Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Bang bang - my baby shot me down
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T'as cette mélodie dans la tête,
Elle ne te quitte pas depuis le réveil. Elle frappe, elle cogne, elle s'impose. Elle est toujours là sous la douche. Elle se traîne devant ton bol de céréales. Elle rythme le balancement de tes hanches pendant que tu fais la vaisselle, elle agite tes épaules pendant que tu attends le livreur. Elle se glisse entre tes lèvres pendant que tu te maquilles. T'as bien essayé de la chasser avec une autre chanson, mais rien n'y fait, elle reste dans ta tête alors tu as fini par lancer la lecture répétée.

T'attrape la bouteille de rouge,
T'as jamais aimé le vin. C'est parce que t'as un palais de gamine y parait. C'est elle qui t'a dit ça un soir, en riant, avec toute la finesse dont elle est capable. Mais t'aime bien ça chez elle justement, cette "finesse". Alors comme tu sais qu'elle, elle aime ça le vin, en particulier celui-ci et qu'elle va être heureuse d'en avoir une nouvelle bouteille sous l'oreiller, tu as décidé de venir lui offrir. Et ouais Magnolia, toi t'es clairement ce genre de fille sympa. T'es la gentille petite, la Sainte hein. Alors tu retiens ce genre d'informations quand on te les précises un jour... C'est comme ça qu'on te retrouve dans le couloir en direction de la suite de Bella.

Avec les écouteurs dans les oreilles.
La bouteille de vin, sous le bras, le sac de course en toile de l'autre. Pourquoi ? Parce qu'un bon vin vient forcément avec un bon repas. Et il parait que tes repas ils sont bons, ils sont gras et chaleureux comme toi. La formulation n'était pas la plus flatteuse on s'entends. Mais le compliment derrière, il était bien là. En voilà une affirmation pleine de bon sens. Dedans de sac ? De quoi faire des lasagne maison, un repas de famille comme tu les appelles. Ce genre de repas qu'on ne peut faire qu'à partager... De la bonne bouffe comme elle les aime, réconfortante. Tu sais que ce soir, normalement, elle n'a personne à satisfaire, c'est pas souvent que vos emplois du temps concordent alors faut fêter ça. C'est avec le pas joyeux et dansant que tu prends la route. Tu te trémousses avec cette foutu chanson en boucle dans tes oreillers. Fidèle à toi-même, tu souris et tu salues ceux que tu croises. Rayon de soleil que tu es, surtout quand tu es de bonnes humeur. Et aujourd'hui tu l'es particulièrement. Ouais, non, comme presque tout le temps, enfaîte... Et après tu t'étonnes qu'on te prennes parfois pour une cruche, ma grande.

Mais tu perds ton sourire.
Il y a un homme devant sa porte... Tu n'es pas la meilleure des détectives mais tu vois clairement qu'il n'est pas vraiment stable cet homme, la manière dont il mordille son index jusqu'au sang, son regard instable qui chercher sur la porte la réponse à une question qui t'échappe... Est-ce-que tu vas devoir prévenir la sécurité ? Mais... Est-ce-que c'est pas un client de Bella ? Non. Tu observes rapidement sa tenue en arquant légèrement un sourcil. C'est définitivement pas un client. Sérieusement, ce type n'aura jamais les moyens de se payer ses services à elle. Ni les tiens d'ailleurs. Tu as perdue ta douce mélodie en retirant tes écouteurs, désormais tu ne peux qu''entendre le tambour de ton cœur qui frappe sur tempe. L'adrénaline te fait toujours cet effet, tu comprends que certains en soit accroc. Tu te recules discrètement, espérant ne pas attirer son attention, mais il remarque le mouvement. Il se retourne brusquement, sa mâchoire claque. Oh bordel, il est flippant... Mais pourquoi ça t'arrive toujours à toi ces choses-là ? Avec un peu de chance, si tu bouges pas, il te verra pas. Non Magnolia, ça marche pas comme ça. Le bouton d'alerte n'est pas loin. Un pas ou deux et l'alarme pourra retentir...

- « TOI ! C'EST TA FAUTE ! SALE TRUIE ! »
Toujours très rafraîchissant, bien que l'insulte comment à devenir un peu démodé. L'originalité n'est pas à l'honneur aujourd'hui... 
- « Elle est à moi ! JAMAIS ! JAMAIS TU NE L'AURAS ! »
Cool, cool, qu'est-ce-que tu as encore fait ? Et c'est quoi que tu n'auras jamais ? Bella ? Tu recules encore d'un pas, il s'avance. Oups. Tu ne bouches plus. Il hausse la voix et agite ses bras.
- « JAMAIS J’ACCEPTERAIS VOTRE AMOUR ! BELLADONE EST A MOI ! A MOI ! »
Eh oui, forcément. Un amoureux imaginaire de plus qui voit ses rêves s'effondre devant la réalité. Noyé dans la démence, bercé par le désespoir, encouragé par la drogue bon marché, il s'est lancé à l'aveugle pour espérer ne serait-ce qu'effleurer son utopie sale et usée. Pauvre homme qui dans le couloir s'affole. Pauvre animal qui dans le couloir s'enrage, hurlant à la mort le prénom de son poison.
Oh Belladone, Belladone, entends-tu ton nom par de là ta porte ?

 Il ne cesse de hurler, implorer sa venue « Ouvre-moi Belladone, je t'en pris...» il ne cesse de te menacer de ses yeux exorbités, frappant son crâne contre cette porte qui n'a rien demandé. Et toi tu te demandes comment il a fait pour rentrer. Tu n'oses pas bouger. Il recommence à te mépriser. « ELLE N'EST PAS DIGNE DE TOI ! JE FERAIS POUR TOI... » Pauvre homme, ridiculisé par un silence évident. Oui, c'est évident qu'elle ne viendra et tu ne voudrait pas qu'elle descende. Il y a bien assez d'une femme en danger. Son haleine alcoolisée s'engouffre dans tout le corridor à t'en donner la nausée.  Tu aimerais avoir la force de le mettre dehors mais cet homme n'a plus rien et rien n'a perdre alors il n'hésitera pas à tout briser... Hélas, tu as bien vu la main dans sa poche qui s'impatiente. Une lame ou un calibre ? La limite est fine ici. L'un te garantira une plus longue vie que l'autre. Et ce bouton  d'alerte qui n'est plus qu'à un pas ou deux, tu recules encore...Oh Belladone, Belladone, entends-tu ton nom par de là ta porte ?
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Les jours de repos se font de plus en plus rares, ces temps-ci. Pour rattraper le temps perdu, la panique qui lui a valu une baisse de régime, ils la font travailler encore plus. C'est pas plus mal, Belladone aime s'oublier dans le show. Elle aime leurs regards et leurs compliments qui lui rappellent qu'envers et contre tout, ils reviennent, et sont comme à ses pieds.

Ce jour de repos, c'est jour de bain. Pas le même genre de bain que d'habitude, cependant. Apprêtée, portant plusieurs colliers et bracelets, elle se trempe dans la baignoire bien remplie par habitude plus que par hygiène, vraiment. La tête en arrière, elle glisse un peu vers le fond et sent, cette chose, dans sa nuque. Ce n'est pas la première fois qu'elle se rappelle à son bon souvenir et que l'espoir lui vient, furtif, de sentir la puce griller dans l'eau. Mais ils ont bien réfléchi à leur manoeuvre, ces cons. Invisible, et elle ne craint pas l'eau. Elle ne se fait pas oublier pour autant, cette saloperie. Belladone bouge la tête, un peu, et ne la sent plus. Pour autant, elle n'est pas prête à se détendre.

Depuis la mezzanine, elle entend crier en bas. Devant sa porte. Une voix d'homme, qu'elle ne reconnaît pas immédiatement. Lorsqu'elle tonne une nouvelle fois, c'est la diction que la prostituée arrive enfin à identifier. Un de ses clients - ils sont plutôt nombreux - bien trop investis dans la relation privilégiée que l'étoile du Dvorets fabrique de toutes pièces avec chacun de ceux qui la sollicitent. Un triste effet secondaire du traitement Belladone. Généralement, la Russe s'en amuse. Ca nourrit son égo, lui rappelle son talent et sa valeur. Du bout des doigts, elle attrape son téléphone sur le guéridon bordant la baignoire pour envoyer le signal habituel à la sécurité. Simple protocole, elle ne sort jamais dans ces cas. Si la sécurité vient, elle peut encore faire revenir le client et le nourrir de mensonges éhontés. Tu sais, je n'étais pas là, je ne t'ai pas entendu. Si j'avais été là, je t'aurais fait entrer mon chou, j'y suis pour rien. Promis, je t'aime, tu es mon préféré, les autres ne comptent pas.

Mais là, il s'adresse à quelqu'un, elle finit par le comprendre. Alors elle sort de la baignoire, en panique. C'est à peine si elle essuie la mousse accrochée à l'arrière de sa tête en enfilant son long peignoir mauve et rend son téléphone avant de descendre l'escalier à toute vitesse. Elle manque même de tomber et doit s'accrocher à la rampe pour ne pas terminer la descente sur le crâne. Au passage, Belladone prend même un coup à la cuisse qui la retarde un peu plus - pourvu que ça ne lui fasse pas un hématome.

Arrivée à la porte, elle entend comme un coup, suivi d'une supplication. La sécurité, immédiatement. L'appel est lancé, mais la situation n'attend peut-être pas. Qui sait qui pourrait subir les foudres de cet énième taré ?

Merde. A tous les coups c'est Magnolia. Il n'y a qu'elle pour venir la voir à l'improviste les soirs de congés. Brièvement, Belladone se regarde dans la glace : elle replace une mèche par-ci, essuie le mascara qui un peu coulé sous son oeil droit. Et la touche finale, écarter le décolleté pour attirer l'attention aux bons endroits. Un geste machinal, automatique, avant d'ouvrir la porte. Elle ne prend même pas le temps de regarder s'il est bien question de l'homme auquel elle songe, ou de faire un signe ou un bonjour à - elle le suppose encore - Magnolia. A peine la porte de sa chambre ouverte, elle attrape le visage de l'importun pour l'embrasser en l'entraînant avec elle dans la direction opposée à la porte. Du pied, elle fait signe à Magnolia de rentrer dans la chambre, en espérant qu'elle ne se contente pas de rester près de la porte ouverte.

Quelques pas en arrière en resserrant son étreinte, Belladone s'éloigne petit à petit, dans un baiser fougueux, en direction de l'escalier - nul doute que la sécurité va prendre la voie la plus rapide. Au de quelques secondes, elle lâche enfin le visage puant l'alcool du client. Prendre un peu de répit. Ses yeux plantés dans ceux, rougis, de l'homme, elle lui décoche un sourire calculé et maîtrisé. "Ben alors mon chou, je te manquais ? Il suffisait de me le dire ! Tu sais que j'aime toujours te voir, tant que tu me préviens à l'avance ! Je veux être parfaite pour toi." Elle ne lui laisse même pas une seconde pour répondre qu'elle l'enlace déjà, profitant de cette position pour vérifier que la voie est libre. Plus qu'à espérer que la sécurité se pointe rapidement, et que Magnolia ne fasse pas trop de vagues.
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Les bruits de pas en fracas...
Bella va ouvrir la porte, tu le sais. Elle va surprendre l'homme et tu vas pouvoir appuyer sur le bouton et te mettre loin de sa portée. Mais elle ? Qui va la protéger ? Comment elle va s'y prendre ? Tu ne veux pas qu'elle se mette en danger pour ça. Tu voudrais lui hurler de rester enfermée mais elle fait déjà son entrée. Belle à s'en damner sans la moindre once d'hésitation elle s'élance pour l'embrasser. La nausée soulève ton corps. Heureusement qu'elle pourra boire un bon vin pour faire passer cette saveur de poivrots désespéré. Tu vois sa jambe, tu comprends. Tu ne te fais pas prier, tu sais qu'elle fait ça pour toi, pour elle. Pour laisser le temps à la sécurité d'arriver, elle se dirige même vers l'escalier. Tu réalises que ce n'est certainement pas la première fois qu'elle subit une situation pareille. Tu te dis que d'ordinaire elle ne sort pas, l'homme disparaît entre les bras de la sécurité.... Tu refermes partiellement la porte, tu ne veux pas qu'elle ne puisse pas se réfugier ici avec toi au moindre danger car... Une lame ou un calibre, tu n'a pas oublié sa poche. Tu as peur pour Bella, tes mains tremblent. Tu ne veux pas qu'il lui arrive malheureux mais si tu sors, tu ne feras que réveiller les délires psychotiques de l'homme ivre... Tu écoutes attentivement le moindre signe qui pourrait te soulager de cette panique qui te bousille les tripes ou qui te pousserait à devoir intervenir.

Les bruits de pas dans l'escalier...
Ils sont plus nombreux, c'est la sécurité. Ils vont intervenir, ils vont libérer Belladone de cet enfer. Tu ne sors pas le bout de ton nez, tu as déposé dans l'entrée tout ce que tu portais prête à débarquer pour t'interposer. T'as les mains de plus en plus moites. Ton coeur est complètement fracassé, il frappe et cogne jusqu'à tes tempes. Tes oreillers bourdonnent sous la nervosité. Les hommes de sécurité immobilisent l'amoureux dément et camé, il s'étale sur le sol d'un coup de teaser. Il se tortille sur le sol comme un vers, il mousse et bave, les yeux révulsés. Quel délicieux spectacle... Il y a ici de quoi retourner le coeur pour quelques heures mais : c'est déjà fini. La menace est écartée, la sécurité s'est éloignée emportant avec elle, les vestiges de cet instant. Tu peux ouvrir la porte, sortir de ta cachette et t'élancer. Oui, tu t'élances de toute ta foulée pour venir prendre Belladone dans tes bras. Tu es plus grande qu'elle, plus large qu'elle, tu la soulèves presque du sol. Tu es toute tremblante, tu sens monter tes larmes et tu la serres fort, sans l’étouffer ou lui faire mal, faut pas abuser. Juste pour te rassurer, la rassurée ? Tu ne sais pas. Tu es juste tellement soulagée qu'elle n'ait rien que tu n'as pas réfléchie. Tu as foncé. Sérieusement Magnolia, tu es bien trop sensible pour cette vie, mais qu'est-ce-que tu fous ici. Tu la relâche enfin bien que tu ne quittes pas sa main dans la tienne et tu souffles en te frottant le coin des yeux pour y effacer tes larmes :

- « J'ai eu si peur... Il avait une arme dans sa poche... Il aurait pu te faire du mal... »

C'est bon petit fleur, calme-toi. Elle n'a rien ton amie, tout va bien. C'est fini. Tu la regardes dans les yeux, tu ris car tu as honte de t'être emportée pour si peu. T'es une grande sensible, heureusement que tu le montre qu'après la bataille. Ton petit rire finit de calmer ton cœur tu lui dis en pointant la maison :

- « J'venais pour t'offrir une bouteille de vin, j'crois que c'est une de celle que tu aimes bien... Et j'voulais aussi te faire un bon repas. C'est bien ton jour de congés ? »

Evidemment que tu te sais qu'elle va adorer cette bouteille. Evidemment que tu te souviens de ses jours de congés mais tu lui laisses la possibilité de se défiler en jouant les hésitantes. Car tu es ce genre de personnes qui préfère créer des ouvertures en jouant d'une fausse naïveté pour ne pas mettre l'autre dans une situation délicate si elle veut refuser... T'es pas possible Magnolia, toujours à faire passer les autres avant toi, hein. Mais c'est certainement ce qui fait ton charme, non ? Allez tu commences doucement à ramener vos pas vers la chambre ou alors est-ce elle qui le fait quoiqu'il en soit, tu rajoutes avec humour :

- « Par contre, il paraît que notre amour est impossible Bella... »
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Comme de coutume, la sécurité du Dvorets est très efficace. Probablement encore plus depuis qu'il est venu la lubie aux pontes de l'Organizatsiya de suivre toutes ses prostituées à la trace à l'aide de puces gentiment insérées sous la peau de leur crâne sans leur consentement. Mais pour cette fois, Belladone a un peu plus de mal à se dire que c'est un mal pour un bien.

Soit.

La sécurité arrive, maîtrise le client aviné et Belladone, professionnelle, joue la terreur et le choc. "Oh non, chéri ! Non !" A peine a-t-elle terminé sa phrase qu'il tombe au sol et est emporté dans l'escalier par les armoires à glace qui lui servent de protection rapprochée. Un petit clin d'oeil en remerciement à l'un d'eux, et la voilà qui perd à nouveau son sourire pour afficher ce visage froid et dénué de toute affection pour son client. Certains arrivent à décrocher la lune et obtenir une vraie tendresse de sa part. Ils sont plus nombreux qu'elle ne veut bien l'admettre, d'ailleurs. Parmi tous les porcs et les monstres, il y a tout de même beaucoup de vrais humains, avec un coeur qui vaut la peine d'être dévoilé.

Mais Belladone n'a pas la moindre patience ni la moindre affection pour les possessifs incapables de se maîtriser dans le genre de ce poivrot. S'il la payait pour la perte de temps, éventuellement, ça pourrait se discuter.

C'est à ce moment là qu'elle reçoit une Magnolia paniquée en plein visage et plein … tout le reste. C'est qu'elle avait presque oublié qu'elle l'attendait dans sa suite, le temps que la situation soit réglée. Le visage de la russe se détend, sans aller jusqu'à vraiment sourire. Elle se décrispe, et retrouve une certaine aisance en constatant que tout est bien revenu à la normale. "T'inquiètes pas." Murmure-t-elle lorsqu'elle lui fait part de son inquiétude. "J'ai l'habitude." Un constat froid, réaliste, mais dont la véracité a sans doute quelque chose d'effrayant. Depuis le temps, Belladone a eu sa dose de clients violents, incontrôlables, et a appris à se débrouiller, quand bien même le Dvorets se targue d'avoir un bon système de filtrage et de protection. Il faut voir qui ils choisissent de protéger. Si elle était mesquine, Belladone ferait probablement un commentaire sur le fait qu'elle subit ce genre d'énergumènes, mais pas certaines autres filles du coin.

" C'est gentil …" Un long soupir. Magnolia n'y est pour rien, si elle est née sous une bonne étoile. De toute façon, Belladone n'envie pas vraiment son boulot, à elle. Le sexe est un bon moyen de leur faire fermer leur gueule, aux clients. Elle préfère largement ça à passer toute une journée à tous les brosser dans le sens du poil quand ils n'ont pas la correction de lui rendre la pareille. "Ouais, j'étais au bain." Une phrase que Magnolia pourrait sans doute terminer elle-même tant elle l'a entendue. L'obsession de Belladone pour les bains n'est un secret pour personne, pas même pour les clients qui la couvrent de produits de bains pour s'attirer sa sympathie.

Magnolia amorce le mouvement pour retourner dans la suite et Belladone lui emboîte vivement le pas. Lorsqu'elle entre, elle a du mal à réaliser à quel point elle est heureuse de retrouver son "chez-elle" alors même qu'elle n'en est sortie que quelques minutes, tout au plus. Cette forteresse luxueuse est aussi rassurante que froide, parfois. "Oh, il dit ça, mais il est comme les autres. Je suis sûre qu'il bande sur l'idée de nous voir baiser comme n'importe quel pervers." Commente-t-elle en éclatant de rire. L'humour vulgaire a quelque chose de cathartique, pour Belladone. Ce n'est pas comme si les clients étaient prêts à l'entendre. Ca fait pourtant son charme. En entrant, la russe repère la bouteille et la saisit avant de se diriger vers le bar où elle confectionne tous les cocktails pour ses clients. "Ouh, il a l'air bon ! T'en veux ? Petit ou grand verre ?" Pour la dégustation, Belladone a son verre favori, un truc énorme qu'elle remplit à peine, pour se donner un genre. Mais ultimement, toute la bouteille y passe. "Tu me prépares quoi ?"
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Ça te déchire le cœur de l'entendre...
Tu sais pourtant que c'est la triste vérité. Des comme ça, Belladone doit en voir passer souvent. Elle est légendaire. Elle est admirée. Elle est belle à s'en damner. Forcément, les pires détraqués feraient tout pour la posséder... Devenir l'unique et le seul, quel triste rêve pour celui qui s'y perds. Alors oui, malgré l'habitude, tu t'inquiètes. Tu t'indignes devant ce spectacle. Tu prends soin d'elle à ta manière, même si elle a besoin de personne... Tu veux juste lui montrer qu'à tes yeux. Meme si c'est une habitude. Ce n'est pas rien. Elle te dit quelle était dans le bain et ça te fait sourire. Forcément, Bella et les bains, c'est là, le plus grand rival de ses hommes envieux.

Rapidement retournées dans sa suite...
Tu as le plaisir de savourer l'humour sale de Belladone. Celui qui te fait claquer la langue avant de capituler et de rire. Elle a raison, beaucoup de ces hommes ne viendraient pas brailler au blasphème en vous imaginant échanger votre salive. Forcément poussée par son humour tu lui réponds dans un petit rire conquis :

- « Oh mon ange, notre amour est interdit... Mais pour salir les draps à deux c'est quand tu veux... »

Tellement théâtral, tellement dramatique. Évidemment, sortez les violons c'est l'heure de sonner la fin des rêveries. Elle trouve la bouteille, tu es contente de voir que son visage s'illumine un peu. Evidemment qu'il a l'air bon. C'est pour ça qu'il est entre ses doigts. Finalement avec du recul, tu peux concevoir qu'on vous imagine en couple... Après tout, tu la regardes souvent, tu viens la voir autant que faire se peut. Tu lui offres des présents sans te soucier du prix - En même temps tu les connais pas. Tu viens volontiers lui tenir compagnie et lui faire à manger. Si demain elle est en danger, tu hésiteras pas un seul instant à aller la sauver. Alors ouais, on peut l'imaginer mais c'est bien loin de la vérité. Quoiqu'il en soit, cette réflexion laisse planer un sourire un peu naïf sur ton visage avant de répondre avec amusement :

- « Sans moi, mon palais de gamine ne sait toujours pas apprécier un bon vin alors il est que pour toi. Moi j'ai pris de la grenadine pour faire comme les grands... »

Et dans ton verre, tu te sers un peu de grenadine et de l'eau avant de te diriger vers le coin cuisine. Spacieux et fonctionnel. Bordel tu en rêverais. Tu sors les ingrédients pour te donner une vue d'ensemble avant d'attacher tes cheveux en chignon bordélique. Un petit soueire complice et tu claques tes deux mains sur le plan de travail en laissant parler ta bonne humeur :

- « Au menu ce soir Mademoiselle, laisser moi vous présenter des lasagnes maison dont j'ai le secret, vous ne serez pas déçue du voyage... »

Toute fière, tu attrapes ton verre pour y faire tourner ta grenadine à l'eau comme si elle avait besoin d'être aérer comme le bon vin que tu as ramener et tu bois quelques gorgées. Manches retroussées prête à travailler, tu lances un regard doux à la reine

- « Si tu veux le temps que je mette tout ça à cuir, tu peux aller finir ton bain et prendre du temps pour toi... Je t'attendrais sagement en bas... »

Encore une fois, tu penses à elle. Tu ne veux pas qu'elle se prive de son bain pour toi. Tu te dis surtout que si elle a besoin de se détendre après tout ça. Le bain c'est l'idéal, non ? Tu commences à préparer la viande et les oignons qui vont forcément faire pleurer ta vie. Tu as déjà fait la sauce tomate hier pour gagner du temps. Ah oui ! Illumination divine. Hier t'as pas fait sur la sauce... Tu lui précises avec un petit sourire :

- « Oh !! Et en dessert aufaite, je t'ai ramené une part de ma tarte au citron... »

Un bon repas et un bon dessert.
Pour honorer un bon vin et une bonne soirée entre amies.
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"L'argent brise bien des interdits." S'amuse Belladone en songeant à tout ce qu'elle a pu faire et fera encore. Sa clientèle friquée est souvent bien plus tordue que les espèces de tarés qu'elle se coltinait au début de sa carrière. Les raclures qui tentaient de payer moins, payer demain, payer dans une semaine - promis, j'vais recevoir le paiement pour ma livraison, mais je peux te filer une dose si tu veux - mais qui demandaient tant de choses bizarres. Il n'y a pas de secrets, l'expérience est la meilleure enseignante, et pour Belladone, c'est d'avoir traîné dans les pires bouges à tout juste quinze ans qui lui donne ce recul.

"Parfait, plus pour moi." Se satisfait-elle en versant plus de vin dans son grand verre. Ce n'est pas vulgaire si le contenant est élégant, alors quand bien même elle ne remplit pas l'intégralité - il faut quand même pouvoir le porter toute la soirée - la russe ne rechigne pas à se laisser aller. Du bout des lèvres, elle finit par goûter et, si le premier abord vraiment fruité et légèrement sucré la satisfait, c'est l'arrière goût boisé sur la fin de gorgée qui lui arrache un sourire. Étrange, ce breuvage lui rappelle quelque chose, un souvenir lointain de ses premières cuites au vin. Elle jette un oeil à l'étiquette qui ne lui dit rien, tandis que Magnolia lui annonce le menu du soir.  "Des lasagnes maison ! Eh bien, on a de l'ambition à ce que je vois." Vague souvenir des quelques tentatives de cuisiner de Belladone. La prostituée n'est pas mauvaise dans cet art, mais manque clairement de patience. Les cocktails, eux, sont bien plus rapides à préparer. Pour le reste, il y a le room service. Un bien pauvre dédommagement pour son travail élevé au rang d'art.

A l'idée de retourner dans son bain, Belladone est un peu frileuse. Son regard parcourt ses doigts encore un peu fripés par le temps passé dans la baignoire et un petit sourire vient étirer ses lèvres. "Non, c'est bon ! J'ai tellement trempé aujourd'hui que tous mes trous sentent le jasmin." Une manière bien élégante d'énoncer un fait : elle n'a vraiment rien fait de productif et a simplement fait l'éponge dans un baquet d'eau bien trop parfumée. "Je vais juste m'habiller correctement, par contre. J'ai même pas eu le temps de me rendre présentable. Fallait vraiment qu'il soit bourré pour pas se rendre compte de la différence." Ou alors il l'a remarqué, mais sa bouche était bien trop occupée pour faire le moindre commentaire. Au fond, malgré ces considérations, Belladone n'est pas tellement atteinte par l'idée qu'il doit se faire d'elle, démaquillée, imparfaite, presque naturelle.

Belladone est presque déjà dans l'escalier lorsque Magnolia parle de tarte au citron. "Tu essaies vraiment de me prendre par les sentiments, toi. Bon, je fais vite ! Fais comme chez toi !" Comme si elle avait besoin de le préciser. Et comme si elle ne le faisait pas déjà.

La russe monte quatre à quatre les marches pour arriver jusque dans la salle de bains où elle vide la baignoire et prend le temps de s'observer quelques minutes dans le miroir. "Huh. Bon, c'est mieux que ce que j'aurais cru." Elle a de la mousse dans le cou et une coiffure un peu douteuse. En quelques instants, elle se nettoie le visage, applique une crème teintée redonnant à sa peau un éclat plus proche de ce qu'elle affiche au quotidien, et se coiffe en une queue de cheval présentable. Un court passage par sa chambre si propre et rangée qu'elle semblerait tout droit sortie d'un catalogue de vente de meubles. La femme de ménage a dû passer pendant son interminable bain. Sur l'un des petits tabourets de velours se trouve une tenue d'intérieur de soie noire, et une kimono d'intérieur assorti. Elle enfile le tout, se regarde un instant dans le miroir mural donnant sur le lit. Un accessoire apprécié des clients les plus narcissiques qui aiment se contempler pendant l'acte, mais aussi bien pratique pour la perfectionniste qu'est Belladone. Un pli lissé par-ci, remonter un peu le pantalon, et la voilà prête à redescendre.

" T'as quand même pas pas passé ta journée à préparer tout ça, t'as fait quoi depuis - c'est quand que je t'ai croisée - hier matin ? Avant hier ?" Lance-t-elle en redescendant vers le salon. Il est difficile de garder la notion du temps quand on ne met plus le nez hors du Dvorets. Les journées sont rythmées par les clients qui ne viennent généralement que le soir, et restent parfois quelques heures, parfois toute la nuit. Avec toutes les alertes, tous les programmes que Belladone utilise, c'est presque comme si elle n'avait plus à regarder l'heure. Une alarme pour tout. Attrapant son verre au passage pour avaler une nouvelle gorgée, la russe se dirige vers la cuisine pour regarder Magnolia au travail.
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Toujours plus pour elle,
Le vin tu lui laisses volontier, tu l'observes verser le vin dans son verre trop grand, elle semble séduite par l'idée des lasagnes. Elle te parle d'ambition alors tu lui peux lui répondre avec ton sourire le plus fier et déterminé : « Toujours quand c'est pour toi, Bella ! » Tu pourrais préciser, pour t'offrir un vrai moment de détente et de partager chaleureux mais ça serait trop niais. Et puis, elle a pas réellement besoin de ça pour comprendre, elle sait très bien de quoi il est question quand vous êtes toutes les deux. Vous n'avez vraiment pas besoin de venir y poser des mots. Alors oui, tu as de l'ambition mais c'est pour la bonne cause à tes yeux. Et puis, tu ne te voyais pas cuisiner un plat aussi copieux juste pour toi, devant la télé. Quel ennui...

Aaah la poésie de Bella,
Cette ravissante image de la floraison de ses orifices, quel délice. Vraiment, tu ne sais pas comment tu pourrais vivre sans son vocabulaire champêtre. Une femme ravissante qui sait comment te faire rire... Une femme ravissante donc, qui se doit d'être présentable même devant toi. Tu la laisses filer à l'étage avec un petit sourire et un « Fais-toi belle pour moi bébé... » Même si sincèrement ? Pour toi.. elle est toujours belle. C'est qu'elle y travaille tout les jours pour l'entretenir alors tu peux bien l'admirer un peu pour l'en féliciter, non ? C'est sur cette pensée après avoir encore pouffer de rire en entendant sa remarque sur la tarte au citron et ses sentiments qu'elle s'éclipse... Tu ne sais pas combien de temps ça va lui prendre, tu aimerais lui dire de prendre son temps mais tu sais qu'elle va certainement se presser. Car elle vit trop vite pour savoir prendre le temps... De ton côté, tu le prends certainement un peu trop, tu survoles ta recette, étape par étape pour ne rien louper, tu fais en sorte de sortir les casseroles. Tu mets ce qui doit être mis sur le feu, tu prépares les différents éléments à assembler. Vraiment, tu as déjà fait le plus gros du travail en avance...

Et c'est ce qu'elle semble te faire remarquer...
Ton sourire s'aggrandit quand tu l'entends chercher un repère dans le temps, tu précises en remontant un peu plus tes manches pour ne pas les salir : « C'était il y a presque une semaine, j'attendais d'être certaine que tu sois en repos pour que tu puisses réellement en profiter... » Ouais, t'es vraiment ce genre de fille. Si elle te connaissait pas si bien, elle pourrait penser que c'est faux, que tu ne peux pas être réellement aussi compréhensive, sensible et attentionnée. Mais, tu penses sincèrement que Bella te connait et te croit. Sinon, tu ne serais pas là, mettre les tomates fraîches dans ta sauce de la veille. Tu aimes la manière dont elle se rapproche pour regarder ce que tu fais. Tu pourrais lui faire un remake d'émotion de télévision, en lui expliquant les étapes mais tu sais bien qu'elle se moque bien de savoir comment les faire, elle, elle veut les manger. Avec toi, c'est encore mieux. Tu viens quand même lui préciser : « J'ai pas passé toute ma journée dessus mais juste bonne partie... » Quand tout les éléments sont en place, qu'il ne reste plus qu'à s'armer de patience pour que tout puisse mijoter et cuir avant d'assembler et d'enfourner tu viens prendre ta grenadine comme elle prends son vin pour faire mine de la sentir avec concentration puis tu réponds :

- « J'ai un client qui m'a fait une peur panique... Il a payé pour qu'on sorte en soirée tous les deux... Il m'a d'ailleurs offert une robe magnifique... Tu sais c'est celui qui m'offre toujours pleins de beaux vêtements... Bref... » Tu soupire tournant ton verre pour faire danser la grenadine « Il a rien trouvé de mieux que de vouloir tricher aux tables de jeux d'un arrière salle si tu vois ce que je veux dire... » Evidemment qu'elle voit. Tu repenses encore à la peur que tu as ressenti à ce moment-là. Tu penches la tête et tu te marres : « Quand j'ai voulu me lever pour partir, je me suis fait attraper par l'un des vigiles et j'ai fini devant le chef du club à répondre à une séries de question sur Phinéas... Plus de peur que de mal, heureusement... Mais après tu t'étonnes que je refuse autant que possible de sortir d'ici avec mes clients... »

Et là, tu réalises sur une note bien plus amusante et joyeuse, ton visage s'illuminant d'un grand sourire : « OH ! Et oui ! tu sais Beethoven, celui qui veut devenir mon chien littéralement... Il s'est enfin acheté la tenue de cuir avec le masque de chien intégrale... Tout en cuir avec des lanières et la laisse... Juste la langue qui peut sortir.. C'est vraiment... Je sais pas... Mais c'est genre ... » Qu'est-ce-que tu aimerais lui montrer en photo ce que tu es entrain de lui mimer, ce masque de cuir en forme de tête de chien, intégrale... Et tu finis enfin par demander : « Et toi ? Dis-moi qu'est-ce-que tu as de nouveau à me confier ? » De toutes ses choses qu'elle ne garderait sinon que pour elle...
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Les petites discussions de ce genre sont une part essentielle du travail. A son arrivée au Dvorets, Belladone a mis un temps à retrouver quelqu'un avec qui parler, tout simplement, se vider l'esprit et son sac en même temps. Avec tout ce qu'elles doivent encaisser, jour après jour, tout ce qu'elles voient passer et les rôles qu'elles doivent jouer, s'exprimer sur tout ça dans un espace relativement "sain", entre collègues, est à la fois inévitable et obligatoire. Elle en a vu passer quelques unes, des escort meilleures que tout le monde, qui pensent que l'attitude mystérieuse et les secrets sont un mode de vie viable sur la scène en dehors. C'est pourtant l'un des secrets de la longévité dans ce monde parfois violent et souvent épuisant : il faut pouvoir parler. Trouver quelqu'un à qui exprimer toute cette frustration. Et puis, il y a toujours l'occasion de faire des blagues aux dépens des clients. Personne n'irait leur raconter, de toute façon.

"Ceux qui offrent le plus sont généralement ceux qui attendent le plus, aussi. Il faut savoir doser." Difficile de se faire une idée précise du vécu de Magnolia, tant c'est éloigné du sien, mais Belladone parle d'expérience. De dix ans d'expérience, même. Elle qui a fait d'une règle la distribution de cadeau à chaque rendez-vous sait que c'est flirter avec les plus grands egomaniaques débordant d'argent non mérité de l'île. Mais c'est un jeu qu'elle accepte de jouer parce qu'elle aime baigner dans le matérialisme.

Belladone sirote son vin tranquillement, appuyée contre le mur, en souriant. La voir surprise, peut-être même un peu dérangée par le petplay a quelque chose de rafraîchissant. Voilà bien longtemps qu'elle-même a découvert à la dure les fantasmes les plus absurdes des clients et clientes, et elle a fini par non seulement s'y faire, mais y prendre goût. Non pas qu'elle sache exactement ce que ça fait que de coucher avec quelqu'un par pulsion ou par désir, ce genre de besoin primaire qui prend le dessus sur le reste. Son désir, Belladone le construit, le nourrit et en fait un outil. Mais malgré les habitudes, elle est encore capable de se faire une idée de ce qui ferait rire les gens, ceux qui ne pratiquent pas comme elle. "J'ai des gamelles si tu veux. Un ancien client mort le mois dernier était bien versé là dedans et très regardant sur la façon dont on devait se nourrir pendant nos séances. Mais j'ai plus l'usage d'autant de gamelles différentes, alors sers toi." Une discussion qu'elle n'aurait probablement jamais imaginé avoir avec autant de sérieux dix ans auparavant.

" De nouveau … Honnêtement, plus rien ne me surprend, mais le type avec les pâtisseries est revenu. Ca faisait bien un an que je ne l'avais pas vu, c'était sympa." Pas sûr que Magnolia sache de qui il est question. "Tu sais, c'est le français, là. Il était venu me voir il y a un an, ce qui le fait bander, c'est les batailles de bouffe. De pâtisserie, en particulier. Il voulait qu'on se balance de la crême au beurre à la gueule, et des cerises confites. J'ai déglingué des tas et des tas de gênoises pour notre rendez-vous, ils ont pas pu servir plus d'un tiers des desserts de la carte, au restaurant de l'hôtel. Bon sang c'est tellement con, mais au moins j'ai pu garder des trucs de côté et j'ai mangé du fraisier pendant une semaine." Heureusement que j'aime ça. "J'aimerais bien qu'un client bande à l'idée de me regarder manger un kébab, ça fait une éternité que j'ai envie de sortir en manger un à Chicago mais … erh. Avec la semaine rouge et tout ça …" Elle passe sa main sur sa nuque, effleurant du bout des doigts la puce, ce qui lui arrache une petite grimace. "Je sais pas si c'est bien prudent... T'as mal, toi ?" Magnolia n'a jamais évoqué la puce. Mais il serait impensable que Belladone soit la seule, n'est-ce pas ?
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Et voilà, c'est toujours avec simplicité...
Que les conversations se lancent quand vous êtes ensembles. C'est des détails mais ça marche sans forcer. Tu aimes sa vision imagée, ses conseils avisés. Elle sait toujours ponctuer l'instant de remarques ciblés. Tu aimes cette vivacité d'esprit derrière tant de légèreté. Tu racontes, elle écoute puis vous inverser. Tu ne peux t'empêcher de rire quand elle te propose des gamelles pour ton ami, visiblement ce n'est pas un fantasme si unique. Tu grimaces quand Bella t'explique que le client en question est mort. Ou alors est-ce que tu grimaces car tu n'espères pas que ton amie fasse le chien ? Tu n'as pas forcément envie de l'imaginer entrain de manger, à quatre-pattes avec un collier ou une muselière comme ton très cher Ludwig. Non vraiment, mais l'intention était bonne. Et c'est donc dans un petit rire que tu la remercies pour cette offrande qui fera certainement un heureux. C'est quand déjà que vous avez planifié une promenade, tous les deux ?

Ton esprit s'est égaré sur ton chien si singulier...
Mais Belladone s'est arrangé pour venir le ramener. Elle te parle de ses nouveautés, de ses anecdotes qui font son métier. Votre quotidien qui n'a rien de banal et qui pourtant vous semble normal. Alors pendant que tu finis de préparer ce que tu devrais pour assurer un bon repas bien mérité, tu l'écoutes te raconter comment son charmant client français est revenu s'amuser avec elle. Vraiment, ça avait l'air très amusant, tu l'imagines tellement à l'oeuvre... Tu imagines aussi l'état de l'appartement après cette folie. Et comme toujours elle te donne le coup de grâce quand elle te parle de kebab. Tu as ce rire franc, tu étais prête à lui proposer de lui offrir ce kebab pour une sorti entre filles, si elle veut réellement une raison. Ou alors, tu pourrais proposer à Peter de devenir son client pour un repas, juste pour qu'elle lui l'avoir son repas à Chicago, mais voilà... La manière dont elle caresse sa nuque te coupe toute envie de parler, au contraire, tu restes même un peu figée, tu l'observes, tu l'écoutes.

Plus silencieuse et attentive qu'à ton habitude,
Tu déposes ce que tu avais dans les mains pour continuer les obstacles qui vous séparer. Tu veux être proche d'elle, tu veux comprendre... Oui, tu as vécu la semaine rouge comme tout le monde, mais tu n'as pas eu peur, tu étais dans ton coin, comme toujours, tu n'as rien vu, rien subi. Toujours perchée et cachée dans ta prison dorée, on t'a préservé d'un monde sombre et sinistre... Ta mine inquiète en dit long, spontanément tu viens remonter tes doigts sur les siens, ceux qui effleurent sa nuque... tu lui murmures :

Je ne comprends pas... De quoi tu parles Bella ? »

Tu veux récuéprer son regard, tu veux comprendre ce qu'elle cherche à savoir de toi. Tu te penches pour pouvoir la regarder dans les yeux, elle pourra ainsi voir ton air sincèrement inquiet. Là tout de suite, t'es pas bien car tu n'aimes vraiment pas l'expression elle affichait il y a quelques secondes. Tu retires ta main car si c'est douloureux, tu ne veux pas toucher, tu ne veux pas lui faire mal mais tu répètes :

Pourquoi je devrais avoir mal ? »

Toujours si innocente, toujours si gentille, toujours si sainte, n'est-ce-pas Magnolia ? Tu pinces les lèvres, posant ta main sur ta nuque à ton tour, tu n'as pas grande conviction mais tu te dis que ça doit avoir un lien, non ? Peut-être que tu devrais lui proposer de regarder sa nuque ? Ou la tienne ? Tu ne sais plus, la seule choses qui te vient en tête, sous ton air tout inquiet c'est :

Qu'est-ce-qui s'est passé Belladone, raconte-moi.. S'il te plait. »
Car il n'y a que comme ça que tu sauras... Ce que tu n'as pas vécu, encore une fois.
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Quand les doigts de Magnolia viennent surplomber ceux de Belladone, la russe se met à trembler légèrement. Comme une petite crispation quand le docteur vient approcher la compresse de la plaise. Seulement là, ce n'est pas un docteur, et la curiosité dont elle semble faire preuve révèle quelque chose que Belladone ne voulait vraiment, vraiment pas découvrir. L'idée que, peut-être, elle est la seule. La seule génisse à être pucée comme du bétail. La seule machine à fric que l'on a estimée trop instable pour qu'on lui fasse confiance, alors même que la russe n'a jamais imaginé une seule seconde quitter cette vie.

La prostituée prend tant de précautions, jour après jour, depuis cette journée devenue floue dans son esprit, pour ne pas réveiller la douleur. Le petit malaise qui la lance dans la nuque n'est rien, aujourd'hui, en comparaison de l'horreur qu'ont été les jours qui suivaient l'opération sans anesthésie.

Et puis, après le doute et les questions, il y a l'angoisse et la colère. Une forme d'humiliation. "Attends." Elle attrape Magnolia par les épaules et la retourne un peu brusquement, pour constater qu'il n'y a rien. Rien qui dépasse, pas de point de suture, pas de petite bosse. La puce est petite, vraiment petite. La bosse dans la nuque de Belladone, il n'y a peut-être qu'elle qui peut la sentir. Après tout, elle connaît son propre corps. Et ce corps étranger sous sa peau se rappelle à son bon souvenir quand elle bouge trop ou tente de le toucher. Peut-être qu'ils ont pris plus de précautions pour Magnolia ? Ca ne serait pas une surprise. "T'en as … pas ?"

Et s'ils l'avaient endormie, elle ? Contrairement à Belladone. Non. Ils n'oseraient pas la traiter ainsi et prendre des gants avec les autres. Sourcils froncés, visage fermé, Belladone ne lâche pas des yeux la nuque de Magnolia. "Je comprends pas … Ils sont pas venus te chercher ? " Rien n'est clair. L'escort croise les bras, et passe une main sur son visage. Elle ne comprend plus rien. "Ils sont venus me chercher ici, et m'ont descendue au troisième sous-sol. Ils m'ont foutue sur une chaise et ils ont charcuté ma nuque pour mettre ce truc dedans." Belladone ne fait que lister des faits, à ce stade, elle a fini de pleurer sur son sort. Elle l'a déjà bien assez fait ce jour là, et s'est juré de ne plus leur donner cette satisfaction. Si elle peut feindre le plaisir les pires clients, elle peut feindre l'indifférence avec les pires tortionnaires.

" J'ai pas demandé aux autres. Mais je pensais qu'ils le faisaient à tout le monde." La main tremblante, elle reprend une longue gorgée de vin. La colère monte, et elle n'a qu'une envie, c'est de jeter son verre. Préférant éviter de briser son préféré, Belladone le pose sur le premier plan de travail à disposition. Ses gestes sont brusques, et de toute évidence, elle a envie de hurler. "J'étais sûre que tout le monde l'avait. Que tout le monde savait. Mais si les autres pétasses y ont pas eu droit je …" Je quoi ? Belladone n'en sait rien. Elle ne fait que constater son absence de pouvoir. La fameuse Étoile du Dvorets qui se fait balader comme une vache à lait. Une bête comme les autres. Qu'elle ne s'avise pas à vouloir gambader dans les pâturages, ici, c'est l'élevage intensif. La farine animale et les box minuscules. On s'entre-dévore pour se concurrencer et surtout, surtout, on ne s'aide pas.

Belladone voudrait casser quelque chose. Frapper quelque chose. A défaut, elle bat des poings vers le bas, une fois, comme pour heurter l'air qui l'entoure et qui a l'audace de l'approcher. Elle grogne, c'est si rare. L'incompréhension. La russe a tellement l'habitude de tout voir, trouver la petite ouverture pour s'en sortir à si bon compte. C'est bien ce qu'elle fait depuis 15 ans, tirer son épingle du jeu. Tout ça pour quoi ? Une torture, gratuite, incompréhensible. Alors Belladone souffle, et s'appuie contre le mur quand l'angoisse monte. "Je comprends pas." Non seulement elle déteste être perdue, mais surtout, elle déteste l'admettre.
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