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Forgotten Souls. | ft. Mei Lin Jingyi
Jeu 27 Fév - 23:32
Il déglutissait sous la vue du Lucky 8. Qui aurait cru qu’il reviendrait en ces lieux ? Banni du territoire des Yakuzas pour ses crimes, le Mongol avait décidé de défier, à nouveau, ce jugement. Il devenait nécessaire pour lui de dépasser les frontières interdites pour accepter de nouveaux contrats. Autrement, il finirait trop vite à la rue. Alors, il avait décidé de s’étendre à sa façon. Prendre le risque de croiser d’anciens visages. Risquer sa vie car ils avaient encore l’ordre de l’abattre à vue. Pourtant, silencieusement, il espérait qu’ils avaient oublié. Qu’ils ne connaissaient plus son masque. Sa façon d’être. Son comportement. Ni même comment il exécutait ses cibles. Pas plus que l’immense tatouage qui remplissait son bras et son dos. C’était risqué mais nécessaire.
Patientant silencieusement sur toit en face du gigantesque bâtiment, il attendait sa partenaire du soir. Bien qu’il détestât les missions groupées, le commanditaire avait recommandé que le coup soit en double. Pour plus d’impacts, qu’il disait. Il n’avait eu d’autres choix que de l’accepter. De toute façon, ce n’était jamais à lui de décider. S’il travaillait essentiellement tout seul, c’était pour éviter les dommages collatéraux. Etudiant sur la tablette laissée par le commanditaire sur le toit, lieu de la réunion entre les deux hommes (en réalité un homme et une femme), il contenait l’ensemble des informations à savoir sur ce qui était attendu d’eux. Une frappe chirurgicale dans le milieu le plus sécurisé des Yakuzas.
Ils devaient réaliser le coup en abattant le moins de personnes possibles, à l’exception de la garde rapprochée du personnage, l’homme en question ainsi que n’importe quelle femme avec qui il pourrait bien être. Le bain de sang était peu recommandé, notamment car le contracteur risquait alors d’enlever une partie de la somme. Tout était fait pour qu’ils doivent la jouer discrètement dans un milieu difficile d’accès. Ils seraient si vite repérés. Serrant la mâchoire pour lui-même, il prit une longue inspiration quand il se tourna vers celle qui avait réussi à l’approcher sans trop de difficultés. Il était trop plongé dans ses pensées. Kabukicho avait ce pouvoir sur lui. Oublier qu’il était un Mercenaire qui jouait sa vie.
Se tournant pour la découvrir, il lui tendit aussitôt la tablette. Qu’elle connaisse toutes les informations. « Tout se trouve dedans. » Puis se tournant vers le Lucky 8, il se grattait vaguement l’arrière du crâne. Il n’avait pas encore exactement trouvé la meilleure solution viable pour entrer. « Il y a énormément de monde ce soir. Pour pénétrer dans les appartements privés, il faut une carte spéciale. C’était comme cela que cela fonctionnait à l’époque en tout cas. » Il connaissait, oui. Il avait travaillé un temps comme gardien en ces lieux. Et il n’avait jamais trouvé une seule faille à ce système. « S’ils ont amélioré leur système, je m’attends déjà à des lecteurs rétiniens. Peut-être des mots de passe … » Une véritable partie de plaisir qui s’annonçait dorénavant.
38 Triade Serveuse - Assassin Les risques du métier, mais prévenez avant !
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Re: Forgotten Souls. | ft. Mei Lin Jingyi
Ven 28 Fév - 12:21
Une bien belle nuit. Le vent nocturne caressait la peau de Mei Lin, lui procurant moult sensations de plaisir alors qu'elle s'approchait du lieu de rendez-vous. Elle appréhendait beaucoup l'instant, ayant à la fois hâte de découvrir qui était son partenaire et comment était protégée la cible à abattre. L'adrénaline, l'amour du challenge, l'excitation du moment quand elle est sur le point de se faire attraper, mais qu'elle finit toujours par glisser entre les mains de ses poursuivants. La chinoise était amoureuse de cette sensation du danger. Ca lui faisait tourner la tête, la rendait euphorique, la comblait ; peut-être même plus que l'opium. Partager ce ressenti avec un confrère assassin lui procurait d'emblée une joie énorme. La comprendra-t-il ? Partagera-t-il son opinion sur le meurtre ? Sera-t-il amusant ? Tant de questions traversèrent l'esprit de Needle alors qu'elle s'approchait rapidement du lieu convenu.
Elle finit par y arriver, se glissa silencieusement derrière la grande silhouette guettant son arrivée sans prononcer le moindre mot et patienta, le sourire aux lèvres. Mei Lin fut alors découverte au bout de quelques instants, cela malgré l'harmonie parfaite entre sa respiration et les courants d'air nocturnes portant ses cheveux d'argent avec peine. Elle n'avait pas affaire à n'importe qui, et tant mieux.
« Merci, lâcha-t-elle d'une voix légère, fluette et innocente avant de passer en revue les données de l'appareil. Un grand sourire étira ses lèvres lorsque les mots de son binôme parvinrent à ses oreilles, ce à quoi elle répondit naturellement. Il suffit de leur voler ce qui nous intéresse. Une carte, un pouce, un oeil... Délicieux ! »
Un frisson lui parcourut l'échine sans qu'elle ne cherche à le réprimer, transmettant sans gêne une certaine passion pour l'art macabre à son interlocuteur. Mais avant d'en venir à de tels extrêmes, il fallait encore réussir à rentrer à l'intérieur du Lucky, idéalement sans se faire repérer. Mei Lin rendit alors la tablette à son partenaire pendant que ses pupilles de sang se perdirent sur la façade principale de l'établissement. Pour elle, il ne fallait qu'une seule ouverture, même petite, pour qu'elle puisse s'y faufiler. N'étant ni très grande ni très large, la chinoise avait déjà un avantage par rapport à son binôme, en plus d'être formée aux arts du cirque et donc au contorsionnisme. Grâce à ça, elle avait souvent accès à des lieux improbables auxquels les autres corps ne pouvaient prétendre.
Ne trouvant cependant rien de tel sur la façade principale, elle partit observer les flancs du bâtiment, trouvant ainsi une porte dérobée gardée par un type à la carrure de catcheur et sécurisée par un petit boîtier dont l'écran se démarquait faiblement de la pénombre grâce à une lueur bleutée. Le type était sans doute qu'un gorille incapable d'ouvrir cette porte, simplement là pour la protéger. Mei Lin ne s'attarda pas sur lui, portant plutôt son attention sur la petite grille d'aération à environ trois mètres au dessus du sol. Cette hauteur n'était pas un problème en elle-même, encore moins avec la compagnie de quelqu'un pouvant lui donner de la hauteur. Le réel obstacle, c'était l'armoire à glace gardant la porte – et donc la grille au dessus de celle-ci. Satisfaite, elle retourna près de son confrère en chantonnant innocemment, prête à lui énoncer son plan.
« Façade ouest. Il y a une portée dérobée et gardée par un gorille. On ne pourra sans doute pas la forcer puisqu'elle semble sécurisée par un système qui m'est inconnu, mais ce n'est pas ça qui m'intéresse. À quelques mètres au dessus, il y a une bouche d'aération assez étroite mais par laquelle je pense pouvoir me glisser. Si tu te charges de ce garde pour moi, je te montre à quel point je suis agile en retour, et je t'ouvre la porte de l'intérieur, ni vu ni connu. »
Elle finit par y arriver, se glissa silencieusement derrière la grande silhouette guettant son arrivée sans prononcer le moindre mot et patienta, le sourire aux lèvres. Mei Lin fut alors découverte au bout de quelques instants, cela malgré l'harmonie parfaite entre sa respiration et les courants d'air nocturnes portant ses cheveux d'argent avec peine. Elle n'avait pas affaire à n'importe qui, et tant mieux.
« Merci, lâcha-t-elle d'une voix légère, fluette et innocente avant de passer en revue les données de l'appareil. Un grand sourire étira ses lèvres lorsque les mots de son binôme parvinrent à ses oreilles, ce à quoi elle répondit naturellement. Il suffit de leur voler ce qui nous intéresse. Une carte, un pouce, un oeil... Délicieux ! »
Un frisson lui parcourut l'échine sans qu'elle ne cherche à le réprimer, transmettant sans gêne une certaine passion pour l'art macabre à son interlocuteur. Mais avant d'en venir à de tels extrêmes, il fallait encore réussir à rentrer à l'intérieur du Lucky, idéalement sans se faire repérer. Mei Lin rendit alors la tablette à son partenaire pendant que ses pupilles de sang se perdirent sur la façade principale de l'établissement. Pour elle, il ne fallait qu'une seule ouverture, même petite, pour qu'elle puisse s'y faufiler. N'étant ni très grande ni très large, la chinoise avait déjà un avantage par rapport à son binôme, en plus d'être formée aux arts du cirque et donc au contorsionnisme. Grâce à ça, elle avait souvent accès à des lieux improbables auxquels les autres corps ne pouvaient prétendre.
Ne trouvant cependant rien de tel sur la façade principale, elle partit observer les flancs du bâtiment, trouvant ainsi une porte dérobée gardée par un type à la carrure de catcheur et sécurisée par un petit boîtier dont l'écran se démarquait faiblement de la pénombre grâce à une lueur bleutée. Le type était sans doute qu'un gorille incapable d'ouvrir cette porte, simplement là pour la protéger. Mei Lin ne s'attarda pas sur lui, portant plutôt son attention sur la petite grille d'aération à environ trois mètres au dessus du sol. Cette hauteur n'était pas un problème en elle-même, encore moins avec la compagnie de quelqu'un pouvant lui donner de la hauteur. Le réel obstacle, c'était l'armoire à glace gardant la porte – et donc la grille au dessus de celle-ci. Satisfaite, elle retourna près de son confrère en chantonnant innocemment, prête à lui énoncer son plan.
« Façade ouest. Il y a une portée dérobée et gardée par un gorille. On ne pourra sans doute pas la forcer puisqu'elle semble sécurisée par un système qui m'est inconnu, mais ce n'est pas ça qui m'intéresse. À quelques mètres au dessus, il y a une bouche d'aération assez étroite mais par laquelle je pense pouvoir me glisser. Si tu te charges de ce garde pour moi, je te montre à quel point je suis agile en retour, et je t'ouvre la porte de l'intérieur, ni vu ni connu. »
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Re: Forgotten Souls. | ft. Mei Lin Jingyi
Dim 1 Mar - 17:03
Il ne la connaissait pas mais d’une certaine façon, son comportement le dérangeait. Elle s’amusait. Comme si son travail lui plaisait. Qui était-elle exactement pour se comporter de la sorte ? Fronçant les sourcils sous son masque, le Mongol ne savait exactement quoi penser de la jeune femme. Mais elle était malsaine. Comme si elle était capable d’éprouver du bonheur dans le fait d’abattre une cible. Il dégurgitait ce qu’il pouvait, son unique repas de la matinée, tandis qu’il tentait encore de la comprendre. Pourtant, elle était sa partenaire de cette funèbre nocturne. Prenant une longue inspiration, il n’était pas contre son plan, tant qu’il n’avait pas à faire comme elle, évidemment. Bien trop claustrophobe pour pénétrer par un conduit d’évacuation.
Hochant de la tête, le Mongol se redressait finalement. « Alors, je te suis. Je te fais confiance sur ce coup. » Il n’avait pas vraiment le choix, en vérité. Et si elle n’ouvrait pas cette porte, il devrait trouver une autre solution, peut-être plus ou moins hasardeuse, pour pénétrer les lieux. Une longue inspiration alors qu’il la suivait depuis les toits jusqu’à la façade ouest où se trouvait finalement le fameux gorille. Définitivement, rien ne changeait. Il retrouvait la même angoisse passée. Celle d’être en ces lieux ancestraux. Après tout, tout avait commencé ici, au Lucky 8. Bien des années maintenant. Presque vingt ans qu’il avait commencé à devenir celui qu’il était aujourd’hui. Pourtant, sa loyauté avait changé depuis longtemps. Plusieurs fois d’ailleurs. Une lente inspiration. Ne pas perdre son calme pour autant. Ne pas se précipiter bêtement.
Descendant tranquillement les quelques escaliers de secours, il s’approchait discrètement dans l’ombre de cet homme qui n’avait rien demandé jusqu’à maintenant. Il parlait même au téléphone avec l’un de ses meilleurs camarades. Riant sans savoir que bientôt, il allait être la cible et la proie d’un crime dont il ne sortirait pas vivant. Alors qu’il raccrochait, ce fut son unique erreur. Raccrocher. Car le fantôme avait déjà enlacé son visage de son bras, posant sa main devant la bouche. Et la lame s’était glissée dans le fond de sa gorge. Un mouvement précis. Répété. S’il y avait eu un râle, personne ne put l’entendre tandis que le personnage tombait au sol. Mort. D’un seul coup. Arraché à l’existence alors qu’il parlait juste quelques instants plus tôt de la soirée du lendemain qui devait être épique.
Dommage que sa mort gâcherait sûrement l’ambiance de la soirée.
Tirant le cadavre dans la ruelle, il laissait à sa comparse le soin d’exécuter le reste du premier plan de l’opération. Il n’aimait guère cela, pourtant. Il ne connaissait pas ce qui se passait derrière cette porte. Aussi, tandis que l’autre disparaissait lentement mais sûrement dans le conduit, il contactait Overwatch pour obtenir une nouvelle mise à jour des plans du Lucky 8. Installant au passage le cadavre derrière une benne à ordures, il vint à clore son regard livide. Il n’était que le premier d’une soirée qui risquait encore une fois de laisser une traînée de sang dans les ruelles japonaises.
Une autre soirée où la Mort s’abattait. Cette fois-ci, il ne devait pas être seul. Inquiet, ne montrant rien sous son masque, il se demandait si elle réussirait à s’en sortir aussi bien que son palmarès le suggérait. Elle n’en était plus à son premier rodéo. Heureusement, car il ne voulait pas traîner avec quelques novices du milieu.
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Re: Forgotten Souls. | ft. Mei Lin Jingyi
Dim 1 Mar - 18:19
« Splendide ! »
Seul ce mot fut lâché une fois son plan approuvé par son binôme, tandis que les doigts de ses deux mains s'enlacèrent dans un mouvement lent qui se voulut élégant. Elle aurait évidemment aimé se charger du garde par ses propres moyens mais ne pouvait pas se le permettre. La moindre tâche de sang indésirée sur ses mains laisserait des traces compromettantes lors de son escapade.
À présent perchée sur le rebord d'un bâtiment adjacent, Mei Lin observa la scène de ses pupilles écarlates, comme un chat de gouttière se complaisant du meurtre d'un rat par l'un de ses pairs. Une fois le terrain dégagé, elle passa quelques instants à étirer toutes les articulations possibles et imaginables de son corps avant de s'accrocher sur le rebord de la bâtisse et de balancer son corps dans le vide, toutefois sans lâcher prise. L'acrobate prit ensuite quelques secondes pour se stabiliser et prendre appui contre la façade depuis laquelle elle bondit alors. Elle parcourut quelques mètres en vol plané pour se réceptionner contre le mur du Lucky 8, se maintenant en suspension grâce à deux petites dagues sorties de ses manches alors qu'elle était encore en train de voler, lesquelles se retrouvaient à présent plantées dans la gorge métallique d'une gouttière adjacente.
La prochaine étape, bien plus technique, lui demanda de concéder un appui afin de pouvoir tirer sèchement sur la grille et la faire céder petit à petit. Le temps d'y parvenir, Mei Lin commença toutefois à perdre un peu d'altitude, peinant à se maintenir en l'air par la seule tenue d'un vieux conduit qui émit un premier grincement. Elle parvînt néanmoins à en forcer l'entrée suffisamment rapidement et n'eût ensuite aucun mal à se glisser à l'intérieur du réseau d'aération, ne faisant que mettre à profit ses talents d'artiste de cirque. Elle fut même en mesure de refermer derrière elle plutôt que de laisser la grille s'écraser au sol.
Il ne lui restait plus qu'à se repérer dans l'espace et emprunter le chemin paraissant le plus logique, le tout en veillant à ne pas faire trop de bruit en se déplaçant. Beaucoup y allaient naturellement, à quatre pattes, pour finir repérés en quelques instants et visés par des balles tirées à l'aveuglette. Erreur de débutant. Mei Lin demeura allongée à l'intérieur des conduits et avança par petites impulsions ayant pour but de la faire glisser tout doucement. Ce mode de déplacement n'était pas conçu pour aller vite mais plutôt pour ne pas se faire griller bêtement. Puisque les assassins n'étaient pas encore repérés, ça ne poserait en théorie pas de problème.
Après avoir erré pendant quelques minutes dans les conduits, Mei Lin trouva sa porte de sortie. Elle s'en approcha prudemment, tête vers l'avant, et passa quelques instants de plus à observer les couloirs qu'elle était en mesure de décrire au travers de la nouvelle grille. Elle aperçut un homme en costume – sans doute un garde – qui passait devant la grille par intervalles d'à peu près deux minutes, sans doute le temps de faire le tour du petit secteur auquel il était assigné. Après un nouveau passage du garde, la chinoise patienta trente secondes pour s'assurer qu'il fût suffisamment éloigné, appliqua ensuite quelques pressions sur la plaque pour la faire céder mais la maintint dans les airs, à bout de bras, alors qu'elle donna une dernière impulsion pour éjecter son buste du conduit et s'accrocher en l'air en gardant ses tibias à l'intérieur du réseau. Dos au mur et la tête en bas, elle se laissa ensuite glisser pour se réceptionner en s'appuyant sur la grille maintenant au sol. Mettre les pieds sur terre ne fut alors qu'une formalité. Elle put enfin bondir après s'être redressée, s'accrocher sur le rebord du conduit pour y replacer prudemment la grille.
Une fois débarrassée de la seule menace imminente, elle parcourut le couloir dans lequel elle se trouvait jusqu'à trouver l'objet de ses convoitises, soit la porte donnant vers l'extérieur. Il fut bien plus aisé de la forcer puis l'intérieur, là où il y avait le moins de sécurité, sans doute pour laisser une échappatoire à ces messieurs en cas de pépin. Elle ouvrit alors la porte dans un clic métallique, passa une main à l'extérieur et fit signe à son binôme sans prononcer le moindre mot. Maintenant qu'il allait lui aussi pouvoir rentrer à l'intérieur, la fête ne tarderait pas à battre son plein. Dans un élan de courtoisie, elle prit la peine de lui libérer le chemin et de refermer doucement derrière lui pour ensuite s'exprimer sur la situation.
« Le couloir est sécurité. Au delà, par contre, je n'en serais pas aussi sûre. Saurais-tu quel chemin emprunter à partir de là ? »
Naturelle et toujours aussi enjouée, Mei Lin irradiait de toute sa folie alors qu'on pouvait apercevoir quelques traces de sang sur sa manche droite. Une femme dérangée qui trouvait du plaisir dans ce qu'elle faisait. Si seulement le masqué avait une ouïe surnaturelle, il aurait même pu entendre le coeur de la demoiselle en train de battre la chamade. Dommage que ce ne soit pas dans le sens mignon du terme.
Seul ce mot fut lâché une fois son plan approuvé par son binôme, tandis que les doigts de ses deux mains s'enlacèrent dans un mouvement lent qui se voulut élégant. Elle aurait évidemment aimé se charger du garde par ses propres moyens mais ne pouvait pas se le permettre. La moindre tâche de sang indésirée sur ses mains laisserait des traces compromettantes lors de son escapade.
À présent perchée sur le rebord d'un bâtiment adjacent, Mei Lin observa la scène de ses pupilles écarlates, comme un chat de gouttière se complaisant du meurtre d'un rat par l'un de ses pairs. Une fois le terrain dégagé, elle passa quelques instants à étirer toutes les articulations possibles et imaginables de son corps avant de s'accrocher sur le rebord de la bâtisse et de balancer son corps dans le vide, toutefois sans lâcher prise. L'acrobate prit ensuite quelques secondes pour se stabiliser et prendre appui contre la façade depuis laquelle elle bondit alors. Elle parcourut quelques mètres en vol plané pour se réceptionner contre le mur du Lucky 8, se maintenant en suspension grâce à deux petites dagues sorties de ses manches alors qu'elle était encore en train de voler, lesquelles se retrouvaient à présent plantées dans la gorge métallique d'une gouttière adjacente.
La prochaine étape, bien plus technique, lui demanda de concéder un appui afin de pouvoir tirer sèchement sur la grille et la faire céder petit à petit. Le temps d'y parvenir, Mei Lin commença toutefois à perdre un peu d'altitude, peinant à se maintenir en l'air par la seule tenue d'un vieux conduit qui émit un premier grincement. Elle parvînt néanmoins à en forcer l'entrée suffisamment rapidement et n'eût ensuite aucun mal à se glisser à l'intérieur du réseau d'aération, ne faisant que mettre à profit ses talents d'artiste de cirque. Elle fut même en mesure de refermer derrière elle plutôt que de laisser la grille s'écraser au sol.
Il ne lui restait plus qu'à se repérer dans l'espace et emprunter le chemin paraissant le plus logique, le tout en veillant à ne pas faire trop de bruit en se déplaçant. Beaucoup y allaient naturellement, à quatre pattes, pour finir repérés en quelques instants et visés par des balles tirées à l'aveuglette. Erreur de débutant. Mei Lin demeura allongée à l'intérieur des conduits et avança par petites impulsions ayant pour but de la faire glisser tout doucement. Ce mode de déplacement n'était pas conçu pour aller vite mais plutôt pour ne pas se faire griller bêtement. Puisque les assassins n'étaient pas encore repérés, ça ne poserait en théorie pas de problème.
Après avoir erré pendant quelques minutes dans les conduits, Mei Lin trouva sa porte de sortie. Elle s'en approcha prudemment, tête vers l'avant, et passa quelques instants de plus à observer les couloirs qu'elle était en mesure de décrire au travers de la nouvelle grille. Elle aperçut un homme en costume – sans doute un garde – qui passait devant la grille par intervalles d'à peu près deux minutes, sans doute le temps de faire le tour du petit secteur auquel il était assigné. Après un nouveau passage du garde, la chinoise patienta trente secondes pour s'assurer qu'il fût suffisamment éloigné, appliqua ensuite quelques pressions sur la plaque pour la faire céder mais la maintint dans les airs, à bout de bras, alors qu'elle donna une dernière impulsion pour éjecter son buste du conduit et s'accrocher en l'air en gardant ses tibias à l'intérieur du réseau. Dos au mur et la tête en bas, elle se laissa ensuite glisser pour se réceptionner en s'appuyant sur la grille maintenant au sol. Mettre les pieds sur terre ne fut alors qu'une formalité. Elle put enfin bondir après s'être redressée, s'accrocher sur le rebord du conduit pour y replacer prudemment la grille.
Une fois débarrassée de la seule menace imminente, elle parcourut le couloir dans lequel elle se trouvait jusqu'à trouver l'objet de ses convoitises, soit la porte donnant vers l'extérieur. Il fut bien plus aisé de la forcer puis l'intérieur, là où il y avait le moins de sécurité, sans doute pour laisser une échappatoire à ces messieurs en cas de pépin. Elle ouvrit alors la porte dans un clic métallique, passa une main à l'extérieur et fit signe à son binôme sans prononcer le moindre mot. Maintenant qu'il allait lui aussi pouvoir rentrer à l'intérieur, la fête ne tarderait pas à battre son plein. Dans un élan de courtoisie, elle prit la peine de lui libérer le chemin et de refermer doucement derrière lui pour ensuite s'exprimer sur la situation.
« Le couloir est sécurité. Au delà, par contre, je n'en serais pas aussi sûre. Saurais-tu quel chemin emprunter à partir de là ? »
Naturelle et toujours aussi enjouée, Mei Lin irradiait de toute sa folie alors qu'on pouvait apercevoir quelques traces de sang sur sa manche droite. Une femme dérangée qui trouvait du plaisir dans ce qu'elle faisait. Si seulement le masqué avait une ouïe surnaturelle, il aurait même pu entendre le coeur de la demoiselle en train de battre la chamade. Dommage que ce ne soit pas dans le sens mignon du terme.
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Re: Forgotten Souls. | ft. Mei Lin Jingyi
Sam 14 Mar - 13:07
Tête posée contre le mur, il patientait. Le corps du gorille, comme elle l’avait appelé, siégeait à ses côtés. Aussi silencieux qu’il fût mort. Pas très bavard pour tenir compagnie au Mongol qui commençait à s’impatienter. Si elle était magicienne, elle était sûrement des plus capricieuses. Qu’est-ce qu’il pouvait bien détester devoir attendre et devoir compter sur quelqu’un d’autre. Se tournant brièvement vers le visage aux yeux encore ouverts par la mauvaise surprise de la mort qui s’était glissée dans son dos. « Tu penses que je devrais y aller par moi-même, du coup ? » Il poussait un soupir alors que sa jambe droite tremblait d’impatience. C’était bien cela qu’il n’aimait pas dans les activités en groupe. Ils devaient alors agir en attendant qu’un autre fasse son truc. Et le taux d’échec était plus important car il ne pouvait pas tout contrôler. « Désolé pour la mort, je ne t’ai même pas demandé comment tu t’appelais mais tu nous gênais. », discutait-il encore, de sa voix robotique, avec le mort.
Soudainement, un bruit le fit se relever et, s’approchant de la porte, il découvrit le visage de la jeune femme qui souriait encore. Qu’elle était extrêmement perturbante à être aussi joyeuse alors qu’elle était en pleine mission d’infiltration. D’une certaine façon, elle l’effrayait un peu. Car il ne la comprenait pas et n’arrivait pas encore à déceler la faiblesse de cette dernière. Jetant un coup d’œil derrière lui, il entrait finalement dans le couloir qui lui faisait remonter quelques souvenirs. Il pointait de son masque une direction. Il savait où ils devaient aller, et le chemin était encore long. Prenant une inspiration, il ne put s’empêcher de lui poser une question alors qu’ils avançaient jusqu’à l’intersection avec le prochain couloir, se calant contre le mur.
_ Comment t’en es arrivée à faire ce que tu fais, exactement ? » Ou était-elle seulement née dans cette folie meurtrière ? Il craignait ceux qui aimaient un peu trop le goût du sang. Ils partaient souvent dans un délire étrange. Une longue inspiration alors qu’il passait brièvement la tête pour observer un autre couloir. « Après ce couloir, normalement, nous allons avoir une première salle avec plusieurs hommes armés. » Il dessinait sur sa main comment la pièce se composait. « Il y aura une table au milieu et les quatre hommes seront sûrement autour en train de jouer aux cartes. » C’était en tout cas comme cela que cela fonctionnait toujours par le passé. Mais devait-il seulement compter sur ses souvenirs ? Tout n’avait-il pas changé depuis ? « Ils sont bien armés mais rarement très intelligents, ils surveillent seulement les passages vers les salles plus privées. »
Il haussait les épaules alors qu’il s’approchait finalement de la fameuse porte, se calant contre l’une des portes le plus silencieusement du monde. Espérons seulement qu’elle n’agisse pas comme une folle en entrant à deux dans la pièce, autrement, cela risquerait de virer assez mal pour eux. « T'es prête ? On y va à ton signal. N'oublie pas, ils devraient être quatre. »
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Re: Forgotten Souls. | ft. Mei Lin Jingyi
Sam 14 Mar - 23:25
Sûr de lui, l'homme masqué n'hésita pas un seul instant quant à la direction à emprunter. Alors il était vraiment venu ici avant ? Les quelques propos échangés lors de la rencontre avaient comme laissé cette hypothèse en suspens, sans que Mei Lin ne cherche davantage à la creuser. À vrai dire, ça ne l'intéressait pas. Seule la finalité la préoccupait, et si son collègue savait comment trouver leur cible, alors elle ne risquerait pas de lui nuire avec quelques questions futiles. À sa grande surprise, ce fut d'ailleurs l'homme qui entama de nouveau le dialogue, s'intéressant – ou faisant mine de s'intéresser – au passif de la chinoise. Cette dernière attendit qu'une certaine intersection soit dépassée pour répondre sur une intonation toujours aussi joyeuse.
« Petite déjà, j'aimais la violence. Je me battais, et pas pour me défendre, mais parce que ça me plaisait. En grandissant, j'ai commencé à tuer des animaux. Puis de fil en aiguille, ça s'est étendu au genre humain. C'est un peu ma façon d'extérioriser touuut ce qu'il y a de négatif en moins. Ca me purge, tu vois ? Et qu'est-ce que c'est satisfaisant, aussi ! Elle s'emballa, clairement passionnée par son propre récit qui était pourtant rendu simple au possible pour le bien de cette conversation. Et toi ? Quel genre d'histoire tragique caches-tu derrière ton masque ? »
Tueur en série ? Meurtrier au sang froid ? Psychopathe sadique ? Simple personne torturée ? Mei Lin avait hâte de le découvrir, maid dut pour le moment se concentrer sur la mission. La réponse à sa dernière interrogation lui sera sans doute offerte après qu'ils aient surmonté le prochain obstacle. La folle riva ses perles de sang sur les mains de son acolyte, décrivant et décryptant tous ses gestes, tout en prêtant une oreille attentive aux précisions orales dont il fit mention. Après quoi, Mei Lin dressa un plan de ladite pièce dans son esprit, y plaçant ensuite des pions sans visage pour incarner les cibles à abattre. Le schéma lui semblait plutôt clair, si clair que la demoiselle prit quelques secondes pour imaginer la délicieuse boucherie qui allait s'en suivre.
« Oooooook ! Je t'en laisserai deux, sauf s'il y a plus que prévu. »
D'un geste vif des bras, elle fit glisser deux lames le long de sa peau, ce qui lui arracha un frisson discret et bénit ses mains d'armes sans aucun doute létales, à en juger par leur éclat si pur et leur tranchant apparent.
« Faisons ça proprement et rapidement. À la troisième rotation, on y va. »
Mais de quelle rotation parlait-elle ? Mei Lin n'en dit pas plus, allant se poser contre l'autre porte à pas feutrés. Une fois son partenaire et elle en place, elle cala son index dans une encoche ronde creusé au bout du manche de l'une de ses dagues et commença à faire tourner l'objet. Premier tour. Son souffle s'interrompit après qu'elle eût rempli ses poumons d'air. Deuxième tour. Elle profita du silence complet pour rapprocher une oreille de la porte, ce qui lui permit effectivement d'entendre quelques rires et voix en provenance de l'intérieur. Troisième tour. Elle plaça son majeur, son annulaire et son auriculaire un peu plus en arrière pour arrêter la rotation de l'arme, la réceptionner en plein vol et l'empoigner fermement. À l'instant même, l'un de ses pieds cogna sèchement dans la porte après que la poignée eût été abaissée, l'ouvrant en un éclair. Le personnel à l'intérieur de la pièce, surpris, n'eut pas le temps de répondre par autre chose qu'un sursaut avant que Mei Lin ne lance la dague utilisée pour le compte à rebours en direction de l'un des gorilles. N'ayant cependant pas bien eu le temps de viser, elle rata de peu sa cible initiale, logeant l'arme à quelques centimètres au dessus du coeur de la cible, ce qui ne manqua pas de lui arracher un râle de douleur. À défaut d'être abattu sur le coup, il allait au moins se retrouver handicipé pour l'escarmouche à venir.
Le cri, délicieux aux oreilles de la folle, la fit frémir. Sa prise autour de sa seconde arme se raffermit tandis que, d'un bond, elle se glissa dans la pièce alors que les autres portaient une main à leur holster. Quatre contre une, c'est ce qu'ils devaient en penser en l'instant, tant que son acolyte ne se trouvait pas dans leur champ de vision. Mei Lin n'eut aucune peine à faire diversion pour couvrir son allié, s'assurant de capter toute l'attention des gorilles avec ses acrobaties qui lui permirent d'atteindre une chaise sur laquelle l'un des joueurs siégeait, de se glisser derrière lui et l'emporter dans une chute maladroite pour s'en servir de bouclier humain. Deux balles furent tirées. L'une partit se loger dans le mur opposé, l'autre dans le bide du sacrifié. Ce dernier, vidé de ses forces, tenta vainement de se relever avant l'acrobate qui l'acheva en lui plantant sa dague dans le coeur. Moins un. Il n'en restait que trois ; un blessé et deux en forme, mais aucun n'avait remarqué la mort en train de se profiler dans leur dos, chacun s'occupant à virer son chargeur dans la carcasse de leur collègue derrière laquelle Mei Lin s'abritait. Être bien plus fine et petite que son bouclier, ça avait certains avantages.
« Petite déjà, j'aimais la violence. Je me battais, et pas pour me défendre, mais parce que ça me plaisait. En grandissant, j'ai commencé à tuer des animaux. Puis de fil en aiguille, ça s'est étendu au genre humain. C'est un peu ma façon d'extérioriser touuut ce qu'il y a de négatif en moins. Ca me purge, tu vois ? Et qu'est-ce que c'est satisfaisant, aussi ! Elle s'emballa, clairement passionnée par son propre récit qui était pourtant rendu simple au possible pour le bien de cette conversation. Et toi ? Quel genre d'histoire tragique caches-tu derrière ton masque ? »
Tueur en série ? Meurtrier au sang froid ? Psychopathe sadique ? Simple personne torturée ? Mei Lin avait hâte de le découvrir, maid dut pour le moment se concentrer sur la mission. La réponse à sa dernière interrogation lui sera sans doute offerte après qu'ils aient surmonté le prochain obstacle. La folle riva ses perles de sang sur les mains de son acolyte, décrivant et décryptant tous ses gestes, tout en prêtant une oreille attentive aux précisions orales dont il fit mention. Après quoi, Mei Lin dressa un plan de ladite pièce dans son esprit, y plaçant ensuite des pions sans visage pour incarner les cibles à abattre. Le schéma lui semblait plutôt clair, si clair que la demoiselle prit quelques secondes pour imaginer la délicieuse boucherie qui allait s'en suivre.
« Oooooook ! Je t'en laisserai deux, sauf s'il y a plus que prévu. »
D'un geste vif des bras, elle fit glisser deux lames le long de sa peau, ce qui lui arracha un frisson discret et bénit ses mains d'armes sans aucun doute létales, à en juger par leur éclat si pur et leur tranchant apparent.
« Faisons ça proprement et rapidement. À la troisième rotation, on y va. »
Mais de quelle rotation parlait-elle ? Mei Lin n'en dit pas plus, allant se poser contre l'autre porte à pas feutrés. Une fois son partenaire et elle en place, elle cala son index dans une encoche ronde creusé au bout du manche de l'une de ses dagues et commença à faire tourner l'objet. Premier tour. Son souffle s'interrompit après qu'elle eût rempli ses poumons d'air. Deuxième tour. Elle profita du silence complet pour rapprocher une oreille de la porte, ce qui lui permit effectivement d'entendre quelques rires et voix en provenance de l'intérieur. Troisième tour. Elle plaça son majeur, son annulaire et son auriculaire un peu plus en arrière pour arrêter la rotation de l'arme, la réceptionner en plein vol et l'empoigner fermement. À l'instant même, l'un de ses pieds cogna sèchement dans la porte après que la poignée eût été abaissée, l'ouvrant en un éclair. Le personnel à l'intérieur de la pièce, surpris, n'eut pas le temps de répondre par autre chose qu'un sursaut avant que Mei Lin ne lance la dague utilisée pour le compte à rebours en direction de l'un des gorilles. N'ayant cependant pas bien eu le temps de viser, elle rata de peu sa cible initiale, logeant l'arme à quelques centimètres au dessus du coeur de la cible, ce qui ne manqua pas de lui arracher un râle de douleur. À défaut d'être abattu sur le coup, il allait au moins se retrouver handicipé pour l'escarmouche à venir.
Le cri, délicieux aux oreilles de la folle, la fit frémir. Sa prise autour de sa seconde arme se raffermit tandis que, d'un bond, elle se glissa dans la pièce alors que les autres portaient une main à leur holster. Quatre contre une, c'est ce qu'ils devaient en penser en l'instant, tant que son acolyte ne se trouvait pas dans leur champ de vision. Mei Lin n'eut aucune peine à faire diversion pour couvrir son allié, s'assurant de capter toute l'attention des gorilles avec ses acrobaties qui lui permirent d'atteindre une chaise sur laquelle l'un des joueurs siégeait, de se glisser derrière lui et l'emporter dans une chute maladroite pour s'en servir de bouclier humain. Deux balles furent tirées. L'une partit se loger dans le mur opposé, l'autre dans le bide du sacrifié. Ce dernier, vidé de ses forces, tenta vainement de se relever avant l'acrobate qui l'acheva en lui plantant sa dague dans le coeur. Moins un. Il n'en restait que trois ; un blessé et deux en forme, mais aucun n'avait remarqué la mort en train de se profiler dans leur dos, chacun s'occupant à virer son chargeur dans la carcasse de leur collègue derrière laquelle Mei Lin s'abritait. Être bien plus fine et petite que son bouclier, ça avait certains avantages.
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Re: Forgotten Souls. | ft. Mei Lin Jingyi
Sam 21 Mar - 11:35
Quelle étrange femme. Il ne savait pas exactement qu’en dire, qu’en penser même. Elle était seulement différente. Ne connaissait-elle donc aucune morale ? Insensible à la douleur des animaux, il la craignait pour ce qu’elle était capable de réaliser de sang-froid. Elle aimait la violence, y prenait un plaisir malsain. Il n’aurait pas été étonné de découvrir qu’elle lèche le sang de ceux qu’elle tue de ses lames. Elle n’était définitivement pas de son monde, nullement une entraînée du Mentor. Elle n’aurait pas su être l’un de ses Enfants. Les dents serrées, il espérait seulement que tout irait selon ses plans. Auquel cas …
Il n’avait pas eu le temps de lui expliquer d’où il venait qu’il était dorénavant temps de passer à l’action. A la troisième rotation comme elle avait dit. Un premier tour de sa dague. Qui s’était enchaîné sur un deuxième tour. Ainsi qu’un troisième et dernier tour. Sans plus attendre, elle avait décidé d’y aller en première. Une décision qu’il appréciait peu tant, finalement, le bordel qui devait avoir lieu n’était pas préparé et, surtout, mal contrôlé. Tiquant brièvement, il n’avait pourtant pas le temps de réprimander le comportement bien trop brave de la jeune femme qui causait bien trop de bruits pour lui. D’autant qu’elle avait mal visé le premier homme, ratant son cœur. Un blessé. En lieu et place d’un mort. Elle avait continué en les laissant ouvrir le feu sur leur camarade décédé. Un cadavre qui lui servait de bouclier humain néanmoins. Serrant le poing, il avait réagi rapidement.
Une glissade sur le genou droit. Il s’arrêtait à l’aide de son pied gauche tandis qu’il tranchait les ligaments du pied droit de l’un des tireurs. Et dans sa chute sur son dos, il lui plantait l’une des deux épées dans son cou. Et se redressant pour s’occuper du deuxième, il lui lançait une des chaises en pleine figure. Une distraction suffisante pour glisser sous la table et taper dans son genou. Dans sa chute, ce dernier s’assommait déjà contre cette dernière mais, ne lui laissant pas la même chance de s’effondrer, il usait de son arme pour le défigurer à vie en vidant son chargeur sur son visage.
Poussant un soupir, s’approchant de celui qui s’étouffait dans son propre sang, il récupérait son épée qu’il lançait au milieu du front du dernier homme qui avait survécu à la première attaque de la jeune femme. « Putain. », avait-il lâché sans aucune retenue. Il détestait définitivement cette nouvelle génération de tueurs formés par la Triade. Beaucoup dans le théâtral. Tout cela pour … Un mort ? Qu’elle n’avait même pas exécuté elle-même. Prenant une longue inspiration, il devait se retenir. Ne pas faire une leçon comme son vieux Mentor lui en faisait si souvent. Serrant les dents, il observait la scène. Et surtout, il savait que dorénavant, ce n’était pas fini. « Tu ne savais pas être silencieuse, par hasard ? », lâchait seulement la voix mécanique, cachant le ton sarcastique du Mongol. « Même un sourd aurait entendu notre arrivée avec tout ce foin … »
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Re: Forgotten Souls. | ft. Mei Lin Jingyi
Dim 22 Mar - 8:32
Une occupation futile, une passion malsaine. Pendant que son binôme s'amusait avec ceux encore en vie, Mei Lin jeta son bouclier humain au sol pour l'observer avec de grands yeux ronds et un sourire dérangeant. Elle se plut à diagnostiquer chaque blessure du mort, allant même jusqu'à lui retirer la plupart de ses habits pour, tout ça pour discerner des plaies ouvertes et du sang qui s'en échappait. C'était d'un classique. Pourtant, cela ne cessait de captiver la folle qui mit à profit la paire de gants couvrant ses mains pour venir extirper chaque balle qu'elle trouvait et les compter, le tout sur une symphonie macabre de cris lui susurrant de doux propos. Parfait. Son partenaire s'occupait du plus compliqué pendant qu'elle continuait de s'amuser à sa façon, bien que cela ne put durer éternellement. Une fois le job terminé et les cris passés, la voix du masqué se subtitua à tout cela pour briser le silence pesant. Et pour quoi ? Pour quelques remarques dont l'albinos aurait très bien pu se passer. Elle répondit pourtant avec le plus grand des calmes, bien trop captivée par son activité actuelle pour s'énerver.
« Bien sûr que si, voyons. Mais il n'y a rien d'artistique à faire ça en silence. L'employeur n'a rien précisé pour ceux-là, alors je me le permets. Dommage qu'on n'ait pas le temps, j'aurais pu m'attarder sur les finitions...
Lors de son propos, elle s'était amusée à dresser les balles retrouvées et les ranger en plusieurs lignes, tête vers le plafond. Après quoi, elle souleva la tête du macchabée en lui tirant sur les cheveux avant de la laisser retomber lourdement au sol, là où elle avait disposées les balles. Comme une enfant venant de détruire son propre château de sable, Mei Lin observa le résultat avec un sourire satisfait, se demandant bien combien de balles avaient réussi à se loger dans la bouche ou les yeux de son jouet. Elle se priva toutefois de la réponse, contrainte par le temps qu'elle venait elle-même d'évoquer, et partit en quête des effets personnels du garde pour venir décrocher une carte magnétique de sa ceinture.
« Tadam ! Ca n'ouvrira sûrement pas tout, mais ça facilitera peut-être notre accès à certains lieux. »
Puis elle épongea le sang de ses gants en laissant la chemise du mort en absorber la plupart et se releva d'un bond, toujours aussi joyeuse qu'avant. L'odeur du liquide écarlate lui monta à la tête pour lui procurer cette sensation d'euphorie qu'elle ne retrouvait nulle part ailleurs. Malheureusement, elle ne put en profiter plus longtemps. Bientôt, quelques hommes seraient là pour venir voir ce qui avait bien pu se dérouler ici. Et bien que l'idée d'affronter de nouveaux ennemis, cette fois-ci plus préparés, arrachât un sourire à la belle perchée, elle ne put se résoudre à ignorer les risques que cela présentait pour la mission. Alors, d'un pas pressé, elle partit à l'autre bout de la pièce pour aller ramasser son arme et suivit ensuite la première direction que son binôme lui indiquerait, non pas sans le harceler avec une question sans doute évidente de son point de vue à lui.
« C'est vraiment ça que tu veux, la discrétion ? Ce n'est franchement pas marrant. Tout le plaisir se trouve dans la façon dont la victime se défend avant de rendre son dernier souffle ! »
« Bien sûr que si, voyons. Mais il n'y a rien d'artistique à faire ça en silence. L'employeur n'a rien précisé pour ceux-là, alors je me le permets. Dommage qu'on n'ait pas le temps, j'aurais pu m'attarder sur les finitions...
Lors de son propos, elle s'était amusée à dresser les balles retrouvées et les ranger en plusieurs lignes, tête vers le plafond. Après quoi, elle souleva la tête du macchabée en lui tirant sur les cheveux avant de la laisser retomber lourdement au sol, là où elle avait disposées les balles. Comme une enfant venant de détruire son propre château de sable, Mei Lin observa le résultat avec un sourire satisfait, se demandant bien combien de balles avaient réussi à se loger dans la bouche ou les yeux de son jouet. Elle se priva toutefois de la réponse, contrainte par le temps qu'elle venait elle-même d'évoquer, et partit en quête des effets personnels du garde pour venir décrocher une carte magnétique de sa ceinture.
« Tadam ! Ca n'ouvrira sûrement pas tout, mais ça facilitera peut-être notre accès à certains lieux. »
Puis elle épongea le sang de ses gants en laissant la chemise du mort en absorber la plupart et se releva d'un bond, toujours aussi joyeuse qu'avant. L'odeur du liquide écarlate lui monta à la tête pour lui procurer cette sensation d'euphorie qu'elle ne retrouvait nulle part ailleurs. Malheureusement, elle ne put en profiter plus longtemps. Bientôt, quelques hommes seraient là pour venir voir ce qui avait bien pu se dérouler ici. Et bien que l'idée d'affronter de nouveaux ennemis, cette fois-ci plus préparés, arrachât un sourire à la belle perchée, elle ne put se résoudre à ignorer les risques que cela présentait pour la mission. Alors, d'un pas pressé, elle partit à l'autre bout de la pièce pour aller ramasser son arme et suivit ensuite la première direction que son binôme lui indiquerait, non pas sans le harceler avec une question sans doute évidente de son point de vue à lui.
« C'est vraiment ça que tu veux, la discrétion ? Ce n'est franchement pas marrant. Tout le plaisir se trouve dans la façon dont la victime se défend avant de rendre son dernier souffle ! »
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Re: Forgotten Souls. | ft. Mei Lin Jingyi
Mer 1 Avr - 18:17
Il l’observait. Curieux. Intrigué. Mais surtout, dégoûté. Elle n’avait là aucun respect. Pour l’exécution. Pour le mort en lui-même. Elle était sûrement l’une de ces folles meurtrières, qui préférait prolonger la souffrance d’une victime. Plus il criait, plus elle prenait plaisir. Plus elle voyait son sang, plus elle en jouissait. Nul doute qu’elle était dorénavant une créature ayant perdu toute santé de son esprit. Brisé. Mais par quoi ? Alors qu’il jetait un dernier coup vers le seul mort qu’elle avait réussi à réaliser, et uniquement parce que les autres avaient tiré sur son bouclier dans l’espoir de le transpercer, il se détournait de ce spectacle macabre.
_ Il n’a rien précisé, c’est vrai. » Puis, se tournant sur lui-même pour jeter un coup d’œil sur toute la scène, il continuait sur le même ton robotique. « N’empêche que pour faire ce que tu fais, passe par la grande porte. Tu vas rameuter tout le monde à ce rythme. » Posant un genou au sol, il passait ses lames sur les vêtements de ses victimes. Il était inutile de laisser des traînées qui remontraient directement à lui. Puis leur fermant le regard déjà emprunt de la mort, il se levait finalement et, prenant la carte des doigts de la jeune femme, il avançait dans le couloir suivant.
_ Tente de ne pas nous faire tuer, c’est tout ce que je te demande. Avec tes envies suicidaires. » Car c’était bien de cela qu’il était. Elle n’avait que faire de sa propre vie et expérimentait la mort sur autrui. Qui ne la tuait pas était le sujet, l’expérience même, de cette vie qui s’échappait. Eprouvait-elle seulement des sentiments ? Des regrets ? Ou vivait-elle uniquement par ce prisme dérangeant et perturbant ? Et la question qui brûlait les lèvres du Mongol. Comment un tel monstre était-il né ? Mais surtout, au vu de son comportement obsessionnel et compulsif, il se demandait comment il était même possible qu’elle ait survécu aussi longtemps. Nul doute qu’elle avait des connaissances bien placées capables de la protéger d’elle-même et des désastres qu’elle apportait.
Avançant vers l’ascenseur, il posait la carte magnétique sur le lecteur. Un petit instant de doute. Puis la lumière verte annonçait la couleur. C’était bon. Ils pourraient monter et exécuter leur tâche funèbre. Pourtant, alors qu’il cliquait sur le bouton de l’étage. Sur le niveau clandestin qui n’était répertorié qu’à cet ascenseur, du bruit lui annonçait aussi autre chose. Que cela n’était pas encore terminé. « Les voilà ! Attrapez-les !! », entendait-il en japonais. Il soufflait pour lui-même.
Voilà pourquoi il détestait tant travailler avec quelqu’un.
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Re: Forgotten Souls. | ft. Mei Lin Jingyi
Dim 5 Avr - 20:47
Un sermon. Une chose qu'elle n'appréciait que très peu, qui lui rappelait un passé qu'elle préférait enterrer. Ce n'était ni douloureux ni triste, pourtant. Simplement ennuyant, un peu comme un moustique en train de voler à proximiter de son oreille. Elle grinça des dents mais demeura silencieuse pour l'instant, se contentant de supporter l'instant en hochant vaguement la tête. Peu importe à quel point elle pouvait être dans le faux, Mei Lin ne renonçait pas à ses croyances et ses particularités aussi facilement. Qu'on lui fasse la remarque, qu'on dénigre cette individualité l'ennuyait. Elle n'en dit cependant rien, endurant silencieusement comme elle l'avait toujours fait lorsque sa mère l'engueulait pour la conformer à ses exigences. Peu après, elle brisa le silence d'une réplique sans doute amère mais toutefois prononcé sur son habituel ton très gai.
« Hmhm. Ce sera tout ? »
Même si elle s'assura d'en dissimuler tous les signes, Mei Lin était irritée. Il ne faisait aucun doute que le prochain japonais ayant le malheur de la croiser n'allait pas connaître la plus délicate des morts. Mais pour l'heure, elle s'en alla récupérer sa lame plantée dans l'épaule d'un des morts, la nettoya et la replaça contre l'intérieur de son avant-bras, sous une petite lanière de cuir la maintenant en place. Un petit soupir plus tard, elle posa ses iris sur son binôme et lui indiqua sa disposition à poursuivre la mission aussitôt les traces de son passage à priori effacées, peu avant que la carte magnétique ne soit utilisée pour débloquer l'accès à un ascenseur. Et si tout sembla se passer plutôt bien lors des premières secondes, des voix s'élevèrent pour faire déchanter les assassins infiltrés. Un grand sourire étira alors les lèvres de l'albinos. Du danger. Plus encore, des victimes sur lesquelles passer ses nerfs.
Son regard se promena dans le décor, le balayant de droite à gauche puis de gauche à droite, et alla même se poser sur les lumières accrochées au plafond. Elle analysait son environnement pendant que l'étau semblait se refermait autour du duo. L'ascenseur n'était pas encore là ; celui-ci pouvait d'ailleurs être au moins aussi peuplé que les couloirs adjacents, lesquels dégageaient un boucan monstre. Un petit escadron s'approchait donc à grand vitesse.
« Désolée. Mes envies suicidaires vont encore une foix s'exprimer. Je te laisse l'autre côté et l'ascenseur, si jamais il y en a déjà dedans. »
Pas un mot de plus. Elle abandonna l'ascenseur pour fuser au travers du couloir adjacent, veillant cependant à amoindrir l'impact de ses pas sur le sol. Elle voulait leur couper l'herbe sous le pied, se donner à eux avant qu'ils ne viennent la chercher, les surprendre et les éliminer grâce à cet effet de surprise. Et visiblement, la chinoise eut à moitié raison. Lorsque les poursuivants furent en vue, ils semblèrent décontenancés, suffisamment pour s'équiper dans la panique et peiner à avoir la cible mouvante dans le viseur. Maintenant que le besoin de se faire discrète n'était plus nécessaire, Mei Lin accéléra soudainement sa course, cette fois sans retenir l'écho de ses talons contre le sol, prête à rentrer dans le trio lui faisant face. Elle prit alors une impulsion, enchaîna deux bonds comme un athlète de saut en longueur pour donner plus d'importance à son élan et mit à profit le troisième pour s'élancer dans les airs. Au milieu de son vol, elle apporta une main à sa cuisse droite pour extirper quelques longues aiguilles qu'elle glissa ensuite entre ses doigts, huit très exactement.
Son voyage arriva à terme lorsque son genou gauche percuta une épaule de l'homme au centre, l'entraînant dans une chute et le forçant à servir de matelas à l'albinos qui ne tarda pas à lui planter une aiguille dans chaque oeil, lui arrachant un hurlement incontrôlé et doucereux. Alors que les deux autres laissèrent finalement tomber leurs armes de poing pour favoriser le combat au corps à corps, Mei Lin s'échappa de l'étau se refermant autour d'elle d'une roulade agile et prompte, toutefois en laissant un cadeau à chacun d'entre eux ; une aiguille dans une jambe, plus précisément dans le ligament collatéral. Sous la violence et la sournoiserie combinées de l'assaut, ils posèrent un genou au sol avant que l'albinos n'achève sa roulade. Celle-ci lui permit alors de les distancer un peu, de se relever hors de portée de leurs poings et de se retourner tout aussi promptement pour laisser deux autres aiguilles lui glisser hors des mains, chacune venant traverser la gorge de chaque homme à genou. Il n'en restait ainsi plus que deux pour l'aveugle en train de tater le sol et peinant à se relever. Doucement, la folle s'approcha de sa dernière proie en chantonnant, ne serait-ce que pour la faire paniquer un peu plus. La créature apeurée vint cueillir son flingue à sa ceinture, le pointa approximativement vers l'assaillante et tira une balle qui ne fit pas mouche, puis une autre que l'albinos anticipa en se décallant un peu plus sur la gauche avant qu'elle ne soit tirée. Et, une fois à portée, elle se saisit du bras tenant l'arme et en transperça le poignet d'une des deux aiguilles restantes. Dans un nouveau râle, le yakuza lâcha son arme et tenta de retirer son bras tout en entraînant la demoiselle dans une chute. Amusée, elle se laissa faire mais ne manqua pas de percer le coeur de son dernier jouet avant d'être réellement en danger. À peine quelques secondes plus tard, il perdit toute sa vigueur, permettant à Mei de simplement le balancer sur le côté en rigolant et de se relever lentement. Son regard se posa alors sur les deux autres hommes encore agonisant.
« Est-ce que je vous fais le plaisir de vous achever ? Hmmm... Non. »
Elle s'occupa alors de donner un coup de pied dans chaque pistolet abandonné au sol, les mettant hors de portée des deux gorilles en train de ramper et respirer lourdement, de façon désespérée. L'un d'eux s'accrocha alors à la cheville de la demoiselle, rassemblant les dernières forces dont il était doté pour espérer lui faire perdre l'équilibre.
« Mais tu es ennuyant, toi. »
N'ayant toujours pas envie de l'achever, elle se contenta de lever sa jambe libre pour porter un coup de pompe droit dans le menton du garde, histoire de le sonner suffisamment pour qu'il lâche prise. Et, une fois libre, Mei en profita pour s'éloigner et revenir vers son binôme, fière de son ménage et visiblement beaucoup plus détendue maintenant qu'elle avait pu passer ses nerfs sur quelques pauvres gars. Une fois de retour, ses yeux se posèrent naturellement sur les portes de l'ascenseur puis sur l'homme masqué.
« Alors ? Des ennuis de ton côté ? Tu entends du grabuge à l'intérieur ? Ou même ailleurs ? Dis-moi que oui ! Je suis super excitée, maintenant ! »
« Hmhm. Ce sera tout ? »
Même si elle s'assura d'en dissimuler tous les signes, Mei Lin était irritée. Il ne faisait aucun doute que le prochain japonais ayant le malheur de la croiser n'allait pas connaître la plus délicate des morts. Mais pour l'heure, elle s'en alla récupérer sa lame plantée dans l'épaule d'un des morts, la nettoya et la replaça contre l'intérieur de son avant-bras, sous une petite lanière de cuir la maintenant en place. Un petit soupir plus tard, elle posa ses iris sur son binôme et lui indiqua sa disposition à poursuivre la mission aussitôt les traces de son passage à priori effacées, peu avant que la carte magnétique ne soit utilisée pour débloquer l'accès à un ascenseur. Et si tout sembla se passer plutôt bien lors des premières secondes, des voix s'élevèrent pour faire déchanter les assassins infiltrés. Un grand sourire étira alors les lèvres de l'albinos. Du danger. Plus encore, des victimes sur lesquelles passer ses nerfs.
Son regard se promena dans le décor, le balayant de droite à gauche puis de gauche à droite, et alla même se poser sur les lumières accrochées au plafond. Elle analysait son environnement pendant que l'étau semblait se refermait autour du duo. L'ascenseur n'était pas encore là ; celui-ci pouvait d'ailleurs être au moins aussi peuplé que les couloirs adjacents, lesquels dégageaient un boucan monstre. Un petit escadron s'approchait donc à grand vitesse.
« Désolée. Mes envies suicidaires vont encore une foix s'exprimer. Je te laisse l'autre côté et l'ascenseur, si jamais il y en a déjà dedans. »
Pas un mot de plus. Elle abandonna l'ascenseur pour fuser au travers du couloir adjacent, veillant cependant à amoindrir l'impact de ses pas sur le sol. Elle voulait leur couper l'herbe sous le pied, se donner à eux avant qu'ils ne viennent la chercher, les surprendre et les éliminer grâce à cet effet de surprise. Et visiblement, la chinoise eut à moitié raison. Lorsque les poursuivants furent en vue, ils semblèrent décontenancés, suffisamment pour s'équiper dans la panique et peiner à avoir la cible mouvante dans le viseur. Maintenant que le besoin de se faire discrète n'était plus nécessaire, Mei Lin accéléra soudainement sa course, cette fois sans retenir l'écho de ses talons contre le sol, prête à rentrer dans le trio lui faisant face. Elle prit alors une impulsion, enchaîna deux bonds comme un athlète de saut en longueur pour donner plus d'importance à son élan et mit à profit le troisième pour s'élancer dans les airs. Au milieu de son vol, elle apporta une main à sa cuisse droite pour extirper quelques longues aiguilles qu'elle glissa ensuite entre ses doigts, huit très exactement.
Son voyage arriva à terme lorsque son genou gauche percuta une épaule de l'homme au centre, l'entraînant dans une chute et le forçant à servir de matelas à l'albinos qui ne tarda pas à lui planter une aiguille dans chaque oeil, lui arrachant un hurlement incontrôlé et doucereux. Alors que les deux autres laissèrent finalement tomber leurs armes de poing pour favoriser le combat au corps à corps, Mei Lin s'échappa de l'étau se refermant autour d'elle d'une roulade agile et prompte, toutefois en laissant un cadeau à chacun d'entre eux ; une aiguille dans une jambe, plus précisément dans le ligament collatéral. Sous la violence et la sournoiserie combinées de l'assaut, ils posèrent un genou au sol avant que l'albinos n'achève sa roulade. Celle-ci lui permit alors de les distancer un peu, de se relever hors de portée de leurs poings et de se retourner tout aussi promptement pour laisser deux autres aiguilles lui glisser hors des mains, chacune venant traverser la gorge de chaque homme à genou. Il n'en restait ainsi plus que deux pour l'aveugle en train de tater le sol et peinant à se relever. Doucement, la folle s'approcha de sa dernière proie en chantonnant, ne serait-ce que pour la faire paniquer un peu plus. La créature apeurée vint cueillir son flingue à sa ceinture, le pointa approximativement vers l'assaillante et tira une balle qui ne fit pas mouche, puis une autre que l'albinos anticipa en se décallant un peu plus sur la gauche avant qu'elle ne soit tirée. Et, une fois à portée, elle se saisit du bras tenant l'arme et en transperça le poignet d'une des deux aiguilles restantes. Dans un nouveau râle, le yakuza lâcha son arme et tenta de retirer son bras tout en entraînant la demoiselle dans une chute. Amusée, elle se laissa faire mais ne manqua pas de percer le coeur de son dernier jouet avant d'être réellement en danger. À peine quelques secondes plus tard, il perdit toute sa vigueur, permettant à Mei de simplement le balancer sur le côté en rigolant et de se relever lentement. Son regard se posa alors sur les deux autres hommes encore agonisant.
« Est-ce que je vous fais le plaisir de vous achever ? Hmmm... Non. »
Elle s'occupa alors de donner un coup de pied dans chaque pistolet abandonné au sol, les mettant hors de portée des deux gorilles en train de ramper et respirer lourdement, de façon désespérée. L'un d'eux s'accrocha alors à la cheville de la demoiselle, rassemblant les dernières forces dont il était doté pour espérer lui faire perdre l'équilibre.
« Mais tu es ennuyant, toi. »
N'ayant toujours pas envie de l'achever, elle se contenta de lever sa jambe libre pour porter un coup de pompe droit dans le menton du garde, histoire de le sonner suffisamment pour qu'il lâche prise. Et, une fois libre, Mei en profita pour s'éloigner et revenir vers son binôme, fière de son ménage et visiblement beaucoup plus détendue maintenant qu'elle avait pu passer ses nerfs sur quelques pauvres gars. Une fois de retour, ses yeux se posèrent naturellement sur les portes de l'ascenseur puis sur l'homme masqué.
« Alors ? Des ennuis de ton côté ? Tu entends du grabuge à l'intérieur ? Ou même ailleurs ? Dis-moi que oui ! Je suis super excitée, maintenant ! »
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