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Somewhere New [Ft. Sthendal]
Mer 18 Mar - 23:21
Le commissariat central. Pourquoi central d'ailleurs ? Y en a d'autres ? Bref cette fois Hera pu admirer le bâtiment mieux que lors de son arrivée nocturne la veille. Cette fois, elle allait essayer de se tenir en place, pas la peine de faire des vagues comme hier. Hera ouvrit les portes battantes calmement. Les petits désagréments qu'elle avait provoqués étaient réparés. Elle entra à pas léger se dirigeant vers le bureau qui faisait office d'accueil. Sa tête penchait un peu sur le côté et elle essayait d'éviter les regards se disant qu'on ne la verrait pas, si elle ne voyait pas les autres. Elle du pourtant poser ses yeux sur la femme assise derrière le bureau. Elle s'adressa alors à elle prenant un ton sérieux.
« Bonjour, je m'appelle Hera Warren et je dois prendre mes fonctions aujourd'hui. »
La femme ne prit pas le temps de me répondre et se plongea sur son ordinateur et tapa sur ses touches. Après quelques clics et roulement de molette, elle finit par redresser la tête dans ma direction, sans montrer aucun signe de bonne humeur.
« Vous avez rendez-vous avec Monsieur Martin pour votre affectation. Prenez l'ascenseur sur votre gauche, son bureau est indiqué »
Hera ne prit pas la peine de remercier la femme, après tout, elle n'était pas polie non plus, et puis de toute manière, Hera n'en avait rien à foutre. Si elle se montrait polie, c'était uniquement pour essayer de se rattraper. D'ailleurs, ça la gonflait de montrer cette façade. La blonde plongea alors ses mains dans les poches de son pantalon, et s'approcha de l'ascenseur. N'ayant pas le courage de sortir ses mains, elle donna un coup de coude sur l'interface qui appela son transport. La porte s'ouvrit au bout de trois ou quatre minutes, durant lesquelles Hera tapait la pointe de son pied sur le sol, impatiente.
Elle entra dans la cabine et appuya sur le bouton de l'étage ciblé, toujours avec son coude. Heureusement, l'ascenseur était vide, Hera avait horreur des ascenseurs pleins, où les odeurs de sueurs se mêlent et les contacts se multiplient. Évidemment, il avait fallu qu'elle crie victoire pour que l'ascenseur s'arrête un étage plus haut et que trois hommes montent à l'intérieur. L'un d'eux la regarda après être entré.
« Eh ben la ptite jeune, on est perdu ? T'as besoin qu'on t'aide à trouver ton chemin ? »
Les deux autres ricanaient derrière lui. Hera aurait bien voulu rire aussi, mais elle voulait surtout leur péter la gueule. Non non non non non, caaaalme toi, ne mords pas ces abrutis c'est pas le moment. L'interlocuteur d'Hera posa sa main sur son épaule.
« Tu pourrais au moins me répondre nan ? »
Trois secondes de plus, et sa mâchoire d'acier se plantait dans son bras. Heureusement, la porte s'ouvrit à l'étage ou descendait la blonde, elle se contenta de dégager la main de l'abruti et de sortir. Quand la porte se referma, elle jeta un grand coup de pied dedans, pour se défouler. Par chance, elle était résistante et n'eut pas de marque, mais un grand bruit métallique se propagea à l'étage.
« Merde ! » Susurra alors Hera.
Faisant mine de rien, elle progressa dans le couloir jusqu'à trouver la porte du bureau qu'elle cherchait. Elle sorti son autre main qui n'avait toujours pas quitter sa poche et frappa à la porte.
« Bonjour, je m'appelle Hera Warren et je dois prendre mes fonctions aujourd'hui. »
La femme ne prit pas le temps de me répondre et se plongea sur son ordinateur et tapa sur ses touches. Après quelques clics et roulement de molette, elle finit par redresser la tête dans ma direction, sans montrer aucun signe de bonne humeur.
« Vous avez rendez-vous avec Monsieur Martin pour votre affectation. Prenez l'ascenseur sur votre gauche, son bureau est indiqué »
Hera ne prit pas la peine de remercier la femme, après tout, elle n'était pas polie non plus, et puis de toute manière, Hera n'en avait rien à foutre. Si elle se montrait polie, c'était uniquement pour essayer de se rattraper. D'ailleurs, ça la gonflait de montrer cette façade. La blonde plongea alors ses mains dans les poches de son pantalon, et s'approcha de l'ascenseur. N'ayant pas le courage de sortir ses mains, elle donna un coup de coude sur l'interface qui appela son transport. La porte s'ouvrit au bout de trois ou quatre minutes, durant lesquelles Hera tapait la pointe de son pied sur le sol, impatiente.
Elle entra dans la cabine et appuya sur le bouton de l'étage ciblé, toujours avec son coude. Heureusement, l'ascenseur était vide, Hera avait horreur des ascenseurs pleins, où les odeurs de sueurs se mêlent et les contacts se multiplient. Évidemment, il avait fallu qu'elle crie victoire pour que l'ascenseur s'arrête un étage plus haut et que trois hommes montent à l'intérieur. L'un d'eux la regarda après être entré.
« Eh ben la ptite jeune, on est perdu ? T'as besoin qu'on t'aide à trouver ton chemin ? »
Les deux autres ricanaient derrière lui. Hera aurait bien voulu rire aussi, mais elle voulait surtout leur péter la gueule. Non non non non non, caaaalme toi, ne mords pas ces abrutis c'est pas le moment. L'interlocuteur d'Hera posa sa main sur son épaule.
« Tu pourrais au moins me répondre nan ? »
Trois secondes de plus, et sa mâchoire d'acier se plantait dans son bras. Heureusement, la porte s'ouvrit à l'étage ou descendait la blonde, elle se contenta de dégager la main de l'abruti et de sortir. Quand la porte se referma, elle jeta un grand coup de pied dedans, pour se défouler. Par chance, elle était résistante et n'eut pas de marque, mais un grand bruit métallique se propagea à l'étage.
« Merde ! » Susurra alors Hera.
Faisant mine de rien, elle progressa dans le couloir jusqu'à trouver la porte du bureau qu'elle cherchait. Elle sorti son autre main qui n'avait toujours pas quitter sa poche et frappa à la porte.
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Re: Somewhere New [Ft. Sthendal]
Jeu 19 Mar - 2:17
Showing somewhere new !
Lester était de relativement mauvaise humeur.
Arrivant au bureau plus tard qu'à son habitude, il sortait tout juste d'une conférence de presse particulièrement barbante. Les journalistes l'avaient accablé d'une montagne de question en rapport avec l'une ou l'autre affaire, un meurtre, une intervention, et cetera... Néanmoins, il fut tout de même satisfait de voir que, comme d'habitude, personne n'avait posé de questions sur ses agissements douteux dans Decay. Pour le moment, sa couverture était très solide. Bien qu'en soit ce fut une bonne nouvelle, elle ne suffisait pas à faire oublier au Chef les longues heures qu'il venait de passer à serrer des mains sales et à sourire à des gens qu'il méprisait. L'étiquette exigeait malheureusement qu'il soit irréprochable envers et avec ses pairs. C'était du gâchis de perdre un temps aussi précieux pour des bavardages inutiles. Au moins, il avait raffermi ses relations avec les têtes pensantes de l'île, c'était déjà ça.
Après une petite pause, il était déjà reparti. Direction le bureau, pour la visite et l'explication du déroulement des opérations d'une nouvelle tête. Comme à son habitude, il grogna en se demandant pourquoi cela devait-être lui qui devait introduire les jeunes pousses aux coutumes de la maison. Il fit signe à la réceptionniste, et se rendit tout droit vers son bureau. L’ascenseur était bondé, ce qui le fit serrer encore un certain nombre de mains moites et échanger des banalités sans aucun sens. Par chance, il descendit rapidement, et fut libéré de la foule. Il parcouru le couloir à grandes enjambées et fit tourner prestement sa clé dans la serrure.
Il soupira en refermant la porte. A cette heure, les bureaux était toujours exceptionnellement bruyants et désagréables à vivre. Au moins, il avait échappé la cohue et avait réussi à attraper un café au passage. Il s'accorderait une minute pause, le temps de siroter son café et de croquer un morceau de chocolat. En buvant à son aise, il sorti le dossier de la nouvelle, et le parcouru rapidement. Detroit, de l'expérience, ça avait le mérite d'être assez rare pour être noté. Il remarqua également, dans la partie dédiée au profil psychologique, quelques irrégularités. C'était le genre de chose que Lester déplorait chez les bons éléments. L'instabilité gâchait, en général, le potentiel. Il se dit qu'il devrait lui même jeter un œil à ça, et l'analyser à sa façon.
Lester reposa son chocolat, et le rangea soigneusement dans un tiroir, glissant sa tasse vide sur le côté. La nouvelle avait seulement vingt-trois ans, c'était étrangement jeune pour la milice de l'île. En général, à son âge, on ne cherche pas spécialement les coins aussi délabrés et difficiles que Detroit ou Decay. Lester se demandait ce qu'elle pouvait trouver d'attirant à Neo Atlantis, pour elle. En fait, il ne comprenait tout simplement pas bien ce désir de justice qui émane de certaines personnes. Chez lui, ça avait toujours été très différent. Si il avait été militaire et maintenant milicien, c'était uniquement pour les opportunités et la discipline. Un peu, aussi, pour l'action, c'est vrai. Une vie calme, ce n'était pas vraiment ce qui convenait le mieux au Chef de département.
Levant les yeux vers la porte, il referma le dossier et prit son air impassible habituel.
« Entrez. »
Il se leva pour serrer la main de celle qui entrerai dans le Département d'Intervention, et se rassit.
« Bienvenue à Neo-Atlantis, mademoiselle Warren. »
Il fit mine de sortir son dossier pour la première fois, et fit semblant de le parcourir rapidement.
« Mh, très bien. »
Le refermant, il lui jeta un regard perçant.
« Le chef de votre département n'étant pas présent, c'est moi qui hérite de votre introduction au service, j'ose espérer que vous vous plairez chez nous. »
C'était improbable, évidemment. Lester disait ça uniquement pour honorer sa politesse légendaire. Il joignit les mains, et dévisagea la nouvelle arrivée.
« Vous devez être préparée mentalement, je suppose. Detroit ne doit pas être une ville facile où travailler. Vous vous sentez prête, mademoiselle Warren ? »
Encore une fois, il n'en avait pas grand chose à faire, il essayait surtout de la déstabiliser, un minimum du moins.
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Re: Somewhere New [Ft. Sthendal]
Jeu 19 Mar - 16:54
Hera ouvrit la porte après qu'on l'ait invitée à entrer. L’énervement qu'elle ressentait encore quelques secondes plus tôt s'estompa, elle se trouvait face à l'une des têtes de la milice, comme elle avait pu le lire sur l'écriteau présent sur la porte. Tout en faisant un pas dans la pièce elle trouva même que le col de sa veste l'étouffait un peu et en baissa la fermeture éclair de quelques centimètres. L'homme en face d'elle ne donnait pas l'impression qu'il était là pour plaisanter. Elle lui tendit sa main pour la serrer, mais manqua un peu de poigne. Voyant l'homme s'asseoir elle fit de même, s’installant dans un fauteuil face à lui.
« Merci monsieur Martin » Dit-elle sur un ton calme
Hera croisa ensuite ses mains, les laissant posées sur ses cuisses. Elle examinait aussi brièvement le bureau, mais c'était peut-être aussi pour éviter le regard de l'homme. Ce dernier semblait feuilleter un dossier, certainement le siens, ses autres occupations ne lui avait sans doute pas laissé le temps de le regarder. Soudainement, il redressa la tête et fixa la blonde, Hera avait envie de cligner des yeux ou de se détourner de ce regard, mais elle n'y parvint pas.
« D'accord, je vois ... Je l'espère aussi, ce serait bête d'avoir fait ce chemin pour rien » Lâcha-t-elle, alors, suivit d'un rire nerveux.
L'homme évoqua ensuite la ville dont elle venait, cela lui permit de reprendre pied et de se ressaisir. Se ressaisir ? Était-ce le bon mot ? Pas sûr, mais en tout cas, elle eue un petit regain d'énergie.
« Oui, monsieur, j'y ai même grandi, si je n'y étais pas préparée, je ne serais certainement plus ici pour vous parler. J'en ai même encore quelques traces ... » Hera écarta alors ses lèvres avec ses doigts pour révéler l'implant en acier chirurgical remplaçant sa dentition qui brillait légèrement éclairé par le plafonnier. « Pour répondre à votre question, oui, je me sens prête à replonger dedans ! » Affirma-t-elle avec détérmination.
« Je me permets d'ailleurs de vous poser la question, vous dîtes "de mon département", s'agit-il du département d'intervention comme stipulé dans mes vœux ? »
Hera était soudainement plus, détendue, ayant hâte de connaître son affectation et de plonger dans l'action. Ses jambes décrivirent alors un mouvement de balancier d'avant en arrière. Elle arrivait à contenir ses expressions faciales, pour ne pas donner l'impression d'être une gamine qui ouvre ses cadeaux, même si elle se l'imaginait bien en tête.
« Merci monsieur Martin » Dit-elle sur un ton calme
Hera croisa ensuite ses mains, les laissant posées sur ses cuisses. Elle examinait aussi brièvement le bureau, mais c'était peut-être aussi pour éviter le regard de l'homme. Ce dernier semblait feuilleter un dossier, certainement le siens, ses autres occupations ne lui avait sans doute pas laissé le temps de le regarder. Soudainement, il redressa la tête et fixa la blonde, Hera avait envie de cligner des yeux ou de se détourner de ce regard, mais elle n'y parvint pas.
« D'accord, je vois ... Je l'espère aussi, ce serait bête d'avoir fait ce chemin pour rien » Lâcha-t-elle, alors, suivit d'un rire nerveux.
L'homme évoqua ensuite la ville dont elle venait, cela lui permit de reprendre pied et de se ressaisir. Se ressaisir ? Était-ce le bon mot ? Pas sûr, mais en tout cas, elle eue un petit regain d'énergie.
« Oui, monsieur, j'y ai même grandi, si je n'y étais pas préparée, je ne serais certainement plus ici pour vous parler. J'en ai même encore quelques traces ... » Hera écarta alors ses lèvres avec ses doigts pour révéler l'implant en acier chirurgical remplaçant sa dentition qui brillait légèrement éclairé par le plafonnier. « Pour répondre à votre question, oui, je me sens prête à replonger dedans ! » Affirma-t-elle avec détérmination.
« Je me permets d'ailleurs de vous poser la question, vous dîtes "de mon département", s'agit-il du département d'intervention comme stipulé dans mes vœux ? »
Hera était soudainement plus, détendue, ayant hâte de connaître son affectation et de plonger dans l'action. Ses jambes décrivirent alors un mouvement de balancier d'avant en arrière. Elle arrivait à contenir ses expressions faciales, pour ne pas donner l'impression d'être une gamine qui ouvre ses cadeaux, même si elle se l'imaginait bien en tête.
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