Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Livraison de pizzas !!

La voix s'élève de derrière la porte de l'appartement contre laquelle une série de phalanges viennent de cogner, annonçant d'après les dires de l'inconnu, la livraison de la commande de pizzas ayant été passée. L'intéressé en question, le locataire, un certain gringalet d'un mètre quatre-vingt, teint du visage maladif, yeux explosés, bouche sèche, semblant complètement à l'ouest, marque un temps d'arrêt. Il capte pas ce qui est en train d'arriver, lui qui a le derche posé sur son vieux fauteuil usé, devant la télévision, une bière au goût dégueulasse à la main. Il se demande si le livreur de l'autre côté de sa porte est pas un peu con. Non pas qu'il aime pas les pizzas, mais il n'en avait pas commandé. Du moins pas à son souvenir, ce qui ne signifiait rien pour le junkie qu'il était.

Roberto, car tel est le nom de ce déchet humain à peine vivant, il faut dire qu'il venait de s'injecter sa quatrième dose de la journée, se leva, le cerveau embrouillé et pas suspicieux pour un dollar. De la bouffe gratuite, pour un clochard sans une thune comme lui cramant le peu qu'il arrivait à se faire dans sa consommation abusive de drogues, ça ne se refusait pas. Rendu à quelques centimètres de la poignée, il jeta un bref coup d’œil par l'ouverture qu'offrait le judas. Il n'y vit que la silhouette du livreur, le visage dissimulé par une casquette dont l'insigne de la pizzeria trônait au beau milieu de l'accessoire. Mikado's Pizza, préparateur et livreur en restauration rapide, principalement en pizza, réputé dans le quartier. Les produits étaient bons, mais un peu chers, l'occasion ne pouvait pas être ignorée !

Le loquet sauta, la porte s'ouvrit en grand pour laisser apparaître le livreur, qui affichait un grand sourire de satisfaction. Un petit rire sadique s'échappa de ses lèvres, à son cou était suspendu un appareil photo vieux comme Decay. « Surprise ! » Qu'il se contenta de lâcher, comme un clown dévoilant son petit tour de magie à un public attentif. La surprise, en l’occurrence, se présentait sous l'aspect d'un pistolet qu'il tenait dans sa main droite, canon braqué droit sur Roberto. Même aussi con qu'il pouvait l'être, le malheureux réalisa dans quelle merde profonde il venait de plonger, les deux pieds dedans, comme un grand garçon. Le doigt pressa la gâchette et le coup de feu parti dans la foulée, la balle venant se loger dans le ventre de la victime, qui recula de quelques pas, sous le choc. Le visage terrassé par la stupeur, les mains en appuis sur la plaie saignante.  

Eh bah alors mon joli, on ne me fait pas entrer ? La politesse chez les junkies...

Il n'avait de toute façon pas attendu pour entrer, puisque l'autre c'était reculé de lui-même pour lui ouvrir l'espace, Elijah s'y était engouffré dans la foulée. Ricanant devant le drogué affalé au sol, incapable de stopper l’hémorragie, il referma du talon de son pied la porte qui claqua dans son dos. « T'es quand même pas très malin mon petit Roby, ouvrir à cette heure tardive à un parfait inconnu... » De nouveau, il rigolait, se moquant ouvertement. Son petit manège avait parfaitement fonctionné et il en était très fier. C'était un de ses tours préférés. Il n'adressa pas un regard à la vermine agonisante à ses pieds, le dépassant pour découvrir par lui-même le taudis dans lequel cet idiot vivait. Cela puait le renfermé, les fenêtres ne devaient pas avoir été ouverte depuis une plombe, à cela s'ajouter une forte odeur de pisse.

Oh merde ! Roooh, Roby ! Tu déconnes sérieux ! Tu pouvais pas te retenir un peu ?! Tu vas crever dans quelques minutes, tu t'en fous bien de ta vessie !

Visiblement pas. A la marre de sang s'étalant tout autour de lui, s'ajoutait celle de son urine, offrant un mélange à la fois débectant niveau olfactif et ravissant visuellement. « Ce Robynou, un vrai artiste hein ? Shi-hi-hi-hi-hi... ! » Le Crimson s'autorisa une pause, s'affalant sur le fauteuil, inutile de surveiller sa victime, elle n'irait nulle part dans son état. Le job était déjà accompli, la pourriture qu'on l'avait engagé pour tuer avait eu son compte. Son crime ? S'en prendre à la mauvaise personne. Le viol c'est bien, mais le viol sur de parfaites innocentes qui vont se taire par la suite c'est mieux. Quand forcément tu fourres ta queue dans la mauvaise personne, tu en paies les conséquences derrière... En tant que mercenaire, Elijah était souvent payé pour éliminer des tocards de son envergure, ils constituaient l'une de ses principales sources de revenues. Une sur laquelle il ne crachait jamais.

Ooooooh mon salaud ! Mais c'est qu'on aime s'envoyer de la poudre dans le nez ! Tu permettes que je me serve ?

Il ne s'était pas encore rendu compte que l'autre ne pourrait plus lui répondre désormais, de toute façon il n'espérait pas obtenir son autorisation. Il avait suffisamment de coke sur la table pour s'en mettre une bonne dose. Passant l'aspirateur en usant de sa narine pour aspirer tout ça, il releva rapidement la tête, s'enfonçant un peu plus dans le fauteuil, profitant de l'instant. Le regard un instant perdu, il balaya la pièce et un détail attira son attention. Des clés. De voiture, sans aucun doute. Ce looser trouvait le moyen de se payer une bagnole, mais pas un logement correct. Le sens des priorités chez les gens. Décidé de s'offrir une petite virée nocturne après un travail bien rempli, il prit quelques photos du cadavre de Roberto comme preuve matérielle pour sa cliente et fila aussitôt. Ce soir c'était décidé, il serait Taxi Driver.

Le chauffeur mit un bon quart d'heure à trouver la caisse correspondant à la clé, il faisait nuit, l'éclairage du coin était misérable et surtout, il avait d'abord essayé les plus belles caisses du parking. « Remarque, dans le film, il roule en taxi le mec donc bon... » Cette constatation lui redonna du baume au cœur et il démarra le contact, avant de partir. Il avait déjà sa destination en tête, il était chauffeur d'une nuit, alors il lui fallait trouver des clients. Vu l'heure, le meilleur moyen de trouver quelqu’un 'assez taré pour monter dans la bagnole d'un parfait inconnu était de rôder près des bars. C'est donc là-bas qu'il se rendit, impatient de savoir si son physique quelque peu particulier ne ferait pas fuir tout le monde et foutrait en l'air son activité. Dans le film, le gars avait une allure de punk suicidaire, mais c'était toujours moins flippant qu'un type dont la peau d'un autre lui avait été grossièrement greffé sur la gueule.

Attendant non loin d'un bar, moteur coupé et phares éteint, il se remit en route lorsqu'il repéra un lot de plusieurs personnes sortant de l'établissement. C'était le moment de tenter sa chance. C'était le troisième bar qu'il faisait, et jusqu'ici il n'avait eu aucun résultat positif. Roulant à allure modérée, il s'arrêta au bord du trottoir, jetant son dévolu sur une petite avoisinant la vingtaine. En plus d'être mignonne, elle semblait débordante d'énergie. Abaissant la vitre de son taxi improvisé, il l'accosta de manière peu orthodoxe, conscient que de toute façon il n'y avait aucune phrase d'accroche qui marcherait plus qu'une autre. « Taxi Cricri bonsoir ! Besoin d'un chauffeur privé pour vous conduire jusqu'à chez vous ? Une visite guidée de la ville ? Une défonce sur la banquette arrière ? Un moment To Fast To Furious sur les docks ? Je suis là pour vous ! »

Il suffisait juste à cette jeune fille de se laisser tenter...
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Choupette
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Ces derniers jours avaient été éprouvants. Entre Fou Furieux sur les docks et Miguel Salamanca en personne qui s’est ramené tel un fier paternel prêt à accepter et assumer entièrement son nouveau rôle de père biologique, j’étais plutôt épuisée mentalement. J’ai donc décidé que cette journée me serait entièrement consacrée. Mes choupins sont donc sur la touche, petit mot pour le leur dire :

Texte RS a écrit:Hey, mes Choupins ! Pour vous dire que j’ai besoin de prendre du temps pour moi. Aujourd’hui c’est donc stream off, je vous tiens au courant pour la date du prochain. Prenez soin de vous. Kiss Kiss.

C’est donc une belle grasse matinée que je fis, seule, sobre et surtout clean niveau drogue. Laissant mon corps émerger tranquillement, je prends tout mon temps pour petit déjeuner, puis un bon bain bien brûlant. Ensuite je traîne dans ma piaule, me demandant ce que je vais bien pouvoir faire. Tapotant mes ongles sur le rebord de mon bureau, je remarque que ma manucure est désastreuse, conséquence des griffures laissée sur les mains de l’autre molosse à Miguel. Ça m’énerve de me remémorer cette rencontre, mais ça me donne une idée : aller en ville pour refaire une manucure. C’est toute guilleret que je m’habille… mais comment ? Je sais, j’enfile un leggin, puis une jupe plissée et un joli chemisier, on pourrait me confondre avec une écolière tiens. Enfilant un manteau chaud et mes habituels boots, je prends la direction du salon de manucure où j’ai mes habitudes.

Cela prendra bien trois heures, oui, car j’ai demandé aux filles de me faire le visage de certains pokemon que je chéris. Ba quoi ? On est geek ou on ne l’est pas ! Je suis toute fière de mes ongles, un doigt sur deux il y a une évolution d’évoli, ça rend super bien. Bon que faire maintenant ? Mon téléphone sonne, je décroche « Ouais ? ….. Boire un coup ?.... Mais il est tôt encore…. QUOI DEJA ? …. Ok j’arrive, commencez pas sans moi les Gars ! » après avoir raccroché je me dirige vers le bar où on a nos habitudes avec le gang. En chemin j’entends les gens parler, les ragots de quartiers. Des gens auraient été tué, boarfe, la routine quoi. Je n’y prête guère attention. Une fois sur place, c’est la folie !

On boit, on fume, certains snifent même de la came. On m’en propose, mais je refuse, maintenant qu’il y a possibilité que je sois la gamine de l’autre vieux lubrique de baron de la drogue, ça ne me botte pas trop de toucher à son produit. Par contre, boire, je ne me ménage pas, je fais même des concours avec les Gars. Comme à leur habitude, ils me laissent gagner, ils sont trop mignons. On danse aussi, beaucoup même. Collé serré, très très serré avec certains. Peut-être que je ne dormirais pas seule ce soir ?

Une fois dehors, le visage rayonnant, je suis soul disons le clairement. Les gars m’aident à ne pas tomber. Une voiture s’approche, un gars nous lance Taxi Cricri, chauffeur privé pour plein de choses. J’explose de rire, un rire extrêmement bruyant, concrètement si on ne veut pas se faire afficher en pleine rue, il ne faut pas traîner avec moi à ce moment-là. « C’est son Taxi Cricri, hahahahahahahahahahahahahahaaaaaaaaaaaaaa… » Les gars sont dépités, ils le savant très bien que quand je suis comme ça j’ai l’alcool très joyeux au point de rire pour tout et n’importe quoi, même pour pipi, caca. Un des Gars m’enlace d’un bras et me dit qu’il va me raccompagner chez moi, c’est plus sûr. Mais ils le savent aussi, mon alcool joyeux est en duo avec ma perte totale de discernement du danger. Et en regardant l’homme qui se présente comme Taxi Cricri, je suis intriguée « Qu’a-t-il à sa peau ? », je me penche vers lui pour mieux l’examiner « On dirait qu’il a différente peau sur lui. ». Le Gars qui m’enlaçait d’un bras me ramène à lui, mais je le repousse « Et bien !! De quoi t’as peur ? C’est juste un chauffeur de taxi…. Taxi Cricri… hahahahahahahaha » et me voilà reparti en éclat de rire. « Hooo allé quoi, on est à Decay, tout est dangereux ici. » je me tourne vers l’homme et en ouvrant la portière pour monter dans sa caisse je lui dis « Fait moi donc rêver Taxi Cricri, j’irais là où tu iras ! » et je claque la porte aux Gars, abasourdis par mon attitude tendis que le taxi s’éloigne.
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Lorsque la jeune fille complètement bourrée se pencha vers le chauffeur pour examiner de plus près l'horreur, il fit semblant de vouloir lui mordre le nez, joueur. Un petit manège qui fit tiquer les molosses derrière elle, sans doute des espèces d'amis trop protecteurs qui n'hésiteraient pas à le démembrer s'il touchait à un seul de ses cheveux. La situation devenait donc intéressante. Là où elle marquait un point, toute excitée qu'elle était par l'aventure qui s'offrait à elle, c'était d'affirmer qu'à Decay, la moindre petite chose présentait un risque de danger. Encore que si on y réfléchissait sérieusement, un type à la peau recousue à l'arrache, affublé d'une casquette de livreur de pizzas, se prenant pour un chauffeur de taxis et rôdant près des bar pour y embarquer des femmes, c'était plus que dangereux, même à Néo-Atlantis.

Taxi Cricri le départ, direction le pays des rêves ! DECOLLAAAAAAGE ! SHI-HI-HI-HI !

Il démarra en trombe, faisant hurler le moteur, bien conscient de l'opportunité que la petite lui offrait. Elle s'était débarrassée elle-même des sangsues élevées à la testostérones qui lui collaient aux fesses. Pas question de gâcher tous ses efforts, voyons. Jetant un œil dans le rétroviseur intérieur, il prit le temps d'analyser sa toute première passagère de la soirée. De jolis yeux verts, une coupe de cheveux chaotique, le teint de peau bien pâle, pas bien grande. Elle devait être tout juste majeur, tout juste assez fraîche pour pouvoir s'aventurer seule dans les recoins malfamés de la ville. Il ne lui demanda pas son nom, cela ne l'intéressait pas tellement. Elle était sa petite protégée, ou son petit jouet, il n'avait pas encore décidé pour le moment. « Toute bonne virée nocturne s'accompagne d'une bonne chanson, tu crois pas ? » L'ambiance en conduisant était importante, la musique, chose qu'il adorait, viendrait bercer leur balade.

Voyons voir ce que nous avons là...


Il appuya sur quelques boutons, et le cd à l'intérieur du lecteur s’enclencha. Comme ce n'était pas sa voiture, ce n'était pas ses morceaux. Un fait qu'il trouva amusant, de découvrir les goûts musicaux de Roberto. « Ooooh ! Tout n'était donc pas bon à jeter chez ce bon vieux Robychou ! » Le son datait d'une trentaine d'années, mais faisait toujours son effet aux oreilles du déséquilibré mental. En l’occurrence, pour cette virée, il était parfait à ses yeux. Joyeux, il se mit à siffloter, roulant sans vraiment trop chercher à savoir où il irait. Mais c'était ça qu'il adorait dans cette vie, être en totale liberté. « Tu sais ma belle, quand je vivais hors de Decay, y'avait tellement de règles à respecter, c'était d'un chiant... » Il grimaça, le souvenir lui faisait du mal au plus profond de son être. « La société n'arrêtait pas de nous brimer, de vouloir nous contrôler, nous tenir en laisse... J'étais totalement entrain d’étouffer là-bas ! A tel point que vers la fin, j'avais plus qu'une idée en tête... »

Il braqua son regard dans le rétroviseur pour capter le regard de sa passagère. Des doigts de sa main droite, il mima un revolver qu'il plaqua contre sa tempe. Il pressa la détente, ses lèvres s'étirèrent dans un chuchotement « Boom... ! » Le suicide semblait sérieusement avoir tracassé son esprit toutes ces années avant l'apparition de Decay, enfin, dans son esprit en tout cas. Ce que la folie d'Elijah oubliait quelque fois, c'était qu'il avait toujours connu que Decay, étant né ici. Pourtant, des anecdotes de sa vie antérieure, il semblait en avoir un paquet, toutes plus réelles les unes que les autres. Se révélait-il être seulement un gros mythomane ou croyait-il vraiment à ce qu'il racontait ? Seul lui saurait nous le dire. Silencieux depuis sa déclaration, il se déporta soudainement sur le trottoir, le chevauchant de moitié, et arrêta la caisse.

Attends-moi là ma petite puce, j'en ai pour une minute.

Il lui lâcha un clin d’œil complice, avant d'ouvrir la portière et de s'engouffrer dans l'obscurité de la nuit. Il ne marcha pas longtemps, s'arrêtant sur le premier couple trop insouciant qu'il croisa. Sans crier gare, il balança un coup de tête au mec, avant de sortir le flingue de sa ceinture pour y marquer le front du malheureux de sa crosse, à trois reprises. Apeurée, sa copine tenta une fuite désespérée mais une balayette vint anéantir ses espoirs. Trente secondes plus tard, il la dépossédait de son long manteau qui devait bien lui tenir chaud en ces heures froides. Il revint immédiatement prendre sa place au volant, balançant au visage de la fille le manteau nouvellement acquis. « Enfile ça, on se les caille ici, je voudrais pas que tu chopes froid pendant qu'on s'amuse, hé ! » Il ricana, essuyant de sa langue l'éclaboussure de sang ayant giclé sur un coin de sa lèvre et reprit la route.

Pour marquer un arrêt long une quinzaine de minutes plus tard, et de s'écrier, tremblant d'excitation. « PREMIER ARRÊT ! TOUT LE MONDE DESCEND ! » Et d'être le premier à s'extirper de là, se précipitant d'aller ouvrir la portière à sa cliente. « Si mademoiselle veut bien se donne la peine... » Ils se trouvaient devant l'entrée d'une vieille baraque semblant à l'abandon, plonge dans le noir. Ils entrèrent, Elijah se dirigeant vers l'interrupteur mais sans l'actionner. Il laissait le soin à sa camarade de s'acclimater à la pénombre des lieux, avant de déclarer d'une voix trahissant son enthousiasme. « Ma chère passagère adorée, permets-moi de te présenter... L'ENDROIT OU JE VAIS TE VIOLER PUIS TE DECOUPER EN PETITS MORCEAUX AVANT DE TE MANGER ! Et pas nécessairement dans cet ordre là... » Il éclata d'un rire bruyant de longues secondes, pris d'un fou rire.

« Mais non je déconne ! Shi-hi-hi-hi-hi ! J'ai toujours aimé la comédie ! Je prenais des cours de théâtre avant de vivre ici ! » Il ricana un instant, avant de se racler la gorge et de prendre un air plus solennel. Cette fois, nul doute qu'il était sérieux. « Je disais donc, je te présente... LE CRICRI HORROR SHOW ! » Son doigt pressa l'interrupteur et diverses lumières s'allumèrent dans la pièce, l'ampoule principale du plafond restant éteinte. Comme un stand de fête foraine géant, la pièce avait été décoré et aménagé habilement, dans un style un peu gore et angoissant. Plus Halloween que joyeux. Des peluches à l'aspect horrifique, des tableaux sombres et violents, des objets intrigants, rien n'avait été négligé. « Assieds-toi, fais comme chez toi. » Un canapé tacheté de sang, faux ou réel, trônait dans un coin, faisant face à une grande roue posé sur deux chevalets vieillissant.

J'espère que la décoration est à ton goût !

Il était parti sortir deux bouteilles de bières dans le petit frigo situé dans la pièce voisine. Il la décapsula et l'offrit à la jeune fille, avant de reporter son attention sur ce qui les amenait ici, la roue. « Ceci, est l'élément central du Cricri Horror Show ! Le principe est simple et amusant ! Tu fais tourner la roue et tu exécutes le gage que la roue te donnes. Simple, hein ? J'ai moi-même trouvé les gages, shi-hi-hi-hi-hi...! » Chacune des cases de la roue illuminaient d'une couleur différente. « Alors, tu veux jouer avec moi ? »
Bang bang - my baby shot me down
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Je lançais un coup d’oeil aux Gars, pas du tout contents que je les lâche comme ça. En même temps, c’est bon quoi, j’ai besoin de décompresser, de penser à autre chose et malheureusement ils ne m’aident pas vraiment. Tandis que Taxi Cricri fait hurler le moteur de la bagnole et démarrer en trombe tout en disant qu’il décolle direction pays des rêves. Je pousse un autre rire, au point d’en avoir le souffle coupé et d’avoir du mal à me reprendre. On roule un petit peu, lorsque je me dis qu’un peu de musique ne serait pas de trop, je sors mon téléphone, qui se mit à hurler d’appel « Rah ! Foutez-moi la paix, ça va, je vais pas me faire manger non plus. » oui, les Gars étaient en train de me harceler d’appels et sms. Je coupe le son des appels et sms et vais chercher mes playlists sur spotify prête à mettre du bon métal quand Cricri que toute bonne virée nocturne s’accompagne de musique. Je lui souris « Oui, fais voir ce que t’écoutes alors ! », il trifouille le magnéto et la musique se lance, mon visage s’illumine encore plus « Twenty One Pilots, yes !! T’as des bons goûts musicaux. ». Je n’en écoute pas souvent, étant quand même plus métal la plupart du temps. Je m’enjaille à l’arrière de la bagnole et même je commence à me mettre un peu à l’aise au fur et à mesure que le temps passe, déboutonnant les deux premiers boutons de mon chemisier pour aérer par le haut, j’ai encore un peu chaud de la soirée. Il parle d’un certain Robychou, je hausse un sourcil « Qui est Robychou ? … Non en fait je ne veux pas savoir ! ». Il commence à déblatérer sur sa vie d’avant, il vivait hors de Decay avant ? Cela m’intéresse grandement, car je mûris de grands espoirs de l’extérieur, mais il me fait vite déchanter. Dés règles, une société qui brime les citoyens, contrôle aussi, se faire tenir en laisse. Je souffle de désespoir, ainsi qu’importe, où on va on est pas libre. Mon regard est vide, désabusé d’entendre ça, il braqua sa main comme un flingue sur sa tempe, mimant un suicide. Je me cale dans la plage arrière « Oui, peut-être est-ce le seul éden qui est à ma portée pour être véritablement libre ? ». Mon œil me brûle un peu, la douleur de la claque revient, je pousse un juron.

La voiture s’arrêta sur le trottoir, Cricri me fit un clin d’œil tout en descendant et me disant qu’il en a pour une minute. Je le vois se diriger vers un couple et il assomme le gars avec un coup de tête et la crosse de son flingue « Ah, il est armé. », je me dis qu’au cas où je pourrais le désarmer et retourner son gun contre lui, petite sotte soule que je suis ! La meuf se prit une balayette et quelques secondes plus tard Cricri me balance le manteau de la nana. Il est bien chaud il faut avouer et qu’effectivement le froid commencer à mordre mon corps. C’est donc sans plus de formalisation que j’enfile ce qui ressemble à de la fausse fourrure. Pendant le reste du trajet, je décide que je me sens un peu seule à l’arrière, avec délicatesse, je me glisse devant et me mets sur le siège passager, sans pour autant mettre la ceinture de sécurité, restant les jambes recroquevillées vers mon visage. Je plante mes yeux sur mon chauffeur d’un soir (?), sa peau est vraiment bizarre. Curieuse de nature, je vais pour le toucher, savoir quelle texture ça a, mais je me rétracte, après tout, je n’aime pas qu’on me touche sans consentement, ce n’est pas pour le faire à autrui. « Que t’est-il arrivé ? On dirait que tu as deux peaux différentes. », pas facile de bien voir à la lumière des lampadaires. Quinze minutes plus tard on s’arrête une nouvelle fois et Cricri se met à crier premier arrêt et tout le monde descend, je n’étais pas prête à ça, j’ai mis mes mains sur les oreilles pour atténuer le son, mais j’avais un sourire aux lèvres « Enfin arriver au pays des rêves ? ». Je n’ai même pas le temps de descendre qu’il m’ouvre la portière « Et galant en plus de ça, c’est rare ! ». On ne peut pas dire que c’est un palace où il m’a emmené, la maison fait plus horreur, alors un sourire joyeux s’affiche sur mon visage « On va visiter une maison hantée ? Il y en a à Decay, trooop bien, j’ai toujours voulu faire ça ! » oui, j’ai un petit vice caché aux yeux de ma communauté, les jeux d’horreurs j’adore ça. Quand je ne stream pas, je ne joue qu’à ça. On entra, pas de lumière, tout est noir, j’ai le cœur qui va à cent à l’heure. J’ai qu’une envie : croiser un fantôme ! J’en suis toute excitée. Mais je vais vite déchanter, Cricri m’annonce, non sans un enthousiasme caché, que c’est l’endroit où il va me violer, me couper en petit morceau et me manger. J’essaye de trouver la première chose à ma portée susceptible de l’assommer, vu qu’un coup de boule ne servira pas à grand-chose. Puis il rigole et me dit que c’est pour rigoler, je commence à le suivre dans son fou rire et ça part. Ma main vient violemment dire bonjour à sa joue dans une belle claque « C’est pas drôle !! », je respire fortement pour calmer mon cœur qui est au bord de l’éclatement une main sur la poitrine.

Cette fois il est sérieux à la vue du raclement de gorge et son air solennel « Tiens mes yeux se sont accoutumés à la pénombre. » et il me présente le Cricri Horror Show et la lumière fusa. Et là je pousse un petit cri de joie « Hiiiiiiiii !!! » car je reconnais des poupées du jeu d’horreur Five Nights at Freddy’s, ainsi que des bouts de manèges, tout est glauque « La déco déchire !! ». Je tourne sur moi-même pour admirer tout ce qu’il y a à voir. Il me dit de m’assoir et de faire comme chez moi, je vois un canapé avec des taches de sang, ça ne me gêne pas, le coin où on se réunit avec le gang c’est pas des plus propre non plus. « Oui, j’adore ta déco, ça me fait trop penser à des jeux d’horreur, mon péché mignon. ». Il ramène deux bouteilles de bière et m’en tend une, j’accepte avec plaisir, ayant dessoûlé un peu. Il me montra une roue tout en m’expliquant que c’est l’élément central du lieu, il n’y a qu’à la faire tourner et réaliser le gage. Il me demande si je veux jouer avec lui, je regarde les gages, ça tourne beaucoup autour de l’alcool, du sexe et de la violence. « C’est bien pour ça que je suis venue, alors jouons. » avec un petit air malicieux sur le visage, je me lève, laissant tomber la fausse fourrure sur le canapé, je m’approche de la roue, passant devant Cricri et le poussant d’un coup de fesse, je fais tourner la roue. Elle s’arrête sur… boire cul sec une bière « Bon, et bien santé. » levant ma bouteille je me mis à la boire d’une traite. Un filet de bière dégoulina de ma bouche en même temps, une fois tout le contenu bu, je lâche la bouteille qui tombe par terre et regarde Cricri « A ton tour ! ». Regard toujours malicieux, très contente de faire une vraie soirée pour une fois.
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Il était comme un gosse dans un grand parc d'attraction, tout heureux, tout excité, débordant de joie et incapable de tenir en place. La petite brunette avait du caractère, la claque qu'elle lui avait collé à cause de sa blague tout à l'heure le démontrait bien. Un vulgaire macho sans cervelle aurait cherché à la punir pour ce geste effronté, pas lui. Il s'en amusait, en jubilait, embrassant la douleur de la gifle et enlaçant le plaisir que cela lui procurait. Il aimait souffrir, dans une certaine mesure. Sa joue encore chaude du geste d'affection, il observait le regard brillant d'une lueur folle, sa partenaire de jeu. Elle était franchement mignonne, totalement son style. En d'autres occasions, il n'aurait pas perdu de temps et aurait tenté de la séduire. Et si par malheur il n'était pas son genre, qu'il ne parvenait pas à coucher avec, il avait dans le tiroir contre le mur quelques petits produits magiques permettant d'y remédier.

Pas très fair-play, il fallait l'avouer, mais l'un des nombreux enseignements que l'on tirait de cette ville chaotique était qu'il ne fallait pas se gêner de prendre ce que l'on voulait. « Je suis très heureux que la déco' te plaises, ici c'est un peu mon terrain de jeu dans ce quartier. Enfin... j'ai tendance à dire que toute la ville est mon terrain de jeu ! Shi-hi-hi-hi-hi-hi... ! » Il s'égarait, comme toujours. Autre signe de sa folie évidente, le manque de concentration flagrant dont il faisait preuve. Passant d'une chose à l'autre, d'un sujet à l'autre en une fraction de secondes. Capable de discuter de la pluie et du beau temps, puis de basculer sur l'incroyable touchdown inscrit par les Raiders la veille, pour revenir à la météo trois secondes plus tard. Distrait, pas toujours très clair dans ses propos, il présentait un déséquilibre évident.

Lorsqu'elle vint jusqu'à lui pour tourner la roue, le poussant d'un coup de son popotin, il lui claqua les fesses, amusé. Il se fichait bien qu'elle le prenne mal, il agissait selon ses émotions, ses pulsions. Il n'y avait que peu de personnes pouvant se vanter d'exercer assez d'autorité sur son compte pour brider ses actions.

La roue ! La roue ! La roue ! Yeaaaah !

Il leva sa bière de joie lorsque la flèche s'arrêta sur une case défi, ordonnant à sa partenaire de terminer sa bière cul-sec. Ce qu'elle fit sans l'ombre d'une hésitation, et pas de la plus propre des manières. Une fois vide, la bouteille fut relâchée au sol, rebondissant un temps avant de s'arrêter. « Tu sais que j'ai une poubelle, hein ? », avait-il lâché dans un certain reproche, le Cricri Horror Show n'était pas une porcherie. « Ou pas. » lâcha-t-il finalement, terminant sa bibine et jetant le contenant par-dessus son épaule. Il éclata de rire, dévoilant sa dentition, la langue sortant de moitié. « Pour te récompenser de jouer le jeu, je vais te raconter une petite anecdote sur ma pomme. Tu voulais savoir ce qui m'était arrivé, non ? » Il ne lui avait pas répondu jusqu'à présent, mais cela faisait deux fois qu'elle lui posait la question concernant sa peau étrange.

Il gardait cette révélation pour un moment adéquat, c'était maintenant. « Vois-tu, avant d'être ce que je suis aujourd'hui, j'étais incroyablement beau gosse. Je jouais linebacker dans le club de foot de mon lycée, et toutes les gonzesses mouillées pour moi. Seulement voilà, malchance ou destin, un jour le lycée dans lequel j'étudiais à pris feu. Incendie volontaire provoqué par un détraqué à tendances suicidaire, mais qui n'arrivait pas à crever tout seul alors il avait décidé d'emporter ses petits camarades avec lui. C'est triste. Y'a eu des morts, des blessés, et y'a eu moi. Coincé dans une des classes avec Elena, une somptueuse fille qui était ma petite-amie à l'époque. Alors je dis pas que crever en baisant est la pire des choses qui auraient pu m'arriver, seulement j'suis pas mort. Et elle oui. Avant même que j'ai pu jouir, et ça c'est moche. D'autant plus que si je suis pas mort, j'ai fini comme ça. La peau brûlée au jesaispascombien de degrés, mais c'était très chaud. Et les docteurs m'ont recousu à l'arrache comme tu peux le voir... »

Il serra les dents, grimaçant. On pouvait sentir une petite haine à l'égard des incapables l'ayant recousus à l'époque. « Je veux dire, n'importe quel connard maniant un scalper pourrait fait une meilleure greffe de peau que ça ! » C'était bien vrai, Decay en était la preuve.  « Ces tarés religieux arrivent bien à prier leur saloperie de dieu et opérer des gens, non ? » Alors pourquoi des types compétents ne pouvaient pas en faire autant, avec de plus brillants résultats ? Le système était pourri jusqu'à la moelle, il n'y avait rien de bon à garder. Heureusement, il n'en faisait plus partie.  « Booon ! Je crois que c'est à moi de jouer ! » Pour y avoir régulièrement joué, il connaissait les cases constituant le roue des défis, ce qui serait marrant de voir était le comportement de la petite face à ces mini-jeux. Elle avait eu de la chance de tirer la case cul-sec, la plus soft d'entre toutes.

La petite particularité de cette case résidait dans le fait qu'elle servait de désinhibant, ou de piège selon la situation. Dans le premier cas, enchaîner plusieurs fois ce gage embrumait l'esprit et abaisser les barrières ou l'éventuelle gêne. Dans le second... Imaginez qu'on verse une pilule dans votre bière à votre insu et que, peu de temps après, vous tombiez sur ce gage. Vous buvez, pour ne pas avoir l'air de vous défiler et quelques temps après, vous perdez tout contrôle de votre propre corps. La suite, vous reprenez connaissance que le lendemain, au beau milieu de nulle part, un mal de crâne abominable et un flou totale de la soirée d'hier. Souillée de l'intérieur comme de l'extérieure sans même en avoir de souvenirs, terrible... La roue s'arrêta de tourner, et la case sélectionné sembla ravir le Crimson qui sautilla sur place.

PISSE SUR LE PASSANT ! YOUHOUUUU ! SUIS-MOI, CHICA !

Il sortit de la maison, et longea la façade pour arriver sur la gauche et grimper les escaliers de service qui les menèrent sur le toit. Ils étaient à six bons mètres de hauteur, seul un rebord haut d'une vingtaine de centimètres épousant toute la silhouette du toit empêchait de tomber. Il grimpa dessus, vacillant un instant d'avant en arrière, rigolant de la situation, avant de se stabiliser. Mélanger stupéfiants et alcool ne faisait jamais bon ménage.  « Reste maintenant plus qu'à guetter le bon moment... », qu'il déclara d'une voix plus calme, concentré sur son objectif.  « EUX ! Tu vois ce petite groupe de trouducs qui approche ? Ils sont contents, ils ont passé une bonne soirée, se sont bien défoncé la gueule au bar et PAF ! Elijah va leur pisser dessus ! Shi-hi-hi-hi-hi-hi ! » Joignant le geste à la parole, il abaissa la braguette de son pantalon, déballa son zgeg et se laissa aller...

Dernière collation de la soirée pour vous les gars ! C'est offert par la maison bande de cons ! YAHAHAHAHA !

Ne comprenant pas dans un premier temps ce qui leur arrivait, quand ils réalisèrent qu'un cinglé leur pissait dessus depuis son toit, ils se mirent à lui hurler dessus avant de l'insulter. Les menaces arrivèrent immédiatement après, la petite bande désirant désormais sa mort. « Vous avez qu'à entrer mes puputes, c'est ouvert ! » Ricanant, il tourna la tête en direction de sa copine pour la rassurer. « T'inquiètes, j'ai fermé à clé derrière-moi. » Ce qui n'était en réalité pas le cas... Les types déboulèrent en furie dans la baraque, braillant et retournant toute la pièce, à la recherche d'un moyen de monter.  « Oupsi... » Il se sentait un peu con sur le moment, et rengaina son arsenal avant de refermer sa braguette.  « Je crois qu'on a à peu près trente secondes pour foutre le camp d'ici avant qu'ils trouvent l'escalier... Enfin, sauf si tu souhaites crever ici hein ! »

Lui pas. Et il détala à toute jambes, hurlant de rire, amusé par la situation.« A la Cricri-mobile, vite ! » Il continua de courir jusqu'à l'endroit désigné.« Prend le volant ma puce, fais-moi vibrer la bête ! » Rendu à la voiture, il se jeta bras en avant contre la vitre arrière, comme un plongeur de natation s'élance de son perchoir au départ d'une course. Traversant le verre comme dans du beurre, il se réceptionna comme une merde sur la banquette arrière, toujours pris d'un fou rire. Une chose était sûre, il prenait son pied !
Bang bang - my baby shot me down
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La balade des gens heureux. [Pv : Choupette] Pok%C3%A9mon.Sword...Shield.full.2767401 115 Benzaiten / Alliance des gangs Streameuse / Hackeuse Pas pour le moment
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Je me prends une claque sur les fesses de la part de Cricri quand je le pousse avec, je lui envoie un regard d’abord désapprobateur, mais vite mon sourire malicieux revient lorsque la roue tourne et que ma rencontre du soir est tout excitée juste pour ce fait. Il me reprocha qu’il y a une poubelle pour la bouteille et effectivement il y en a une à l’autre bout de la pièce, mais je le vois jeter sa propre bouteille par-dessus son épaule. Son rire est extrêmement communicatif, son facies aussi, je le suivis, me pliant en deux de rire « houuuu hahahahahahahahahahahahahahaha… ». Quand on revient enfin à nous, il me dit qu’il va me récompenser en m’expliquant enfin ce qui lui est arrivé. Tout au long de sa tirade, ma tête changeait d’émotions, tantôt tristes, amusées, dégoutées et à la fin ce n’était pas de la pitié qui s’affichait, mais de l’empathie. « C’est une gueule cassée, comme moi. », j’approche alors ma main vers lui et la pose tendrement sur son visage, effectivement le touché est bizarre, une partie du visage – le sien du coup – est doux tendis que la peau recousue est granuleuse, mais ça ne me dérange pas en fait. La haine sur son visage, je la connais que trop bien, il n’a malheureusement pas eu le choix « Et tu as entièrement raison, sur Decay grouille beaucoup d’incompétent se prenant pour des talents, alors qu’ils ne savent même pas faire leur job correctement. » dis-je en retirant ma main et lui tournant le dos pour ramasser les deux bouteilles et les jeter dans la poubelle.

Il reprit vite le sourire en disant que c’est à son tour. Je claque des mains, impatiente de voir quel gage il va avoir, l’alcool commençant à remonter à la tête, je recommence à tituber un peu, sans pour autant ne pas arriver à marcher seule. Mon sourire de pompette s’affiche, mon état toute guillerette réapparaît, j’ai même un petit hoquet. La roue s’arrête sur le gage de pisser sur des passants, mon rire est sonore, ça m’amuse déjà rien qu’à l’idée de voir Cricri faire ça. Je le suis de bon train jusqu’au toit de la maison, toujours en train de pouffer de rire, main plaquée sur la bouche pour éviter que ça soit trop sonore. Je le vois grimper sur la corniche, vaciller, je suis morte de rire, mais je le retiens par un pan de son pantalon juste au cas où. On regarde un peu pour trouver des passants et ils ne se font pas prié, il me montre un groupe qui ont dû passer une bonne soirée, et là, il déballe tout et se soulage sur eux. Je ne me retiens plus «HAHAHAHAHAHAHAHAHAHIIIIIIIIIIIIIIHAHAHAHAHAHAHAHAHAAAAAAAAA…» tapant sur le rebord, plier en deux. On se fait insulter, je fais des doigts d’honneurs aux mecs en réponse. Elijah « Sympa comme sobriqué ! » leur dit qu’ils ont qu’à entrer  et me rassure qu’il a bien fermé la porte… ou pas apparemment. Il se rhabilla et me dit qu’on a trente secondes pour déguerpir à par si je veux crever « Non, j’ai pas encore décidé de mourir !! » suivant le lapin Elijah qui détale. Il se jette dans la vitre arrière tout en me disant que je prenne le volant. Je m’exécute, je me mets au volant et là grooos beug, je me tourne vers Cricri « Je sais pas du tout conduire par contre…. Mais c’est le bon moment pour apprendre ! ».

Je démarre la voiture, enclenche la première, sans appuyer sur l’embrayage se qui ne fait pas plaisir à la bagnole, j’appuie sur l’accélérateur et c’est parti « Heureusement que je regardais les Gars à chaque fois qu’on était en bagnole. ». La voiture démarre en trombe, je passe la deux, toujours sans l’embrayage. J’envoie un regard dans le rétroviseur et regarde Elijah « Ça va ? Pas trop de bobos le plongeur improvisé ? » il est mort de rire. Je remarque la bande de gugusses sortir en trombe de la maison, hurler après la voiture, les insultes fusent. Je leur fais un joli dernier doigt d’honneur par la fenêtre avant de tourner à l’angle de manière très compliquée. Ouais, je ne sais pas conduire, car on manque de se prendre un mur, roulant maintenant à moitié sur le trottoir. On roule bien genre 10 minutes avant que j’arrête et que je sorte en trombe « Haaa j’ai trop envie de pisser, c’est la bière ça ! » sans aucune gêne, je baisse mon leggin et ma culotte, je m’accroupis et urine dans le caniveau. Un visage de béatitude est présent « Ça fait du bien ! ». Une fois terminé, je me rhabille et me dirige vers la voiture, repartant en trombe de plus belle. Je roule encore jusqu’à m’arrêter dans une rue, pas très bien éclairée, je me tourne vers mon compagnon du soir « Alors ? Qu’est ce qu’on fait cher Taxi Cricri ? » un sourire taquin s’affiche sur mes lèvres, je sors de la voiture et lui lance « Si tu veux que je continue à te suivre au pays des rêves, va falloir m’attraper, sinon la nuit s’arrêteras là et ça serait dommage, non ? » clin d’œil complice avant de partir en courant dans la rue.
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La tête au fond de l'espace prévu pour accueillir les pies, entre le siège passager avant et celui à l'arrière, les pieds en travers vers le haut, un bras plié dans son dos, l'autre sur sa tronche, il rigolait. « Comment ça tu sais pas conduire ? Tu peux me dire ce que t'ont appris tes parents à part picoler ?! » L'annonce aurait dû le faire paniquer, il y avait de quoi refroidir n'importe qui de constater qu'on venait de confier les clés de sa bagnole, sa voiture et sa vie entre les mains d'une gamine ne sachant pas piloter, mais eh, Elijah n'était pas n'importe qui. En plus de cela, cette voiture n'était pas réellement la sienne, probablement qu'il finirait par la brûler à la fin de la nuit. Il explosa de rire, et aurait applaudit aussi fort qu'il riait s'il n'était pas en fâcheuse posture. A la place, il se démenait pour se redresser, usant de son ouie pour tenter de comprendre ce qu'il se passait autour de lui.

Aucune blessure grave m'dame ! Juste une belle bosse au crâne et quelques coupures mais le sang ça a jamais été un problème ! Shi-hi-hi-hi-hi... !

Oui, il saignait. Du front, de la joue, des bras, le verre ayant entaillé ses vêtements. Au final, rien de très sérieux comme il l'annonçait, cela picotait juste un peu en y pensant. Pour un habitué de la castagne, des blessures à répétitions, qui était déjà passé à deux degrés de mourir, on pouvait dire qu'il avait connu pire. Y'a le moteur qui gronde et les chiens fous derrière qui hurlent, pas contents. Elle leur colle un doigt qui amuse bien le taré et qui l'imite, leur en collant deux par pur principe d'en faire plus. Le virage pris à l'arrache par la conductrice de l'extrême le colle de l'autre côté de la banquette et ils disparaissent du champ de vision des guignols sur qui il venait de pisser. En parlant de besoin d'uriner... « Soit c'est la bière, soit c'est de m'avoir vu en action qui t'as rendu toute chose héhé » Le haut du corps passé par la vitre désormais absente, se tenant au toit du véhicule de ses mains, il ne manquait pas une miette du spectacle.

Elle ne semblait pas bien pudique, de se faire reluquer de cette façon ne la dérangea pas, elle n'y prêta même pas attention. Se rhabillant aussitôt après s'être soulagée, la voilà qui l'interrogeait sur la suite du spectacle, désireuse de repartir vers de nouvelles aventures. Son enthousiasme et son énergie lui réchauffait le cœur, il se surprit à la contempler quelques secondes, un sourire idiot sur le visage. Jusqu'au moment où elle décida de se faire la belle, de disparaître dans cette ruelle bien sombre. L’attraper pour poursuivre leur voyage au pays des merveilles. Elle venait de lancer une chasse... Hm. Était-ce réellement la bonne solution pour continuer de jouer ? Compte tenu de la façon dont se terminait toutes ses parties de chasses, il ne savait pas quoi faire. Son hésitation lui coûtait du terrain, mais il ne voulait pas se précipiter avec elle. Il commença par s'extraire de la voiture, passant le reste de son corps par la vitre.

Silencieux, il ne riait plus, en proie aux doutes. Il vérifia que le pistolet à sa ceinture était encore en place, c'était le cas. Ses yeux avaient perdu cet éclat qui les illuminaient quand il était heureux. Observant à droite puis à gauche, il se renseigna un bref instant sur d’éventuels troubles-fêtes qui viendraient gâcher la partie. Faisant rouler ses épaules, il exécuta quelques flexions des jambes, pour bien se dégourdir les membres. Paupières closes, tête tournée vers le ciel noir, il inspira profondément. Quand il relâcha le tout, un sourire carnassier vint fendre ses lèvres. Il était prêt. « J'espère que tu l'es aussi ma biche... Shi-hi-hi-hi-hi-hi... » Il s'élança a la poursuite de sa proie, dont le rire si distinct résonnait à ses oreilles, agissant comme un sonar. Il savait à peu près où aller, et c'était bien suffisant.

C'était intéressant de voir toutes les merdes que l'on pouvait dénicher dans les coins sombres et étroits de Decay. Il n'y avait pas seulement que la crasse et les ordures qui s'y entassaient, il y avait aussi les déchets vivants, les rejetés de l'humanité. Ceux qui même ici, dans cette ville où tout était possible, n'arrivaient à rien. Ils continuaient de croupir comme la pourriture qu'ils étaient et tout le monde se foutait bien de leur sort. Elijah n'en voulait même pas pour jouer avec, si on l'écoutait, il ferait cramer tout cela à grand renfort de lance-flammes. Mais encore fallait-il en dénicher un, de lance-flammes. Et que le Boss l'y autorise, aussi. Tournant à l'angle, il la vit à l'autre bout de la rue, à moitié cachée derrière le mur, lui tirant la langue d'un air joueur avant de repartir de plus belle. Ricanant, il la poursuivit de plus belle, envoyant balader un clochard qui essayait de s'accrocher à lui.

Plus vite ça file, et mieux ça s'enfile. Shi-hi-hi-hi-hi-hi.

Il accéléra la cadence, bien décidé de la rattraper. Au bout de quelques minutes, alors que jusqu'à présent elle pouvait l’apercevoir chaque fois qu'elle jetait un coup d’œil derrière elle, il sembla avoir disparu. Elle l'avait semé, sonnant la fin de la fête. Reprenant son souffle, elle s'arrêta, observant tout autour d'elle, attendant qu'il la rejoigne. Elle qui aimait jouer aux jeux-vidéos basé sur l'horreur, se doutait bien qu'il était là, quelque part, tapis dans l'ombre. Et pourtant elle ne le sentit approcher qu'au tout dernier moment, que bien trop tard, quand il se jeta sur elle et la plaqua contre le mur froid et humide dans son dos. « Bouh. » L'avant-bras gauche du mercenaire exerçait une pression sur sa trachée, sa main droite s'était emparé de la main gauche de la gameuse. Il lui claqua un large sourire à quelques centimètres de sa jolie petite bouille.

Son regard était celui d'un prédateur venant tout juste de prendre au piège sa proie, son repas. Il renifla son odeur, se délectant de son parfum, avant de lui mordiller la gorge avec une certaine délicatesse. Il rigola, semblant se détendre, relâchant quelque peu son étreinte sur elle. Il lui lécha le cou de bas en haut, avant de coller ses lèvres jusqu'à en frôler celles de la brunette. « Perdu. »
Bang bang - my baby shot me down
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La balade des gens heureux. [Pv : Choupette] Pok%C3%A9mon.Sword...Shield.full.2767401 115 Benzaiten / Alliance des gangs Streameuse / Hackeuse Pas pour le moment
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Pas pour le moment
La ruelle est bien sombre, deux éclairages au plus l’illuminent, en pleine nuit, seule et sobre je ne me serais pas aventurée, mais je ne suis ni sobre ni seule. Je cours, pas de manière très droite ceci dit, mais ma seule préoccupation est de trouver une cachette. Dans les jeux d’horreurs, c’est toujours sous une table ou dans un placard, mais là on est dehors et je ne vois ni table ni placard. Par contre des tas de clodos, ça Decay en est farci. Chacun est maître de son destin, ils n’ont cas se bouger le derche pour se sortir de la rue, pensais-je. Quelques mains essayèrent de m’agripper, ma taille moyenne pour une femme et mon agilité me permet de les esquiver « Va falloir être plus rapide. », que dis l’adage déjà ? Ah oui, tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, en voulant esquiver, je trébuche et manque de me manger le mur. C’est à ce moment-là que je vis Elijah arriver, essayant de garder une certaine prestance, je lui tire la langue avec un air joueur avant de repartir de plus belle.

La course dura quelques minutes encore, avant que je m’arrête complètement essoufflée. Tout en lançant des coups d’œil tout autour de moi pour voir où est mon compagnon de la nuit, mais là personne. « Je ne l’aurais quand même pas semé ? » réfléchissant à comment cela est arrivé, sans du tout faire attention à mon environnement et qui peut se glisser dans mon dos. N’importe qui aurait pu s’en prendre à moi, me faire ce qu’il voulait, dans l’état où je suis, ce n’est pas bien compliqué. Alors mon cerveau réagit, ou plutôt ma conscience me hurlant d’avoir fait une énorme connerie à me séparer des Gars. Mais trop tard, je me fais plaquer contre le mur derrière moi, sentant un avant-bras faire pression sur ma gorge. C’est Elijah, mais son visage n’est pas celui que j’ai depuis le début de notre soirée improvisée, il me fait peur, me rappelant les hommes ayant eu un comportement similaire pour m’avoir, pour faire de moi leur « chose ». Mais comme dit, il n’est pas le premier et il ne sera pas le dernier, retenant ma respiration, j’essayais de concentrer mon énergie dans mes jambes, pour lui envoyer un de mes genoux dans ses bijoux de famille. Son reniflement totalement déplacé me glaça le dos, c’est bien la première fois qu’un homme me renifle comme un chien, habituellement ils se contentent d’aller au plus vite pour baisser le pantalon. Je compris que tout cela n’est qu’une mise en scène, lorsque les mordillements dans mon coup sont faits avec délicatesse, qu’il se détend en rigolant, relâche un peu sa prise. Il me lécha le coup, déposa ses lèvres non loin des miennes et me dis simplement perdu.

Tout ce laps de temps, mon cerveau vrilla, il est en train de faire une chose que je considère interdite sur ma personne : m’imposer un contact non souhaité. Et comme dans chacune de ces situations, je réagis, mais cette fois-ci ce ne fut pas comme les autres fois. Avec mes jambes je le repousse, de ma main libre j’attrape son arme à feu à sa ceinture et le mets en joue. Mon regard est froid, vide « On ne me touche pas sans accord ! ». Cette scène dura brièvement, le temps que je comprenne que ce que je tiens dans mes mains est un outil dont j’ai très peur. Lâchant l’arme, allant me cacher derrière une poubelle, en position accroupie, me balançant, la voix trahissant ma peur « Pardon ! Pardon ! Pardon ! Je ne voulais pas ! Pardon, ne me frappe pas, s’il te plaît. ». Traumatisme d’enfance remontant comme à chaque fois que je vois ou entent une arme à feu, mais c’est la première fois que j’en tiens une en main.
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Oui, Elijah se révélait terriblement convaincant dans son rôle de prédateur, sa proie qui au départ prenait le tout à la rigolade, déchantait désormais. Paniquée, commençant à s 'imaginer une dizaine de scénarios différents sur comment tout cela allait se finir, angoissée à l'idée de se faire violer, tuer, ou pire encore. Ce qui était généralement la finalité dans ce type de scène, l'homme assouvissant ses besoins primaires au détriment de la femme, devenue un vulgaire objet, un sac de foutre. Le viol n'était pas inconnu des antécédents du criminel, particulièrement détraqué, dérangé et sans aucune considération pour les lois et les normes sociales, il ne s’embarrassait pas de ce qui était bon ou mauvais. Sans doute que si elle ne lui avait pas plu autant, c'était ce qu'il se serait contenté de faire avant de la laisser là, totalement désintéressé d'elle. Pouvait-on affirmer que c'était cette affection naissante qui lui épargner un triste sort cette nuit ? Probablement, mais pas que.

Il y avait aussi cette incroyable réaction aussi inattendue que excitante aux yeux du mercenaire, dont le regard brillait d'émerveillement. « Oh... ?! » Il se retrouvait avec le canon de son propre flingue braqué contre son front, prêt à lui faire exploser la cervelle. Disparu Elijah, fini la course du Taxi Driver. Elle avait su habilement le repousser et s'emparer de son pistolet, l'action avait été rapide et tout concentré qu'il était sur son rôle, il n'avait pas anticipé le geste. Il se retrouvait dans ce que l'on qualifiait de fâcheuse posture, les quelques secondes avant la mort. Pourtant, il ne paniquait pas. Il n'y avait pas de sentiment de peur lisible sur sa fiole à moitié brûlée, pas plus que de mouvement de panique. Il était resté stoïque, intrigué de savoir si elle aurait le cran d'appuyer sur la gâchette. Non. Pire encore, elle cédait à la peur et partait se planquer derrière une poubelle, lâchant le flingue au passage, qui tomba aux pieds de l'assassin.

Mof... J'suis un peu déçu, là.

Cette petite était passionnante, intrigante, rayonnante, mais ses nerfs étaient fragiles. N'avait-elle encore jamais tué ? Pourtant à Decay, nombreuses étaient les situations où ce choix s'offrait à vous, s'imposer pratiquement. Pour vous défendre, pour le plaisir malsain, pour le travail, les possibilités ne manquent pas. D'autant que dans cette ville de dégénérés, le meurtre n'est pas occasionnel, c'est une option viable. Ramassant son arme, il vérifie qu'elle est chargée, qu'une balle est bien logée dans la chambre. Il s'approche alors lentement de la cachette de la brunette aux pupilles vertes. « Tu sais, les déchets, c'est pas ouf comme endroit pour se planquer... » Il lui sourit, son attitude se veut rassurante afin de ne pas la brusquer davantage, ne pas amplifier ses craintes. « Si tu dois te cacher pour ta vie, choisis un endroit auquel personne ne penserait. » Un container, n’importe quel abruti aurait à l'idée d'aller s'y réfugier.

Il faut penser différemment de la victime de base, quitte à courir davantage pour trouver la planque idéale. « Une fois, je me suis planqué dans un congélateur pour échapper à une bande d'attardé qui en avait après moi et deux gars. Je suis le seul à être ressorti de ma cachette vivant. » Certes il avait eu de la chance de tomber sur des débiles profonds, mais lui était encore là pour en parler, à la différence des deux dealers qui l'accompagnaient. Il lui attrapa la main, elle tremblait encore. « T'as raison d'avoir peur d'un flingue, c'est dangereux. Par contre, quand t'en as un en main et que l'autre non, t'as le pouvoir. Mais pour ça, 'faut pas paniquer. Si tu dois tirer pour ta survie, tires. L'autre te loupera pas, lui. » Il donnait rarement des conseils à une personne qu'il comptait laisser en vie. D'ordinaire, il aimait balancer à la gueule de ses victimes pourquoi elles crevaient, ce qu'elles auraient du faire pour éviter cette fin, avant de les allonger. « Ça demande de la pratique, en vrai, et un peu de cran. »

Et une bonne dose de folie, dans son cas. « Viens avec moi, je vais te montrer quelque chose. » Il se releva, lâchant sa main, et s'avança de quelques pas vers le bout de la rue. Attendant qu'elle le rejoigne, il la conduisit vers le premier stand de malbouffe qu'ils virent, un vendeur de burgers et hot-dogs avec son camion qui lui servait également de stand. Food truck, qu'on appelait ça. Ils étaient seuls, ça tombait bien. « Eh ducon, file-nous deux burgers et deux grandes frites et rapide ! » Ton agressif, attitude grossière, pas de formule de politesse et le tout semblait sous-entendre que la bouffe serait gratuite. Le vendeur l'envoya chier et lui ordonna de foutre le camp. Elijah sortit son pistolet, tira une fois dans la devanture et braqua mit en ligne de mire le commerçant, sourire sadique en prime. « Je recommence. Deux burgers. Deux grandes frittes. Deux coca. Et le pognon. » Il n'essuya pas un deuxième refus, cette fois.

Une dizaine de minutes plus tard, ils repartaient de là les mains prises par la bouffe et la boisson, et les poches pleines de billets. Une centaine de dollars, tout juste. « Tu vois la différence, maintenant ? » Bien évidemment, pour ce type d'actions, l'arme à feu n'était pas réellement nécessaire. Il aurait pu lui éclater le pif sur le comptoir et lui brûler la gueule dans l'huile chaude de la friteuse pour le pousser à obtenir ce qu'il voulait. La démonstration servait à démontrer un point essentiel à Decay, inutile de craindre un flingue quand c'est toi qui l'a dans la main.
Bang bang - my baby shot me down
Choupette
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La balade des gens heureux. [Pv : Choupette] Pok%C3%A9mon.Sword...Shield.full.2767401 115 Benzaiten / Alliance des gangs Streameuse / Hackeuse Pas pour le moment
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La peur est là, enlaçant mon corps, les hurlements de l’autre proxénète résonnent dans ma tête, le bruit des tirs aussi. Mon esprit est embrouillé dans cette mélasse de terreur qui s’empare de moi à chaque fois, mais cette fois-ci elle est plus violente uniquement par ce que j’ai tenu un flingue pour la première fois. Je me suis toujours refusée à tenir une arme à feu, surtout que rien qu’entendre le bruit significatif ou d’en voir une me terrifie, au point parfois de me pisser dessus. Un mouvement, je plante mon regard, la silhouette d’Elijah approche tout en me parlant, me disant que ma cachette n’est pas ouf, que je dois penser à une cachette que mes potentiels agresseurs ne penseraient pas. Il se veut rassurant, me sourit tout en continuant, même si je l’entends, mon esprit est bien trop brouillé actuellement pour assimiler quoi que ce soit. Je tremble quand il me prend la main, la terreur ne veut pas me lâcher, elle se repaît de moi et s’amplifie chaque seconde. Avoir le pouvoir quand on a une arme à feu « Oui je ne le sais que trop bien et j’ai préféré fuir la personne qui avait de l’emprise sur moi grâce à ça. » mais me demander d’avoir du cran, là c’est au-dessus de mes forces je pense « Je veux bien faire des efforts, mais les armes à feu, non, c’est trop ! ». Cette conversation eut au moins l’effet de me calmer, la terreur quittant mon corps, me laissant le loisir de le récupérer et de bouger à nouveau. Il me dit de le suivre, qu’il veut me montrer quelque chose. Dois-je le faire ? Qui est-il au final ? Je ne le connais pas, j’ai sauté dans sa bagnole uniquement par ce que j’étais soûle et qu’il m’amusait. Et maintenant ? Maintenant que j’ai enfin assimilé qu’il est armé, qu’il est prêt à me sauter dessus, qu’est-ce qui le retient en fait ? Mais au-delà de tout ça, toute cette partie de la nuit, malgré le fait que je sois alcoolisée, le sentiment d’amusement était bien présent et il est encore présent au plus profond de moi. Cet homme m’amuse en fait, comme je m’amuse dans un jeu vidéo, mais dans la vraie vie, chose que j’ai très peu connue, chose que j’ai en faite perdue en me cachant du proxénète. Je me relève « C’est bête d’avoir peur, on a qu’une vie, autant la croquer à pleine dent. » et je rejoins mon taximan du soir, ni trop prêt, ni trop loin de lui, une distance respectable pour fuir si jamais il y a besoin et en même temps permettre le contact aussi.

On va au premier food truck qui est sur le chemin, la rue est vide, chose assez étonnante à Decay pour le relever. De manière agressive et injurieuse, Elijah réclame du vendeur de quoi manger, je ne réprime pas le rire qui s’échappe de fond de ma gorge, oui décidément son attitude me plaît beaucoup. Le vendeur nous dit de foutre le camp, alors Elijah dégaine son flingue, un tremblement me parcoure de la tête au pied rien qu’à cette vision, j’essaye de me contrôler, mais quand il tire dans sa devanture, je lâche un hoquet de terreur. Puis il se met à tenir en joue le gars, sourire sadique sur les lèvres tout en lui redemandant sa commande avec en bonus la caisse du food truck. Celui-ci ne se fait pas prier et s’exécute pour satisfaire la demande du « client ». On reprit la route les mains chargées par la bouffe et j’avoue que l’odeur réveil mon appétit, mon ventre se mettant à gargouiller bien audiblement, j’en rougis un peu de honte. Il me demande si je vois la différence, je soupire un peu « Je sais très bien qu’une personne ayant un flingue est bien plus en position de force qu’une personne n’en ayant pas. Je ne le sais que trop bien même. » je réfléchis, est-ce une bonne idée d’en parler à un inconnu au final ? « Enfant, j’ai été éduqué à coup de crosse de flingue et de tir de sommation par un homme qui pense avoir un droit sur ma personne uniquement par ce que je suis née. C’est pour cela que j’ai peur de ce type d’arme, je n’arrive pas à le contrôler. Et ce soir c’est la première fois que j’en tenais une en main. », on est revenu à la voiture, posant la commande sur le capot, je me fais une place et m’assois dessus tout en lâchant un croc dans mon burger « Hum ! Ça fait du bien. », je pose mon regard sur Elijah qui lui-même mange son burger. Il est vrai que ça présence ne me dérange pas, maintenant que l’alcool redescend, je me dit même que ça me plaît bien, s’il me regarde il doit sûrement voir mon regard doux et mon sourire tendre qui lui est adressé sans m’en rendre vraiment compte. Tout en continuant à becter quelques frites je réfléchis « J’ai décidé, il n’y a pas longtemps, d’arrêter d’utiliser mon corps pour me dépêtrer de fâcheuse situation. Je sais me défendre, mais je reste faible quand même. Je le sais bien, mais les armes à feu, je ne sais pas si un jour j’arriverais à m’en accommoder. ».

Je bondis du capot et me tourne vers Elijah, un air joueur sur le visage. Je l’attrape par « le col » de son haut et essaye de le plaquer, j’y mets toute ma force, essayant de jouer avec mon poids pour le faire basculer. Mon poids ! Vraiment ? On en parle de mes cinquante kilos tout mouillés ou pas ? À quoi je pense de croire que j’arriverais à quelque chose comme ça ? Il est complètement aisé à Elijah de me repousser, mais hors de question de renoncer à la première difficulté. Mon regard est déterminé, je veux le plaquer « C’est fini, plus jamais je ne me laisserais faire ! ». Un jeu de jambes s’enchaîne, essayant alors de lui faire un croche-pied pour ainsi arriver à le faire basculer. Mon état d’esprit, persévérance en est le maître mot à cet instant T, faisant des pieds et des mains pour arriver à prendre l’ascendant sur Elijah.
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