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On a tous besoin d'un animal de compagnie ft emily
Ven 7 Aoû - 20:54
Fu-Hsi Hang attendait patiemment dans une ruelle des Docks, ses bras épais reposant le long de son corps. Il se tenait immobile tandis que son regard scrutait l’horizon de la ville. Il n’avait pas besoin de bouger, il avait été habitué par le passé à rester de longues minutes, parfois même des heures entières immobiles dans les toundras glacées de la Mongolie intérieure, il savait à attendre quand il le fallait. Les minutes perdaient alors de leurs valeures, seul comptait encore le long et grossier cycle tracé par le soleil dans le ciel.
La ruelle dans laquelle il se tenait empestait, comme bien des endroits dans les docs. Embruns, humidité, pollution ambiante et effluves d’entrailles de poisson se mêlaient dans un cocktail atroce. Il pouvait s’estimer heureux de s’être fait casser le nez à de multiples reprises au long de sa vie, il n’aurait pas à endurer la puanteur qui régnait en ces lieux. Son interlocuteur en revanche risquait d’être déçus de ce premier rendez-vous.
Son contact avait été évasif quant à la nature de la personne qui se faisait désirer. Il serait facile à reconnaître lui avait t’on dit, grand, très grand, musclé, cheveux noirs et mèches blanches, gros tatouage sur un bras, un bon gros malabar, sans doute de ceux qu’on engageait pour garder les bars ou faire garde du corps. Un gros costaud plein de muscles qui faisait peur à ceux qui n’étaient pas les bienvenus. Sans doute devait il servir dans un groupe d’influence ou avoir une belle affaire qui tournait pour pouvoir s’offrir une de ses bêtes. On ne lui avait pas donné de nom, rien d’étonnant, beaucoup préféraient rester anonyme, plus étonnant le prospecteur lui avait dit que cette personne était intéressante. Une désignation atypique qui aiguisera sa curiosité puisqu’il ne s’agissait manifestement pas d’une caractéristique purement pécuniaire. Et c’était connu, il montrait habituellement un grand désintérêt pour ses paires, tout ce qui l’intéressait était s’ils bossaient pour lui, s’ils représentaient une menace, et où il se situaient dans la chaîne alimentaire. Un manque de subtilité qui le condamnera à ne jamais progresser plus haut dans la hiérarchie, ce dont il était pleinement conscient. Il n’avait pas l’esprit tortueux de tous ces politicards, il était une personne qui aimait les choses simples, rigides, carrés, et immuables. Il avait ses valeures auxquelles il pouvait faire des entorses au besoin, il avait sa conception du monde, il avait sa manière de penser, et sa situation lui permettait de vivre de manière parfaitement descente avec. Il n’avait pas besoin de plus. Alors son client pouvait bien être n’importe qui, pourvu qu’il ne paye. Alors pourquoi tout en savait pertinemment quel genre d’homme était Fu-Hsi, son contact avait insisté sur « l’intérêt » supposé de la personne ?
Il n’allait pas tarder à le découvrir.
La ruelle dans laquelle il se tenait empestait, comme bien des endroits dans les docs. Embruns, humidité, pollution ambiante et effluves d’entrailles de poisson se mêlaient dans un cocktail atroce. Il pouvait s’estimer heureux de s’être fait casser le nez à de multiples reprises au long de sa vie, il n’aurait pas à endurer la puanteur qui régnait en ces lieux. Son interlocuteur en revanche risquait d’être déçus de ce premier rendez-vous.
Son contact avait été évasif quant à la nature de la personne qui se faisait désirer. Il serait facile à reconnaître lui avait t’on dit, grand, très grand, musclé, cheveux noirs et mèches blanches, gros tatouage sur un bras, un bon gros malabar, sans doute de ceux qu’on engageait pour garder les bars ou faire garde du corps. Un gros costaud plein de muscles qui faisait peur à ceux qui n’étaient pas les bienvenus. Sans doute devait il servir dans un groupe d’influence ou avoir une belle affaire qui tournait pour pouvoir s’offrir une de ses bêtes. On ne lui avait pas donné de nom, rien d’étonnant, beaucoup préféraient rester anonyme, plus étonnant le prospecteur lui avait dit que cette personne était intéressante. Une désignation atypique qui aiguisera sa curiosité puisqu’il ne s’agissait manifestement pas d’une caractéristique purement pécuniaire. Et c’était connu, il montrait habituellement un grand désintérêt pour ses paires, tout ce qui l’intéressait était s’ils bossaient pour lui, s’ils représentaient une menace, et où il se situaient dans la chaîne alimentaire. Un manque de subtilité qui le condamnera à ne jamais progresser plus haut dans la hiérarchie, ce dont il était pleinement conscient. Il n’avait pas l’esprit tortueux de tous ces politicards, il était une personne qui aimait les choses simples, rigides, carrés, et immuables. Il avait ses valeures auxquelles il pouvait faire des entorses au besoin, il avait sa conception du monde, il avait sa manière de penser, et sa situation lui permettait de vivre de manière parfaitement descente avec. Il n’avait pas besoin de plus. Alors son client pouvait bien être n’importe qui, pourvu qu’il ne paye. Alors pourquoi tout en savait pertinemment quel genre d’homme était Fu-Hsi, son contact avait insisté sur « l’intérêt » supposé de la personne ?
Il n’allait pas tarder à le découvrir.
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Chef d'escouade d'intervention
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Oui tant que c'est logique
Re: On a tous besoin d'un animal de compagnie ft emily
Mer 12 Aoû - 17:13
Avoir un animal de compagnie, c'était une chose dont Emily avait envie. Cependant, elle ne voulait pas n'importe quel animal. Un bon gros chien de gardes. Ce serait utile, pour surveiller ses affaires chez elle, à Decay. Elle avait les moyens de vivre à Néo, probablement, mais ça ne l'intéressait pas et ça pouvait être un risque à sa propre couverture, déjà qu'elle devait faire gaffe à chaque fois qu'elle devait se rendre à Néo pour ne pas attirer l'attention vers elle. Bref, là n'était pas le sujet. Elle voulait un chien de garde, à la fois pour se protéger d'éventuels cambriolages et à la fois parce qu'elle commençait à se sentir terriblement seule dans son appartement. Elle n'avait pas vraiment l'habitude, d'être seule. A l'armée, elle dormait toujours en compagnie des autres membres de son escouade, il n'avait pas de chambre à part, juste des dortoirs communs et mixtes.
Elle n'avait pas vraiment fait gaffe à l'heure qu'il était et voilà qu'elle était en retard, elle qui, d'habitude, mettait un point d'honneur à être ponctuelle. Foutues paperasses de la milice à remplir... Elle songeait même qu'elle devrait changer de poste, changer de département: L'intervention, c'était bien pour elle, mais le département de la surveillance, se serait idéale pour elle et son groupe anti-corruption. Elle pourrait, ainsi, surveiller la milice en même temps que les criminels à Decay. Le seul soucis qui se posait à elle, serait le manque cruel d'activité physique et elle ne se voyait pas rester toute la journée derrière un bureau. En bref, elle y réfléchissait sur la route et finit par tomber sur l'homme, dans la ruelle qu'on lui avait indiqué.
C'était du trafic illégal, elle le savait. Elle punirait pourtant quiconque le ferait à sa place, mais elle, elle ne le faisait pas en tant que milicienne. C'était purement personnelle, et elle n'hésiterait pas à arrêter l'homme qui lui aura vendu cette bête. Enfin, ce n'était probablement pas un chef de gang alors, ça ne l'intéressait pas tant que ça.
" Bonjour. Je viens pour... Enfin, vous savez. "
Elle espérait que c'était la bonne personne à qui elle venait de s'adresser. Dans le cas contraire, elle serait ridicule. Dans tous les cas, elle avait à faire à un homme imposant. Il n'était pas foncièrement beau de visage, mais il se dégageait de lui un certain charisme dont elle n'était pas insensible aux premiers abords. Peut-être son manque manifeste d'hommes lui montait trop à la tête, mais elle se disait qu'elle pourrait, éventuellement, s'en faire un amant, de cet homme.
Elle n'avait pas vraiment fait gaffe à l'heure qu'il était et voilà qu'elle était en retard, elle qui, d'habitude, mettait un point d'honneur à être ponctuelle. Foutues paperasses de la milice à remplir... Elle songeait même qu'elle devrait changer de poste, changer de département: L'intervention, c'était bien pour elle, mais le département de la surveillance, se serait idéale pour elle et son groupe anti-corruption. Elle pourrait, ainsi, surveiller la milice en même temps que les criminels à Decay. Le seul soucis qui se posait à elle, serait le manque cruel d'activité physique et elle ne se voyait pas rester toute la journée derrière un bureau. En bref, elle y réfléchissait sur la route et finit par tomber sur l'homme, dans la ruelle qu'on lui avait indiqué.
C'était du trafic illégal, elle le savait. Elle punirait pourtant quiconque le ferait à sa place, mais elle, elle ne le faisait pas en tant que milicienne. C'était purement personnelle, et elle n'hésiterait pas à arrêter l'homme qui lui aura vendu cette bête. Enfin, ce n'était probablement pas un chef de gang alors, ça ne l'intéressait pas tant que ça.
" Bonjour. Je viens pour... Enfin, vous savez. "
Elle espérait que c'était la bonne personne à qui elle venait de s'adresser. Dans le cas contraire, elle serait ridicule. Dans tous les cas, elle avait à faire à un homme imposant. Il n'était pas foncièrement beau de visage, mais il se dégageait de lui un certain charisme dont elle n'était pas insensible aux premiers abords. Peut-être son manque manifeste d'hommes lui montait trop à la tête, mais elle se disait qu'elle pourrait, éventuellement, s'en faire un amant, de cet homme.
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Re: On a tous besoin d'un animal de compagnie ft emily
Jeu 13 Aoû - 22:59
Au bout d’une attente longue, ou courte ? Il ne saurait le dire cela ne faisait aucune différence, une personne fera finalement irruption dans la rue. De loin elle semblait épaisse, grande, musclée, autant que lui, peut être même plus, ça ne semblait pas être un rigolo. Exactement comme lui avait indiqué son indic. Cette dernière s’avancera dans la ruelle crasseuse, sans sembler troublé outre mesure par les effluves agressives stagnant dans cette dernière. Plus surprenant encore alors qu’elle se rapprochait ses traits s’affinèrent pour laisser apparaître ce qui était… une femme… C’était… surprenant. C’était donc ça la surprise que lui avait laissé l’homme. Amusant...
Dévisageant ostensiblement la nouvelle venue, la jaugeant sans aucune gêne, son regard se promenant sur ses bras épais, son visage dure encadrée par des cheveux aux mèches de couleur exotiques, était-ce seulement naturel, jusqu’à redescendre sur sa poitrine. Pas de doute, c’était bien une femme. Il se demandait comment sa cliente avait faite pour atteindre une telle carrure, était-ce seulement le résultat d’un entraînement régulier et intense, ou quelques anabolisants avaient aidés à sa prise de masse ? Le résultat était harmonieux et agréable, et les proportions avaient beau être agréables, les muscles ne semblaient pas inutilement contorsionnés, sans doute s’agissait il plus d’un entraînement bien équilibré plutôt qu’une gonflette mal placée. Mais la question était donc tout naturellement, que faisait cette donzelle ? Une question que l’on ne posait malheureusement jamais à un client, sauf s’il se montrait particulièrement loquasse. Satisfait de son inspection, il répondra avec un grognement d’assentiment et un léger sourire dévoilant des dents qui commençaient à légèrement jaunir.
- C’est bon pour moi. Suivez-moi, on devrait trouver un cabot qui vous conviendra.
Répondra t’il en s’enfonçant dans les boyaux putrides du port, guidant avec soin son invité de marque vers de grand hangars d’où s’échappaient des cries en tout genre. Hommes et animaux jappaient et buglaient, tentant de s’imposer pour certains, d’autres seulement de s’imposer. Une véritable effervescence semblait habiter les lieux alors que les fourmis allaient et venaient, chargés de nourriture, de couvertures ou de diverses fournitures. Quelques regards s’attardèrent sur la nouvelle venue, toujours brefs. Le clan entretenait une certaine culture de la confidentialité, et un client sera aussi vite oublié qu’il sera venu. C’est également pourquoi on les payait.
- Dernière chance de vous en débarrasser si vous avez une arme à feu…
Déclarera sobrement Fu-Hsi avant qu’un homme baraqué ne tardera pas à venir, accompagné d’un chien, un vrai bâtare, l’œil vitreux, la bave au coin des lèvres, le cuir rongé par la vermine sur certains des flancs et quelques sales cicatrices à divers endroits, le chien semblait à deux doigts de canner. Retenu d’une main leste par le dresseur, il se mettra à renifler lentement la nouvelle venue, économisant ses maigres forces.
Dévisageant ostensiblement la nouvelle venue, la jaugeant sans aucune gêne, son regard se promenant sur ses bras épais, son visage dure encadrée par des cheveux aux mèches de couleur exotiques, était-ce seulement naturel, jusqu’à redescendre sur sa poitrine. Pas de doute, c’était bien une femme. Il se demandait comment sa cliente avait faite pour atteindre une telle carrure, était-ce seulement le résultat d’un entraînement régulier et intense, ou quelques anabolisants avaient aidés à sa prise de masse ? Le résultat était harmonieux et agréable, et les proportions avaient beau être agréables, les muscles ne semblaient pas inutilement contorsionnés, sans doute s’agissait il plus d’un entraînement bien équilibré plutôt qu’une gonflette mal placée. Mais la question était donc tout naturellement, que faisait cette donzelle ? Une question que l’on ne posait malheureusement jamais à un client, sauf s’il se montrait particulièrement loquasse. Satisfait de son inspection, il répondra avec un grognement d’assentiment et un léger sourire dévoilant des dents qui commençaient à légèrement jaunir.
- C’est bon pour moi. Suivez-moi, on devrait trouver un cabot qui vous conviendra.
Répondra t’il en s’enfonçant dans les boyaux putrides du port, guidant avec soin son invité de marque vers de grand hangars d’où s’échappaient des cries en tout genre. Hommes et animaux jappaient et buglaient, tentant de s’imposer pour certains, d’autres seulement de s’imposer. Une véritable effervescence semblait habiter les lieux alors que les fourmis allaient et venaient, chargés de nourriture, de couvertures ou de diverses fournitures. Quelques regards s’attardèrent sur la nouvelle venue, toujours brefs. Le clan entretenait une certaine culture de la confidentialité, et un client sera aussi vite oublié qu’il sera venu. C’est également pourquoi on les payait.
- Dernière chance de vous en débarrasser si vous avez une arme à feu…
Déclarera sobrement Fu-Hsi avant qu’un homme baraqué ne tardera pas à venir, accompagné d’un chien, un vrai bâtare, l’œil vitreux, la bave au coin des lèvres, le cuir rongé par la vermine sur certains des flancs et quelques sales cicatrices à divers endroits, le chien semblait à deux doigts de canner. Retenu d’une main leste par le dresseur, il se mettra à renifler lentement la nouvelle venue, économisant ses maigres forces.
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