16 Yakuza - Ikigami Shateigashira / Tenancière d'un hôtel de capsules Pas de suite, mais ouverte à l'éventualité. (MP)
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Yakuza - Ikigami
Metier :
Shateigashira / Tenancière d'un hôtel de capsules
Mort du personnage :
Pas de suite, mais ouverte à l'éventualité. (MP)
Fuite et Silence, un Apaisement passé, son Parfum lointain
Dim 4 Oct - 21:43
Les nuits se suivent mais ne se ressemblent pas, été 2040.
Decay ne connaissait pas la chaleur même en été. En pleine nuit, c'était comme si l'automne était déjà là. Il soufflait ses prémices humides à travers les immeubles, érigés comme autant de bannières. Cette ville était froide, froide comme les joues noires de Kanon qui jamais ne trouvait le repos. Frustrée, droite, sombre, elle guettait celui-ci par l'orée de son balcon, son kiseru fumant entre l'index et le majeur, le mâchouillant de temps en temps. Temps qui s'écoulait comme autant de cendre, temps qui s'éclatait contre sa vitre en autant d'infimes infinies gouttelettes...Puis, la pluie passa. Alors, elle attrapa son thermos, remit sa veste, prit son parapluie.
Le ciel restait chargé et ses yeux bien trop ouverts. Ils étaient restés ouverts tant de temps qu'à présent ils ne fermaient plus. Contraignant leur propriétaire à trouver son repos ailleurs qu'aux tréfonds de son être, ailleurs qu'ici, ailleurs que chez elle, ailleurs en Kabukichô. Excédée, elle claqua la porte comme tous les soirs pendant lesquels il ne pleuvait pas. Rapidement, ses pas s'éloignèrent de l'hôtel de capsules où ses clients goûtaient un plaisir qui lui avait été interdit.
Kanon était partie à la conquête de son repos. Ses jambes la portèrent sur des centaines de mètres vers les lieux les plus paisibles qu'elle connaissait : les jardins japonais. Puis, sur le chemin, les nuages grondèrent. La brune se transforma en pluie qui se transforma en cordes jusqu'à ce qu'elle atteigne les jardins, passe ferraille et béton avant de s'abriter sous un vieil érable. Si elle aurait dû être là ? Peut-être pas. Si cette jeune personne encapuchonnée aurait dû être là ? Peut-être pas non plus.
Yakuza, assassin, elle s'approcha d'elle discrètement dans l'optique de l'appréhender. Nombre de Yakuza aurait du le faire, à croire qu'elle était seule ici, mais à cette heure...Et elle la reconnut à ces oreilles étranges qu'elle devinait bouger sous la capuche. Sans crier gare, son parapluie se déploya, les abritant toute deux de la pluie un peu mieux qu'un arbre, puis Kanon porta à sa bouche son kiseru qu'elle allait bourrer de tabac.
"Bonjour, Minoru-chan. Belle nuit, n'est-ce pas ?" sourit-elle.
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Dead Eyes
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Prothésiste esthétique.
Mort du personnage :
Nop.
Re: Fuite et Silence, un Apaisement passé, son Parfum lointain
Sam 17 Oct - 19:17
La journée a été éreintante, pas que cette journée la semaine entière a été épuisante. Tu as croulé sous les commandes, c’est bien la première fois que tu en as autant et tu te dis que ça sera la dernière. Ta tête bouillonne, tes yeux sont fatigués, tes bras engourdis, ton corps réclame du repos. Un repos bien mérité au vu de ton travail accompli, car tu as réussi à être dans les temps sacrifiant certaines de tes nuits pour y arriver. Une journée de repos bien mérité donc, mais que ferais-tu ? Où irais-tu ? C’est la livraison d’une lettre qui allait te donner l’idée de ton lieu de repos du jour. Remerciant le coursier avec un pourboire pour être monté jusqu’à ta porte, tu ouvres l’enveloppe et en extrais des papiers d’identité, les tiens. Tu avais fait une demande auprès du bureau d’état de Kabukicho pour recevoir ce document et ainsi te rendre dans ton quartier natal. Pourquoi diable avais-tu fait ça ? Tu as fui il y a de cela quatre ou cinq ans, tournant le dos à ta famille, tes amies, ton avenir au sein de ta communauté. En vérité, au fond de toi un sentiment de nostalgie c’était installé, ton quartier te manque, son architecture, son ambiance, l’animation dans les rues, ses jardins… Voilà ! Pourquoi ne pas aller prendre une journée de repos dans ce lieu relaxant ?
Aujourd’hui c’est donc repos et de tout, pas de commandes, pas de cosplay, pas de réseaux sociaux, tu coupes tout ! Et tu t’isoles pour la journée « loin de tout » ou presque. Aller à Kabukicho c’est une bonne idée, mais il faut que tu sois discrète si tu ne veux pas être reconnue et te retrouver devant ta famille. Tu enfiles des vêtements passe-partout, de couleurs neutres, ajustes ton serre-tête fétiche sur ton crâne, rabats la capuche de ton sweat sur la tête, mets des lunettes de soleil et quittes ton logement pour les jardins japonais. Sur la table d’entrée de ton appartement est resté ton smartphone bien triste d’être ainsi abandonné. Tu as pris avec toi un autre téléphone bien plus personnel que personne ne connaît, mais qui est assez puissant pour faire tourner ton application de communication.
Le temps n’est pas à se promener au dehors, mais il ne pleut pas, pas encore en tous les cas. Le soleil joue à cache-cache derrière les énormes nuages bien noirs, sûrement emplis d’eau prêt à se déverser sur Decay. Ta pause risque d’être écourtée, tu te dépêches de rejoindre le quartier des yakuzas, allant à l’un des checkpoints de Moskva, te laissant fouiller, de toute manière tu ne te trimballes pas avec des armes, pas les armes conventionnelles plutôt. Un simple taser ne devrait pas poser de problème penses-tu, mais ce n’est pas l’avis des personnes qui s’occupent de ton cas. Tu as le choix, soit repartir avec ton « arme », soit accepter de l’abandonner et entrer. Tu optes pour la seconde option, de toute manière tu en as d’autres chez-toi, donc un de moins ne te dérange pas. Une fois entrée dans ton quartier natal, tu de diriges directement vers les jardins, sans t’empêcher de prendre ton temps pour regarder les bâtiments, les gens qui animent les rues. Tes lèvres s’étirent en un sourire, au fond de toi tu es heureuse d’être là, tu en oublies presque que tu ne dois pas croiser un membre de ta famille. Bien trente minutes plus tard, tu es posée sur un banc dans l’un des jardins, à l’écart un peu, les yeux papillonnants de fleurs en arbres en statue exposées. C’est si calme penses-tu. Tu fermes les yeux, ton esprit se reposant, alors une femme encapuchonnée dort paisiblement à l’écart insouciant du temps qui passe.
Tu te réveilles, bien tardivement, par de l’eau. La pluie s’était mise à tomber, fortement. Il était trop tard, tes vêtements sont trempés. Tu te lèves et vas t’abriter sous un arbre, prenant des bouts de ton sweat pour l’éponger ici et là, mais ce geste est sans espoir d’être à nouveau sèche. Alors les quelques goûtes qui passent au travers du feuillage ne t’atteignent plus, relevant la tête tu découvres un parapluie qui te protège ainsi qu’une autre personne à tes côtés. Une femme, son visage te parle, mais impossible de mettre un nom, elle s’adresse à toi des plus familièrement. Oui, vous vous connaissez c’est un fait, mais cela fait trop longtemps pour ton cerveau. L’odeur de son tabac réveil tes souvenirs, ainsi que son kiseru, une femme plus jeune venant souvent manger au restaurant de tes parents, toujours accompagnée de son matériel pour fumer et de café, mais surtout ses cernes qui trônent sur ce visage : Kanon Aizawa !
Tu as un mouvement d’esquive, par ce que tu es pris par surprise, mais que tu ne t’attendais pas à ce qu’une yakuza vienne te voir. Bon, il est tard, tu es encapuchonnée, tu es très louche madame !!! Tu te dis que certaines choses ne changent pas par ici, ce qui te rassure quelque peu. Tu reprends contenance et t’inclines légèrement en signe de salut, mais tu ne restes pas très sereine. Tu sors ton téléphone et pianotes rapidement avant qu’une voix robotique à l’accent japonais se fasse entendre :
« Bonsoir Aizawa-sama. Un peu humide cette soirée. »
Petite pointe d’ironie, même si cela n’est pas perceptible avec l’application que tu utilises, mais tu essayes de te détendre, de te rassurer que tout va bien. Tes doigts s’agitent à nouveau sur le clavier tactile :
« Les nuits vous sont-elles plus reposante depuis le temps ? »
Cela est juste pour faire la conversation, tu te doutes que c’est une chose qui n’a pas dû beaucoup s’améliorer au vu des cernes toujours présentent. Cela te permet de voir quelles sont tes possibilités de fuite.
Aujourd’hui c’est donc repos et de tout, pas de commandes, pas de cosplay, pas de réseaux sociaux, tu coupes tout ! Et tu t’isoles pour la journée « loin de tout » ou presque. Aller à Kabukicho c’est une bonne idée, mais il faut que tu sois discrète si tu ne veux pas être reconnue et te retrouver devant ta famille. Tu enfiles des vêtements passe-partout, de couleurs neutres, ajustes ton serre-tête fétiche sur ton crâne, rabats la capuche de ton sweat sur la tête, mets des lunettes de soleil et quittes ton logement pour les jardins japonais. Sur la table d’entrée de ton appartement est resté ton smartphone bien triste d’être ainsi abandonné. Tu as pris avec toi un autre téléphone bien plus personnel que personne ne connaît, mais qui est assez puissant pour faire tourner ton application de communication.
Le temps n’est pas à se promener au dehors, mais il ne pleut pas, pas encore en tous les cas. Le soleil joue à cache-cache derrière les énormes nuages bien noirs, sûrement emplis d’eau prêt à se déverser sur Decay. Ta pause risque d’être écourtée, tu te dépêches de rejoindre le quartier des yakuzas, allant à l’un des checkpoints de Moskva, te laissant fouiller, de toute manière tu ne te trimballes pas avec des armes, pas les armes conventionnelles plutôt. Un simple taser ne devrait pas poser de problème penses-tu, mais ce n’est pas l’avis des personnes qui s’occupent de ton cas. Tu as le choix, soit repartir avec ton « arme », soit accepter de l’abandonner et entrer. Tu optes pour la seconde option, de toute manière tu en as d’autres chez-toi, donc un de moins ne te dérange pas. Une fois entrée dans ton quartier natal, tu de diriges directement vers les jardins, sans t’empêcher de prendre ton temps pour regarder les bâtiments, les gens qui animent les rues. Tes lèvres s’étirent en un sourire, au fond de toi tu es heureuse d’être là, tu en oublies presque que tu ne dois pas croiser un membre de ta famille. Bien trente minutes plus tard, tu es posée sur un banc dans l’un des jardins, à l’écart un peu, les yeux papillonnants de fleurs en arbres en statue exposées. C’est si calme penses-tu. Tu fermes les yeux, ton esprit se reposant, alors une femme encapuchonnée dort paisiblement à l’écart insouciant du temps qui passe.
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Tu te réveilles, bien tardivement, par de l’eau. La pluie s’était mise à tomber, fortement. Il était trop tard, tes vêtements sont trempés. Tu te lèves et vas t’abriter sous un arbre, prenant des bouts de ton sweat pour l’éponger ici et là, mais ce geste est sans espoir d’être à nouveau sèche. Alors les quelques goûtes qui passent au travers du feuillage ne t’atteignent plus, relevant la tête tu découvres un parapluie qui te protège ainsi qu’une autre personne à tes côtés. Une femme, son visage te parle, mais impossible de mettre un nom, elle s’adresse à toi des plus familièrement. Oui, vous vous connaissez c’est un fait, mais cela fait trop longtemps pour ton cerveau. L’odeur de son tabac réveil tes souvenirs, ainsi que son kiseru, une femme plus jeune venant souvent manger au restaurant de tes parents, toujours accompagnée de son matériel pour fumer et de café, mais surtout ses cernes qui trônent sur ce visage : Kanon Aizawa !
Tu as un mouvement d’esquive, par ce que tu es pris par surprise, mais que tu ne t’attendais pas à ce qu’une yakuza vienne te voir. Bon, il est tard, tu es encapuchonnée, tu es très louche madame !!! Tu te dis que certaines choses ne changent pas par ici, ce qui te rassure quelque peu. Tu reprends contenance et t’inclines légèrement en signe de salut, mais tu ne restes pas très sereine. Tu sors ton téléphone et pianotes rapidement avant qu’une voix robotique à l’accent japonais se fasse entendre :
« Bonsoir Aizawa-sama. Un peu humide cette soirée. »
Petite pointe d’ironie, même si cela n’est pas perceptible avec l’application que tu utilises, mais tu essayes de te détendre, de te rassurer que tout va bien. Tes doigts s’agitent à nouveau sur le clavier tactile :
« Les nuits vous sont-elles plus reposante depuis le temps ? »
Cela est juste pour faire la conversation, tu te doutes que c’est une chose qui n’a pas dû beaucoup s’améliorer au vu des cernes toujours présentent. Cela te permet de voir quelles sont tes possibilités de fuite.
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