25 Lombardi & son sang Agente de recouvrement Pas encore
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Lombardi & son sang
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Pas encore
Majesté et Prosaïsme (Bruce)
Mer 22 Juil - 22:22
Lieu de tous les plaisirs, l'incarnation de l'opulence à Decay, la grande tour surplombant tout le paysage délabré de Moskva – et également toutes les autres structures de l'île déchue. La bâtisse russe rayonnait de part son prestige et sa stature des plus imposantes. Elle était le lieu de rendez-vous de tous les couples qui pouvaient se le permettre, ses taris demeurant à la hauteur des attentes que l'on pouvait avoir du seul hôtel de luxe sur des kilomètres à la ronde.
Depuis son arrivée à Decay, Marie-Anne n'avait jamais eu l'occasion de séjourner au Dvorets. Elle vit en son départ avec Bruce le prétexte idéal pour s'y rendre, là où son argent pourra leur acheter toute l'intimité dont Sa Majesté pouvait avoir envie. Elle ne rencontra aucune opposition, le damoiseau l'ayant même encouragée à prendre les devants pour leur trouver une suite digne de ce nom, ce à quoi la française avait répondu avec une franche assurance. Après tout, il n'y avait pas plus qualifié qu'une bourgeoise pour prendre des initiatives lorsqu'il s'agissait de se dégoter le confort le plus dispendieux qui soit.
La traversée des rues de Decay se fit sans encombre ; quelle surprise ! En cas de problème, Marie-Anne se serait très certainement cachée derrière son match en attendant qu'il règle la situation, peu importe la méthode utilisée. Fort heureusement, il n'y eut guère besoin d'en venir à de tels extrêmes puisque personne n'osa perturber le trajet de ce que beaucoup pourraient considérer comme des tourtereaux en quête d'un nid. Pourtants, les concernés ne se fréquentaient que par intérêt de la chair, peut-être aussi pour se complaire dans l'opulence d'autrui, mais certainement pas pour compter fleurette.
Une fois sur les lieux, le binôme passa rapidement les grandes portes nacrées du Dvorets, débouchant dans un hall des plus somptueux qui ne manqua pas de remplir la tête de Marie-Anne d'idées pour l'architecture de son futur palace. Accrochée au bras de Bruce qu'elle tira jusqu'à l'accueil d'un pas assuré, elle leva un instant les yeux vers lui pour se contenter d'une question plutôt légère.
« Pensez-vous qu'ils parlent décemment notre langue ? Je ne maîtrise pas le moindre mot de russe. Il serait fâcheux que nous ne puissions pas réserver à cause de cela. »
Réflexion inutile, uniquement là pour relancer la conversation qui s'était perdue en chemin – ou la conversation que Marie-Anne n'avait écouté qu'à moitié, sans doute, pour que les mots de son interlocuteur ne finissent pas par lui faire regretter d'être venue ici en sa compagnie. Elle s'étonnait toujours de la loquacité du damoiseau, laquelle demeurait sans doute proportionnelle à son physique, et se demandait même comment il avait pu survivre à la traversée d'un désert avec une telle consommation d'eau et d'énergie par minute. Un doute qui sera dissipé sous peu, une fois que l'homme sera en mesure de faire parler ses prouesses acrobatiques. Pour l'heure, Marie-Anne conserva sa petite avance pour achever la marche avec un pas d'avance sur Bruce, attira l'attention de l'employé chargé de l'accueil des clients et sortit non pas des espèces mais bien une carte de crédit ; il était plus sûr de régler ainsi. La demoiselle ne faisait pas spécialement confiance à ce slave au regard vitreux, l'estimant bien capable de garder les billets pour lui plutôt que de les enfermer dans la caisse.
« Votre plus belle suite. Alcool et nourriture à disposition, intimité garantie et hygiène irréprochable. Elle se retourna alors vers son accompagnateur, curieuse, elle leva les yeux vers lui pour lui adresser les prochains mots. Quelque chose à rajouter ? »
Depuis son arrivée à Decay, Marie-Anne n'avait jamais eu l'occasion de séjourner au Dvorets. Elle vit en son départ avec Bruce le prétexte idéal pour s'y rendre, là où son argent pourra leur acheter toute l'intimité dont Sa Majesté pouvait avoir envie. Elle ne rencontra aucune opposition, le damoiseau l'ayant même encouragée à prendre les devants pour leur trouver une suite digne de ce nom, ce à quoi la française avait répondu avec une franche assurance. Après tout, il n'y avait pas plus qualifié qu'une bourgeoise pour prendre des initiatives lorsqu'il s'agissait de se dégoter le confort le plus dispendieux qui soit.
La traversée des rues de Decay se fit sans encombre ; quelle surprise ! En cas de problème, Marie-Anne se serait très certainement cachée derrière son match en attendant qu'il règle la situation, peu importe la méthode utilisée. Fort heureusement, il n'y eut guère besoin d'en venir à de tels extrêmes puisque personne n'osa perturber le trajet de ce que beaucoup pourraient considérer comme des tourtereaux en quête d'un nid. Pourtants, les concernés ne se fréquentaient que par intérêt de la chair, peut-être aussi pour se complaire dans l'opulence d'autrui, mais certainement pas pour compter fleurette.
Une fois sur les lieux, le binôme passa rapidement les grandes portes nacrées du Dvorets, débouchant dans un hall des plus somptueux qui ne manqua pas de remplir la tête de Marie-Anne d'idées pour l'architecture de son futur palace. Accrochée au bras de Bruce qu'elle tira jusqu'à l'accueil d'un pas assuré, elle leva un instant les yeux vers lui pour se contenter d'une question plutôt légère.
« Pensez-vous qu'ils parlent décemment notre langue ? Je ne maîtrise pas le moindre mot de russe. Il serait fâcheux que nous ne puissions pas réserver à cause de cela. »
Réflexion inutile, uniquement là pour relancer la conversation qui s'était perdue en chemin – ou la conversation que Marie-Anne n'avait écouté qu'à moitié, sans doute, pour que les mots de son interlocuteur ne finissent pas par lui faire regretter d'être venue ici en sa compagnie. Elle s'étonnait toujours de la loquacité du damoiseau, laquelle demeurait sans doute proportionnelle à son physique, et se demandait même comment il avait pu survivre à la traversée d'un désert avec une telle consommation d'eau et d'énergie par minute. Un doute qui sera dissipé sous peu, une fois que l'homme sera en mesure de faire parler ses prouesses acrobatiques. Pour l'heure, Marie-Anne conserva sa petite avance pour achever la marche avec un pas d'avance sur Bruce, attira l'attention de l'employé chargé de l'accueil des clients et sortit non pas des espèces mais bien une carte de crédit ; il était plus sûr de régler ainsi. La demoiselle ne faisait pas spécialement confiance à ce slave au regard vitreux, l'estimant bien capable de garder les billets pour lui plutôt que de les enfermer dans la caisse.
« Votre plus belle suite. Alcool et nourriture à disposition, intimité garantie et hygiène irréprochable. Elle se retourna alors vers son accompagnateur, curieuse, elle leva les yeux vers lui pour lui adresser les prochains mots. Quelque chose à rajouter ? »
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