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Beautiful world - Cruel life [SOLO]
Mer 25 Mar - 23:15
Le soleil refait peu à peu surface sur Decay tandis que le printemps s’installe progressivement. Je rentre d’une petite réunion avec les hommes du clan gérant une petite installation à l’est du territoire. Rien de bien méchant. Quoi qu’il en soit, quelque chose attire mon attention sur la route, tandis que je roule pour rentrer au domaine. Quelqu’un pour être plus précis. Un jeune garçon d’environ douze ou treize ans marchant au bord de la route. Un cas classique ici à Decay. Parce que je ne connais que trop bien la vie à l’extérieur d’un cocon confortable, quelque chose me frappe directement : son allure. Aujourd’hui, la plupart des jeunes intègrent très vite les groupes mafieux. Et même s’ils ne roulent pas sur l’or, généralement la chose à laquelle ils font le plus attention à cet âge-là, c’est leur apparence et le fait de remplir leur estomac.
Mais je comprends au premier coup d’œil que ce garçon n’est pas de ce genre-là. Jeune petit blond aux yeux bleus, on croirait presque qu’il s’est perdu, ici, à Kabukicho. Vêtu d’un t-shirt turquoise beaucoup trop grand pour lui, d’un short mi-cuisse noir et surtout… des chaussures classiques noires encore une fois beaucoup trop grandes pour lui. Je vois ses talons sortir de la chaussure à chaque pas qu’il fait. Et je ne peux m’empêcher de repenser au temps où j’étais à la place de ce garçon, dans les rues même de ce quartier à essayer de survivre. Arrivant à sa hauteur, je ralentis, je coupe le moteur et je descends de la voiture.
Sa première réaction – et la plus logique – est qu’il s’arrête et m’observe d’un regard méfiant, le corps légèrement recourbé comme s’il était prêt à bondir hors de ses chaussures pour détaler en vitesse. Ne comprenant que trop bien son sentiment à cet instant, je m’arrête à mon tour, je lève les bras et j’essaye de rester le plus neutre possible. Ce n’est pas ce qu’on voit à la télévision. Ici, inutile de sourire à un gosse pour essayer de l’amadouer. À son âge, il a déjà vécu et vu plus de merdes que beaucoup d’autres adultes.
- Hey. Je m’appelle Nasuko. Où sont tes chaussures ?
- Sa…Salut. Je m’appelle « Bob ». Murmure-t-il. Elles sont là mes chaussures. Répondit-il innocemment me signifiant celles qu’il porte aux pieds comme si je ne les avais pas vues.
- D’accord... Qu’est-ce que tu fais dans le coin ?
- Pourquoi ? Répond-il directement sur un ton méfiant.
- On discute c’est tout. Je t’ai vu marcher avec ces chaussures qui ont l’air de te faire mal aux pieds. Je me suis dit que je pouvais peut-être t’aider.
Ça sonne très faux à Decay ce genre de phrase. Mais tant pis, c’est juste la vérité. Et parfois, il vaut mieux ne pas trop se prendre la tête dire les choses comme elles sont. S’il veut de mon aide, je l’aiderai, s’il n’en veut pas, il s’en ira et puis c’est tout.
- J’étais chez des potes qui m’ont laissé squatter chez eux. Mais… ils m’ont dit de partir aujourd’hui. Du coup, là j’allais chez d’autres amis du côté de Napoli.
Au fur et à mesure que l’on discute, je sens qu’il baisse petit à petit sa garde et qu’il se détend. Moins crispé et moins méfiant. Effectivement c’est plus simple pour moi de parler avec lui dans ces circonstances mais je remarque une fois de plus directement que ce jeune garçon n’est pas réellement rôdé à la vie dans la rue. Sans doute est-il dans cette situation depuis pas très longtemps. Ce qui me met la puce à l’oreille également c’est son élocution. Il parle bien pour un gosse de rue. Un autre ne m’aurait pas adressé la parole ni donné aucune information, il se serait contenté de m’attaquer ou de prendre ses jambes à son cou. Les trafiquants sont nombreux et usent parfois de stratagème vraiment malsain pour piéger les jeunes orphelins.
- Donc tu vas à Napoli. Dans cet état ?
- Bahh… oui malheureusement.
- Viens, laissons les voitures passer on va parler un peu plus loin. Lui dis-je tandis que je me recule vers le trottoir. Donc ton nom c’est Bob c’est ça ?
- Non, c’est Rob.
- Rob. Ok, d’accord. Donc tu comptes rester à Napoli maintenant ?
- Je ne sais pas encore. S’ils acceptent de me laisser dormir là-bas je resterai. Sinon j’irais à l’Église, ils m’ont dit que je pouvais dormir chez si j’avais besoin.
- Hmm. Je vois. Et tes affaires elles sont où ?
- Je n’avais pas grand-chose mais tout est rester chez mes amis, ils m’ont demandé de partir sans que je puisse prendre mes affaires.
- Et tu continues de les appeler « tes amis ». Où sont tes parents ?
- Mon père et ma mère sont morts il y un an. Répondit-il avec une mine beaucoup plus triste que tout à l’heure.
- Je suis désolé. Écoute, j’ai envie de t’aider. Quelle taille est-ce que tu chausses ?
- 35 ou 36 je crois.
- Et ça te dirait qu’on aille t’acheter quelques affaires ?
- Avec la voiture ?
- Oui.
- Non, ça va aller merci monsieur.
C’est bien ce qui me semblait. Malgré son séjour « pas très » long dans les rues, il connait bel et bien cette menace. Après tout, même les enfants ayant des parents et un foyer connaissent ce danger, ce risque de se faire enlever.
- Et si on y va à pied, ça te va ? Tu préfères ?
- Hmm… Le garçon réfléchit quelques secondes. D’accord.
- Bon, je vais juste garer la voiture alors et on ira dans le quartier des boutiques.
Mais je comprends au premier coup d’œil que ce garçon n’est pas de ce genre-là. Jeune petit blond aux yeux bleus, on croirait presque qu’il s’est perdu, ici, à Kabukicho. Vêtu d’un t-shirt turquoise beaucoup trop grand pour lui, d’un short mi-cuisse noir et surtout… des chaussures classiques noires encore une fois beaucoup trop grandes pour lui. Je vois ses talons sortir de la chaussure à chaque pas qu’il fait. Et je ne peux m’empêcher de repenser au temps où j’étais à la place de ce garçon, dans les rues même de ce quartier à essayer de survivre. Arrivant à sa hauteur, je ralentis, je coupe le moteur et je descends de la voiture.
Sa première réaction – et la plus logique – est qu’il s’arrête et m’observe d’un regard méfiant, le corps légèrement recourbé comme s’il était prêt à bondir hors de ses chaussures pour détaler en vitesse. Ne comprenant que trop bien son sentiment à cet instant, je m’arrête à mon tour, je lève les bras et j’essaye de rester le plus neutre possible. Ce n’est pas ce qu’on voit à la télévision. Ici, inutile de sourire à un gosse pour essayer de l’amadouer. À son âge, il a déjà vécu et vu plus de merdes que beaucoup d’autres adultes.
- Hey. Je m’appelle Nasuko. Où sont tes chaussures ?
- Sa…Salut. Je m’appelle « Bob ». Murmure-t-il. Elles sont là mes chaussures. Répondit-il innocemment me signifiant celles qu’il porte aux pieds comme si je ne les avais pas vues.
- D’accord... Qu’est-ce que tu fais dans le coin ?
- Pourquoi ? Répond-il directement sur un ton méfiant.
- On discute c’est tout. Je t’ai vu marcher avec ces chaussures qui ont l’air de te faire mal aux pieds. Je me suis dit que je pouvais peut-être t’aider.
Ça sonne très faux à Decay ce genre de phrase. Mais tant pis, c’est juste la vérité. Et parfois, il vaut mieux ne pas trop se prendre la tête dire les choses comme elles sont. S’il veut de mon aide, je l’aiderai, s’il n’en veut pas, il s’en ira et puis c’est tout.
- J’étais chez des potes qui m’ont laissé squatter chez eux. Mais… ils m’ont dit de partir aujourd’hui. Du coup, là j’allais chez d’autres amis du côté de Napoli.
Au fur et à mesure que l’on discute, je sens qu’il baisse petit à petit sa garde et qu’il se détend. Moins crispé et moins méfiant. Effectivement c’est plus simple pour moi de parler avec lui dans ces circonstances mais je remarque une fois de plus directement que ce jeune garçon n’est pas réellement rôdé à la vie dans la rue. Sans doute est-il dans cette situation depuis pas très longtemps. Ce qui me met la puce à l’oreille également c’est son élocution. Il parle bien pour un gosse de rue. Un autre ne m’aurait pas adressé la parole ni donné aucune information, il se serait contenté de m’attaquer ou de prendre ses jambes à son cou. Les trafiquants sont nombreux et usent parfois de stratagème vraiment malsain pour piéger les jeunes orphelins.
- Donc tu vas à Napoli. Dans cet état ?
- Bahh… oui malheureusement.
- Viens, laissons les voitures passer on va parler un peu plus loin. Lui dis-je tandis que je me recule vers le trottoir. Donc ton nom c’est Bob c’est ça ?
- Non, c’est Rob.
- Rob. Ok, d’accord. Donc tu comptes rester à Napoli maintenant ?
- Je ne sais pas encore. S’ils acceptent de me laisser dormir là-bas je resterai. Sinon j’irais à l’Église, ils m’ont dit que je pouvais dormir chez si j’avais besoin.
- Hmm. Je vois. Et tes affaires elles sont où ?
- Je n’avais pas grand-chose mais tout est rester chez mes amis, ils m’ont demandé de partir sans que je puisse prendre mes affaires.
- Et tu continues de les appeler « tes amis ». Où sont tes parents ?
- Mon père et ma mère sont morts il y un an. Répondit-il avec une mine beaucoup plus triste que tout à l’heure.
- Je suis désolé. Écoute, j’ai envie de t’aider. Quelle taille est-ce que tu chausses ?
- 35 ou 36 je crois.
- Et ça te dirait qu’on aille t’acheter quelques affaires ?
- Avec la voiture ?
- Oui.
- Non, ça va aller merci monsieur.
C’est bien ce qui me semblait. Malgré son séjour « pas très » long dans les rues, il connait bel et bien cette menace. Après tout, même les enfants ayant des parents et un foyer connaissent ce danger, ce risque de se faire enlever.
- Et si on y va à pied, ça te va ? Tu préfères ?
- Hmm… Le garçon réfléchit quelques secondes. D’accord.
- Bon, je vais juste garer la voiture alors et on ira dans le quartier des boutiques.
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