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Gòngtóng zhàiwù. [PV Nasuko]
Mer 11 Mar - 22:16
Un bruit affreux. Un son horrible. Tu ouvres un œil. Mal au crâne. Ça tape. Ça tambourine, même. Tu ouvres péniblement un œil. Regarde l’heure. Ouais. Tu as dormi deux heures. Et enfin, tu regardes qui t’appelle à une heure aussi tôt dans la nuit. D’accord, il est onze heures. Mais c’est quand même la nuit, pour toi, qui t’es couchée il y a peu. Tu soupires, avant de décrocher.
« Nǐ hǎo ? »
Tu susurres, d’une voix extrêmement rauque. Ça se sent que tu as trop fumé, trop crié la veille. Pourquoi avoir crié ? Eh. Tes reins te le rappellent un peu. Beaucoup. Tu grognes doucement, alors qu’on te donne tes ordres. Dans deux heures. Un jap, encore. Bon. En même temps… si ça peut, de nouveau, ramener Ryû entre les murs de ton opiumerie… bon. Eh bien, tu te lèves. Vas te doucher. Une douche bien chaude, avant de finir sur une note glaciale, pour finir de te réveiller. Puis tu vas prendre ton café. Pas qu’une tasse, hein. Non. Faut pas déconner, non plus. Tu t’enfiles la cafetière. Mais même avec ça, t’arrive pas à avoir l’air en pleine forme. Et puis, tu vas t’habiller. Un jean slim noir, un tout petit haut doré, tout petit petit. Genre presque haut de bikini. Non, pardon. Un haut de bikini, en fait. Et une grosse veste de sweat rose, avec un dragon vert, dans le dos. Pour finir par tes très hauts talons, roses. Assortis à ta veste. Ton chocker autour du cou. Tes cheveux attachés en couette. De grosses lunettes de soleil sur le nez, couvrant légèrement ton mascara. Et tes lèvres, en violet foncé - et pour une fois, ça bave pas à côté. Tu attrape ton gros sac de sport bleu électrique, dans lequel se trouve tes outils de travail et te voilà partie, à tenter de héler un taxi libre, pour te rendre sur les lieux. Oui. Te préparer, ça t’a pris une heure et demie. La tête dans l’cul, l’cul dans l’brouillard. Maman, désolée pour hier.
Bref. Assise dans le taxi, direction chez le mauvais payeur. Aller. C’est parti. Il faut se ressaisir. Tu pianotes sur ton téléphone, pour voir les photos de la fête d’hier. Tu n’essaies même pas de te rappeler avec qui tu as fini ta soirée. Ça, ça n’a aucun intérêt. Mais la fête, elle… Elle, elle avait de l’intérêt. Pleine d’alcool – ça tape, vraiment – et de poudre. De cachet. De… fête. Bref, c’était bien. Tu sais que tu t’es bien éclatée. Bien défoncée, aussi. D’où ta gueule de dix pieds de longs, semblable à celle d’un déterré.
Te voilà arrivée. Tu remontes tes lunettes sur ton nez, avant de te sortir une clope et te la caller entre les lippes. Clac. Clac. Clac. Font tes talons contre le bitume, alors que tu te diriges, à l’aide de ton smartphone – il est classe, hein, c’est le tout dernier sorti de chez Huawei – vers l’adresse du client malchanceux.
Malchanceux, oui. C’est le terme. Car te voilà devant le portail. Te voilà à le franchir, sans prendre la peine de sonner. Avant de venir frapper à la porte, clope toujours au bec. Sauf que c’est pas le mec qu’on t’a décrit, qui vient t’ouvrir. C’est un espèce de gorille, bien sapé, qui te lâche un petit ai ? qui n’est pas d’ailleurs que du Japon.
« Hmmm… Nǐ hǎo.»
Que tu lâches, sans trop d’hésitation.
« Je suis l’envoyée de la Triade. »
Tu franchis la barrière humaine, avec fluidité et souplesse pour pénétrer en les lieux. Sans gêne ? Vous avez dit sans gêne ? Parce que ce type, là, il s’est gêné pour essayer de pigeonner la famille ? Non. Donc tu ne vois pas pourquoi tu devrais te gêner non plus. Enfin. Ca, c’était avant de te retrouver dans le salon. Et d’identifier le type qui correspond à la description, en pleine conversation avec un autre type, qui lui… bah tu sais pas qui c’est. Jusqu’à ce que ça commence à faire tilt.
« … J’suis pas assez payée, pour ces conneries. »
Que tu lâches, en posant ton sac à terre, sans douceur.
« Yo. On m’avait pas dit, qu’on était deux sur le coup. »
Chinois et japonais, dans une même pièce. Pour un même cas. Cool. Tu es aux anges. Et t’as même pas retiré tes lunettes de soleil. Bonjour. Et puis, t'es pas de bonne humeur. Alors, quand tu sens la grosse paluche se poser sur ton épaule frêle, tu vrilles un peu. Tu te tends.
« Vire ta patte de là où je te coupe des doigts. Même si je suis pas ton Oyabun. Je déconne que dale. »
« Nǐ hǎo ? »
Tu susurres, d’une voix extrêmement rauque. Ça se sent que tu as trop fumé, trop crié la veille. Pourquoi avoir crié ? Eh. Tes reins te le rappellent un peu. Beaucoup. Tu grognes doucement, alors qu’on te donne tes ordres. Dans deux heures. Un jap, encore. Bon. En même temps… si ça peut, de nouveau, ramener Ryû entre les murs de ton opiumerie… bon. Eh bien, tu te lèves. Vas te doucher. Une douche bien chaude, avant de finir sur une note glaciale, pour finir de te réveiller. Puis tu vas prendre ton café. Pas qu’une tasse, hein. Non. Faut pas déconner, non plus. Tu t’enfiles la cafetière. Mais même avec ça, t’arrive pas à avoir l’air en pleine forme. Et puis, tu vas t’habiller. Un jean slim noir, un tout petit haut doré, tout petit petit. Genre presque haut de bikini. Non, pardon. Un haut de bikini, en fait. Et une grosse veste de sweat rose, avec un dragon vert, dans le dos. Pour finir par tes très hauts talons, roses. Assortis à ta veste. Ton chocker autour du cou. Tes cheveux attachés en couette. De grosses lunettes de soleil sur le nez, couvrant légèrement ton mascara. Et tes lèvres, en violet foncé - et pour une fois, ça bave pas à côté. Tu attrape ton gros sac de sport bleu électrique, dans lequel se trouve tes outils de travail et te voilà partie, à tenter de héler un taxi libre, pour te rendre sur les lieux. Oui. Te préparer, ça t’a pris une heure et demie. La tête dans l’cul, l’cul dans l’brouillard. Maman, désolée pour hier.
Bref. Assise dans le taxi, direction chez le mauvais payeur. Aller. C’est parti. Il faut se ressaisir. Tu pianotes sur ton téléphone, pour voir les photos de la fête d’hier. Tu n’essaies même pas de te rappeler avec qui tu as fini ta soirée. Ça, ça n’a aucun intérêt. Mais la fête, elle… Elle, elle avait de l’intérêt. Pleine d’alcool – ça tape, vraiment – et de poudre. De cachet. De… fête. Bref, c’était bien. Tu sais que tu t’es bien éclatée. Bien défoncée, aussi. D’où ta gueule de dix pieds de longs, semblable à celle d’un déterré.
Te voilà arrivée. Tu remontes tes lunettes sur ton nez, avant de te sortir une clope et te la caller entre les lippes. Clac. Clac. Clac. Font tes talons contre le bitume, alors que tu te diriges, à l’aide de ton smartphone – il est classe, hein, c’est le tout dernier sorti de chez Huawei – vers l’adresse du client malchanceux.
Malchanceux, oui. C’est le terme. Car te voilà devant le portail. Te voilà à le franchir, sans prendre la peine de sonner. Avant de venir frapper à la porte, clope toujours au bec. Sauf que c’est pas le mec qu’on t’a décrit, qui vient t’ouvrir. C’est un espèce de gorille, bien sapé, qui te lâche un petit ai ? qui n’est pas d’ailleurs que du Japon.
« Hmmm… Nǐ hǎo.»
Que tu lâches, sans trop d’hésitation.
« Je suis l’envoyée de la Triade. »
Tu franchis la barrière humaine, avec fluidité et souplesse pour pénétrer en les lieux. Sans gêne ? Vous avez dit sans gêne ? Parce que ce type, là, il s’est gêné pour essayer de pigeonner la famille ? Non. Donc tu ne vois pas pourquoi tu devrais te gêner non plus. Enfin. Ca, c’était avant de te retrouver dans le salon. Et d’identifier le type qui correspond à la description, en pleine conversation avec un autre type, qui lui… bah tu sais pas qui c’est. Jusqu’à ce que ça commence à faire tilt.
« … J’suis pas assez payée, pour ces conneries. »
Que tu lâches, en posant ton sac à terre, sans douceur.
« Yo. On m’avait pas dit, qu’on était deux sur le coup. »
Chinois et japonais, dans une même pièce. Pour un même cas. Cool. Tu es aux anges. Et t’as même pas retiré tes lunettes de soleil. Bonjour. Et puis, t'es pas de bonne humeur. Alors, quand tu sens la grosse paluche se poser sur ton épaule frêle, tu vrilles un peu. Tu te tends.
« Vire ta patte de là où je te coupe des doigts. Même si je suis pas ton Oyabun. Je déconne que dale. »
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Voir MP
Re: Gòngtóng zhàiwù. [PV Nasuko]
Ven 13 Mar - 23:14
Confortablement assis dans un large canapé pour trois personnes, les jambes croisées sur la table basse, je foudroie du regard le petit homme me faisant face. Un japonais d’une quarantaine d’années, avec une calvitie apparente et de l’embonpoint. Debout devant moi, son visage trahit un mélange de gêne et de peur, si bien qu’il ne sait même plus où poser le regard.
- Regarde-moi.
Deux mots, brefs et froids. Le propriétaire de la maison dans laquelle je me trouve baisse alors les yeux dans ma direction. Je continue à le fixer quelques secondes de plus, comme si la mort allait s’abattre sur lui. S’il y avait bien une chose que je détestais par-dessus tout, c’était de devoir bouger pour régler des problèmes de payements. Il ne fallait pas se méprendre. Cet homme vit dans une belle maison, possède une belle voiture et jusqu’à il y a peu, était entouré d’une grande famille. Mais toutes ces choses ne sont qu’un mirage que cet imbécile s’est entêté à vouloir faire miroiter afin de maintenir les apparences. Quitte à s’endetter jusqu’au cou.
- Mes hommes sont venus te voir à trois reprises. Trois reprises. À chaque fois, tu as menti en versant de fausses larmes et en implorant pour que l’on t’accorde un délai supplémentaire. Tu as entièrement refait ton magasin et il semble qu’il te restait même suffisamment d’argent pour aller le dépenser dans notre casino. Tu ne manques pas de culot toi.
L’homme se tortille et se dandine. De grosses gouttes perlent de son front sur le sol. La pression et la honte étant sans doute trop grandes pour lui, il détourne le regard.
- REGARDE-MOI. Haussai-je cette fois le ton en posant la main sur mon nodachi. L’homme s’exécute. Nous nous sommes montrés bons envers toi. Et en retour, tu t’es foutu de notre gueule. Tu dis ne plus avoir un rond. Ce n’est pas un problème. Nous allons commencer par saisir ta belle et grande maison. Commençai-je en faisant de larges mouvements de bras, désignant son somptueux salon. Nous allons revendre ta voiture. Et bien évidement, tu vas devoir faire une croix sur ton magasin. Ensuite, on trouvera bien quelque chose à te faire faire histoire que tu puisses rembourser le reste de ta dette.
Je n’étais pas d’humeur à verser le sang aujourd’hui. J’avais bien dormi la vieille. Le réveil fut calme et la journée avait bien commencé. Avant que mes hommes ne me remontent ce problème. Et puis, il était plus sage de tirer profit de cet homme plutôt que de le tuer simplement, sans rien en tirer.
J’inspire profondément avant de souffler d’un air blasé. Je sors alors mon paquet de cigarettes avant d’en attraper une du bout des lèvres. Je l’allume ensuite, puis je prends deux longues taffes. Je tends alors spontanément la cigarette au père de famille. D’abord hésitant, il l’attrape, tire une bouffée avant de me la rendre. C’est chill. Il n’y a rien de personnel là-dedans. Le business, c’est le business.
- Pas de bol pour toi, ta famille s’est barrée. Une aubaine pour ta femme d’ailleurs. Elle aurait payer le prix de la dette avec toi. Bon, t’as quelque chose à rajouter ?
Et avant qu’il ne puisse répondre quoi que ce soit, j’entends quelqu’un frapper à la porte. Je le regarde. Il me regarde. On se regarde. Mais aucun de nous ne comprend ni ne sait qui frappe à la porte. Il lève les mains, l’air de dire « je ne sais rien ». Blasé, je soupire une nouvelle fois avant de demander à l’homme qui m’accompagne d’aller ouvrir. Je montre ensuite du doigt le canapé, intimant au chauve d’y prendre place.
Lorsqu’il ouvre la porte, le yakuza tombe sur une jeune femme relativement atypique. Une sorte de gothique, enfin un truc du genre. Il a simplement droit à un bonjour dans une langue que je devine très vite. L’envoyée de la Triade ? Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? Qu’est-ce qu’une émissaire des chinois vient foutre chez ce type ? Non… Pourvu que cela ne soit pas ce que je pense. Sans gêne, la demoiselle « force » le passage et pénètre à l’intérieur de la maison. Mitigé, le sourcil droit arqué, le kyodaï la regarde faire comme chez elle. Il referme alors la porte avant de la suivre.
- On ne m’avait pas dit qu’une chinoise viendrait me rendre visite. Que nous vaut l’honneur de votre visite ?
Mon homme croit alors bon de raccompagner la jeune femme vers la sortie. Il s’avance vers elle et pose sa main sur son épaule. Il lui demande ensuite de l’accompagner. Mais on dirait qu’on a droit à une véritable furie. Non seulement, elle a une paire de couilles aussi grosses que les miennes pour se comporter comme elle le fait mais en plus de sa elle ne se prive pas de menacer un yakuza. Le regard du kyodaï se tourne vers moi, attendant une approbation.
- Ça m’étonnerait. Du calme Barbie, viens t’asseoir avec nous et explique-nous la raison de ta présence. Mon nom est Ishii Nasuko.
Mon homme comprend et lâche alors la jeune femme. Comme il est coutume chez les yakuzas, je me présente. Mon intuition me dit que ce que cette demoiselle va nous apprendre pourrait m’intéresser. J’espère juste ne pas avoir à faire à une timbrée à qui je serais forcé de briser le cou.
- Regarde-moi.
Deux mots, brefs et froids. Le propriétaire de la maison dans laquelle je me trouve baisse alors les yeux dans ma direction. Je continue à le fixer quelques secondes de plus, comme si la mort allait s’abattre sur lui. S’il y avait bien une chose que je détestais par-dessus tout, c’était de devoir bouger pour régler des problèmes de payements. Il ne fallait pas se méprendre. Cet homme vit dans une belle maison, possède une belle voiture et jusqu’à il y a peu, était entouré d’une grande famille. Mais toutes ces choses ne sont qu’un mirage que cet imbécile s’est entêté à vouloir faire miroiter afin de maintenir les apparences. Quitte à s’endetter jusqu’au cou.
- Mes hommes sont venus te voir à trois reprises. Trois reprises. À chaque fois, tu as menti en versant de fausses larmes et en implorant pour que l’on t’accorde un délai supplémentaire. Tu as entièrement refait ton magasin et il semble qu’il te restait même suffisamment d’argent pour aller le dépenser dans notre casino. Tu ne manques pas de culot toi.
L’homme se tortille et se dandine. De grosses gouttes perlent de son front sur le sol. La pression et la honte étant sans doute trop grandes pour lui, il détourne le regard.
- REGARDE-MOI. Haussai-je cette fois le ton en posant la main sur mon nodachi. L’homme s’exécute. Nous nous sommes montrés bons envers toi. Et en retour, tu t’es foutu de notre gueule. Tu dis ne plus avoir un rond. Ce n’est pas un problème. Nous allons commencer par saisir ta belle et grande maison. Commençai-je en faisant de larges mouvements de bras, désignant son somptueux salon. Nous allons revendre ta voiture. Et bien évidement, tu vas devoir faire une croix sur ton magasin. Ensuite, on trouvera bien quelque chose à te faire faire histoire que tu puisses rembourser le reste de ta dette.
Je n’étais pas d’humeur à verser le sang aujourd’hui. J’avais bien dormi la vieille. Le réveil fut calme et la journée avait bien commencé. Avant que mes hommes ne me remontent ce problème. Et puis, il était plus sage de tirer profit de cet homme plutôt que de le tuer simplement, sans rien en tirer.
J’inspire profondément avant de souffler d’un air blasé. Je sors alors mon paquet de cigarettes avant d’en attraper une du bout des lèvres. Je l’allume ensuite, puis je prends deux longues taffes. Je tends alors spontanément la cigarette au père de famille. D’abord hésitant, il l’attrape, tire une bouffée avant de me la rendre. C’est chill. Il n’y a rien de personnel là-dedans. Le business, c’est le business.
- Pas de bol pour toi, ta famille s’est barrée. Une aubaine pour ta femme d’ailleurs. Elle aurait payer le prix de la dette avec toi. Bon, t’as quelque chose à rajouter ?
Et avant qu’il ne puisse répondre quoi que ce soit, j’entends quelqu’un frapper à la porte. Je le regarde. Il me regarde. On se regarde. Mais aucun de nous ne comprend ni ne sait qui frappe à la porte. Il lève les mains, l’air de dire « je ne sais rien ». Blasé, je soupire une nouvelle fois avant de demander à l’homme qui m’accompagne d’aller ouvrir. Je montre ensuite du doigt le canapé, intimant au chauve d’y prendre place.
Lorsqu’il ouvre la porte, le yakuza tombe sur une jeune femme relativement atypique. Une sorte de gothique, enfin un truc du genre. Il a simplement droit à un bonjour dans une langue que je devine très vite. L’envoyée de la Triade ? Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? Qu’est-ce qu’une émissaire des chinois vient foutre chez ce type ? Non… Pourvu que cela ne soit pas ce que je pense. Sans gêne, la demoiselle « force » le passage et pénètre à l’intérieur de la maison. Mitigé, le sourcil droit arqué, le kyodaï la regarde faire comme chez elle. Il referme alors la porte avant de la suivre.
- On ne m’avait pas dit qu’une chinoise viendrait me rendre visite. Que nous vaut l’honneur de votre visite ?
Mon homme croit alors bon de raccompagner la jeune femme vers la sortie. Il s’avance vers elle et pose sa main sur son épaule. Il lui demande ensuite de l’accompagner. Mais on dirait qu’on a droit à une véritable furie. Non seulement, elle a une paire de couilles aussi grosses que les miennes pour se comporter comme elle le fait mais en plus de sa elle ne se prive pas de menacer un yakuza. Le regard du kyodaï se tourne vers moi, attendant une approbation.
- Ça m’étonnerait. Du calme Barbie, viens t’asseoir avec nous et explique-nous la raison de ta présence. Mon nom est Ishii Nasuko.
Mon homme comprend et lâche alors la jeune femme. Comme il est coutume chez les yakuzas, je me présente. Mon intuition me dit que ce que cette demoiselle va nous apprendre pourrait m’intéresser. J’espère juste ne pas avoir à faire à une timbrée à qui je serais forcé de briser le cou.
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Re: Gòngtóng zhàiwù. [PV Nasuko]
Ven 13 Mar - 23:16
Il semblerait qu’il y a de la répartie. Ou du vol de réplique. Tu ne saurais pas trop dire. Mais ta présence intrigue autant que la leur. Y aurait-il eu un manque de communication entre les hauts ? Tu l’ignores. Mais ils te font bien comprendre que tu devrais peut-être te calmer. Et puis, en reconsidérant bien la question, tu te dis que ce n’est pas une mauvaise idée : tu es en infériorité numérique. Deux japonnais, une chinoise. Très équitable. Le gorille vire cependant sa main, et tu te sens alors déjà plus à l’aise. Tu fermes cependant les yeux, soupire un coup avant de venir t’assoir.
Tu sens que ça va être tendue. Si tu n’es pas seule sur le coup, c’est qu’il y a quelque chose qui pue sous le tapis. Tu soupires, de nouveau, tandis qu’un des deux Yak se présente. Te parle. Donne ses ordres, sans les donner. Le plus gradé des deux, donc. Le plus canon, aussi, et de loin. Mais tu es là pour le travail. Concentration, mademoiselle Feng.
« Par contre, ne m’appelez plus Barbie. Mon nom est Feng Zhi-Wei. Recouvreuse de dettes de la Triade. »
Tu espères que ça fasse tilt dans la tête d’au moins un des trois. Mais tu n’as pas non plus le temps d’attendre que les neurones se connectent. Alors, tu continues.
« Il semblerait que nous ayons un client commun. Il est, cependant, fort amusant que nous décidions de lui rendre visite le même jour, à la même heure. »
Adieu, coupage de doigt. Il va falloir que tu te tiennes. Et à carreaux. Tu as déjà fait un léger débordement, en t’en prenant à un gamin – douteux, certes, mais tout de même – la dernière fois, tu ne comptes pas remettre ça.
« Je viens, comme vous, il semblerait, pour monsieur Tachibana. Qui a emprunté une petite somme à la Triade. Bien sûr, quand nous parlons d’emprunt, en règle générale, on espère, derrière, un remboursement. Avec intérêt, selon le retour. Et monsieur… est très en retard. »
Pas faute, pourtant, de l’avoir relancé, plus d’une fois. Tu observes le plus haut gradé des deux yakuzas, droit dans les yeux. Tu n’as pas envie que tout cela parte en grand n’importe quoi. Et dire que t’étais juste venue faire ton job, à la base… Il faut toujours que ça tombe sur toi, les imprévus déplaisant de ce genre. Enfin, non pas qu’il soit déplaisant à regarder. Mais c’est la situation, qui te déplaît. Tu te forces à inspirer profondément, avant d’expirer longuement.
« Donc. Si vous êtes là. Et que je suis là. C’est qu’on court après la même chose. Qu’il nous doit, à nos deux familles. »
Et donc, qui agrave son cas. Car il ne sera jamais capable de les rembourser, tous les deux. À voir, désormais, qui fera dans la politesse. Et Zhi-Wei n’a pas vraiment envie de laisser passer quoi que ce soit, sans quoi c’est sur elle que cela retombera… Elle se mord la lèvre inférieure, avant de venir se ronger nerveusement l’ongle du pouce. Elle n’a pas le droit à l’erreur.
Décidément… tu n’aimes pas ce qui est en train de se passer. Vraiment pas.
« Il vous doit combien, à vous ? »
Que tu puisses estimer, vaguement, ce que tu peux espérer grappiller… Tu en oublies totalement ton sac de sport, rempli d'objets tous plus intéressants les uns que les autres à utiliser, sur les payeurs récalcitrants... Zut.
Tu sens que ça va être tendue. Si tu n’es pas seule sur le coup, c’est qu’il y a quelque chose qui pue sous le tapis. Tu soupires, de nouveau, tandis qu’un des deux Yak se présente. Te parle. Donne ses ordres, sans les donner. Le plus gradé des deux, donc. Le plus canon, aussi, et de loin. Mais tu es là pour le travail. Concentration, mademoiselle Feng.
« Par contre, ne m’appelez plus Barbie. Mon nom est Feng Zhi-Wei. Recouvreuse de dettes de la Triade. »
Tu espères que ça fasse tilt dans la tête d’au moins un des trois. Mais tu n’as pas non plus le temps d’attendre que les neurones se connectent. Alors, tu continues.
« Il semblerait que nous ayons un client commun. Il est, cependant, fort amusant que nous décidions de lui rendre visite le même jour, à la même heure. »
Adieu, coupage de doigt. Il va falloir que tu te tiennes. Et à carreaux. Tu as déjà fait un léger débordement, en t’en prenant à un gamin – douteux, certes, mais tout de même – la dernière fois, tu ne comptes pas remettre ça.
« Je viens, comme vous, il semblerait, pour monsieur Tachibana. Qui a emprunté une petite somme à la Triade. Bien sûr, quand nous parlons d’emprunt, en règle générale, on espère, derrière, un remboursement. Avec intérêt, selon le retour. Et monsieur… est très en retard. »
Pas faute, pourtant, de l’avoir relancé, plus d’une fois. Tu observes le plus haut gradé des deux yakuzas, droit dans les yeux. Tu n’as pas envie que tout cela parte en grand n’importe quoi. Et dire que t’étais juste venue faire ton job, à la base… Il faut toujours que ça tombe sur toi, les imprévus déplaisant de ce genre. Enfin, non pas qu’il soit déplaisant à regarder. Mais c’est la situation, qui te déplaît. Tu te forces à inspirer profondément, avant d’expirer longuement.
« Donc. Si vous êtes là. Et que je suis là. C’est qu’on court après la même chose. Qu’il nous doit, à nos deux familles. »
Et donc, qui agrave son cas. Car il ne sera jamais capable de les rembourser, tous les deux. À voir, désormais, qui fera dans la politesse. Et Zhi-Wei n’a pas vraiment envie de laisser passer quoi que ce soit, sans quoi c’est sur elle que cela retombera… Elle se mord la lèvre inférieure, avant de venir se ronger nerveusement l’ongle du pouce. Elle n’a pas le droit à l’erreur.
Décidément… tu n’aimes pas ce qui est en train de se passer. Vraiment pas.
« Il vous doit combien, à vous ? »
Que tu puisses estimer, vaguement, ce que tu peux espérer grappiller… Tu en oublies totalement ton sac de sport, rempli d'objets tous plus intéressants les uns que les autres à utiliser, sur les payeurs récalcitrants... Zut.
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Mort du personnage :
Voir MP
Re: Gòngtóng zhàiwù. [PV Nasuko]
Sam 14 Mar - 16:55
Étant donné sa dégaine et son assurance, je devine très rapidement que cette fille est réellement affiliée avec la Triade. Soignant mon image et ne voulant pas passer pour un mal élevé, je retire mes jambes de sur la table avant de prendre une posture un peu plus droite sur le fauteuil en cuir. Et tandis qu’elle entre tranquillement dans le salon est vient prendre place avec le malheureux et moi, je l’observe.
Un look très « épuré » et sexy. Difficile de ne pas laisser ses yeux se balader. Mon homme de main, le bougre, ne se prive pas de se rincer l’œil. Une silhouette fine mais ferme. Je remarque également de suite son sac de sport et les tintements que l’on peut entendre lorsqu’elle le pose. Malgré le fait que je la tutoie, elle semble garder son calme et fais preuve d’un certain professionnalisme. Qu’à cela ne tienne. Feng Zhi-Wei. C’est un nom qui ne m’est pas totalement inconnu. J’ai entendu parler d’une recouvreuse de dettes opérant précisément pour la Triade. Si mes souvenirs sont bons, elle semble user de méthodes peu conventionnelles pour soutirer à ses « victimes » ce qu’elles doivent à la mafia chinoise. Prudence et méfiance sont donc de mise.
- Tu t’es mis dans une belle merde on dirait, mon gaillard. Lançai-je à Tachibana avant de revenir vers la jeune femme. Pardonnez-moi, je n’ai pas été informé de l’emploi du temps de la Triade. Répondis-je ironiquement. Le fait est effectivement que cet homme semble avoir pigeonner non seulement mon clan mais en plus de cela, la Triade également demande son dû.
Les choses allaient se complexifier. Cet homme, avide mais surtout très con, n’avait pas réussi à gérer correctement ses dettes, faisant très certainement confiance aux profits de son magasin. Je devais maintenant trouver le moyen de discuter avec cette émissaire afin de trouver un terrain d’entente. La plupart des habitants de Decay savent qu’emprunter de l’argent à deux familles sur deux territoires peut être extrêmement dangereux.
- Il nous doit bien plus qu’il ne peut rembourser actuellement. Répondis-je à Zhi-Wei.
Énervé par la situation, je joins mes mains et croise les doigts entre eux. Je fais signe à mon kyodaï d’emmener Tachibana ailleurs, là où je n’aurais pas à regarder sa sale gueule qui accentue ma colère. Et ma colère est sale. Vraiment pas bonne à voir. Attrapé par le bras, Tachibana est alors trainé vers une autre pièce. Je ferme les yeux quelques secondes. J’expire un bon coup. Allons-y donc.
- Je connais vos méthodes mademoiselle Zhi-Wei. Votre réputation vous précède. Néanmoins, je préconiserai que nous nous arrangions à ma manière. Couper les doigts ou toute autre partie du corps de cet homme ne nous facilitera pas la tâche quant à la récupération de cet argent. Si ça ne tenait qu’à cela, je lui aurais trancher la tête sans même lui adresser la parole. Mais je pense que je peux tirer de lui bien plus qu’il ne peut l’imaginer. J’ignore combien il doit à la Triade, mais je pense qu’en votre qualité d’émissaire et de recouvreuse de dettes, nous pouvons trouver un terrain d’entente.
Je marque alors une pause histoire de structurer la suite de mes mots. Primo, établir une relation de confiance et d’échange. Deuxio, je dois proposer à la jeune femme une solution concrète. Nous sommes sur le territoire du clan Ishii et nous sommes donc les plus légitimes à récupérer notre dû. Mais je ne joue pas cette carte tout de suite.
- D’une manière où d’une autre, nous ferons en sorte que Tachibana paye sa dette au clan. Nous commencerons par saisir ses biens et son magasin que nous continuerons de faire tourner. Il sera mis aux travaux forcés et devra servir le clan jusqu’à ce que sa dette soit épongée.
Nous étions maintenant seuls dans ce salon à discuter du sort de cet homme. J’espérais une seule chose : que la demoiselle se montre compréhensive et qu’elle ne me mette pas de bâtons dans les roues. Les négociations sont lancées.
Un look très « épuré » et sexy. Difficile de ne pas laisser ses yeux se balader. Mon homme de main, le bougre, ne se prive pas de se rincer l’œil. Une silhouette fine mais ferme. Je remarque également de suite son sac de sport et les tintements que l’on peut entendre lorsqu’elle le pose. Malgré le fait que je la tutoie, elle semble garder son calme et fais preuve d’un certain professionnalisme. Qu’à cela ne tienne. Feng Zhi-Wei. C’est un nom qui ne m’est pas totalement inconnu. J’ai entendu parler d’une recouvreuse de dettes opérant précisément pour la Triade. Si mes souvenirs sont bons, elle semble user de méthodes peu conventionnelles pour soutirer à ses « victimes » ce qu’elles doivent à la mafia chinoise. Prudence et méfiance sont donc de mise.
- Tu t’es mis dans une belle merde on dirait, mon gaillard. Lançai-je à Tachibana avant de revenir vers la jeune femme. Pardonnez-moi, je n’ai pas été informé de l’emploi du temps de la Triade. Répondis-je ironiquement. Le fait est effectivement que cet homme semble avoir pigeonner non seulement mon clan mais en plus de cela, la Triade également demande son dû.
Les choses allaient se complexifier. Cet homme, avide mais surtout très con, n’avait pas réussi à gérer correctement ses dettes, faisant très certainement confiance aux profits de son magasin. Je devais maintenant trouver le moyen de discuter avec cette émissaire afin de trouver un terrain d’entente. La plupart des habitants de Decay savent qu’emprunter de l’argent à deux familles sur deux territoires peut être extrêmement dangereux.
- Il nous doit bien plus qu’il ne peut rembourser actuellement. Répondis-je à Zhi-Wei.
Énervé par la situation, je joins mes mains et croise les doigts entre eux. Je fais signe à mon kyodaï d’emmener Tachibana ailleurs, là où je n’aurais pas à regarder sa sale gueule qui accentue ma colère. Et ma colère est sale. Vraiment pas bonne à voir. Attrapé par le bras, Tachibana est alors trainé vers une autre pièce. Je ferme les yeux quelques secondes. J’expire un bon coup. Allons-y donc.
- Je connais vos méthodes mademoiselle Zhi-Wei. Votre réputation vous précède. Néanmoins, je préconiserai que nous nous arrangions à ma manière. Couper les doigts ou toute autre partie du corps de cet homme ne nous facilitera pas la tâche quant à la récupération de cet argent. Si ça ne tenait qu’à cela, je lui aurais trancher la tête sans même lui adresser la parole. Mais je pense que je peux tirer de lui bien plus qu’il ne peut l’imaginer. J’ignore combien il doit à la Triade, mais je pense qu’en votre qualité d’émissaire et de recouvreuse de dettes, nous pouvons trouver un terrain d’entente.
Je marque alors une pause histoire de structurer la suite de mes mots. Primo, établir une relation de confiance et d’échange. Deuxio, je dois proposer à la jeune femme une solution concrète. Nous sommes sur le territoire du clan Ishii et nous sommes donc les plus légitimes à récupérer notre dû. Mais je ne joue pas cette carte tout de suite.
- D’une manière où d’une autre, nous ferons en sorte que Tachibana paye sa dette au clan. Nous commencerons par saisir ses biens et son magasin que nous continuerons de faire tourner. Il sera mis aux travaux forcés et devra servir le clan jusqu’à ce que sa dette soit épongée.
Nous étions maintenant seuls dans ce salon à discuter du sort de cet homme. J’espérais une seule chose : que la demoiselle se montre compréhensive et qu’elle ne me mette pas de bâtons dans les roues. Les négociations sont lancées.
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Re: Gòngtóng zhàiwù. [PV Nasuko]
Sam 14 Mar - 20:55
Dire qu’il s’est mis dans une belle merde est encore léger, en réalité, vu la situation… Mais tu te retiens d’ajouter quoi que ce soit. Tu ne te sens pas véritablement légitime de dire quoi que ce soit, actuellement, alors que des émissaires Yakuzas sont là pour faire la même chose que toi. Mais tu ne dois pas te laisser marcher sur les pieds. Parce que sinon, Dieu sait, justement, ce qu’il risque de leur arriver, à tes pieds. Ou à n’importe quelle partie de ton corps, à dire vrai. Alors, tu le laisse faire. Dire. Tu croises les jambes, te concentres sur ta cigarette, le laisse gérer jusqu’à ce qu’il chasse Tachibana et le gorille. Gorille qui te matait. Tu le sais. Il n’était franchement pas discret. Maintenant, tu en profites pour te mettre un peu plus à l’aise, dans le canapé. Et tu l’écoutes, continuer de parler.
Ah. On en revient à cela. Tu aurais dû t’y attendre. Il faut dire que tu as une petite réputation chez les Yakuzas. Le genre qu’ils apprécient pas trop, parce que tu as tendance à leur piquer leur technique. Alors que t’es même pas leur cheffe. Disons qu’en faisant ça, tu leur chie un peu dessus, quoi. Mais le résultat de son monologue ne te plaît guère.
« À partir du moment où j’ai découvert que je n’étais pas seule sur les lieux, j’ai abandonné l’idée d’user de mes bonnes vieilles méthodes, Monsieur Ishii. »
Tu réponds, en soufflant la fumée de ta cigarette dans sa direction.
« Cependant, comprenez bien que je ne peux pas repartir les mains vides. Je veux bien entendre que vous fassiez la saisie de ses biens pour votre clan. Mais la Triade ne peut en ressortir bredouille. JE ne peux en ressortir bredouille. »
Sans vouloir paraître égoïste, tu n’as pas envie de payer pour ce qui serait vu un échec.
« Si nous parvenions à trouver un accord, à partager, peut-être, ici et maintenant, et me donnez une garantie que nous aurons le reste de notre part… alors, cela devrait suffire à mes supérieurs. Sans quoi, c’est la pauvre petite et frêle jeune femme que je suis qui va en faire les frais. »
Tu n’es absolument pas certaine qu’il en ai quoi que ce soit à foutre, mais bon. Autant jouer de tes charmes. Ah, tiens. Oops. Une manche de ton sweat vient de tomber le long de ton bras, dévoilant une épaule.
« Pensez-vous que nous pourrions trouver un terrain d’entente ? Et une promesse ? »
Tu susurres, en te redressant un peu, en te penchant vers lui. Tu es sale, Zhi-Wei. De jouer à ce petit jeu. Mais en même temps…. Il le faut. Ta vie t’importe. Ta santé t’importe. Tout chez toi t’importe. Sinon, comment pouvoir, de nouveau, faire la fête ? Et chercher ton prince charmant ? Et le trouver ? Oui parce que tu comptes bien le trouver, hein. Faut pas être stupide. Même si tu n’as plus tant d’espoir que cela, rien n’est perdu, tant qu’on n’abandonne pas.
« En tout cas, ce cochon, il a réussi à mettre la main sur une bien belle demeure… Je suis jalouse. Pas de ses dettes, hein. Vue sa situation, ce serait sacrément masochiste de ma part. Mais bordel, qu’elle est belle cette baraque ! »
C’est sorti tout seul. Il faut dire que toi, tu n’as jamais été habituée qu’à de petits appartements, assez miteux, de la classe haute-basse. Non pas que tu t’en plaignes. Mais t’as sacrément envie de visiter.
« … Est-ce que cela vous dérangerait si je fais le tour du propriétaire pour voir s’il n’y aurait pas des objets de valeur à saisir, de mon côté ? Bien que ce ne sera pas à hauteur de ce qu’il nous doit, mais au moins en guise d’avance. Cela dit, je ne suis pas une grande connaisseuse… Il faudrait que je demande à un de nos experts de venir faire la saisie complète, niveau objets. Mais… déjà, rien que cette télé doit coûter trois mois de loyers. Et il y a peut-être des bijoux, à l’étage. »
Tu te lèves, souhaitant partir en quête de choses intéressantes qui te permettrait de te sauver un peu. Ce n’est pas parce que tu es la recouvreuse de dettes que tu es hors de danger, si tes supérieurs le décident….
Ah. On en revient à cela. Tu aurais dû t’y attendre. Il faut dire que tu as une petite réputation chez les Yakuzas. Le genre qu’ils apprécient pas trop, parce que tu as tendance à leur piquer leur technique. Alors que t’es même pas leur cheffe. Disons qu’en faisant ça, tu leur chie un peu dessus, quoi. Mais le résultat de son monologue ne te plaît guère.
« À partir du moment où j’ai découvert que je n’étais pas seule sur les lieux, j’ai abandonné l’idée d’user de mes bonnes vieilles méthodes, Monsieur Ishii. »
Tu réponds, en soufflant la fumée de ta cigarette dans sa direction.
« Cependant, comprenez bien que je ne peux pas repartir les mains vides. Je veux bien entendre que vous fassiez la saisie de ses biens pour votre clan. Mais la Triade ne peut en ressortir bredouille. JE ne peux en ressortir bredouille. »
Sans vouloir paraître égoïste, tu n’as pas envie de payer pour ce qui serait vu un échec.
« Si nous parvenions à trouver un accord, à partager, peut-être, ici et maintenant, et me donnez une garantie que nous aurons le reste de notre part… alors, cela devrait suffire à mes supérieurs. Sans quoi, c’est la pauvre petite et frêle jeune femme que je suis qui va en faire les frais. »
Tu n’es absolument pas certaine qu’il en ai quoi que ce soit à foutre, mais bon. Autant jouer de tes charmes. Ah, tiens. Oops. Une manche de ton sweat vient de tomber le long de ton bras, dévoilant une épaule.
« Pensez-vous que nous pourrions trouver un terrain d’entente ? Et une promesse ? »
Tu susurres, en te redressant un peu, en te penchant vers lui. Tu es sale, Zhi-Wei. De jouer à ce petit jeu. Mais en même temps…. Il le faut. Ta vie t’importe. Ta santé t’importe. Tout chez toi t’importe. Sinon, comment pouvoir, de nouveau, faire la fête ? Et chercher ton prince charmant ? Et le trouver ? Oui parce que tu comptes bien le trouver, hein. Faut pas être stupide. Même si tu n’as plus tant d’espoir que cela, rien n’est perdu, tant qu’on n’abandonne pas.
« En tout cas, ce cochon, il a réussi à mettre la main sur une bien belle demeure… Je suis jalouse. Pas de ses dettes, hein. Vue sa situation, ce serait sacrément masochiste de ma part. Mais bordel, qu’elle est belle cette baraque ! »
C’est sorti tout seul. Il faut dire que toi, tu n’as jamais été habituée qu’à de petits appartements, assez miteux, de la classe haute-basse. Non pas que tu t’en plaignes. Mais t’as sacrément envie de visiter.
« … Est-ce que cela vous dérangerait si je fais le tour du propriétaire pour voir s’il n’y aurait pas des objets de valeur à saisir, de mon côté ? Bien que ce ne sera pas à hauteur de ce qu’il nous doit, mais au moins en guise d’avance. Cela dit, je ne suis pas une grande connaisseuse… Il faudrait que je demande à un de nos experts de venir faire la saisie complète, niveau objets. Mais… déjà, rien que cette télé doit coûter trois mois de loyers. Et il y a peut-être des bijoux, à l’étage. »
Tu te lèves, souhaitant partir en quête de choses intéressantes qui te permettrait de te sauver un peu. Ce n’est pas parce que tu es la recouvreuse de dettes que tu es hors de danger, si tes supérieurs le décident….
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Re: Gòngtóng zhàiwù. [PV Nasuko]
Mar 24 Mar - 20:40
Nous y étions enfin, dans le vif du sujet. Les fameuses négociations. J’avais bien conscience que j’étais en position de force dans cette histoire et que la jeune demoiselle ne pouvait absolument rien m’imposer dans l’absolu. Néanmoins, je voyais un peu plus loin. Les éventuels « problèmes » que cela impliquerait plus tard avec la Triade. Il valait donc mieux éviter ce genre de scénario et clarifier les choses dès à présent.
- La vérité, c’est que je ne peux vous donner aucune garantie. On ne peut pas vraiment parler de « parts ». Vous comprenez bien que nous ne sommes pas associés. Mais je suis conscient de ce que vous dites.
Et voilà qu’elle se met à se mettre en valeur et à essayer de jouer sur les sentiments. Décidément cette journée… Les sentiments, ça ne fonctionne pas très bien avec moi, ce n’est pas mon truc. L’invitation au charnel non plus d’ailleurs. Les femmes et les coups à tirer, ce n’est pas ce qui manque à Decay. Mais… Pourquoi pas après tout ? L’idée de m’envoyer en l’air avec un membre de la Triade me traverse l’esprit. J’aime l’interdit. Je fais alors mine de ne pas prêter attention à son épaule dénudée en gardant mon sérieux.
- Je pense qu’on peut s’arranger afin que nous y trouvions tous deux notre compte, oui.
La suite devient… intéressante. Une certaine proximité s’installe. Mon regard plongé dans le sien, je la vois s’approcher de moi. De plus en plus, je sens mon instinct animal se réveiller. Du calme… Le regard profond, la mâchoire crispée, je réponds alors à ce qui me semble être une « invitation ».
- Je ne suis pas en mesure d’estimer quoi que ce soit, je laisserai le soin aux cerveaux du clan de calculer tout ça. Mais oui, vous pouvez faire un état des lieux si vous le souhaitez.
Je passe rapidement dans la pièce d’à côté. Tachibana est assis dans la salle à manger, les bras posés sur la table. Je prends alors le Yakuza à part avant de lui demander de l’attacher. Je rejoins ensuite la jeune femme. Nous parcourons les différentes pièces, une à une. Malgré ce que j’ai dit précédemment, je mémorise tout ce qui a de la valeur.
- Cet escroc de Tachibana possède un énorme jacuzzi dans la salle de bain de sa chambre. Non mais j’hallucine, le salopard.
En farfouillant un peu dans la chambre, je ne trouve ni bijoux, ni argent. Son épouse avait sans doute tout emporté avant de s’enfuir avec leurs enfants. Enfin pas exactement tout. Les tiroirs étaient encore pleins de sous-vêtements et de lingerie. Blasé, je laisse la jeune femme observer ce qu’elle a envie d’observer tandis que je me laisse tomber sur le lit.
- Dites, moi quand ce sera bon pour vous. Lançai-je à Zhi-Wei.
- La vérité, c’est que je ne peux vous donner aucune garantie. On ne peut pas vraiment parler de « parts ». Vous comprenez bien que nous ne sommes pas associés. Mais je suis conscient de ce que vous dites.
Et voilà qu’elle se met à se mettre en valeur et à essayer de jouer sur les sentiments. Décidément cette journée… Les sentiments, ça ne fonctionne pas très bien avec moi, ce n’est pas mon truc. L’invitation au charnel non plus d’ailleurs. Les femmes et les coups à tirer, ce n’est pas ce qui manque à Decay. Mais… Pourquoi pas après tout ? L’idée de m’envoyer en l’air avec un membre de la Triade me traverse l’esprit. J’aime l’interdit. Je fais alors mine de ne pas prêter attention à son épaule dénudée en gardant mon sérieux.
- Je pense qu’on peut s’arranger afin que nous y trouvions tous deux notre compte, oui.
La suite devient… intéressante. Une certaine proximité s’installe. Mon regard plongé dans le sien, je la vois s’approcher de moi. De plus en plus, je sens mon instinct animal se réveiller. Du calme… Le regard profond, la mâchoire crispée, je réponds alors à ce qui me semble être une « invitation ».
- Je ne suis pas en mesure d’estimer quoi que ce soit, je laisserai le soin aux cerveaux du clan de calculer tout ça. Mais oui, vous pouvez faire un état des lieux si vous le souhaitez.
Je passe rapidement dans la pièce d’à côté. Tachibana est assis dans la salle à manger, les bras posés sur la table. Je prends alors le Yakuza à part avant de lui demander de l’attacher. Je rejoins ensuite la jeune femme. Nous parcourons les différentes pièces, une à une. Malgré ce que j’ai dit précédemment, je mémorise tout ce qui a de la valeur.
- Cet escroc de Tachibana possède un énorme jacuzzi dans la salle de bain de sa chambre. Non mais j’hallucine, le salopard.
En farfouillant un peu dans la chambre, je ne trouve ni bijoux, ni argent. Son épouse avait sans doute tout emporté avant de s’enfuir avec leurs enfants. Enfin pas exactement tout. Les tiroirs étaient encore pleins de sous-vêtements et de lingerie. Blasé, je laisse la jeune femme observer ce qu’elle a envie d’observer tandis que je me laisse tomber sur le lit.
- Dites, moi quand ce sera bon pour vous. Lançai-je à Zhi-Wei.
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