Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Bang bang - my baby shot me down
Violeta Ruiz
Bang bang - my baby shot me down
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Violeta Ruiz
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J'ai encore oublié de mettre mon device en mode silencieux avant de faire ma sieste. Ou ma nuit. Enfin, de dormir, quoi, quand bien même je me couche à huit heures du matin, c'est pas bien important. Je mets toujours le son très fort quand je travaille, sinon je n'entends rien, et après, je me fais pourrir par les types des Dead Eyes. Ils sont aussi concentrés et impossible à sortir de leur boulot que moi mais, pour une raison qui m'échappe, ils considèrent que je dois être joignable et disponible en permanence pour eux. De vrais gamins qui me prennent pour leur maman.

Alors voilà, ce matin - il est quelque chose comme le milieu de l'après-midi, hein - j'ai oublié de mettre mon device en silencieux et j'ai reçu trois notifications d'un coup sur MeetYourGuy. Je les reconnais tout de suite quand elles me réveillent, je leur ai mis un bruit de cri de canard. J'aime bien les canards, alors ça me motive à lire les demandes des Rechercheurs qui sont pas toujours très claires ou intéressantes.

Les canards me réveillent en sursaut et en me retournant dans le lit je frappe sur ma lampe lumière du jour. Elle me réveille moins brutalement et elle ne perturbe pas mes bébés, les plantes qui courent sur les murs et le sol de ma chambre. J'appuie sur le bouton qui fait relever automatiquement le vieux volet à moitié cassé que j'ai installé derrière la baie vitrée et la porte qui donne sur le balcon. Les yeux encore tout collés, je lis mes messages, trois de la même personne. Ils savent décidément pas dire les choses en une fois. Ah. Mais en fait, c'est trois fois le même message. Et je me rends compte que c'est mon device qui déconne. Ou p'tet pas, c'est moi qui lui avais mis ce truc de répéter les notifications, non ?

Bon. Je lis le message. Quelqu'un qui cherche un hacker - moi, Visage, ou V15463 pour les intimes de cette semaine -  pour un boulot super important. Ca paie bien, on dirait, en tout cas c'est ce que ça sous entend. Ca demande une rencontre en face à face, et ça répète encore que la paie sera juteuse. J'aime bien ce genre de boulots, mais justement, parce qu'on a jamais à rencontrer les clients en face à face d'habitude. Mais si ça paie bien … J'aurais peut-être pas à aller livrer des boosters à l'autre bout de la ville pendant un moment, surtout avec le climat merdique actuel où tout le monde ferme ses frontières. De toute façon, je dois passer au Vieux Walmart alors je vais sortir de toute façon, je doute que Mercy ne fasse les courses pour me faire plaisir.

Je roule hors du lit - une chance qu'il soit très près du sol - et me relève difficilement pour m'étirer en prenant enfin le soleil de milieu d'après-midi en plein visage. Un autre bouton, sur mon device, et j'active les petits arrosages automatiques installés un peu partout autour des plantes. Le message dit Medellin. D'un côté, ça tombe bien, puisque je vais au Walmart. De l'autre … Erh, je suis toujours mal à l'aise quand je vais là bas. Surtout quand quelques clients ont décidé de faire des infidélités aux patrons du quartier pour se servir dans mes stocks de boosters. J'ai encore quelques souvenirs des cartels à la maison, c'était pas beau à voir.

Ils veulent se rencontrer dans quelques heures, et je sais que j'ai pas envie de payer pour le transport, à pied, je vais en avoir pour un moment. Je vérifie que mon device est chargé, mes écouteurs aussi. Je me rafraîchis vite fait sous la douche, me prépare en quatrième vitesse, maquillage complet compris - il faut bien entretenir une certaine image, et j'ai constaté qu'on me laissait plus souvent tranquille dans la rue quand je le porte - et je sors en prenant un shake au passage.

Encore une chance que Medellin ne soit pas trop loin. Je vérifie plusieurs fois que je suis sur la bonne route en vérifiant mon device - elle est pas mal cette fonction de gps qu'ils ont rajoutée pour les rendez-vous acceptés - et j'arrive avec une bonne demi-heure d'avance, finalement. Quand je vois la gueule du lieu de rendez-vous, je peux pas m'empêcher de soupirer. Les endroits un peu sélect' comme ça me mettent mal à l'aise. Il n'y a qu'à voir mes passages dans les clubs de strip' de Moskva, ces gens me mettent mal à l'aise avec leur argent et leurs manières. Et la musique forte, aussi. J'éteins mes écouteurs en tapotant dessus avant de rentrer. Sur mon device s'est affiché un code, j'en déduis que je dois le faire scanner quelque part. Je pose la question à l'un des types au bar qui m'explique que c'est pour le carré VIP, ils fonctionnent comme ça, maintenant. Le carré VIP ? Oh merde. Avec quel genre de personnes je vais me fourrer, encore.

Je m'avance vers l'endroit moins peuplé et plutôt gardé par deux grands types baraqués, et je tente de les saluer. En espagnol, puis en anglais. Ils ne m'adressent même pas un regard, jusqu'à ce que je leur sorte le code. L'un d'eux sort une petite barre de plastique de sa poche arrière qu'il passe devant mon device. Elle clignote en rouge, puis en vert, et il me fait signe de monter, toujours sans un regard. Une volée de marches plus tard, me voilà arrivée dans le fameux carré VIP. Vide, évidemment, je ne sais même pas où je suis supposée m'installer. J'aime bien les coins, alors je vais me terrer dans un des recoins d'une banquette en angle qui fait le tour de la mezzanine, en observant par dessus la barrière les allées et venues des gens qui commencent à entrer petit à petit, alors que le soleil se couche. Appuyée sur le rebord, je les regarde en souriant. C'est toujours marrant d'observer ce genre de rituels tout sauf naturels.
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Récemment, la Casa
Anora accepte le verre que lui tend Red, tâchant de cacher le soulagement que lui apporte la vue du liquide salvateur. Voilà tout récemment que les deux se sont retrouvés membres du conseil des Cinq et la mort de Miguel pèse encore sur le Cartel. Surtout sur Red, à en juger par le bordel dans lequel se trouve son bureau. Malgré tout, le poivron rouge parvint à libérer suffisamment d'espace pour que les deux collègues puissent discuter autour d'un verre. Cependant, les minutes s'écoulent et seul le silence pèse, aucun des deux ne sachant vraiment que dire. Les circonstances de leur promotion est pour le moins... déconcertante. Finalement, Anora se décida de briser le silence avec un soupire. « ...Dis-moi, Red. Que penses-tu de l'assassinat de Miguel ? »

- Ahhh, merde, soupira-t-il. Je m'doutais bien que tu venais me causer de ça.
- Devrais-je spéculer à voix haute ?
- Hmph, tu pourrais aussi bien. Tu sais très bien ce qu'il était pour moi.

Il avait bien raison. Dans tout le Cartel, Red était le seul à qui Violet était confortable d'aborder le sujet de l'assassinat de Miguel ; et ce pour une raison et une seule. Red n'éprouvait que du respect pour l'homme et l'Européenne n'avait aucun doute sur l'innocence du poivron quant au meurtre du défunt chef. Après quelques secondes à baigner dans le silence, Anora se mit à faire tourner le verre dans ses mains avant de continuer sur un ton surprenamment doux. « Tout le monde n'est pas si transparent. » Elle savoura une gorgée d'alcool avant de continuer, cette fois-ci en adoptant une posture plus professionnelle. « Je suis venue à toi pour une raison, mon cher. » Elle plongea son regard dans celui de son collègue. « Que dirais-tu de mettre une balle entre les deux yeux des responsables de ton deuil ? »

Anora pu observer le visage de Red passer d'un mélange de surprise et de confusion, à celui d'un mixe entre la rage et la détermination euphorique. « J'en dis qu'il était temps que tu m'le demande. »

***


Les jours et les semaines s'écoulent pendant qu'Anora occupait son temps libre (devenu beaucoup plus restreint grâce à sa promotion) à parcourir le web sur sa tablette, à la recherche de la personne parfaite pour passer à la suite de son plan. Elle finit par dénicher le profil d'un certain V15463 et, en creusant un peu plus loin, découvrit que Violeta Riuz sortait bel et bien du lot. Ne restait plus qu'à trouver un lieu de rencontre qui pourrait la sortir de son élément. Un sourire aux lèvres, la cheffe de l'espionnage se mit à rédiger un message, qui pour elle semblait être un geste équivalent à déposer un pion sur un échiquier.




Aujourd'hui, la Casa

Anora laissait s'envoler la flèche de son arc lorsque son smartphone sonna pour lui indiquer l'arrivée d'une notification. Elle interrompu son entraînement de tir pour jeter un œil à son appareil. L'écran lui afficha le message d'un bouncer du bar où elle avait planifié la rencontre avec Violeta Riuz, aka V15463, la veille. Apparemment, cette dernière venait tout juste d'arriver sur les lieux du rendez-vous, la preuve se trouvant dans la courte vidéo que le bouncer lui envoya en secret. Mais quel bon petit chien. Satisfaite, la Baron empocha son smartphone et déplaça son regard sur la cible, plus loin, sur laquelle sa flèche, comme les autres, s'était posée tout près de l'anneau du centre, sans jamais l'atteindre exactement. Elle encocha sa dernière et, un sourire en coin, tira. Bullseye.

***


Les Barons Rouge et Violet se rejoignirent derrière le bar dans lequel patientait depuis déjà dix minutes la jeune Riuz. Tous deux se donnèrent un regard lourd de sens, chacun affirmant être prêt à mettre le plan en action. C'est ensemble qu'ils firent leur entrée dans l'établissement, par la porte arrière. Leur arrivée à l'intérieur du bar se fit donc plus subtile. Les gardes surveillant le passage vers la section VIP ne bougèrent pas d'un cil lorsque les deux chefs du cartel en traversèrent la limite. Une fois après avoir grimpé l'escalier, Anora ne tarda pas à rejoindre la table qu'avait choisi la hackeuse et y déposa avec plus ou moins de force, une bouteille de vintage, tâchant de surprendre l'invitée. « The early bird catched the worm, I see, » dit-elle, ne laissant la jeune femme la chance d'observer un visage que de glace. Regard qui, de son côté, scrutait la mexicaine sans la moindre merci.

Sans crier gare, Anora déboucha sa bouteille avec un POP, pendant que Red prenait place sur la banquette. Elle coula ensuite trois verre qui attendaient là avant de finalement s'asseoir à son tour.

Riuz les avait-elle reconnu ? Que pouvait-elle bien ressentir en ce moment ? Certainement et au minimum, un certain inconfort. Bien. La cheffe fit tourner le liquide dans son verre, continuant de juger du regard, sans gêne, la hackeuse ; comme si elle cherchait à lire ses pensées et déceler ses secrets les plus sensibles. Enfin, elle laissa un sourire en coin briser son masque de froideur et brisa la tension. « Bienvenue, miss Riuz, à Medellin. Le territoire du Cartel Polvo Blanco. » Son sourire vint s'étirer, mais se voulu tout l'opposé de chaleureux. « C'est pour nous que vous allez travailler. »
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Crepúsculo | ft. Red & Violet 200521065133179504 47 Cartel Polvo Blanco. Chef du Cartel / Membre des Cinq. --Si logique le veut.
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Cela a pris un peu de temps à se mettre en place, mais on peut finalement dire que la machine est en route. Je suis devenu l'un des Cinq depuis quelques temps maintenant, et l'un de mes objectifs prioritaires en arrivant à la tête du Cartel avait été de lever le voile sur la mort de Miguel Salamanca, le précédent Baron. Et un ami proche. Si beaucoup se foutaient bien de savoir ce qu'il lui était arrivé, ce n'était pas mon cas, ni celui de Violet, membre des Cinq elle aussi et surtout, membre de ma famille. La famille. Avec son aide, on a décidé de remuer un peu le tas de merde recouvrant toute cette histoire. Si personne ne souhaitait s'en charger, deux Barons du Cartel seraient normalement suffisant pour résoudre ce meurtre. Avec nos moyens et notre jugeote combinée, ce n'était plus qu'une question de temps avant que l'on mette la main sur les enfoirés responsables de la mort de Miguel. Ce qui nous amenait ici, dans ce bar assez sélect au milieu de Medellin, pour y retrouver quelqu'un.

Oooh, mais c'est qu'elle est mignonne la petite dealeuse...

Je sais pas si elle comprend l'espagnol, mais j'en ai un peu rien à foutre à vrai dire. C'était plus un constat balancé à ma collègue qu'autre chose. Elle est plutôt jolie, la Violeta Ruiz. Je me retiens pas de la zieuter un moment à notre arrivée dans le carré, la relookant d'un air intéressé. Je dirais pas non pour la ramener à la Casa une fois cette entrevue terminée. Violet prend les devants, allant directement s’asseoir à la table de Violeta. Tiens, je sens que ça va rapidement me gonfler cette histoire de doublon dans les prénoms... Pendant que la baronne y va de sa petite entrée en matière, je me sors une petite boîte de cachetons. Je sais déjà qu'on va boire, l'autre a pas ramené sa bouteille pour l'enfoncer dans le derche de notre invitée, même si ce serait pas l'envie qui me manque. « Merci, ma belle. » Je m'empare de mon verre, avale deux bonbons et bois une grande gorgée. Je me fous de savoir si elles espéraient trinquer ensemble comme de vieux potes, je suis pas venu pour ça.

Mais je pense que c'est pas la peine de lui présenter le quartier, hein ? Tu connais bien la maison pas vrai ? T'aimes bien venir y vendre ta merde.

Ouais, mon entrée en matière est un poil plus brutale que celle de mon amie mais il faut dire que je suis un poil moins de bonne humeur. Avant de la rencontrer, on s'est évidemment renseigné sur la Ruiz. Une sorte de petit crack dans son genre, touche à tout, douée dans pas mal de domaines, peut-être trop intelligente pour son propre bien. « Avant de t'expliquer comment ça marche ici, faisons les choses dans l'ordre. Pas de parlotte sans poudreuse, c'est mon dicton. » Je sors un sachet de cocaïne de ma veste, et ma petite paille faite en or taillée spécialement pour m'en mettre plein le nez. « On part sur trois. T'as le droit à ta ligne, t'en fais ce que tu veux. Tu verras, c'est autre chose que tes boosters à la con. » Et oui ma belle, on sait beaucoup de choses sur toi, et sur tes activités. Le ton reste froid, limite agressif. Visage fermé, c'est pas loin si mes yeux se transforment pas en fusils à pompes pour lui trouer la peau à notre petite cuisinière clandestine.

La première est pour moi.

Honneur aux dames, c'est pour les connards ou les pédales. Un homme, un vrai, se sert toujours en premier. Le lion se taille toujours la première part de la carcasse. Une fois ma ligne sniffée, je renifle un dernier coup pour tout faire descendre et me laisse tomber contre le dos de la banquette, profitant de l'instant. Je sens le tout redescendre dans ma gorge, me délecte de le sensation que cela me procure. Je termine le tout par deux gorgées de mon verre, et suis enfin prêt à discuter sérieusement. « Tiens ma belle, fais toi plaisir ! » Que je lâche à Anora tout en lui désignant les deux traces restants sur la table. Consommer sa propre came, c'est important pour un Baron de la drogue. Pour n'importe quel revendeur en fait, connaître la qualité de ton produit, c'est la base. Ma petite Krykry bosse toujours aussi bien, son produit est le meilleur que je connaisse de tout Decay, et c'est pas du favoritisme. « Bien, ma petite Violeta, à nous trois. » Je lui claque un sourire carnassier, comme un prédateur à sa proie quelques secondes avant le massacre.

Miguel Salamanca, ça te parle ?
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Ils n'ont pas mis longtemps à arriver, finalement. Ils, oui, parce qu'ils sont deux. C'est déjà pas si courant d'avoir des clients qui tiennent à ce qu'on se rencontre, pour ce genre de job. Mais se pointer à deux, c'est vraiment une première. J'entends qu'on s'adresse à moi, et qu'on me souhaite la bienvenue. Et ça évoque déjà le Cartel.

"Pour nous". Nous qui ? Je fixe mon regard sur la grande dame qui s'est approchée - elle est bien habillée et assez impressionnante. Mais elle sourit, alors je lui réponds de la même façon. "Bonjour !" Immédiatement, elle est suivie par un type, assez différent. Contrairement à elle, il n'a pas l'air très propre sur lui, et s'exprime différemment. En espagnol, en plus ! Oh bon sang, quelle bonne nouvelle. Je sens mon coeur faire un bond dans ma poitrine. Ca fait si longtemps que je n'ai pas eu l'occasion de discuter dans ma langue natale que je fais ni une ni deux, et lâche mon plus grand. "Hola !!" Auquel on ne répond que par de l'anglais, et de drôles de propos.

Ma merde ? Quelle merde ? Quel genre de trafic a lieu à Medellin ? Je connais pourtant relativement bien le quartier … Pas aussi bien que Chicago, soit. A peine bloquée à Decay, j'ai essayé de me renseigner sur Medellin et j'ai vite compris que ce n'était pas fait pour mon. On m'a parlé du type qui était à la tête du coin, qu'il dirigeait un Cartel. Ils sont peut-être d'amérique du Sud et plus proches de ma famille que les gens de Chicago, mais je me souviens bien de ce qu'on racontait du Cartel de par chez moi. Dans le doute, j'ai préféré m'en éloigner, sait-on jamais.

Du coup, je ne comprends pas trop où il veut en venir, et me contente de le regarder, les sourcils froncés. Je réfléchis, et tente de comprendre. Il s'installe et continue en préparant de la drogue sur la table. Très peu pour moi, lorsqu'il m'annonce qu'une des trois est pour moi et se sert, je recule un peu plus sur la banquette fauteuil et m'assieds en tailleur. "Nah, désolée, c'est pas vraiment mon truc, mais ça en fait plus pour vous !" J'essaie de jeter un regard à la grande dame qui s'est pointée avec une bouteille de quelque chose - je sais pas trop quoi, à vrai dire. Mes habitudes me poussent à ne pas taper dans mon verre tout de suite. J'ai versé bien trop de boosters à l'état de tests dans des verres d'inconnus pour me laisser aller à goûter une boisson dont je n'ai jamais vu l'étiquette auparavant. Je lâche un grand sourire à la dame avant de comprendre les raisons de la désobligeance du type malpoli.

"Ah mais !" Je m'interrompts. Pas le moment de montrer que je n'avais pas compris de qui il s'agissait. Des gens du Cartel, donc. C'est bien ma veine, moi qui essayais de garder mes distances avec eux, ils ont un radar à latinas ? "Vous les avez gou-" Je m'interrompts une nouvelle fois. Vu le ton avec lequel il a évoqué mes boosters, un peu plus tôt, ce n'est pas le plus grand fan. S'il aime la cocaïne, c'est pas vraiment le public cible, de toute façon. Mes clients sont pas vraiment blindés, déjà, et ils ne prennent pas vraiment mes boosters pour s'amuser - tout du moins, c'est ce que j'ai compris. Leur consommation tient plus de l'addiction au café. Besoin d'un coup de fouet pour tenir la journée.  Je jette un coup d'oeil machinal à mon sac, avant de me retourner vers les deux arrivants dont j'ignore jusqu'au nom. Eux, en revanche, connaissent le mien, au delà du pseudo. C'est bien la peine d'essayer de brouiller les pistes.

Un nouveau sourire à mon attention, auquel je réponds par un tout aussi large et enjoué. "Miguel, Miguel …" Ce nom me dit quelque chose. Je suis sûre de l'avoir lu quelque part, récemment en plus. Mes journées sont si remplies, et pas toujours très linéaires, j'ai tendance à oublier tout un tas de trucs. Miguel Salamanca. Ca sonne comme le nom d'un président, ou d'un acteur célèbre. Tout le monde en parlait, à un moment. Bon sang, ce silence est long, il faut que je me souvienne ! AH ! Mais oui ! "Oui ! Miguel Salamanca !" Je m'exclame en tapant d'un coup sur mes genoux. " Le patron du quartier qu'est mort pendant la Semaine Rouge ! Ohlala, quelle histoire ça, hein ?" Parler espagnol me rend peut-être un peu trop enthousiaste, et loquace aussi. "Vous étiez proches ? Mes condoléances, et tout." J'ai jamais vraiment perdu quelqu'un, hormis mes plantes, et quelques animaux. Du coup, je dis ça machinalement, parce que c'est ce qu'on dit toujours. Mais à chaque fois qu'un membre des Dead Eyes meurt, on passe à autre chose. Les risques du métier. Pour ce Miguel Salamanca, c'est un peu pareil, je pense. Les risques du métier.

"Et du coup, vous avez besoin de moi pour quoi ?" La question qui se pose, comme à chaque fois, c'est pourquoi moi ? Je suis toujours un peu surprise de voir des gens me contacter sur MeetYourGuy, je tiens pas vraiment mon profil à jour, et il n'est pas très vendeur. Peut-être le bouche à oreille. Je me penche en avant, pour ajouter, à voix plus basse. "Il avait des trucs cachés que vous voulez décrypter ?"
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Constatant l’attitude très enjouée et imperturbée de Violeta, Anora haussa un sourcil intrigué et secrètement impressionné. Après son étude du personnage qu’est V15463, l’Européenne s’attendait à un peu tout sauf ce genre de réaction. La jeune femme ne semblait pas pour le moins intimidée, et ce malgré le regard bestial de Red.

Red qui proposa d’ailleurs, gentleman qu’il est, des lignes de drogue avant de se servir le premier. « Je vais m’en tenir à mon propre poison très cher, merci, » dit-elle simplement avec un sourire froid à son compagnon. Bien qu’elle ne travaillât dans ce domaine, Anora préférait ne pas développer un trop grand amour du produit dont elle possède un certain contrôle économique.

Elle continua d’observer la situation, analysant la scène comme d’un échiquier, calculant tous les mouvements possibles trois tours plus tard. Red faisait un bon travail pour faire bouger les choses dans la direction voulue sans pourtant mettre autant de réflexion dans ses actions. Tant mieux.

Par chance, ses neuf années passées au Cartel lui aura permis d’apprendre l’espagnol… Autrement, l’Européenne aurait été complètement paumée dans cette discussion. Elle décida de poursuivre en anglais malgré tout, en partie pour son accent français-british indécis qui rendrait la chose tout bonnement étrange, mais surtout dans un effort pour conserver la hackeuse hors de sa zone de confort. Red eu la même idée, du moins, espérons.

Miguel Salamanca, ça te parle ?
Miguel, Miguel… Oui ! Miguel Salamanca ! Le patron du quartier qu’est mort pendant la Semaine Rouge ! Ohlala, quelle histoire ça, hein ?
Hm. Anora ne put retenir ce mélange de soupire et de rire, un petit sourire se voulant mystérieux étirant le coin de ses lèvres alors qu’elle s’apprêtait à savourer une gorgée du contenu de son verre. N’est-ce pas ?
Et du coup, vous avez besoin de moi pour quoi ? Il avait des trucs cachés que vous voulez décrypter ?

Anora commençait à s’inquiéter que le ton un peu trop amusé de la hackeuse ne frappe une corde sensible de Red. Auquel cas la discussion risque de prendre un tournant un peu plus violent.

On peut dire ça comme ça. Nous désirons nous procurer ces secrets. Il se trouve que notre chère Milice soit en leur possession.

Anora déposa son verre pour concentrer toute son attention sur le visage de… V15463. Elle voulait la lire comme elle le ferait un livre, mais son sourire anodin rendait la chose difficile. Espérons que le cas soit le même de son propre masque.
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Jouer les mongoles, ma sœur, c'est pas ce qui va m'empêcher de te défoncer ta jolie petite fiole alors retire ton sourire d'attardée et fais un effort pour piger le sérieux de la situation.

C'est probablement la dernière fois que je m'adresse à elle dans notre langue natale, puisqu'elle semble être à l'aise avec l'espagnol elle aussi. En découvrant son teint hâlé et avec le nom qu'elle portait cela m'avait mis sur la piste et j'avais eu envie d'avoir confirmation. C'est le cas à présent, mais j'ai aussi eu un truc dont je me serai bien passé. Depuis le début de la conversation, qui vient à peine de commencer au passage, j'ai l'impression qu'elle se fout de notre gueule. Elle est là, à lâcher son meilleur sourire, à se montrer un peu trop décontractée, à son aise, en la présence de deux barons de la drogue. Dans leur club, leur salon privé, à leur table, madame agit comme si elle était chez elle. Je n'aime pas ça. En dehors d'un manque de respect évident, il y a cette façon de jouer les idiotes, celle qui ne comprend pas exactement où on veut en venir, qui on est et ce qu'on lui veut exactement. Les abrutis me sortent par les yeux.

J'irais pas lui mettre le nez dans la poudre pour la forcer à prendre ce que je lui ai préparé, je force personne à se droguer, jamais. Par contre, le refus qu'elle vient de me claquer aux dents, je le vois comme une insulte. Je t'invite à ma table petite merdeuse et toi tu te permets de jouer les difficiles avec ce que je t'offre ? Je suis venu ici dans l'idée que ça allait bien se passer, qu'on allait se montrer souple sur ton cas et tes petites magouilles à deux balles, mais de balle, tu viens de t'en tirer une dans le pied. « Je vais me montrer plus explicite, histoire que la prochaine fois que tu remues ces lèvres, s'il en sort une connerie ou que le ton utilisé ressemble à celui que je viens d'entendre, tu viennes pas chialer que je t'avais pas prévenu. » Ouais, elle a réussi à me foutre en rogne la goumiche. Certaines personnes sont juste pas faites pour qu'on les ménage, si tu te montres pas ferme et autoritaire, que tu sers pas la visse dès les premiers échanges, ils prennent trop leurs aises.

T'as en face de toi deux nouveaux patrons du quartier, les remplaçants de Miguel Salamanca si tu préfères. Autant de moyens, autant de contacts, autant de pouvoir. Si t'as ton petit cul posé sur cette banquette aujourd'hui, c'est parce qu'on l'a exigé. Crois-moi, t'aurais pu refuser le rendez-vous que tu serais quand même ici en ce moment même.

Tu serais juste pas dans le même état, moins souriante et beaucoup moins confiante. Maintenant que je captive toute l'attention de la pièce, je prends le temps de boire une gorgée de mon verre avant de poursuivre. Si elle est aussi maligne que je le pense, elle devrait déjà avoir compris que la première impression qu'elle nous laisse et loin d'être la plus bonne. Corrige rapidement le tir Violeta, ou je sens que demain matin tes proches vont retrouver ton cadavre au fond d'une ruelle. « Tu l'as dis toi-même, la Semaine Rouge a fais de sérieux dégâts dans la ville, si Miguel est mort, c'est pas le seul et chacun des gangs de Decay ont été touché. Maintenant, les autres je m'en fous. Chacun sa merde. » Surtout qu'à mes yeux, ils sont tous de potentiels coupables dans cette affaire. « Maintenant que les choses sont plus calmes, le Cartel a bien l'intention de régler ses comptes. Parce que contrairement à ce que tu sembles le croire, on l'a met pas à l'envers au Cartel sans en payer le prix fort. »

Dans Game of Thrones, les Lannister payaient toujours leurs dettes, vous pouvez nous considérer comme les héritiers de cette famille. L'un des nôtre est tombé, a été assassiné, le sang va couler en représailles. Lorsque j'aurais retrouvé le ou les coupables, j'irai après eux. Je m'attaquerai d'abord aux familles de ces enfoirés, puis aux proches. Et quand j'aurais fini avec l'entourage, ce sera entre eux et moi. « Donc, comme l'a dit Violet, on a besoin de toi. Besoin, ça veut pas dire que tu as le choix. Tu vas nous aider. » Et si tu crois pouvoir émettre un avis sur le sujet ou opposer une résistance, l'ami Martinez qui gère le bar cache une batte de baseball en acier pas loin d'ici, je serai ravi de te péter les genoux pour te faire comprendre ton erreur. « Tes talents de hackeuse nous serons utile pour fouiller dans la base de renseignement de la Milice. » Sur ce, je me sors ma petite paille dorée pour m'envoyer une seconde ligne dans le nez, puisque personne d'autre ne semble en vouloir. J'enchaîne en finissant mon verre, et en m'écrasant contre le dos de la banquette, profitant de mon trip.
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Plus que vulgaire, l'autre type devient même carrément agressif. J'ai du mal à saisir pourquoi, mais il faut bien avouer que ce n'est pas la première fois. Comme d'habitude, j'ai la sensation de mettre la patience des autres à rude épreuve, alors même que je n'ai pas l'impression d'avoir dit ou fait quoi que ce soit de déplacé.

Si la grande dame a l'air plutôt calme, le gars a l'air d'être là pour m'en coller une. J'ai mis du temps à saisir son hostilité, moi qui ne sait pas comprendre les tons - les gens de Decay parlent souvent fort avec un air agressif sans avoir de mauvaises intentions. Mais la somme de la vulgarité et du ton finit par me toucher, et je pars du principe que ses menaces sont à prendre au sérieux. C'est quand même compliqué, parfois. Lui, au moins, semble transparent. Je l'écoute avec attention, comme à chaque fois avec les clients potentiels, mais jette quelques regards interrogateur à la dame. Quelque part, j'essaie de m'assurer qu'il y aura un témoin s'il vient à se motiver tout seul dans sa rage et m'en colle une sans que je ne fasse rien pour le déclencher. A quoi bon venir en personne pour me passer à tabac quand on peut simplement dépêcher des larbins ? C'est bien comme ça que fonctionnait le Cartel à la maison, la raison pour laquelle j'ai évité celui-ci comme la lèpre, à mon arrivée.

Alors je dis rien, j'acquiesce, me concentre du mieux que je peux dans cette atmosphère chaotique, musique et lumières, qui agressent mes sens et mettent à mal ma concentration. Il parle beaucoup, quand même, c'est ça d'être chef de gang ? Pas étonnant qu'on nous prenne pour des charlots, chez les Dead Eyes. Personne serait capable de taper un discours pareil, pas même Mercy ou moi. Mercy, tiens. J'aurais peut-être dû le prévenir d'où j'allais, au cas où je finisse dans le caniveau.

J'ai quand même du mal à saisir la raison de son agressivité. J'essaie d'être polie et avenante, et c'est mal pris, soit. Après tout, ça m'arrange bien de ne pas avoir à faire cet effort de paraître. Je me permets alors de me contenter du fonctionnel de base. Avec la fatigue que me cause le merdier sensoriel ambiant, c'est une grosse économie d'énergie que de passer en mode automatique. Je fais quand même l'effort de me tenir peu plus droite, un peu coincée, et mon visage devient le plus neutre possible. Je me concentre.

" Ok." J'avais le pressentiment que le Cartel risquait de mal prendre mon petit commerce mais, jusque là, je me disais qu'ils ne s'étaient pas manifesté parce que, justement, il est petit. Ridicule, même, en comparaison de ce qu'ils font. Et finalement, mes produits ne sont pas les mêmes, pas sûr qu'ils aient le même cahier des charges que moi. Je me garde quand même d'expliquer mon point de vue sur la question et me promets de la jouer plus discrète. Si tout se passe bien, je n'aurai plus besoin d'en vendre, de toute façon.

"Je ne crois rien du tout." Que je précise quand même. Je sais qu'on part sur des bases franchement bancales. Mais si ces deux là sont effectivement à la tête du Cartel, je préfère que mes intentions ne soient pas mal comprises. "Donc, mettons que je m'occupe de ça." En sortant un de mes devices, je me rends compte que les termes sont un peu flous. J'écarquille encore plus les yeux, en me corrigeant. "Enfin, je vais m'en occuper." Un petit coup d'oeil au type énervé qui s'est avachi sur la banquette, pour être sûre de ne pas me prendre une retournée pour mon vocabulaire hasardeux. Avant de revenir à la dame qui m'est moins hostile.

"Donc." Je pianote sur mon device. J'utilise celui-ci pour synchroniser des notes avec ma base de données sécurisée. Plus intéressant qu'un bloc de papier qui pourrait m'être volé. "J'vais avoir quelques questions." J'aimerais quand même mieux parler de ça dans ma langue natale, mais je fais l'effort de continuer en anglais, concentrée. "Histoire de faire les choses bien et savoir à quoi je m'attaque. Si j'me fais choper, ils risquent de remonter jusqu'à vous, ce serait con. Bon. Déjà, pourquoi moi ? Vous n'avez pas de hacker avec vous ? Important aussi, est-ce que je suis seule sur ce projet ?" Vue la situation, que je n'ai probablement pas totalement comprise, je préfère éviter d'aborder tout de suite la récompense. Quelle qu'elle soit, je préfère garder ce sujet pour plus tard. En notant quelques petites choses sur mon device, je ne peux m'empêcher de sourire en songeant au défi. "La Milice. Un gros morceau. Il va y avoir du boulot." Je repense à ce que le type a dit un peu plus tôt. Régler ses comptes. Sa façon d'évoquer le Cartel comme une entité. "Vous voulez juste récupérer des infos, ou vous voulez laisser un message ? C'est un truc qui se fait, dans le métier." Un message, une menace. Ils ont l'air d'aimer mettre la pression aux gens, pas étonnant.
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Elle va s'en occuper. Ben ça aura pris le temps de percuter dans sa petite cervelle de merde, mais enfin la lumière semble s'être allumée. C'est quand même dingue de se dire qu'une personne aussi perchée a l'intelligence nécessaire pour s'attaquer au réseau informatique de la Milice et éventuellement, de pas se faire griller. Elle est censée être une génie mais il a fallu un se répéter pour simplement lui faire comprendre qu'on venait pas bouffer des enchiladas avec elle. « Oook, on y est enfin. Tu peux arrêter de pioncer Violet, ça devient enfin intéressant. » Une petite pique balancée à ma collègue histoire qu'elle y mette un peu du sien, j'ai l'impression d'être seul sur le coup. L'autre nous sort sa machine de l'enfer, de quoi faire ses trucs d'informatiques dans laquelle j'ai zéro connaissance. Moi la technologie, ça reste très basique. J'ai mon portable, et dans le bureau, y'a mon système d'assistance personnelle à reconnaissance vocale, et puis c'est tout. Son espèce de tablette là, tu me la mets entre les mains, à part lancer une vidéo youtube je saurais pas quoi en foutre.

« Vas-y, pose tes questions. » On sera heureux d'y répondre, tant qu'elles foutent pas la haine ou qu'elles donnent pas envie de t'écraser le portrait sur l'écran de ton machin. On remplit mon verre une nouvelle fois et j'en bois deux gorgées, l'écoutant d'une oreille. « Bah l'idée déjà, ce serait de pas se faire chopper. Si on peut éviter de ramener la Milice ici, tout le monde sera content. » C'est déjà bien assez la merde ces derniers temps pour s'ajouter une épine de plus dans le panard. « Toi, pour plusieurs raisons. Parce que tu vas bosser gratuitement, ou du moins pour te faire pardonner. Ensuite, parce que si y'a une merde, c'est sur ta gueule que ça retombera. Et ensuite, parce que t'es mon hackeur personnel et que j'aime pas m'entourer de n'importe qui, on sait jamais qui n'arrive pas à tenir sa langue après. » Ce qui doit répondre à la dernière question qui l'intéresse, et si ça a pas suffit qu'elle aille se faire mettre, moi ça me semble clair.

« C'est un gros morceau auquel on va s'attaquer, et l'idée c'est de le faire de façon intelligente et discrète, voilà pourquoi on utilise une tête comme toi. Je me fous de laisser un message, sauf si celui-ci pousserait les types que je cherche à venir à moi, mais encore que là il faudrait faire ça de manière à ce que ça me tombe pas sur le coin de la gueule comme s'est arrivé à Miguel. » Pas que je craigne ce qui pourrait venir à moi, mais j'imagine que s'ils ont réussi à buter quelqu'un comme Miguel, j'ai pas plus de chance de survivre au même genre d'assassinat à la pute. Du coup je sais pas vraiment, mais je vais pas y penser maintenant, 'faudrait déjà savoir si elle est capable de pénétrer un réseau aussi colossal. « Tu m'as l'air assez sûre de toi, et t'as l'air plus douée que ce que tu nous as donné comme première impression, mais je préfère qu'on soit clairs toi et moi... » Je dépose mon verre sur la table basse et me rapproche d'elle, histoire de planter mes yeux dans les siens. « Au final dans l'histoire, on joue autant nos vies que toi. Alors réponds simplement à cette question : Est-ce que tu fais ça parce que tu sais que t'en es capable ou parce que tu sais que je vais te casser la bouche si tu refuses ? »

La question me semble légitime, et j'attends d'elle une complète sincérité. Et si elle me mytho, alors qu'elle fasse en sorte que je le remarque pas, au moins. Sinon...
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Pendant qu'il se met à m'expliquer le pourquoi du comment, je continue de pianoter les idées qui me traversent l'esprit sur mon device. J'ai toujours peur de perdre mes éclairs de génie alors, tant pis pour l'impolitesse. Certains ne supportent pas qu'on ne les regarde pas dans les yeux quand ils parlent, ils aiment se montrer en spectacle. D'autres apprécient le professionnalisme de ceux qui n'attendent pas pour se mettre au boulot. Pour moi, c'est du pareil au même, dans tous les cas, je fais ce que j'ai à faire. Je ponctue quand même ses propos de quelques grognements d'approbation, acquiesçant de temps en temps pour l'informer que j'ai bien compris ce à quoi il fait allusion. Généralement, quand on embauche un hacker, c'est pas pour se faire choper, jusque là, rien d'anormal. Il me semble étrange de le préciser mais, soit. S'il m'embauche, c'est qu'il n'y connaît rien.

"Okay, j'vois …" Bosser gratuitement, me faire pardonner ? J'ai pas mal de questions, mais je les garde pour mois. J'imagine qu'il ne vaut mieux pas les poser et, de toute façon, ça n'est qu'un boulot, un projet, de taille d'ailleurs. Mener à bien cette mission là me donne une occasion assez fantastique de mettre mes talents à l'épreuve et d'apprendre de nouvelles choses. Ou, si ces choses ne sont pas nouvelles, de découvrir le système de sécurité de la milice. On serait souvent surpris de voir à quel point ces trucs là sont obsolètes, pour des organisations supposées maintenir l'ordre. Encore une fois, les budgets de radins aboutissent à des prestations de radins.

"Vous inquiétez pas, j'suis intelligente et discrète." Que je lui réponds avec un sourire poli. "J'pense pas qu'un message colle à ce que vous cherchez, alors. C'est plus une histoire de fierté, d'ego. Je m'occupe juste des infos, alors." C'est probablement pour le mieux. Je lui aurais bien proposé de défoncer le réseau de la milice au passage mais d'une part, ce projet est déjà assez dangereux comme ça, mais aussi, je ne vais visiblement pas être payée pour ça. Je vais faire le job, mais pas de zèle, j'ai des choses plus intéressantes sur le feu.

Tout en continuant de pianoter, jetant quelques regards de temps en temps pour vérifier qu'il ne va pas exploser, je l'écoute attentivement - quand bien même je sais que mon langage corporel ne le laisse pas toujours paraître. Ses dernières questions me forcent néanmoins à lever les yeux, parce que je ne suis pas sûre d'en comprendre l'intérêt. Je pose mon device sur le côté après avoir terminé mes notes, laissant un silence inconfortable, avant d'observer le visage de mon interrogateur, les sourcils froncés, l'air concentré.

" Vous aviez l'intention de me frapper ?" Au moins c'est clair, et mon intuition était fondée. Bon sang qu'il est difficile de faire la différence dans le coin. Je hausse les épaules. Ce ne serait pas le premier à me passer à tabac parce que ça lui fait envie. "Non, je le fais parce que j'en suis capable, que j'ai certainement attaqué pire réseau que ce que j'imagine être celui de la milice. Vous devriez voir la gueule de certains réseaux du continent, c'est incroyable ce que feraient les gens pour protéger leur porno." J'affiche un air entendu et un petit sourire appuyant l'évidence. "C'est un défi sympa, aussi. J'suppose que vous aussi, vous savez devenir compétitif quand ça vous pète, non ?" Il me semble étrange de devoir me justifier d'accepter un boulot, mais soit. Je reprends mon device sur mes genoux prête à questionner à nouveau, mais je préfère chercher un moyen de m'esquiver. "Vous savez quoi ? Tenez." Je glisse une carte, avec un moyen de me contacter. J'en garde pas beaucoup, mais pour ce genre d'occasions, je fais toujours en sorte d'avoir quelque chose sur un papier. On ne sait jamais qui on peut rencontrer, surtout depuis Aurelius. "Je vais me mettre au boulot tout de suite, ça m'a l'air urgent votre histoire. Si vous voulez quoi que ce soit d'autre, demandez, je ferai." J'attrape mon sac, range mon device, fais un bref signe de tête aux deux membres du Cartel. Ils n'ont pas l'air d'avoir de problème avec mon départ, et sont plus surpris qu'autre chose. J'ai beaucoup à faire, de toute façon, et ils savent très bien qu'ils ont les moyens de me retrouver.
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