Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Should I run away, and change my name ?
Lysandre D. Laurens
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J’étais là a déambulé dans l’entrepôt qui me servait d’exutoire quand ça n’allait pas. J’avais joué énormément dans ce dépôt avec mon père ou avec Magnolia, la jeune fille qui avait à peu près le même âge que moi depuis que mon père était rentré à l’ ORGANIZATSIYA. Ici, j’avais touché mes premières armes, laisser couler mes premières larmes, piquer mes premières colères et surtout m’était fait abusé également dans cette foutue pièce.

Mon regard fut attiré par un coin de la pièce où les souvenirs de cette soirée m’auront brisé alors que ma cicatrice se mit également à se réveiller. Aujourd’hui, ce soir, était surement le dernier jour dans l’organisation. Cette foutue femme avait, en plus d’avoir brisé le jeune adolescent que j’étais, mais avais aussi brisé l’avenir que j’avais entrepris de construire. 17 ans, sans connaitre la vie, sans connaitre autre chose que l’opulence, la drogue et les armes. Qu’allais-je devenir ? Je n’en savais strictement rien.

D’un seul coup, je fus pris d’une folie passagère, et je fis valser tout ce qui était sous mes mains, alors que des larmes traitresses roulaient sur mes joues. Les nombreuses armes qui recouvraient la table devant moi valsèrent d’un mouvement d’un bras sur le sol. Je sentis ma cicatrice se rouvrir sous l’effet de ma folie. « Salope, je vais la tuer », je récupérai une arme au sol et sautai vers la sortie, des larmes de rage encerclant mon visage. C’est à ce moment-là, que quelqu’un ouvrit la porte. Je m’en fichai, de toute façon personne ne m’avait cru.
Je pointai l’arme sur la porte devant moi mais mes larmes m’empêchèrent de vérifier l’identité de l’intrus qui m’avait vu dans cet état de faiblesse et de vulnérabilité.

- Ethan ? entendis-je. Pose cette arme.

Cette voix, je la connaissais par cœur, dure, virile, mais aussi bienveillante et douce quand il s’adressait à moi. Mon père, la seule figure parentale que j’avais eue depuis ma naissance. Ma main tremble, chose que je ne faisais jamais lorsque je tenais une arme dans les mains. Trembler m’était inconnu, c’était un état de faiblesse qu’il ne fallait pas mettre à la vue de tous.

- Ne m’approche pas ! hurlai-je. Je vais la buter. Dégage de cette porte !

Je le vis fermer la porte doucement derrière lui et s’approcher de moi, toujours dans ma ligne de mire. Arrivé devant moi, mon père baissa l’arme le long de mon corps.

- Tu crois vraiment que ça va arranger les choses de la tuer ? demanda-t-il d’une voix ferme.

Je le fixai un moment, il avait toujours été calme, un peu plus grand que moi. Une sagesse hors norme, qu’il se cachait bien à l’intérieur de l’organisation. Heureusement qu’il avait été là, durant toutes ces années. Je ne sais pas ce que je serais devenu sans lui.  

- Je suis désolé, Ethan de ne pas t’avoir donné une vie décente, celle que tu méritais…

Je sentis sa main chaude sur ma nuque, alors qu’il pose son front contre le mien.

- Ne dis… Ne dis pas ça !dis-je en sanglotant.
- Ethan, tu n’as pas eu une enfance comme les autres ! répliqua-t-il. Tu as été bercé dans la violence d’un gang… Tu crois que c’était la place d’un garçon de cinq ans ?

Je reniflai doucement, il n’y était pour rien. C’était ma mère qui était partit, et nous avais abandonné ! C’était tellement facile de partir, de ne pas assumer son gosse.

- Ce n’est pas de ta faute, papa, tu as fait ton maximum pour que j’ai toujours de quoi vivre.

Je le sentis frissonner puis se détacher pour prendre de la distance. Les rares moments où il me montrait des signes d’affections je les appréciais plus que tout.

- Je suis fière de toi, mon fils. Murmura-t-il. Tu sais ce qu’il te reste à faire…

Je sentis sa voix trembler. Je ne l’avais rarement vu pleurer, voir jamais du plus loin que ma mémoire s’en souvienne.

- Tu dois t’en aller mon fils, c’est la seule solution. Tu vas t’en sortir, je n’en doutes pas.  

Je baissai le regard alors qu’une boule au fond de ma gorge m’empêchait d’avaler et mes yeux s’embuèrent de larmes. Je savais que c’était la seule solution, mais putain comme ça faisait mal. Je fermai les yeux et sentit une pression sur mon front. C’était tellement agréable que je ne voulais pas que ça s’arrête.  Mes yeux s’ouvrirent et je me retrouvai seul dans le carnage que j’avais foutu. Il était parti, je ne lui en voulais pas, ne pas trop attiser la curiosité de l’absence.

Je lâchai mon arme qui tomba à mes pieds et je me laissai moi-même tomber sur le sol et laissa mes émotions prendre le dessus. J’étais tellement pathétique à cet instant, moi qui faisait le fort, le jovial, tout ça, était parti en fumée. Ma cicatrice me faisait extrêmement souffrir comme si elle voulait me dire que je garderai toujours la trace de ma souillure. Je relevai mon t-shirt tremblant alors que le bandage qui recouvrait mon ventre se salissait d’une tache vermeille. J’étouffai mon cri de colère dans ma gorge que je ne retins qu’a demi.  

Je relevai brutalement la tête, en pointa l’arme sur la porte, alors que je l’entendis grincer. J’avais peut-être perdu mes moyens mais certainement pas mes reflexes.




Dernière édition par Lysandre D. Laurens le Dim 3 Mai - 19:30, édité 1 fois
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C'était il y a trois ans...
Tu te souviens encore de cette sensation, cette profonde déchirure dans le cœur, ces picotements furieux qui t'ont envahi les extimités quand tu as entendu parler de cette histoire. L'histoire d'Ethan, son viol, la manière dont il a été traité. Tu n'étais pas présente ce jour-là, tu ne pouvais pas le soutenir et quand tu es revenue, tu as eu l'impression que le monde entier venait de l'abandonner. Enfin, presque tout le monde, tu connais son père. Jamais il ne tournerait le dos à son fils adorés. JAMAIS ! Tu sais qu'il n'est pas seul mais tu n'as pas qu'une seule envie c'est de revenir le voir. Tu veux le trouver, tu veux le serrer dans tes bras à l'en étouffer juste pour lui montrer que toi tu es là, que tu l'écoutes, que tu le crois...

Alors tu es partie le chercher.
Evidemment ta mère t'a fait promettre de pas faire de vagues au sujet de cette histoire, c'est la triste réalité de ce monde. Le viol d'un homme, voyons c'est impossible. Foutaise ! Mais une promesse est une promesse alors tu ne feras rien de répréhensible. Tout ce que tu veux, c'est le retrouver. Tu cherches ici et là, tu demandes si quelqu'un a vu l'un ou l'autre dans les environs. Tu finis par tomber nez à nez avec ton père. Ce visage ravagé par le chagrin te fait figer quelques secondes. Est-ce-qu'il est arrivé un truc horrible à Ethan ? Tu vois déjà le pire... Est-ce-qu'on lui a fait du mal ? Est-ce-qu'il s'est fait du mal ? Tu n'oses même pas imaginer l'état d'esprit dans lequel il se retrouve et maintenant tu as peur pour sa vie tout court. Alors oui, tu cours, tu attrapes le bras de son père et tu lui demandes où il est ! Tu veux le voir ! T'es les larmes aux bords des yeux et la gorge nouée mais tu ordonnes et réclames. Vraiment c'est pas de toi....

Mais tu obtiens la réponse espérée...
Tu sais désormais où le trouver. Alors tu n'attends pas plus pour diriger tes pas vers votre hangar, ce petit havre de paix qui a couvert bon nombre de vos innocences d'enfances. Oui, vous avez joués ici, vous avez découvert et refait le monde souvent. Vous n'avez vraiment pas eu la même éducation ou le même mode de vie, tu as eu la chance d'être préservé de la noirceur du monde pendant cette douce période. Aujourd’hui, tu nages dedans comme tout le monde mais tu sais comment rester à la surface, Ethan vient d'y sombrer... Déterminée tu ouvres la porte et tu tombes nez à nez avec un canon pointé sur ton visage. C'est toujours plus efficace de viser la tête, qu'ils disent... Ethan semble bien avoir retenu la leçon. Premier contact, lever les mains pour montrer ton intention innocente, entrer doucement pour se dégager du rayon de lumière qui empêche d'identifier ton visage. Sourire et murmurer avec un air assez mélancolique :

- « Ethan... Range ton arme idiot, c'est moi... » venir recouvrir le tout d'un petit rire doux avant de t'avancer plus franchement vers lui.

Oui, voilà, c'est toi. Alors si c'est toi, tu n'as rien à craindre et lui aussi, tu n'attends pas plus longtemps pour t’élancer dans sa direction et venir le prendre dans tes bras. Tu le serres, mais pas trop, tu sais qu'il est blessé, mais quand même assez pour t'assurer qu'il est toujours entier, presque entier. Tu le serres et tu reprends ton souffle pour étouffer ton sanglot. Heureusement il n'a rien, tu n'as pas tout compris quand tu as croisé son père, quand il t'a dit que tu devais lui faire tes "Adieu" tu t'es imaginée le pire alors le voir debout c'est déjà beaucoup. Vraiment tu ne comprends pas tout. Tu ne veux pas le voir disparaître, pourquoi devriez-vous vous dire au revoir ? Pourquoi son père semblait-il à ce point abattu ? Au point où tu pensais devoir serrer un cadavre encore chaud plutôt que ton ami plein de vie ? Tu es de plus en plus inquiète, dépassée par les événements. Tu demandes des réponses. Sans le libérer de tes bras tu lui dis en essayant de retenir tes larmes :

- « Je suis désolée de pas avoir été là... Je suis désolée... » Cette culpabilité mal placée, elle n'est que le reflet de ton impuissance, tu n'aurais rien changé Magnolia, tu te sens justement coupable de ton incapacité.
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Ces foutues larmes qui roulent sur mes joues et viennent s’échouer à la commissures de mes lèvres. Elles étaient tellement toxiques, d’une certaine façon physiologique, elles m’empêchaient de voir sur qui je pointait mon arme. Et je les détestais parce que je ne supportait pas qu’on me voit faible, vulnérable comme un chiot qu’on avait abandonné. On m’avait toujours dis d’être fort de ne pas pleurer, les hommes étaient bourrés de testostérones et devaient pas montrer leurs faiblesses. Jamais.

J’entendis une voix familière, une voix douce que j’aimais entendre quand j’étais petit, que j’aimais entendre toujours aujourd’hui. Sa voix avait légèrement changée, beaucoup plus mature maintenant mais avec les mêmes tons doux. Cette voix se mariait terriblement bien avec mes rires de petit garcon. Magnolia était mon ainée de cinq ans mais on avait été amis, confidents, premiers amours d’enfants. C’était une enfance agréable même si le contexte ne s’y prêtait pas. J’avais grandit avec elle, et à elle aussi je devais lui dire au revoir.

Ma main tenant l’arme s’abaissa, je ne la voyais toujours pas, mais je savais que c’était elle. Je la sentis s’engouffrer dans mes bras ballants. Je grimaçais, j’avais envie de la repousser, comme si elle me dérangeait. Bien sur qu’elle me dérangeait, je n’avais toujours pas l’intention qu’on me voit faible et puis si pleurais, les adieux seraient encore plus déchirants. « désolé, Magno, je veux pas te faire souffir »

Magnolia se noie en excuses contre moi, mais elle n’y était pour rien. Elle n’était même pas là quand cela s’était produit. Une des seules a m’avoir cru, peut être la seule en dehors de mon père. Je ravalai mes larmes, de toutes façons, il me semble que je n’ai plus d’eau qui puisse couler hors de mes yeux. Je la décalai de mes bras. « Rester fort, reste fort, Ethan, c’est toi l’homme ». Je me relevai doucement.

- Tu n’y es pour rien Magnolia, merci, merci de me croire. Dis-je en commençant a ranger le bordel que j’avais mis dans ce hangar plein de souvenirs.

Instaurer une distance, il fallait que j’instaure une distance, de toute façon je ne la reverrais surement jamais. Elle m’oubliera surement comme on oublie ceux qui nous abandonne. C’est peut être moi, qui l’abandonner en fait, mais je n’avais pas le choix. Je ramassai une photo qui traînais parterre. Une photos de l’équipe de l’organisation. J’y étais, je devais avoir 7 ou 8 ans, fier devant mon père, et Magnola a mes cotés, fière comme une princesse, un sourire collé au visage.

- Je vais devoir m’en aller Magnolia, murmurai-je en déposant le cadre face contre la table. C’est la seule solution.

Je savais que ça aller l’affecter, je savais que ça allait m’affecter. J’avais l’impression d’avoir de l’acide qui coulait long de ma gorge comme si j’allais étouffer et que les mots ne voulaient plus sortir. Ça faisait mal, tres mal. Allait elle me détester, autant que je me détestais?

- Pourquoi? Ça m’est arrivé a moi? Qu’est ce que j’ai fais pour mériter ça? Demandai-je malgré moi.

Pour quelles raisons j’avais étais la cible d’une folle furieuse, je n’en avais aucune idée. Et pourtant ça c’était passé. Ma cicatrice brulait de l’intérieur mais je pouvais encaisser, encaisser les douleurs de toutes part. J’étais un homme encore une fois et les hommes étaient forts.

- Et le mieux c’est que tu m’oublies Magnolia… Pour toi, ta réputation et ton honneur.

C’était des propos digne d’un homme qui approchait déjà de la trentaine et pourtant je n’avais pas encore dix sept ans. J’avais peut être déjà franchi le cap de l’adulte trop tôt.
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Evidemment que tu n'y es pour rien !
Tu le sais bien que tu n'y es pour rien. Que tu ne peux rien y faire ! Tu n'aimes pas ça justement, te sentir si incapable. Tu aimerais pouvoir retourner la terre et le ciel pour qu'on puisse admettre qu'Ethan a été victime de ce qui lui arrive. Car non, les hommes n'ont pas juste à être fort ! Tu vois qu'il éloigne tes bras, qu'il s'échappe de ton étreinte et tu fronces les sourcils... Parce qu'il a déjà cru une seule fois que c'était le genre de choses qui pourrait réellement lui éviter un câlin ? Mauvaise pioche, Ethan.  

Faire semblant, dire merci en rangeant le bordel.
C'est pas crédible, il n'est pas crédible. Pas devant toi, il a besoin de bomber le torse, il n'a pas besoin de prendre de la distance pour espérer avoir l'air grand. Alors tu croises les bras, ton regard plus ferme se posant sur lui, tu attends que la vérité te tombe sur le coin du nez. Bingo ! Elle ne mets pas longtemps à se dévoiler. Alors, c'est pour ça... C'est pour cette raison que son père semblait si abattu. C'est pour ça qu'Ethan semble si affecté en cet instant ? Et toi... Ah toi, tu sens cette colère gronder en toi, tu sens ton sang qui commence déjà à pulser sur ta tempe, c'est pas parce qu'il vient de retourner une photo de vos souvenir sur la table, ou parce qu'il vient d'annoncer un avenir triste. C'est sa distance. Cette foutue distance qui ne changera rien à la fin de votre histoire... Vous pouvez choisir de vous regarder de loin, parler comme des condamnés, incapable de se toucher.

Ou vous pouvez choisir de tout changer.
Partager ces moments qu'ils soient si bons, qu'on ne pourrait les oublier. Vous promettre le bonheur, comme vous l'avez toujours fait. Alors tu l'avances dans sa direction... Tu ne décroises les bras qu'à sa hauteur après avoir entendu la connerie plus grosse que lui, sortir de sa bouche. Tu n'as qu'à l'oublier et préserver ton honneur. Ah, tu n'as pas réussi à te retenir, ta petite tape derrière la tête est partie toute seule. Puis tu t'es penché pour récupérer son regard avec tes yeux sévères et tes sourcils froncés :

- « T'as pas un peu fini de dire des conneries ? » Ton visage s'adoucit alors que tu te redresse, remontant ta main dans ses cheveux, tu le regardes dans les yeux, tendre et maternelle, c'est un peu le petit frère que tu n'as jamais eu, tu souris et tu secoues la tête : « J'sais que ton père te demande toujours d'être fort... Mais avec moi, t'as pas besoin de jouer les gros durs... Surtout pas maintenant, alors qu'on partage nos derniers moments ensembles, non ? » Remettre les pendules à l'heure dans son esprit tout brumeux, tu sais faire. Tu retires ta main de ses cheveux pour la poser son ventre, tu soupires et tu expliques :

Elle t'a déjà pris bien trop de choses, tu vas pas lui laisser le plaisir de réussir  nous voler ces souvenirs-là, non ? »

Tu te recules pour regarder les environs, tu ne veux pas qu'il se morfonde face à son choix, tu ne veux pas que ce soit encore plus un poids pour lui de te voir souffrir de cette nouvelle. Si tu dois en pleurer, ça sera dans ton lit, loin de lui. Tu fais mine de ramasser un carnet et tu lances en y feuillant les pages :

- « Alors on va devoir faire la liste de toutes les choses que tu vas devoir faire dans ta nouvelle vie, ensuite on devrait mettre les choses importantes dans ton sac à dos... » A ces mots, tu poses le carnet pour venir prendre le cadre, tu es toujours dos à lui, t'as le cœur qui fait mal, les mains qui tremblent légèrement : « Déjà on va libérer cette photo, car faut pas oublié d'où on vient... La famille, c'est important. » Car tu n'es pas juste une simple amie pur lui, t'as toujours été dans son cœur et tu le seras toujours : « Comme ça, si un jour, tu dois revenir me voir, tu pourras le faire... Je m'en tape de ma réputation ou mon honneur... Ils me feront rien, tu le sais bien... » Tu arrives à défaire le cadre pour récupérer la photographie, tu viens la plier en deux et lui tendre, te retournant enfin vers lui, souriante malgré les larmes aux bords de tes yeux :

- « Tu vas me manquer Ethan alors t'as intérêt d'être heureux et revenir un jour si tu vois que tu crains plus rien... Ok ? » Bah, t'as pas voulu le reprendre dans tes bras pour pas trop le brusquer ou t'imposer, mais là, un câlin, ça serait bien.
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Une tape derriere la tête me fait sortir de ma léthargie. Des conneries? Je ne pense pas que tout ce que je venais de dire soit des conneries. C’était la triste réalité. J’avais tout perdu, mes amis, mon travail que j’aimais au sein de l’organisation, mon père, mes repères, mon honneur, ma virginité. Tout ca en moins d’une semaine. C’était dur à encaisser. Alors non, Magnolia, je n’abusais pas. Tout avait foiré dans ma vie, et j’avais beau me demander à quel moment j’avais pris le mauvais chemin, je ne trouvais pas. Encore une fois, la vie était une foutue petasse. Plus j’y pensais plus ma faiblesse faisait place à la haine.

Je sens sa main dans mes cheveux, qui apaise quelque peu mes éclats de nerfs intérieurs. Elle avait toujours eu un effet apaisant sur moi, depuis que je la connaissais. Lorsque je me blessais quand j’etaIs petit, Magnolia avait toujours eu les bons mots pour apaiser mes pleurs. C’était un peu comme la grande soeur que je n’avais jamais eu.

Elle me gronde comme on gronderait un enfant, être fort, était tellement subjectif, d’ou commençait la force et ou commençait la faiblesse? Les hommes devaient être encore forts, et toujours. J’aurais dû peut être naitre femme, tout ca n’aurait peut être pas existé. Je sursaute lorsqu’elle pose sa main sur mon ventre et la retire immédiatement d’un geste assez vif. C’était trop sensible et je ne voulais pas que cette putain de cicatrice foire toute ma puissance.

- Désolé, c’est sensible, je veux pas qu’on la touche…  dis-je en me déplaçant un peu mal à l’aise.

Magnolia parla de nos souvenirs, ces souvenirs qui sont chers à mon petit coeur d’adolescent en perdition. Parce que oui, à partir de maintenant, j’étais perdu, seul et perdu. Comme un animal sans defense. Qu’est-ce que j’allais devenir? Je savais me défendre c’était certain mais pour le reste subsistait la question…

Je la vois récupérer le cadre et prendre la photo que j’avais posé précédemment face contre la table. Elle la plia en me la donnant, arguant de m’aider à trouver un nouveau sens à ma vie, avec pour seul compagnon mon sac à dos et pour meilleure amie mon arme. Je refoulai encore mes larmes. « Putain comme c’est dur de dire adieu aux personnes qu’on aime! ». J’espérais, de tout mon cœur ne jamais revivre ca. C’était déchirant, et voir Magnolia a deux doigts de fondre en larmes me faisait sentir tellement mal.

Elle parle du fait que pour elle, elle n’a rien en craindre dans l’organisation, elle était couverte de tout danger, on avait beau essayer de comprendre, on arrivait pas a savoir comment. Effectivement, elle était un peu comme la femme qui m’avait violé, intouchable. Je crispai mes mains sur le livre d’armes que j’avais ramassé. « Intouchable, cette grosse putain, était intouchable ! »

Je crois comprendre que Magnolia essaie de me faire comprendre que je vais lui manquer et que je devrais me rendre heureux malgré tout ce qui m’arrivait.

- Hum, tu crois que réellement, j’arriverais à retrouver un semblant de bonheur, déclarai-je en me massant un peu la tête. Je crois que ca va être difficile après ça.

Je lui jetai un coup d’oeil alors que mon regard, fixait précédemment devant moi comme si quelque chose allait apparaitre Elle avait toujours les larmes aux yeux. Il fallait que je la rassure, comme elle me rassurait, comme elle l’avait toujours fait.

- Ne t’en fais pas, ca va aller, j’en suis sur. Je suis un grand un garçon maintenant, n’est-ce pas?

« Rassurer ! C’est la seule chose à faire de toutes façons ». Je m’approchai d’elle et la prit dans mes bras pour lui faire un câlin, elle en avait besoin, j’en avais également besoin !

- Moi aussi tu vas me manquer Magnolia, heureusement que j’avais ma grande soeur auprès de moi !

Je lui souris et effaçai les larmes traitresses qui roulaient sur ses joues.
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C'était le début de la fin...
Tu ne pourrais pas le raisonner. Tu ne pouvais pas te permettre de t'interposer. Tu ne pouvais rien dire, rien faire. Tu ne pouvais que te contenter de lui souhaiter le bonheur et de l'encourager. Car la décision était déjà prise, elle était évidente pour lui et pour son père. Tu ne pouvais que comprendre toujours plus les larmes qui coulaient sur ses joues quand tu l'as croisé. Car désormais elle menace de dévaler tes joues pâles. Tu ne veux pas qu'il parte, tu ne veux pas qu'il souffre mais tu sais qu'ici après cette affaire, il ne fera que souffrir un peu plus. Toujours plus... Alors si une décision aussi radicale avait été décidé, tu ne pouvais que l'accepter et espérer alléger et apaiser une dernière fois son coeur. Ce coeur de petit frère.

Ethan ne méritait pas cette souffrance,
Personne ne mérite ce qui lui est arrivé. Personne ne mérite d'être confronté à la cruauté de ce monde si jeune. Personne d'aussi gentil que lui, ne mérite de finir ainsi livré à lui-même, seul dans les ruelles putrides ce de monde. Vraiment, l'injustice ne cessait de s'abattre sur ses épaules. Tout ça par désir. Le sexe. Le viol. La violence. L'égoïsme. Les mensonges. Tellement de choses qui vous impose aujourd'hui ce moment déchirant. Quand Ethan se décide enfin à te prendre dans ses bras, tu le serres encore plus fort. Tu laisses enfin tes larmes s'épandre sur tes joues. Tu ne veux pas qu'il les voit alors tu les caches dans son cou, tu le serres. Ton ami de jeunesse, ton petit frère préféré. Tu pleures, tu n'as été capable de lui répondre convenablement tout à l'heure quand il parlait du bonheur.

Mais pour le moment, tu ne peux aligner deux mots.
Tu attends que tout se calme, chez toi, chez lui. Tu reprends ton souffle, tu frottes tes yeux et tu lui souris. Tu ris même de ta propre sensibilité, t'es une vraie fontaine en cet instant. Tu ris et tu prends ses mains pour les serrer dans les tiennes, c'est important, tu veux qu'il l'entende. Tu veux qu'il comprenne, il ne peut pas partir en étant si sombre, si défaitiste. Tu veux qu'il parte avec un peu moins de bas sur l'estomac alors tu te fixes dans ses yeux, tu retiens ses mains, tu serres ses doigts dans les tiens :

- « Ethan... Tu vas y arriver, tu vas retrouver le bonheur... Tu pars pour ça, non ? Tu pars pour pouvoir vivre, vivre heureux... Tu l'as dit toi-même tu es un grand garçon, tu n'as plus besoin d'une grande sœur non ? » Ton petit rire, tu libères une de ses mains pour venir caresser sa joue et lui sourire : « Je te souhaite de rencontrer l'amour, de trouver un toit, de te faire des amis, d'être capable de sourire à nouveau. Je te souhaite de ne garder d'ici que les bons souvenirs... Et un jour, j'aimerais te revoir, tu me raconteras ta vie, toutes ses choses que tu as véçu. Qu'elles soient belles ou moins belles, mais tu me diras.. Magnolia, tu avais raison, j'ai réussi à être un peu heureux... »

Tu retires ta main de son visage et tu libères sa deuxième main et tu viens ouvrir les bras en grand devant lui :

- « C'est peut-être naïf dit comme ça mais parfois ça fait du bien d'y croire un peu... Et quand on se reverra, je te raconterais moi aussi tout ce bonheur que j'ai pu trouver dans ma vie ! Ok ? Qu'importe que ce soit dans 2, 5 ou même 10 ans... On le fera, c'est tout ! »

Tu ne sais pas si vous pourrez réellement vous revoir un jour, tu aimerais le croire. Tu aimerais pouvoir retrouver ton petit frère, devenu encore plus grand, plus dépendant, plus fort. Tu souris à cet idée. Tes larmes ne coulent plus. Ton cœur ne gronde plus. Après tout tu as toujours été la grande sœur, non ? Le soutien dont il avait tant besoin. Ce souffle de vie, cet optimisme alors tu reprends où vous en étiez tout à l'heure :

- « Alors on mets quoi en plus de ta photo dans le sac Ethan ? Pas que des armes quand même... Tu as de l'argent ? Tu veux que je te donne tout ce que j'ai sur moi ? »

Si simple, tu n'attends pas de remerciement, tu veux juste lui offrir les meilleurs derniers souvenirs de votre vie ensemble...
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Lysandre D. Laurens
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Je sens des billets humides rouler le long de mon cou, mais je n’ai plus les mots pour la réconforter, moi-même ayant besoin d’être réconforté. J’étais à ce moment-là, plus seul que jamais je ne l’avais jamais été. Au plus loin que mes souvenirs s’en souviennent, j’avais était un gamin solitaire, à jouer seul aux pieds de mon père, j’étais le petit garçon exemplaire. j’allais pleurer plus loin du groupe lorsque je me faisait mal. Ensuite ? Ensuite, j’ai rencontré Magnolia, l’enfant que jetais s’est peu à peu fait à la vie sociale. Peut-être l’enfant que j’avais été sentait que le climat dans lequel j’étais, n’était tout simplement propice pour moi, mais la petite fille à mes côtés avait réussi a ce que je m ‘épanouisse un peu.

La blonde se retire et se frotte les yeux comme une enfant qu’elle n’était plus. Je la détaillai un moment pour que mes pupilles photographient son souvenir dans ma tête. Elle était plutôt bien portante, elle l’avait toujours été depuis que je la connaissais. Mais ça ne m’avait jamais dérangé, au contraire, ce que j’aimais chez elle, c’est qu’elle assumait totalement ses rondeurs. Peu de gens, s’assumait totalement. Je n’aimais certainement pas mes cheveux, trop touffus, trop en arrière. Et je complexais sur ma taille. J’étais petit ! J’espérais secrètement que ma croissance n'était pas finie, et que j’allais encore gratter quelques centimètres.

C’est à elle de me rassurer ou du moins essayer. Ses paroles m’apaisent même si elles sont fébriles autant que mes mains tenant toujours la photo sont tremblantes. Magnolia me demande d’être heureux, de trouver l’amour. Malheureusement, les deux allaient ensemble et aujourd’hui je n’avais ni l’un ni l’autre. Si, j’avais du courage, le courage de dire au revoir aux personnes que j’aimais. Elle porte une main réconfortante sur ma joue et je tente un pâle sourire.

La jeune blonde se retire de la proximité qu’on avait installé, que j’avais laissé s’installer un peu comme pour briser les barrières d’un trop-plein d’émotion. Elle me demande ce que je devrais mettre dans mon sac. Je n’en avais aucune idée, qu’est ce qu’un homme déchu devrait mettre dans son sac de fortune ? J’ouvre ledit sac, noir dans l’optique d’y mettre mes armes, mais une liasse de billets a l’intérieur attire mon attention.

- Je crois que mon père s’est déjà occupé du sujet pécunier. Dis-je mêlant rire et sanglots. Qu’il est con.  

Putain que c’était dur. Mon père avait dû sûrement déposer la liasse de billets avant qu’il ne parte. Même si je n’avais jamais été trop affectif envers lui, je l’aimais dans l’ombre. Je l’admirais pour tout ce qu’il avait fait pour moi. Entrer dans l’organizatsiya avec un gosse en bas âge ne devait pas être de tout repos. Il avait fallu qu’il prouve son implication plus que n’importe qui.

- Ce que je dois mettre dans ce sac…. ? Tu me crois que j’en ai aucune idée ?

Je me retournai vers elle, paniqué. Je réalisai à ce moment précis que tout allait recommencer à zéro et que surtout que je n’avais aucun repère, le seul était mon père et je ne pourrais plus le voir. Lorsque je franchirai cette porte, ou vais-je aller ? Que vais-je devenir ?

Je récupérais les quelques vêtements qui avaient dans le casier à mon nom et le fermai plus fermement que je ne l’aurais voulu. Mon regard fut attiré par l’étiquette sur le fer du casier. D’un mouvement sec, j’enlevai le bout du papier et je mis mes vêtements dans le sac. Un sweet noir à capuche et un pantalon militaire.

- Je crois que c’est tout, je n’avais pas grand chose en fait, ici…

Mon père m’avait toujours dit de ne jamais s’installer trop vite, qu’un jour ou l’autre, tout pouvait changer. J’avais compris la portée de ses mots maintenant. Tout ici était éphémère.  
Bang bang - my baby shot me down
Magnolia H. Jenkins
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C'est sa manière de lui dire Merci.
Même si le vocabulaire d'Ethan n'est pas le plus beau et cet instant il n'en reste pas moins sincère. Tu as ce petit sourire mélancolique. Evidemment qu'il n'allait pas laisser son fils sans le sous. Il se fait du soucis ce pauvre homme, lâcher son fils dans la jungle putride de Decay, tu ne le souhaites à personne. C'est certainement la pire torture qu'on pourrait faire à un parent, non ? En vérité... Tu ne comprends pas réellement pourquoi son père n'a pas fait ses valises lui aussi, ne fait-il pas toujours tout pour son fils ? Est-ce-que c'est ainsi qu'il le protègera le mieux ? Peut-être une affaire de dette ? Tu ne sais pas, tu n'as jamais été très attentive à ce genre d'histoires. Les affaires de famille, ça ne te regarde pas. Faut dire que tu as largement assez à faire avec les tiennes de toute manière... Alors tu te contentes de ce sourire et ce hochement de tête. Ton Argent restera dans le fond de ta poche, c'est noté. Vous pouvez reprendre votre petit investigation, à la conquête du sac parfait pour un nouveau départ.

Il te dit qu'il ne sait pas.
Et une fois encore tu acquiesces. Qui pourrait savoir quoi mettre dans le sac qui changera toute une vie ? Surtout quand on est si jeune ? Personne. Il ne sait pas et tu n'en sais pas plus. Tu n'es pas d'une grande utilité en cet instant. Enfin, pour le sac car sinon, tu fais ton rôle de grande-soeur, tu fais le soutien, le pilier, cette main dans la sienne qui va le guider vers la sortie. Encore un peu de confiance, encore un peu de réconfort avant l’effondrement de sa vie. C'est si sombre, si triste. Tu veux jouer les filles fortes mais c'est vraiment horrible. Injuste. Il va récupérer ses quelques affaires dans le casier, à croire qu'il avait toujours su qu'un jour comme celui-ci pouvait arriver. Ethan n'est pas matérialiste.... Mais là, c'est vraiment peu. Tu viens alors doucement retirer l’écharpe autour de ton cou, elle sent la vanille, elle est douce. Elle sera le souvenir que tu veux lui laisser. Doux, réconfortant, rassurant. Tu la plies délicatement quand il te dit que c'est tout. Tu viens la déposer avec le reste et tu précises :

- « Voilà, maintenant c'est bon, tu as tout ce qu'il te faut... »

Encore ce petit sourire.
Pauvre Ethan, pauvre papa. Pauvre et triste réalité. Ton coeur se serre. Tu viens à nouveau le prendre dans tes bras. Tu le serres fort contre toi pour graver une dernière fois son souvenir. Ce vestige d'amitié. Enfance heureuse, c'est tout ce dont vous rêviez. Tu le serres puis ta main glisse dans la sienne.... Il est certainement temps pour vous de faire vos derniers pas. Main dans la main, les yeux vers l'horizon pour ne pas laisser s'échapper vos larmes. Tu serres ses doigts et tu te diriges vers la sortie. Tu feras ce chemin si difficile avec lui. Tu ne lui laisses pas réellement le choix. Tu marches, plus forte et déterminé que ce qu'on pourrait penser à te voyant, toi la rondeur innocente. Tu avances dans ce paysage bien fade. Tu avances jusqu'à la limite, cet endroit symbolique où vos chemins vont se séparer. Tu le sais bien. Tu le regardes une dernière fois, les yeux dans les yeux. Il est beau Ethan, son visage se grave une dernière fois dans ta mémoire. Ton petit frère à jamais. Tu ris tristement, la dernière larme qu'il verra de tes yeux roule sur ta joue, pendant que tu caresses la sienne. Dernier moment de tendresse pour lui avant que la réalité ne vienne l'attraper, tu murmures :

- « Prends soin de toi, petit frère... Je t'aime à jamais. »

Cet amour innocent, cet amour qu'on devrait tous pouvoir recevoir à la naissance, c'est celui-ci que tu lui partage pour la dernière fois. Tu souris et tu lâches sa main. Tu sèches ta larme et tu lui offres une belle dernière image, ton plus beau sourire. Il part déjà le coeur lourd, alors tu ne peux pas trop flancher devant lui. Tu le libères complètement de ton contact et tu rajoutes : « N'oublies jamais que si tu as besoin, il te suffit de commander un Magnolia... Au revoir, Ethan. » Tu es déjà prête à tourner les talons, si tu restes plus longtemps, tu ne feras que rendre son départ plus dur pour vous deux.

Adieu, Ethan...
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