chance - Bazil
Sam 9 Mai - 1:34
Oui des ordres et tu n’en as pas le moindre remord hein ! Après tout, vous êtes chez toi et tu vois bien dans quel état elle se trouve alors elle fera ce que tu lui dis où elle ira dormir à la rue. Quoi qu’il en soit c’était jouer d’avance que le sommeil allait la rattraper ! Logique après tout le sang perdu, la tête devait lui tournée et l’eau n’as pas fait passer ce détail, le sommeil était donc le seul remède que tu pouvais lui prodiguer. Alors que tu t’étais assoupi dans le petit coin près de la fenêtre avec la pluie qui battaient encore contre le matériel, tu ne te doutais pas un seul instant des sombres desseins que servait la demoiselle qui s’était réveillée. Elle trouvera sans mal un couteau dans le fouillis de tes anciens repas. Tu n’es pas assez méfiant de ce monde.
Tu lâche un petit grognement en tournant la tête vers la fenêtre. C’est trop facile. Tu lui offre si aisément une artère vitale. Et pourtant…
« Uhm ? »
Les yeux encore collé et la bouche pâteuse ont viens te tirer de ton sommeil léger. Tu ne sais pas à quel point tu es chanceux en ce moment. À quel point tu as passé à un cheveu de crever au bout de ton sang sur le plancher de ton saloncuisinechambrebordel.
Visiblement on ne te laisse pas le choix. Tu manque de près de te péter la gueule contre une pile de livre. Pas évident de sautiller jusqu’au canapé quand on sait que tu détache ta jambe mécanique pour dormir. Tu écoutes, docile, tu viens te creuser un trou sur ton canapé et tu lui tends les bras pour la recevoir.
« Viens, fait attention à ta blessure… »
Même a peine conscient, tu veux prendre soin d’elle, de ta patiente, de cette fille qui a croisée ta route un soir de pluie. Elle pourra sentir ta peau naturellement chaude contre la sienne. Tu porte un simple t-shirt et un jogging gris lorsque tu dors. Si elle se joins bel et bien à toi, tu refermeras ton bras sur sa personne. T’aime bien dormir en cuillère et tu ne te soucis pas vraiment de l’odeur de chat mouillé de la jeune fille alors que toi tu sens le caramel a cause du thé. Tu as la naïveté de croire que si tu es bon envers quelqu’un celui-ci en ferra de même et c’est sans aucun doute la raison de ton manque de méfiance. Dans son état, que pourrait-elle bien te faire après tout ?
Ton sommeil reprendra assez rapidement puisque tu n’es franchement pas dans tes heurs d’éveil et que tu n’as pas forcément eu le temps pour te réveiller.
« C’est bon ? Je te fais pas mal ? »
Que tu marmonne doucement à son oreille. T’es un bon mec Baz’ même si tu crois que tu es aussi crasse que les autres tu as cette chose en toi de très humain.
Tu lâche un petit grognement en tournant la tête vers la fenêtre. C’est trop facile. Tu lui offre si aisément une artère vitale. Et pourtant…
« Uhm ? »
Les yeux encore collé et la bouche pâteuse ont viens te tirer de ton sommeil léger. Tu ne sais pas à quel point tu es chanceux en ce moment. À quel point tu as passé à un cheveu de crever au bout de ton sang sur le plancher de ton saloncuisinechambrebordel.
Visiblement on ne te laisse pas le choix. Tu manque de près de te péter la gueule contre une pile de livre. Pas évident de sautiller jusqu’au canapé quand on sait que tu détache ta jambe mécanique pour dormir. Tu écoutes, docile, tu viens te creuser un trou sur ton canapé et tu lui tends les bras pour la recevoir.
« Viens, fait attention à ta blessure… »
Même a peine conscient, tu veux prendre soin d’elle, de ta patiente, de cette fille qui a croisée ta route un soir de pluie. Elle pourra sentir ta peau naturellement chaude contre la sienne. Tu porte un simple t-shirt et un jogging gris lorsque tu dors. Si elle se joins bel et bien à toi, tu refermeras ton bras sur sa personne. T’aime bien dormir en cuillère et tu ne te soucis pas vraiment de l’odeur de chat mouillé de la jeune fille alors que toi tu sens le caramel a cause du thé. Tu as la naïveté de croire que si tu es bon envers quelqu’un celui-ci en ferra de même et c’est sans aucun doute la raison de ton manque de méfiance. Dans son état, que pourrait-elle bien te faire après tout ?
Ton sommeil reprendra assez rapidement puisque tu n’es franchement pas dans tes heurs d’éveil et que tu n’as pas forcément eu le temps pour te réveiller.
« C’est bon ? Je te fais pas mal ? »
Que tu marmonne doucement à son oreille. T’es un bon mec Baz’ même si tu crois que tu es aussi crasse que les autres tu as cette chose en toi de très humain.
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