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108 Yakuza - Clan Minobe Garde du corps du Shatei-Gashira Oui avec mon consentement.
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Re: Les fruits promis du prunier japonais
Mer 2 Sep - 21:41
Les fruits promis du prunier japonais
♫ Lost my way ♪
Elle n’avait pas osé tenir son regard, de peur de croiser celui de Sango. Mais Ryuuko l’imaginait déjà. Surpris, c’était certain. Dégoûté, peut-être, aussi ? La japonaise continuait à s’expliquer. À être honnête. Proposant de tout arrêter en cet instant. Le silence remplit l’espace, ne laissant s’exprimer que les mots des feuillages secoués par le vent. Quant enfin son rendez-vous reprit la parole la travestie leva immédiatement la tête, ses yeux plein d’espoir malgré elle. Il n’y eut qu’un « oh » que déjà la yakuza se surprenait à espérer, le souffle coupé. Les pétales dansaient avec Sango dans un tableau ravissant. Ses traits n’exprimaient aucune haine. Elle semblait toujours aussi douce, était toujours aussi belle, le rose de ses cheveux répondant aux bourgeons des fleurs. En cet instant tout semblait tourner autour d’elle ; le monde n’existait que pour elle. Ryuuko laissa sa mâchoire se décrocher. Ce ne fut qu’une brève seconde : leurs yeux se croisèrent aussi elle inclina une nouvelle fois le crâne pour fuir la confrontation visuelle. Puis, enfin, elle posa sa main sur sa poitrine tandis qu’elle tentait de respirer. Bouleversée, aucun mot ne parvint à sortir.
« Relevez la tête, je vous en prie. »
Elle s’exécuta avec son air d’enfant perdu, rongée par la culpabilité. Méritait-elle autant d’indulgence ? Le soleil bénissait Sango de rayons qui la rendaient plus angélique encore. Ryuuko ne pouvait plus détourner le regard, finalement.
« Je… Certes... »
En effet, la japonaise n’avait pas menti. Omettre n’était cependant pas une jolie action. Sango lui cherchait des excuses et quand bien même la yakuza avait hésité un instant à se descendre, elle se retint. Elle voulait préserver cette chance et ne pas tout ruiner en s’accablant. Elle ne croyait pas un seul instant ne pas être en tort, mais elle ne dit rien.
Lorsque Sango s’esclaffa Ryuuko ne sut pas comment réagir. Déconcertée elle ferma brutalement sa bouche, un mouvement de recul dans les épaules et ses actes incertains. Devait-elle rire aussi ? Mais pourquoi, au juste ? La réponse tomba aussitôt que la question s’était imposée dans son esprit.
« Hein ? » s’étonna-t-elle avec stupéfaction. Puis, à son tour, son rire vola en éclats. Alors, c’était une des possibilités qu’elle s’était imaginée ? « Impuissante ? » Son sourire sincère effaça l’anxiété accumulée. D’un coup, d’un simple badinage, un poids s’était soulevé de sa poitrine. « Non, non, ce n’était pas ça. Loin de là. » Elle avait insisté sur l’aspect lointain de la chose, son ego mélangé à sa libido. « Mais c’était bien tenté ! »
Elle ricana encore un peu et dégagea une larme naissante, bâtarde entre l’angoisse précédente et l’allégresse présente. Ryuuko lâcha un soupir soulagé.
« Bons dieux… Ce n’était pas le genre d’émotions que je voulais engendrer. » Son sourire se fit plus contrit un instant, avant de retrouver sa douceur naturelle. La japonaise se remit correctement en position seiza. « Reprenons les choses à zéro. Pour partir du bon pied. »
Elle augmenta son sourire avant de s’incliner très poliment, probablement un peu trop, la culpabilité la faisant se courber plus bas qu’il ne l’aurait fallu. Elle se redressa.
« Je m’appelle Ryuuko. Isshiki Ryuuko. » Elle inclina une fois de plus la tête. « Je m’en remets à vous. » dit-elle très formellement en japonais. Laissantune seconde passer, la travestie se frotta nerveusement la nuque. « J’espère que mon comportement ne vous a pas coupé l’appétit. »
♫ Lost my way ♪
The golden veil, the drops of dew
The tiny leaf inside of you
It's okay, you are so strong
The broken pieces still belong
The tiny leaf inside of you
It's okay, you are so strong
The broken pieces still belong
Elle n’avait pas osé tenir son regard, de peur de croiser celui de Sango. Mais Ryuuko l’imaginait déjà. Surpris, c’était certain. Dégoûté, peut-être, aussi ? La japonaise continuait à s’expliquer. À être honnête. Proposant de tout arrêter en cet instant. Le silence remplit l’espace, ne laissant s’exprimer que les mots des feuillages secoués par le vent. Quant enfin son rendez-vous reprit la parole la travestie leva immédiatement la tête, ses yeux plein d’espoir malgré elle. Il n’y eut qu’un « oh » que déjà la yakuza se surprenait à espérer, le souffle coupé. Les pétales dansaient avec Sango dans un tableau ravissant. Ses traits n’exprimaient aucune haine. Elle semblait toujours aussi douce, était toujours aussi belle, le rose de ses cheveux répondant aux bourgeons des fleurs. En cet instant tout semblait tourner autour d’elle ; le monde n’existait que pour elle. Ryuuko laissa sa mâchoire se décrocher. Ce ne fut qu’une brève seconde : leurs yeux se croisèrent aussi elle inclina une nouvelle fois le crâne pour fuir la confrontation visuelle. Puis, enfin, elle posa sa main sur sa poitrine tandis qu’elle tentait de respirer. Bouleversée, aucun mot ne parvint à sortir.
« Relevez la tête, je vous en prie. »
Elle s’exécuta avec son air d’enfant perdu, rongée par la culpabilité. Méritait-elle autant d’indulgence ? Le soleil bénissait Sango de rayons qui la rendaient plus angélique encore. Ryuuko ne pouvait plus détourner le regard, finalement.
« Je… Certes... »
En effet, la japonaise n’avait pas menti. Omettre n’était cependant pas une jolie action. Sango lui cherchait des excuses et quand bien même la yakuza avait hésité un instant à se descendre, elle se retint. Elle voulait préserver cette chance et ne pas tout ruiner en s’accablant. Elle ne croyait pas un seul instant ne pas être en tort, mais elle ne dit rien.
Lorsque Sango s’esclaffa Ryuuko ne sut pas comment réagir. Déconcertée elle ferma brutalement sa bouche, un mouvement de recul dans les épaules et ses actes incertains. Devait-elle rire aussi ? Mais pourquoi, au juste ? La réponse tomba aussitôt que la question s’était imposée dans son esprit.
« Hein ? » s’étonna-t-elle avec stupéfaction. Puis, à son tour, son rire vola en éclats. Alors, c’était une des possibilités qu’elle s’était imaginée ? « Impuissante ? » Son sourire sincère effaça l’anxiété accumulée. D’un coup, d’un simple badinage, un poids s’était soulevé de sa poitrine. « Non, non, ce n’était pas ça. Loin de là. » Elle avait insisté sur l’aspect lointain de la chose, son ego mélangé à sa libido. « Mais c’était bien tenté ! »
Elle ricana encore un peu et dégagea une larme naissante, bâtarde entre l’angoisse précédente et l’allégresse présente. Ryuuko lâcha un soupir soulagé.
« Bons dieux… Ce n’était pas le genre d’émotions que je voulais engendrer. » Son sourire se fit plus contrit un instant, avant de retrouver sa douceur naturelle. La japonaise se remit correctement en position seiza. « Reprenons les choses à zéro. Pour partir du bon pied. »
Elle augmenta son sourire avant de s’incliner très poliment, probablement un peu trop, la culpabilité la faisant se courber plus bas qu’il ne l’aurait fallu. Elle se redressa.
« Je m’appelle Ryuuko. Isshiki Ryuuko. » Elle inclina une fois de plus la tête. « Je m’en remets à vous. » dit-elle très formellement en japonais. Laissantune seconde passer, la travestie se frotta nerveusement la nuque. « J’espère que mon comportement ne vous a pas coupé l’appétit. »
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Re: Les fruits promis du prunier japonais
Sam 5 Sep - 18:44
La tension s’échappa complètement de Sango quand Ryuuji se mit à rire aussi de son hypothèse quant à son malaise précédent. L’hilarité ne dura qu’un petit instant mais Sango était contente d’avoir pu détendre l’atmosphère avec ses idioties. L’humour, il n’y avait rien de mieux pour désamorcer des situations dangereuses et gênantes. Elle avait bien vu que Ryuuji ne semblait pas partager arguments mais ce n’était pas si grave, après tout, le plus important était qu’elle retrouve le sourire et qu’elle oublie ce moment délicat. Sango espérait qu’elle comprendrait l’admiration qu’elle avait pour le courage de son aveu.
La compagne de pique-nique de Sango retrouva vite son air sérieux habituel et se réinstalla de nouveau dans une posture formelle et traditionnelle. Sango concentra donc toutes ses pensées sur la suite, sur ce qu’allait dire Ryuuji. Elle s’inclina bien bas et Sango allait pour lui dire de ne pas s’abaisser autant quand Ryuuji se redressa.
Sango prit aussi la position seiza et s’inclina à son tour après avoir entendu la véritable identité de sa vis-à-vis. Hadjimemashitè Ryuuko-san Et elle lui sourit.
Ryuuko se frotta la nuque, comme à chaque fois qu’elle était gênée. Elle s’inquiétait qu’elle ne lui ait coupé l'appétit. si elle savait, il en fallait plus que ça pour couper l’appétit à cette gourmande de Sango.
Ne vous inquiétez pas du tout, Ryuuko-san, il faut y aller pour m’empêcher de manger. Et nos bentôs sont si beaux, c’est impossible de ne pas leur faire honneur. tout comme le temps que vous avez passé en cuisine. A moins de brutaliser quelque animal sous mes yeux, je peux toujours manger.
Sango dit ça sur un ton taquin mais elle en avait déjà eu l’expérience alors elle savait de quoi elle parlait…
Le temps était doux, son coeur avait de nouveau un rythme normal et supportable et elle apprécia les quelques secondes de silence qu’elle laissa s’installer. Elle voulait connaître un peu plus Ryuuko.
Dites-moi commença-t-elle en picotant à nouveau une tranche de jambon, Est-ce que votre intégration dans votre clan s’est bien passée? si vous ne souhaitez pas répondre, je comprendrais du coup, comment s’appelle votre poisson?
Après tout, il était peut-être trop tôt pour en savoir plus professionnellement parlant.
La compagne de pique-nique de Sango retrouva vite son air sérieux habituel et se réinstalla de nouveau dans une posture formelle et traditionnelle. Sango concentra donc toutes ses pensées sur la suite, sur ce qu’allait dire Ryuuji. Elle s’inclina bien bas et Sango allait pour lui dire de ne pas s’abaisser autant quand Ryuuji se redressa.
Sango prit aussi la position seiza et s’inclina à son tour après avoir entendu la véritable identité de sa vis-à-vis. Hadjimemashitè Ryuuko-san Et elle lui sourit.
Ryuuko se frotta la nuque, comme à chaque fois qu’elle était gênée. Elle s’inquiétait qu’elle ne lui ait coupé l'appétit. si elle savait, il en fallait plus que ça pour couper l’appétit à cette gourmande de Sango.
Ne vous inquiétez pas du tout, Ryuuko-san, il faut y aller pour m’empêcher de manger. Et nos bentôs sont si beaux, c’est impossible de ne pas leur faire honneur. tout comme le temps que vous avez passé en cuisine. A moins de brutaliser quelque animal sous mes yeux, je peux toujours manger.
Sango dit ça sur un ton taquin mais elle en avait déjà eu l’expérience alors elle savait de quoi elle parlait…
Le temps était doux, son coeur avait de nouveau un rythme normal et supportable et elle apprécia les quelques secondes de silence qu’elle laissa s’installer. Elle voulait connaître un peu plus Ryuuko.
Dites-moi commença-t-elle en picotant à nouveau une tranche de jambon, Est-ce que votre intégration dans votre clan s’est bien passée? si vous ne souhaitez pas répondre, je comprendrais du coup, comment s’appelle votre poisson?
Après tout, il était peut-être trop tôt pour en savoir plus professionnellement parlant.
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Re: Les fruits promis du prunier japonais
Sam 12 Sep - 11:40
Les fruits promis du prunier japonais
♫ Panacea ♪
Le rire de Sango résonna avec le sien. Leurs sons s’entremêlaient entre les pétales dansantes, dissipant les angoisses précédentes. La main devant les lèvres, d’un geste fort féminin finalement, Ryuuko calma son ton hilare en ouvrant lentement les yeux. Pourquoi le temps semblait-il tant se suspendre chaque fois qu’elle posait son regard sur la belle Sango ? Ses iris pétillèrent de mille étoiles, ses traits soudain plus estomaqués qu’euphoriques. Ce ne fut qu’un bref instant durant lequel son cœur se serra puis la yakuza inclina la tête pour finir son ricanement avant de poursuivre la conversation.
Elle tombait bêtement amoureuse, elle s'en rendait compte. Cela la motivait davantage à bien faire les choses, la travestie se présentant en bonne et due forme et ce de manière très formelle. C’était aussi une manière de démontrer son respect envers Sango qu’elle avait involontairement malmenée à cause de sa mascarade. La belle femme lui rendit sa salutation tout aussi officiellement puis Ryuuko redirigea la conversation sur le pique-nique.
« Oh, c’est vrai que vous êtes aussi gourmette que moi ! » Elle eut un rictus gêné en joignant ses doigts tendus contre son torse. « J’avais peur de passer pour une malpolie en me remettant à manger. » Un autre rire encore, toujours aussi embarrassé. « Rien ne peut combler ma faim ! » dit-elle en plaisantant pour essayer de se détendre elle-même. Elle laissa Sango lui répondre avant de rire gentiment, n’imaginant aucunement que son rendez-vous ait pu vivre une telle chose : « Oh, cela ne risque pas. La maltraitance animale ce n’est pas très romantique ! »
La simple de notion de romantisme rendit son visage cramoisi. Ryuuko dissipa ses songes en attrapant la boulette de riz entamée qu’elle avait laissé de côté tout à l’heure, renversée sur la serviette à cause de leurs échanges mouvementées. De sa baguette elle saisit les quelques grains de riz éparpillés, les ramenant les uns après les autres entre ses lèvres avec une dextérité inouïe. Enfin la travestie engloutit son onigiri aux algues, ses pupilles lorgnant déjà sur la suite de son aventure culinaire. Elle releva les yeux sur son interlocutrice lorsque celle-ci prit la parole ; curieuse tout d’abord, elle fut plus nerveuse au fil des mots. Bien sûr, Sango était une femme intelligente : puisqu’elle était sur le territoire Minobe, elle avait probablement déjà aperçu Akemi et fait le lien avec Ryuuko. A moins que Usui ne lui ait dit ? Aborder le sujet la mit légèrement mal à l’aise. Cependant, puisqu’elle était déjà au courant de son affiliation aux yakuzas, cela rendrait la suite des événements plus aisée. Elle n’aurait pas besoin de faire une énième déclaration sur ses activités ou mentir sur son boulot… La japonaise sourit gentiment.
« Votre question n’a rien de confidentiel, et je n’ai aucune raison de me cacher de vous. » Cela montrait son sérieux vis à vis de leur relation, également. « Cela fait trois ans, bientôt quatre, que j’ai intégré le clan. Cela s’est bien passé au début bien que je n’ai pas suivi le parcours classique, puisque j’ai rejoins la famille tard. » Elle saisit une tomate cerise au bout de ses baguettes. « Mais depuis que je suis devenue garde du corps de Mishima-sama, les regards posés sur moi sont plus jaloux, ou méprisants. Ce que je peux comprendre : c’est une sacrée montée en grade pour une bleue comme moi. » Elle s’empourpra et balbutia : « P-Pardon, mes histoires de boulot ne doivent pas être intéressantes... »
Elle goba son légume rapidement, l’avalant tout rond à cause de sa gêne grandissante. Ryuuko inspira un coup, soupira discrètement puis s’illumina tout d’un coup. Elle allait parler du véritable amour de sa vie, après tout !
« Mon poisson rouge s’appelle Kinnkun. Je l’ai depuis un an et est assez petit, bien qu’il est un grand aquarium à lui tout seul… Je ne l’ai pas récupéré à temps pour l’empêcher d’avoir une croissance correcte. Les poissons rouges sont plutôt maltraités sous prétexte d’être des poissons, vous savez ? On les enferme dans un bocal où ils sont malheureux, les pauvres. Ils sont victimes de beaucoup de stéréotypes, aussi. »
Elle attrapait un concombre du bento de Sango lorsque la japonaise se figea une fois de plus, l’air honteux.
« Oh, pardon, mes histoires de poissons rouges ne doivent pas être beaucoup plus palpitantes ! »
Elle rit un peu nerveusement en ramenant ses baguettes à elle, une main flottant en-dessous pour ne rien laisser tomber. C’est qu’elle n’avait pas beaucoup de sujets de conversations passé les cyprinidés, l’alcool et le travail...
♫ Panacea ♪
Le rire de Sango résonna avec le sien. Leurs sons s’entremêlaient entre les pétales dansantes, dissipant les angoisses précédentes. La main devant les lèvres, d’un geste fort féminin finalement, Ryuuko calma son ton hilare en ouvrant lentement les yeux. Pourquoi le temps semblait-il tant se suspendre chaque fois qu’elle posait son regard sur la belle Sango ? Ses iris pétillèrent de mille étoiles, ses traits soudain plus estomaqués qu’euphoriques. Ce ne fut qu’un bref instant durant lequel son cœur se serra puis la yakuza inclina la tête pour finir son ricanement avant de poursuivre la conversation.
Elle tombait bêtement amoureuse, elle s'en rendait compte. Cela la motivait davantage à bien faire les choses, la travestie se présentant en bonne et due forme et ce de manière très formelle. C’était aussi une manière de démontrer son respect envers Sango qu’elle avait involontairement malmenée à cause de sa mascarade. La belle femme lui rendit sa salutation tout aussi officiellement puis Ryuuko redirigea la conversation sur le pique-nique.
« Oh, c’est vrai que vous êtes aussi gourmette que moi ! » Elle eut un rictus gêné en joignant ses doigts tendus contre son torse. « J’avais peur de passer pour une malpolie en me remettant à manger. » Un autre rire encore, toujours aussi embarrassé. « Rien ne peut combler ma faim ! » dit-elle en plaisantant pour essayer de se détendre elle-même. Elle laissa Sango lui répondre avant de rire gentiment, n’imaginant aucunement que son rendez-vous ait pu vivre une telle chose : « Oh, cela ne risque pas. La maltraitance animale ce n’est pas très romantique ! »
La simple de notion de romantisme rendit son visage cramoisi. Ryuuko dissipa ses songes en attrapant la boulette de riz entamée qu’elle avait laissé de côté tout à l’heure, renversée sur la serviette à cause de leurs échanges mouvementées. De sa baguette elle saisit les quelques grains de riz éparpillés, les ramenant les uns après les autres entre ses lèvres avec une dextérité inouïe. Enfin la travestie engloutit son onigiri aux algues, ses pupilles lorgnant déjà sur la suite de son aventure culinaire. Elle releva les yeux sur son interlocutrice lorsque celle-ci prit la parole ; curieuse tout d’abord, elle fut plus nerveuse au fil des mots. Bien sûr, Sango était une femme intelligente : puisqu’elle était sur le territoire Minobe, elle avait probablement déjà aperçu Akemi et fait le lien avec Ryuuko. A moins que Usui ne lui ait dit ? Aborder le sujet la mit légèrement mal à l’aise. Cependant, puisqu’elle était déjà au courant de son affiliation aux yakuzas, cela rendrait la suite des événements plus aisée. Elle n’aurait pas besoin de faire une énième déclaration sur ses activités ou mentir sur son boulot… La japonaise sourit gentiment.
« Votre question n’a rien de confidentiel, et je n’ai aucune raison de me cacher de vous. » Cela montrait son sérieux vis à vis de leur relation, également. « Cela fait trois ans, bientôt quatre, que j’ai intégré le clan. Cela s’est bien passé au début bien que je n’ai pas suivi le parcours classique, puisque j’ai rejoins la famille tard. » Elle saisit une tomate cerise au bout de ses baguettes. « Mais depuis que je suis devenue garde du corps de Mishima-sama, les regards posés sur moi sont plus jaloux, ou méprisants. Ce que je peux comprendre : c’est une sacrée montée en grade pour une bleue comme moi. » Elle s’empourpra et balbutia : « P-Pardon, mes histoires de boulot ne doivent pas être intéressantes... »
Elle goba son légume rapidement, l’avalant tout rond à cause de sa gêne grandissante. Ryuuko inspira un coup, soupira discrètement puis s’illumina tout d’un coup. Elle allait parler du véritable amour de sa vie, après tout !
« Mon poisson rouge s’appelle Kinnkun. Je l’ai depuis un an et est assez petit, bien qu’il est un grand aquarium à lui tout seul… Je ne l’ai pas récupéré à temps pour l’empêcher d’avoir une croissance correcte. Les poissons rouges sont plutôt maltraités sous prétexte d’être des poissons, vous savez ? On les enferme dans un bocal où ils sont malheureux, les pauvres. Ils sont victimes de beaucoup de stéréotypes, aussi. »
Elle attrapait un concombre du bento de Sango lorsque la japonaise se figea une fois de plus, l’air honteux.
« Oh, pardon, mes histoires de poissons rouges ne doivent pas être beaucoup plus palpitantes ! »
Elle rit un peu nerveusement en ramenant ses baguettes à elle, une main flottant en-dessous pour ne rien laisser tomber. C’est qu’elle n’avait pas beaucoup de sujets de conversations passé les cyprinidés, l’alcool et le travail...
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Sam 12 Sep - 13:58
Sango appréciait grandement ce moment partagé entre toutes les deux. Un air sucré et fort agréable flottait dans leur petite bulle, une senteur qui ajoutait à la magie de l’instant. Les pétales volaient paresseusement et exhalaient ce parfum doux. Les cheveux de Ryuuko se soulevaient et suivaient leur propre danse. Sango adorait la beauté qui s’en dégageait.
Gourmette, quel joli mot poli!! Je ne me cache pas, je suis une vraie goinfre!!Oh, vous êtes insatiable alors? Sango lui fit un petit clin d’oeil bien senti. Elle reprit un air sérieux tandis qu’elle finit de parler. Non, en effet, ce n’est pas très romantique…
Sango récupéra un pétale qui dansait devant ses yeux. Un second, un troisième puis une dizaine environ tombèrent dans sa paume. Elle baissa la tête en scrutant ces merveilles naturelles, si pures et à l’abri du danger. Sango plaqua un sourire sur ses lèvres et releva la tête. Elle remonta sa main vers sa bouche et souffla doucement. Les pétales s’envolèrent et effectuèrent quelques cabrioles devant le visage de la belle Ryuuko. Mais là, c’est parfait. dit-elle en fixant son regard brillant dans les yeux de sa compagne de bentô qui avait rougi bien avant.
Elle laissa Ryuuko tranquille le temps qu’elle mange un peu et elle-même se servit de quoi commencer à rassasier son estomac. Ryuuko était bien plus distinguée qu’elle. Elle se sentait l’air d’une pouilleuse à côté d’elle mais elle était ainsi. Quel drôle de duo elles devaient former d’un point de vue extérieur!
Sango fut touchée de l’honnêteté avec laquelle Ryuuko parla de son travail. Rien ne l’obligeait à lui répondre. Je ne savais pas trop si vous aviez l’obligation de garder le silence. Je comprends, ça n’a pas été évident. Et en tant que femme, nous devons toujours être deux fois plus fortes que les hommes, deux fois plus intelligentes… De plus si vous gardez votre apparence masculine sans qu’ils ne le sachent. Je n’ose imaginer la pression que vous ressentez continuellement. Vous avez mérité votre ascension. Je suis sûre à 100% que vous êtes très consciencieuse et que si vous en êtes à ce stade, c’est que vous avez travaillé dur pour ça.. Sango fronça les sourcils et essaya de prendre un air dur en continuant Et si quelqu’un a à redire à ça, je vais lui montrer de quel bois je me chauffe! Et je vous interdis de vous dénigrer! Et si je vous le demande, c’est parce que ça m’intéresse! Tout ce qui fait ce que vous êtes est intéressant, parce que c’est vous!
Mais l’air dur prit bien vite fin, Sango ne savait pas être méchante ou autoritaire. Le visage de Ryuuko changea du tout au tout alors qu’elle commençait à parler de son poisson. Elle était trop mignonne. C’est chou comme prénom!! Oh, je ne savais pas tout ça sur les poissons. C’est technique quand même. C’est dingue ce que les gens peuvent être cruels… j’ai vraiment du mal avec ça. Mais votre ami est tout seul, il ne s’ennuie pas trop? Il souhaite peut-être un peu de compagnie non? Sango regardait Ryuuko tout en souriant.
Gourmette, quel joli mot poli!! Je ne me cache pas, je suis une vraie goinfre!!Oh, vous êtes insatiable alors? Sango lui fit un petit clin d’oeil bien senti. Elle reprit un air sérieux tandis qu’elle finit de parler. Non, en effet, ce n’est pas très romantique…
Sango récupéra un pétale qui dansait devant ses yeux. Un second, un troisième puis une dizaine environ tombèrent dans sa paume. Elle baissa la tête en scrutant ces merveilles naturelles, si pures et à l’abri du danger. Sango plaqua un sourire sur ses lèvres et releva la tête. Elle remonta sa main vers sa bouche et souffla doucement. Les pétales s’envolèrent et effectuèrent quelques cabrioles devant le visage de la belle Ryuuko. Mais là, c’est parfait. dit-elle en fixant son regard brillant dans les yeux de sa compagne de bentô qui avait rougi bien avant.
Elle laissa Ryuuko tranquille le temps qu’elle mange un peu et elle-même se servit de quoi commencer à rassasier son estomac. Ryuuko était bien plus distinguée qu’elle. Elle se sentait l’air d’une pouilleuse à côté d’elle mais elle était ainsi. Quel drôle de duo elles devaient former d’un point de vue extérieur!
Sango fut touchée de l’honnêteté avec laquelle Ryuuko parla de son travail. Rien ne l’obligeait à lui répondre. Je ne savais pas trop si vous aviez l’obligation de garder le silence. Je comprends, ça n’a pas été évident. Et en tant que femme, nous devons toujours être deux fois plus fortes que les hommes, deux fois plus intelligentes… De plus si vous gardez votre apparence masculine sans qu’ils ne le sachent. Je n’ose imaginer la pression que vous ressentez continuellement. Vous avez mérité votre ascension. Je suis sûre à 100% que vous êtes très consciencieuse et que si vous en êtes à ce stade, c’est que vous avez travaillé dur pour ça.. Sango fronça les sourcils et essaya de prendre un air dur en continuant Et si quelqu’un a à redire à ça, je vais lui montrer de quel bois je me chauffe! Et je vous interdis de vous dénigrer! Et si je vous le demande, c’est parce que ça m’intéresse! Tout ce qui fait ce que vous êtes est intéressant, parce que c’est vous!
Mais l’air dur prit bien vite fin, Sango ne savait pas être méchante ou autoritaire. Le visage de Ryuuko changea du tout au tout alors qu’elle commençait à parler de son poisson. Elle était trop mignonne. C’est chou comme prénom!! Oh, je ne savais pas tout ça sur les poissons. C’est technique quand même. C’est dingue ce que les gens peuvent être cruels… j’ai vraiment du mal avec ça. Mais votre ami est tout seul, il ne s’ennuie pas trop? Il souhaite peut-être un peu de compagnie non? Sango regardait Ryuuko tout en souriant.
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Re: Les fruits promis du prunier japonais
Mer 16 Sep - 17:12
Les fruits promis du prunier japonais
Ryuuko trouva cela étrange : elle avait la sensation de bien faire malgré les déboires datant de quelques minutes seulement. Sango avait dit que c’était parfait. Le cœur de la japonaise fit un bond et son visage fut incapable de contenir un sourire ravi. Peut-être que la jolie femme était tout simplement facile à vivre. Si tel était le cas, que pouvait-elle trouver à une yakuza comme elle ? Malgré les angoisses la travestie balaya les doutes et décida de profiter du moment. Manger aidait grandement à la détendre et quand bien même elle ressentait une oppression sur la poitrine en parlant plus en avant de son travail, Ryuuko parvenait à s’exprimer sans trop de mal. Et ce, en s’assumant en tant que femme, pour une fois. C’était bien la première fois que ça arrivait en dehors du lit…
« Vous êtes vraiment gentille, Sango-san. » Elle finit de gober un morceau de tamagoyaki et poursuivit : « Vous pensez à ce que je traverse pourtant tout cela n’est que de mon propre fait. La pression que je ressens vient de mes décisions. Il n’y a pas à compatir pour une idiote comme moi. » Elle baissa les yeux, gênée mais incapable de retenir un sourire timide. « Mais j’apprécie. Merci. »
Dévorant un peu plus de nourriture encore, Ryuuko laissa son rendez-vous s’exprimer et se mit à rire. Elle imaginait Sango sautiller sur place et faire rouler ses poings pour tenter de la défendre. L’image était amusante. Elle accusa le coup et prit un air plus navré alors que son interlocutrice lui sommait d’arrêter de se dénigrer.
« Vous avez raison. Je veux juste… Je veux juste vous plaire. » Elle rougit tout d’un coup. Pour tromper son embarras elle reprit le sujet précédent ; néanmoins ses joues carmines ne mentaient pas sur son état d’esprit. « Ceci dit, il est vrai que j’ai travaillé dur. J’aime me donner à fond dans mon travail. » Elle gigota ses baguettes vides en l’air, le regard distrait pointé vers le ciel. « Je n’ai pas sensation qu’être un homme ou une femme ne change quoi que ce soit dans mon clan. » Elle posa ses yeux sur Sango et sourit. « Ce serait probablement très différent au Japon. »
Ryuuko se mit à manger frénétiquement radis et grains de raisins, surexcitée par son sujet préféré : son poisson rouge. Elle s’enthousiasmait bien vite dès lors que Kinnkun apparaissait dans une conversation et ses airs épanouis ne manquaient pas d’exprimer son amour pour son animal de compagnie.
« Il en avait un, mais il n’a pas survécu. J’hésite à en reprendre un. Il faudrait un plus gros aquarium... » Elle resta songeuse un instant, le regard perdu sur les bento. Puis elle se redressa soudain pour se justifier : « O-Oh, il n’a pas survécu car il était mal en point. C’était une mission sauvetage perdue d’avance. Il était très malade. »
Ramenant une main sous ses baguettes tenant une crevette frite, l’expression de Ryuuko fut douce et naïve.
« Certains trouvent cela bête car ce ne sont que des poissons. Mais c’est justement pour ça que j’en prends soin. Peu importe la créature, cette dernière mérite un peu d’amour dès le moment où elle ressent des émotions, non ? » Elle s’enraya. « Oh là là, je dois avoir l’air d’une petite fille un peu nouille ! Mais j’assume ! »
Il fallait bien qu’elle assure deux ou trois choses d’elle-même dans sa vie.
Ryuuko trouva cela étrange : elle avait la sensation de bien faire malgré les déboires datant de quelques minutes seulement. Sango avait dit que c’était parfait. Le cœur de la japonaise fit un bond et son visage fut incapable de contenir un sourire ravi. Peut-être que la jolie femme était tout simplement facile à vivre. Si tel était le cas, que pouvait-elle trouver à une yakuza comme elle ? Malgré les angoisses la travestie balaya les doutes et décida de profiter du moment. Manger aidait grandement à la détendre et quand bien même elle ressentait une oppression sur la poitrine en parlant plus en avant de son travail, Ryuuko parvenait à s’exprimer sans trop de mal. Et ce, en s’assumant en tant que femme, pour une fois. C’était bien la première fois que ça arrivait en dehors du lit…
« Vous êtes vraiment gentille, Sango-san. » Elle finit de gober un morceau de tamagoyaki et poursuivit : « Vous pensez à ce que je traverse pourtant tout cela n’est que de mon propre fait. La pression que je ressens vient de mes décisions. Il n’y a pas à compatir pour une idiote comme moi. » Elle baissa les yeux, gênée mais incapable de retenir un sourire timide. « Mais j’apprécie. Merci. »
Dévorant un peu plus de nourriture encore, Ryuuko laissa son rendez-vous s’exprimer et se mit à rire. Elle imaginait Sango sautiller sur place et faire rouler ses poings pour tenter de la défendre. L’image était amusante. Elle accusa le coup et prit un air plus navré alors que son interlocutrice lui sommait d’arrêter de se dénigrer.
« Vous avez raison. Je veux juste… Je veux juste vous plaire. » Elle rougit tout d’un coup. Pour tromper son embarras elle reprit le sujet précédent ; néanmoins ses joues carmines ne mentaient pas sur son état d’esprit. « Ceci dit, il est vrai que j’ai travaillé dur. J’aime me donner à fond dans mon travail. » Elle gigota ses baguettes vides en l’air, le regard distrait pointé vers le ciel. « Je n’ai pas sensation qu’être un homme ou une femme ne change quoi que ce soit dans mon clan. » Elle posa ses yeux sur Sango et sourit. « Ce serait probablement très différent au Japon. »
Ryuuko se mit à manger frénétiquement radis et grains de raisins, surexcitée par son sujet préféré : son poisson rouge. Elle s’enthousiasmait bien vite dès lors que Kinnkun apparaissait dans une conversation et ses airs épanouis ne manquaient pas d’exprimer son amour pour son animal de compagnie.
« Il en avait un, mais il n’a pas survécu. J’hésite à en reprendre un. Il faudrait un plus gros aquarium... » Elle resta songeuse un instant, le regard perdu sur les bento. Puis elle se redressa soudain pour se justifier : « O-Oh, il n’a pas survécu car il était mal en point. C’était une mission sauvetage perdue d’avance. Il était très malade. »
Ramenant une main sous ses baguettes tenant une crevette frite, l’expression de Ryuuko fut douce et naïve.
« Certains trouvent cela bête car ce ne sont que des poissons. Mais c’est justement pour ça que j’en prends soin. Peu importe la créature, cette dernière mérite un peu d’amour dès le moment où elle ressent des émotions, non ? » Elle s’enraya. « Oh là là, je dois avoir l’air d’une petite fille un peu nouille ! Mais j’assume ! »
Il fallait bien qu’elle assure deux ou trois choses d’elle-même dans sa vie.
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Re: Les fruits promis du prunier japonais
Ven 18 Sep - 19:28
Sango mangeait, elle avait vraiment faim et leurs bentô étaient des plus parfaits, eux aussi. Elle avait hâte de passer à l’étape sucrée. Du bentô hein, pas des lèvres de Ryuuko. Quoique. Non, c’était trop rapide. Il y avait même une petite pointe d’appréhension qui commençait à poindre. Tant d’aisance de son côté, tant de barrière brisée. Mais elle devait être patiente. Elle avait déjà embrassé des gens sur la bouche, oui. Explorer subrepticement quelques corps mais aller plus loin...Elle ne voulait pas souffrir et être rejetée une fois que CELA serait fait. Surtout pour sa première fois et avec une femme. Mais elle mettait la charrue avant les boeufs. Pourquoi s’en préoccuper aussi tôt après tout? Elle avait le temps.
Ryuuko était si forte et mignonne. Aussi, quand elle se traita d’idiote, comme elle vit qu’elle semblait le faire souvent, Sango lui répondit: Oui, c’est vrai. Une petite idiote qui mériterait une bonne punition pour se dénigrer autant! Et si je vous enlevais de quoi manger à chaque fois que vous n’êtes pas tendre avec vous-même? Elle pensait aussi à d’autres choses mais il y avait le temps pour cela. Sango était vierge, pas frigide ou pure. Elle connaissait le désir et des petits jeux.
Sango pinça les lèvres et continua sur sa lancée. Ne “cherchez” pas à me plaire, soyez vous-même. C’est la meilleure voie jusqu’à mon coeur. Le rouge allait vraiment bien à Ryuuko même si ça jurait un peu avec les motifs léopard. Elle espérait que ces émotions n’étaient pas jouées.
Je suis contente que votre clan n’attache pas d’importance à votre sexe, qu’il n’y ait pas de différence, de discrimination. Comment en êtes-vous venue à travailler pour les yakuzas, ici? Est-ce par choix? Sango était vraiment curieuse et avide d’en apprendre plus sur Ryuuko.
Elle mangea encore un peu et revint sur le poisson rouge de son rendez-vous.
Oh! Je suis vraiment désolée pour le compagnon de Kinnkun. Il a dû être triste. Je n’imaginais pas à quel point c’est si cruel. Sachez que j’aime ce côté candide que vous dégagez. Vous êtes si attendrissante, Ryuuko-san. Et pas une petite fille mais une femme des plus charmantes.Sango la regardait avec beaucoup de tendresse.
Ryuuko était si forte et mignonne. Aussi, quand elle se traita d’idiote, comme elle vit qu’elle semblait le faire souvent, Sango lui répondit: Oui, c’est vrai. Une petite idiote qui mériterait une bonne punition pour se dénigrer autant! Et si je vous enlevais de quoi manger à chaque fois que vous n’êtes pas tendre avec vous-même? Elle pensait aussi à d’autres choses mais il y avait le temps pour cela. Sango était vierge, pas frigide ou pure. Elle connaissait le désir et des petits jeux.
Sango pinça les lèvres et continua sur sa lancée. Ne “cherchez” pas à me plaire, soyez vous-même. C’est la meilleure voie jusqu’à mon coeur. Le rouge allait vraiment bien à Ryuuko même si ça jurait un peu avec les motifs léopard. Elle espérait que ces émotions n’étaient pas jouées.
Je suis contente que votre clan n’attache pas d’importance à votre sexe, qu’il n’y ait pas de différence, de discrimination. Comment en êtes-vous venue à travailler pour les yakuzas, ici? Est-ce par choix? Sango était vraiment curieuse et avide d’en apprendre plus sur Ryuuko.
Elle mangea encore un peu et revint sur le poisson rouge de son rendez-vous.
Oh! Je suis vraiment désolée pour le compagnon de Kinnkun. Il a dû être triste. Je n’imaginais pas à quel point c’est si cruel. Sachez que j’aime ce côté candide que vous dégagez. Vous êtes si attendrissante, Ryuuko-san. Et pas une petite fille mais une femme des plus charmantes.Sango la regardait avec beaucoup de tendresse.
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Re: Les fruits promis du prunier japonais
Dim 20 Sep - 18:19
Les fruits promis du prunier japonais
« Soyez indulgente, les habitudes ont la vie dure ! » justifia-t-elle avec un faible rictus embarrassé. Elle se raidit tout d’un coup à la suggestion de punition de son rendez-vous. « Vous n’oseriez pas être si cruelle ! » dit-elle en plaisant à moitié, la main tenant ses baguettes ramenée à son coeur comme si elle y avait été frappée avec un poignard. Ryuuko prit un air indigné tout d’abord. « C’est presque injuste. » Puis elle tendit ses poings face à son torse avec résolution, les sourcils froncés de détermination. « Qu’à cela ne tienne ! Je suis prête à tout pour de la nourriture ! »
Elle rit avec autant de gêne que d’allégresse. Quel glouton elle faisait ! Il était cependant agréable de ne pas s’en cacher. Non pas qu’elle l’avait déjà fait… Mais c’était plus facile d’être un ventre sur patte en se faisant passer pour un homme. Adolescente, lorsqu’elle se montrait encore comme une femme, on ne cessait de lui faire remarquer qu’elle mangeait trop, qu’elle allait prendre du poids, et plein d’autres remarques inconvenantes. Portant son thé à ses lèvres, la travestie leva ses yeux sur la jolie femme. Sango n’était pas comme ça, elle. Ryuuko sourit et baissa de nouveau son regard sur sa tasse. Elle but calmement, apaisée par le breuvage. Son visage s’illumina d’espoir et elle répondit en balbutiant :
« B-Bien, je saurais prendre note de ce conseil. » Elle hésita, puis se frotta l’arrière de la nuque, une fois de plus. « C’est difficile, tout de même. Ne ressentez-vous pas cette peur d’être rejetée pour ce que vous êtes ? » Elle posa son verre. « D’un autre côté, il est vrai qu’il vaut mieux être aimé pour ce que l’on est vraiment. »
Elle sourit timidement et baissa les yeux. Elle n’osait pas le dire mais c’était probablement ce qui lui plaisait chez Sango. Une femme qui s’assumait et se montrait entière, sans compromis, sans se cacher. Cela était inspirant. Ryuuko avait la sensation d’être tirée vers le haut. Elle ricana silencieusement. N’était-elle pas un papillon de nuit inévitablement attiré vers la lumière, finalement ?
« C’est un peu compliqué. Je n’avais jamais imaginé devenir yakuza. Cela s’est fait naturellement, finalement. » Elle attrapa quelques victuailles du bento de Sango qu’elle goba aussi vite. Puis elle hésita un instant, ses traits gênés. « J’espère que cette partie de mon passé ne vous effraiera pas. » D’un autre côté, pourquoi le cacher ? La japonaise releva la tête et s’expliqua calmement. « Je me suis retrouvée à combattre à l’Arena pendant presque dix ans. Ou était-ce un peu plus que dix ans ? Je ne sais plus. » Elle saisit d’autres légumes du bout de ses baguettes. Ces gestes anodins mêlés à la conversation comme de si rien n’était démontrait la naturalité des choses pour elle. « Je représentais le clan Minobe. J’ai combattu pour leur nom, jusqu’à devenir championne. Mais comme dans tout métier sportif, si l’on peut considérer cela comme un sport, la retraite arrive rapidement. Lorsqu’ils m’ont proposé de me libérer, en quelque sorte, j’avais peur d’être perdue une fois de plus dans les rues de Decay. Alors je leur ai demandé si je pouvais les rejoindre. »
C’était assez bête, finalement. Après tout, on ne naissait pas Yakuza, n’est-ce pas ? Ce n’était pas un choix de carrière.
« C’était un choix de facilité, je dirais. »
Son sourire fut un peu triste. Pour autant Ryuuko ne regrettait aucune de ses décisions : elle appréciait sa vie et son travail. Il y avait pire à servir en terme de gangs que les Yakuzas. Elle avait vécu suffisamment longtemps à Chicago pour le savoir.
Le sujet revenant sur ses poisson rouges, les compliments allant de pair, la japonaise s’empourpra et laissa trembler ses lèvres de mots qui ne parvinrent jamais à produire le moindre son.
« M-Merci... » parvint-elle à dire finalement, un discret sourire sur ses traits ravis. Elle se redressa, les épaules un peu raides. « M-Mais nous ne parlons que de moi ! Parlons de vous, aussi ! Vous avez des animaux de compagnie, Sango-san ? »
« Soyez indulgente, les habitudes ont la vie dure ! » justifia-t-elle avec un faible rictus embarrassé. Elle se raidit tout d’un coup à la suggestion de punition de son rendez-vous. « Vous n’oseriez pas être si cruelle ! » dit-elle en plaisant à moitié, la main tenant ses baguettes ramenée à son coeur comme si elle y avait été frappée avec un poignard. Ryuuko prit un air indigné tout d’abord. « C’est presque injuste. » Puis elle tendit ses poings face à son torse avec résolution, les sourcils froncés de détermination. « Qu’à cela ne tienne ! Je suis prête à tout pour de la nourriture ! »
Elle rit avec autant de gêne que d’allégresse. Quel glouton elle faisait ! Il était cependant agréable de ne pas s’en cacher. Non pas qu’elle l’avait déjà fait… Mais c’était plus facile d’être un ventre sur patte en se faisant passer pour un homme. Adolescente, lorsqu’elle se montrait encore comme une femme, on ne cessait de lui faire remarquer qu’elle mangeait trop, qu’elle allait prendre du poids, et plein d’autres remarques inconvenantes. Portant son thé à ses lèvres, la travestie leva ses yeux sur la jolie femme. Sango n’était pas comme ça, elle. Ryuuko sourit et baissa de nouveau son regard sur sa tasse. Elle but calmement, apaisée par le breuvage. Son visage s’illumina d’espoir et elle répondit en balbutiant :
« B-Bien, je saurais prendre note de ce conseil. » Elle hésita, puis se frotta l’arrière de la nuque, une fois de plus. « C’est difficile, tout de même. Ne ressentez-vous pas cette peur d’être rejetée pour ce que vous êtes ? » Elle posa son verre. « D’un autre côté, il est vrai qu’il vaut mieux être aimé pour ce que l’on est vraiment. »
Elle sourit timidement et baissa les yeux. Elle n’osait pas le dire mais c’était probablement ce qui lui plaisait chez Sango. Une femme qui s’assumait et se montrait entière, sans compromis, sans se cacher. Cela était inspirant. Ryuuko avait la sensation d’être tirée vers le haut. Elle ricana silencieusement. N’était-elle pas un papillon de nuit inévitablement attiré vers la lumière, finalement ?
« C’est un peu compliqué. Je n’avais jamais imaginé devenir yakuza. Cela s’est fait naturellement, finalement. » Elle attrapa quelques victuailles du bento de Sango qu’elle goba aussi vite. Puis elle hésita un instant, ses traits gênés. « J’espère que cette partie de mon passé ne vous effraiera pas. » D’un autre côté, pourquoi le cacher ? La japonaise releva la tête et s’expliqua calmement. « Je me suis retrouvée à combattre à l’Arena pendant presque dix ans. Ou était-ce un peu plus que dix ans ? Je ne sais plus. » Elle saisit d’autres légumes du bout de ses baguettes. Ces gestes anodins mêlés à la conversation comme de si rien n’était démontrait la naturalité des choses pour elle. « Je représentais le clan Minobe. J’ai combattu pour leur nom, jusqu’à devenir championne. Mais comme dans tout métier sportif, si l’on peut considérer cela comme un sport, la retraite arrive rapidement. Lorsqu’ils m’ont proposé de me libérer, en quelque sorte, j’avais peur d’être perdue une fois de plus dans les rues de Decay. Alors je leur ai demandé si je pouvais les rejoindre. »
C’était assez bête, finalement. Après tout, on ne naissait pas Yakuza, n’est-ce pas ? Ce n’était pas un choix de carrière.
« C’était un choix de facilité, je dirais. »
Son sourire fut un peu triste. Pour autant Ryuuko ne regrettait aucune de ses décisions : elle appréciait sa vie et son travail. Il y avait pire à servir en terme de gangs que les Yakuzas. Elle avait vécu suffisamment longtemps à Chicago pour le savoir.
Le sujet revenant sur ses poisson rouges, les compliments allant de pair, la japonaise s’empourpra et laissa trembler ses lèvres de mots qui ne parvinrent jamais à produire le moindre son.
« M-Merci... » parvint-elle à dire finalement, un discret sourire sur ses traits ravis. Elle se redressa, les épaules un peu raides. « M-Mais nous ne parlons que de moi ! Parlons de vous, aussi ! Vous avez des animaux de compagnie, Sango-san ? »
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Re: Les fruits promis du prunier japonais
Mar 22 Sep - 18:55
D’accord. Je vous promets que je serais indulgente. Et Sango rit de l’air offusqué et faussement blessé de Ryuuko. Qui sait ?! Nous allons nous battre souvent alors pour la nourriture!! C’est sacré. Sango regardait Ryuuko avec un air très amusé.
Sa compagne se mit à rire. L’atmosphère était joyeuse et détendue. Sango adorait le côté gourmand voire glouton de Ryuuko, c’était vraiment un trait adorable chez elle.
Puis Ryuu se frotta à nouveau la nuque, signe d’une gêne. Si, j’ai toujours la peur d’être rejetée pour ce que je suis et je l’ai souvent été. Mais je me dis que refuser d’affronter de s’exposer c’est s’isoler et perdre sur le regard des gens. Je ne veux pas m’envelopper de lâcheté et même si je souffre, je suis quand même heureuse d’avoir eu le courage de m’être dévoilée, d’avoir été fidèle à moi-même et franche. Ce n’est pas toujours facile de voir ce côté-ci de l’échec mais ça permet d’avancer. Elle avança sa main pour la poser sur celle de Ryuuko. Merci de vous être dévoilée à moi et félicitations pour votre courage. Continuez d’être sincère avec vous-même, cela vous apportera beaucoup de paix. On gagne toujours à être soi-même.. Elle enleva alors sa min et se recula afin de laisser de l’air à Ryuuko.
Sango écouta attentivement la réponse de sa vis-à-vis quant à sa vie chez les yakuzas, ce qui l’a amenée à vivre parmi eux, à rejoindre leur rang. Sango comprit alors que la vie de Ryuuko avait toujours été enveloppée de violence. Un peu comme elle, bien que différente. Sango était admirative, elle n’aurait jamais pu supporter de survivre ainsi. Elle n’était pas taillée pour la violence.
Si je me sens effrayée, c’est mon problème, c’est à moi de combattre mes démons mais je peux comprendre tout ce que vous avez traversé. Chacun a sa propre façon de survivre ou de vivre. On parle toujours que l’on a le choix mais je n’en suis pas intimement convaincue. Je crois qu’il y a des choses qu’on ne peut pas choisir, que le destin nous impose de faire. Après, il faut simplement trouver la manière de le faire au mieux. Je ne pense aucunement que vous avez choisi la facilité. Vous avez fait ce qui était le plus pragmatique et sécuritaire pour vous.
Sango était impressionnée par les prouesses sportives de Ryuuko. C’est la première fois que je mange avec une personne retraitée!! Je savais que vous sembliez plus âgée que moi mais pas à ce point-là taquina gentiment la gérante du café.
Il ne restait plus grand chose de leurs bentôs, elles avaient mangé comme des affamées. Sango se resservit un verre de vin et avisa les deux derniers grains de raisin. Elle en mangea un, attrapa dans ses baguettes celui qui restait et le tendit à Ryuuko. Que voulez-vous savoir de moi? Son ton était sensuel et avenant.
Sa compagne se mit à rire. L’atmosphère était joyeuse et détendue. Sango adorait le côté gourmand voire glouton de Ryuuko, c’était vraiment un trait adorable chez elle.
Puis Ryuu se frotta à nouveau la nuque, signe d’une gêne. Si, j’ai toujours la peur d’être rejetée pour ce que je suis et je l’ai souvent été. Mais je me dis que refuser d’affronter de s’exposer c’est s’isoler et perdre sur le regard des gens. Je ne veux pas m’envelopper de lâcheté et même si je souffre, je suis quand même heureuse d’avoir eu le courage de m’être dévoilée, d’avoir été fidèle à moi-même et franche. Ce n’est pas toujours facile de voir ce côté-ci de l’échec mais ça permet d’avancer. Elle avança sa main pour la poser sur celle de Ryuuko. Merci de vous être dévoilée à moi et félicitations pour votre courage. Continuez d’être sincère avec vous-même, cela vous apportera beaucoup de paix. On gagne toujours à être soi-même.. Elle enleva alors sa min et se recula afin de laisser de l’air à Ryuuko.
Sango écouta attentivement la réponse de sa vis-à-vis quant à sa vie chez les yakuzas, ce qui l’a amenée à vivre parmi eux, à rejoindre leur rang. Sango comprit alors que la vie de Ryuuko avait toujours été enveloppée de violence. Un peu comme elle, bien que différente. Sango était admirative, elle n’aurait jamais pu supporter de survivre ainsi. Elle n’était pas taillée pour la violence.
Si je me sens effrayée, c’est mon problème, c’est à moi de combattre mes démons mais je peux comprendre tout ce que vous avez traversé. Chacun a sa propre façon de survivre ou de vivre. On parle toujours que l’on a le choix mais je n’en suis pas intimement convaincue. Je crois qu’il y a des choses qu’on ne peut pas choisir, que le destin nous impose de faire. Après, il faut simplement trouver la manière de le faire au mieux. Je ne pense aucunement que vous avez choisi la facilité. Vous avez fait ce qui était le plus pragmatique et sécuritaire pour vous.
Sango était impressionnée par les prouesses sportives de Ryuuko. C’est la première fois que je mange avec une personne retraitée!! Je savais que vous sembliez plus âgée que moi mais pas à ce point-là taquina gentiment la gérante du café.
Il ne restait plus grand chose de leurs bentôs, elles avaient mangé comme des affamées. Sango se resservit un verre de vin et avisa les deux derniers grains de raisin. Elle en mangea un, attrapa dans ses baguettes celui qui restait et le tendit à Ryuuko. Que voulez-vous savoir de moi? Son ton était sensuel et avenant.
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Re: Les fruits promis du prunier japonais
Sam 26 Sep - 11:06
Les fruits promis du prunier japonais
♫ Heart-Shaped Hologram ♪
« Vraiment ? » s’étonna sincèrement la japonaise avec ses yeux ronds. Elle avait immobilisé son bras, les baguettes suspendues avec son tofu frit entre, pour mieux porter son attention sur Sango. C’était à moitié conscient en réalité : Ryuuko était rapidement absorbée par les discours de son rendez-vous, ses yeux suspendues à ses lèvres ravissantes. Elle déglutit et leva soudainement ses yeux sur ceux de son vis-à-vis, le joue aux rouges. Elle répondit :
« Vous ne donnez pas l’impression de craindre le rejet. Cela m’attriste que vous ayez été rejetée par le passé mais malheureusement, je ne peux que le comprendre... » Elle baissa les yeux avec honte, balbutiant : « E-Enfin, vous aurez probablement deviné que je suis l-lesbienne, alors… » Elle leva timidement ses prunelles pour les abattre de nouveau plus bas. « Je ne peux que comprendre. C’est pour ça que j’en suis là, même si ça peut paraître extrême. »
Sango vint soudain la féliciter, sa main sur la sienne. Le sang de Ryuuko ne fit qu’un tour et elle leva soudain le menton, les yeux rivés vers le ciel et le visage instantanément cramoisi. Elle sentait son corps bouillir et retenait son envie de tressauter sur place. Malgré la gêne un sourire bête tordit ses lèvres dans une drôle d’expression à mi-chemin entre la joie et l’embarras.
« Vos paroles m’inspirent. » articula-t-elle difficilement, entravée par sa timidité. Malgré tout Ryuuko posa son regard sur Sango et lui sourit gentiment. « Merci beaucoup. »
Le contact entre elles deux fut rompu. Tout cela avait l’air d’un rêve et la japonaise ne savait plus quoi ressentir, partagée entre le soulagement et la mésaise. Elle voulait davantage sentir la peau de Sango sur la sienne néanmoins le simple toucher de leurs mains la mettait dans tous ses états. Elle se félicitait cependant : elle n’avait pas été capable de prononcer une seule phrase intelligible en tant que femme, et non en tant qu’homme, face à une personne du même sexe depuis plus d’une décennie.
La plaisanterie de Sango permit à Ryuuko se détendre un peu et elle renchérit :
« Je suis bien conservée pour mon âge, n’est-ce pas ? Je vous donnerai le secret ! »
Elle ricana encore et finit par enfin manger son tofu frit, mâchant avec plaisir en sentant les saveurs s’éparpiller dans sa bouche. Satisfaite d’avoir enfin réussi à tourner la conversation vers son rendez-vous, la japonaise se retrouva cependant un peu bête face à la question de Sango. Elle réfléchit un instant et avala sa nourriture, le visage déconcerté par le ton sensuel de son rendez-vous, tout autant que par le moindre de ses gestes élégants.
« Euh, et bien… Des choses un peu bêtes, comme... » Elle se frotta l’arrière de la nuque avec un air navré. « Comme votre plat préféré, les couleurs que vous aimez. » Elle étira un sourire amusé sur ses lèvres. « Même si j’ose supposer que le rose en fasse parti... »
Elle gloussa gentiment et observa les baguettes tendues de Sango. Ryuuko se retrouva bête un instant, ne sachant que faire. Se passer de la nourriture de baguette à baguette était fort impoli et, prise dans ses pensées et les questions potentielles à poser, la travestie dû faire un effort de réflexion supplémentaire. Elle tendit finalement ses deux mains sous la prise de la femme pour récupérer le grain de raisin, ricanant avec gêne.
« Je crois me souvenir que vous aimez les chats ? Vous en avez un ? » Elle se mit à rire, les lèvres fermées. « Pardon, c’est juste que j’ai mélangé l’image d’un chat et d’un poisson rouge et j’ai pensé à un vieux film… Un Disney je crois ? » Elle réfléchit un instant, le regard perdu sur les pruniers japonais, avant de poser ses yeux sur Sango. « Pinocchio ? Il y a un chat qui chahute tout le temps un poisson dans son bocal. Ça m’a fait penser à ça. »
♫ Heart-Shaped Hologram ♪
« Vraiment ? » s’étonna sincèrement la japonaise avec ses yeux ronds. Elle avait immobilisé son bras, les baguettes suspendues avec son tofu frit entre, pour mieux porter son attention sur Sango. C’était à moitié conscient en réalité : Ryuuko était rapidement absorbée par les discours de son rendez-vous, ses yeux suspendues à ses lèvres ravissantes. Elle déglutit et leva soudainement ses yeux sur ceux de son vis-à-vis, le joue aux rouges. Elle répondit :
« Vous ne donnez pas l’impression de craindre le rejet. Cela m’attriste que vous ayez été rejetée par le passé mais malheureusement, je ne peux que le comprendre... » Elle baissa les yeux avec honte, balbutiant : « E-Enfin, vous aurez probablement deviné que je suis l-lesbienne, alors… » Elle leva timidement ses prunelles pour les abattre de nouveau plus bas. « Je ne peux que comprendre. C’est pour ça que j’en suis là, même si ça peut paraître extrême. »
Sango vint soudain la féliciter, sa main sur la sienne. Le sang de Ryuuko ne fit qu’un tour et elle leva soudain le menton, les yeux rivés vers le ciel et le visage instantanément cramoisi. Elle sentait son corps bouillir et retenait son envie de tressauter sur place. Malgré la gêne un sourire bête tordit ses lèvres dans une drôle d’expression à mi-chemin entre la joie et l’embarras.
« Vos paroles m’inspirent. » articula-t-elle difficilement, entravée par sa timidité. Malgré tout Ryuuko posa son regard sur Sango et lui sourit gentiment. « Merci beaucoup. »
Le contact entre elles deux fut rompu. Tout cela avait l’air d’un rêve et la japonaise ne savait plus quoi ressentir, partagée entre le soulagement et la mésaise. Elle voulait davantage sentir la peau de Sango sur la sienne néanmoins le simple toucher de leurs mains la mettait dans tous ses états. Elle se félicitait cependant : elle n’avait pas été capable de prononcer une seule phrase intelligible en tant que femme, et non en tant qu’homme, face à une personne du même sexe depuis plus d’une décennie.
La plaisanterie de Sango permit à Ryuuko se détendre un peu et elle renchérit :
« Je suis bien conservée pour mon âge, n’est-ce pas ? Je vous donnerai le secret ! »
Elle ricana encore et finit par enfin manger son tofu frit, mâchant avec plaisir en sentant les saveurs s’éparpiller dans sa bouche. Satisfaite d’avoir enfin réussi à tourner la conversation vers son rendez-vous, la japonaise se retrouva cependant un peu bête face à la question de Sango. Elle réfléchit un instant et avala sa nourriture, le visage déconcerté par le ton sensuel de son rendez-vous, tout autant que par le moindre de ses gestes élégants.
« Euh, et bien… Des choses un peu bêtes, comme... » Elle se frotta l’arrière de la nuque avec un air navré. « Comme votre plat préféré, les couleurs que vous aimez. » Elle étira un sourire amusé sur ses lèvres. « Même si j’ose supposer que le rose en fasse parti... »
Elle gloussa gentiment et observa les baguettes tendues de Sango. Ryuuko se retrouva bête un instant, ne sachant que faire. Se passer de la nourriture de baguette à baguette était fort impoli et, prise dans ses pensées et les questions potentielles à poser, la travestie dû faire un effort de réflexion supplémentaire. Elle tendit finalement ses deux mains sous la prise de la femme pour récupérer le grain de raisin, ricanant avec gêne.
« Je crois me souvenir que vous aimez les chats ? Vous en avez un ? » Elle se mit à rire, les lèvres fermées. « Pardon, c’est juste que j’ai mélangé l’image d’un chat et d’un poisson rouge et j’ai pensé à un vieux film… Un Disney je crois ? » Elle réfléchit un instant, le regard perdu sur les pruniers japonais, avant de poser ses yeux sur Sango. « Pinocchio ? Il y a un chat qui chahute tout le temps un poisson dans son bocal. Ça m’a fait penser à ça. »
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Re: Les fruits promis du prunier japonais
Lun 28 Sep - 10:50
Sango s’amusa de l’air étonné de Ryuuko.
Oh si, je crains le rejet, ce n’est jamais facile. J’essaie d’être assurée mais ce n’est pas toujours évident. J’ai peur de plusieurs choses en vérité mais je cherche à les affronter. Sango pensa qu’il y avait bien des domaines où elle n’arrivait pas encore à mettre en action ses propres conseils et c’était un combat de tous les jours pour essayer petit à petit de s’approcher de ses objectifs. Elle ne visait pas haut pour éviter de se décourager. Mais un pas après l’autre apportait toujours de la satisfaction.
Elle n’aimait pas penser au fait que les gens pouvaient être utilisés pour apporter ce qu’il manquait et qu’on pouvait les jeter après. Cependant, elle se dit que peut-être Ryuuko pourrait peut-être l’aider à combattre sa peur de la violence, l’aider à l’éviter d’être tétanisée par chaque situation de conflit et pourquoi pas apprendre quelques rudiments de combat.
Elle regarda Ryuuko qui avait baissé la tête de honte.
Je comprends. Mais n’ayez pas honte de ce que vous êtes, Ryuuko-san. Vous êtes une personne formidable, vous êtes plus qu’une case cochée pour la société. Nous pouvons être tellement plus que de simples choix entre A et B. Notre être, notre coeur et nos actions nous définissent.
La réaction qu’eut Ryuuko quand elle lui posa sa main sur la sienne ravit au plus haut point Sango. Elle était contente de pouvoir susciter pareilles réactions chez cette femme sublime et qui paraissait froide au premier abord. La douceur et l’émotion qui transitaient sur son visage étaient un réel ravissement pour le coeur. Chacune de ces petites choses augmentaient les bonnes dispositions de Sango à l’égard de la yakuza.
La japonaise la remercia et ce fut au tour de Sango d’être gênée.
Oh, je dis simplement ce que je pense mais je vous avoue que ce n’est pas toujours facile d’appliquer à soi-même les conseils que l’on donne aux autres. Je n’y arrive pas toujours. Mais je suis contente si mes paroles peuvent vous aider.
Elle rit alors de la remarque que Ryuu fit à propos de son âge. Et comment! Il faut partager ça au mond entier! C’est indécent d’être aussi bien conservée et belle à votre âge, je suis jalouse! Je veux connaître votre secret, plaisanta Sango.
Comme Ryuuko avait mis ses mains en coupe sous ses baguettes, elle desserra lentement sa prise sur le raisin afin qu’il tombe dans ses paumes.
Je dirais que mon plat préféré est l’okonomiyaki. Faut dire que mon père est vraiment doué!! Mais j’aime tellement manger!!
Vous allez rire mais le rose n’est pas spécialement une de mes couleurs favorites!! Ce rose résulte d’une erreur de ma part quand j’ai voulu essayer une couleur!! Je m’étais trompée à la fois dans le dosage de la décoloration et dans le temps de pose alors mes cheveux ont viré très vite. A la base, je voulais faire du rouge...et je me suis retrouvée avec cette couleur digne des poupées blondes américaines. Sango fit une petite mimique faussement dégoûtée et continua sur sa lancée. Et deux jours et un shampoing après, j’ai trouvé qu’en fait cette couleur n’était pas si mal et qu’elle me plaisait bien. Alors je l’ai adoptée. J’ai noté comment j’avais réussi à l’obtenir et maintenant ce n’est plus un accident de ma part!!!
Sango rit un peu et s’arrêta. Qu’elle était bavarde quand elle se sentait en confiance.
Hem du coup, mes couleurs préférées sont le violet, le jaune et le blanc.
Elle but une gorgée de son vin puis une deuxième. Elle était contente d’avoir suivi les conseils de son père quand elle avait hésité pour le choix.
Ah non, malheureusement je n’ai pas de chat. J’aimerais beaucoup en avoir un mais je travaille beaucoup et j’aurais peur qu’il s’ennuie tout seul. Et mon appartement est trop petit pour en accueillir deux. J’aurais le coeur brisé de prendre un chat et de voir qu’il est malheureux parce qu’il est tout le temps seul. Et ça me brise aussi le coeur de voir tous les chats dans les rues, j’aimerais les prendre tous et les couvrir d’amour et d’attention. Peut-être qu’un jour je pourrais déménager pour plus grand! Mais pour cela, il faut que mon café marche!
Penser à cela l’attrista un peu. Elle voulait tellement avoir un compagnon à quatre pattes, pouvoir avoir un être qui l’attend, qui lui donnerait de l’amour et qu’ils s’amuseraient ensemble. Mais elle devait contenir son désir égoïste tous les jours. Ryuuko fit mention d’un Disney.
Ah oui, Pinocchio, avec Cléo et Figaro! Mais il y a tellement de Disney et d’autres animations avec les chats et les poissons!! Sango plissa ses yeux rieurs et accrocha un sourire carnivore à ses lèvres. Si vous êtes sage - belle et élégante Cléo -, je ne vous embêterais pas autant que Figaro le fait, c’est promis!! Sauf si vous le demandez. Sango fit alors un petit clin d’oeil et rit un peu.
Et vous très chère, quelle est votre couleur préférée? Une de ses mains jouaient avec la couverture et elle finit son verre de vin.
Oh si, je crains le rejet, ce n’est jamais facile. J’essaie d’être assurée mais ce n’est pas toujours évident. J’ai peur de plusieurs choses en vérité mais je cherche à les affronter. Sango pensa qu’il y avait bien des domaines où elle n’arrivait pas encore à mettre en action ses propres conseils et c’était un combat de tous les jours pour essayer petit à petit de s’approcher de ses objectifs. Elle ne visait pas haut pour éviter de se décourager. Mais un pas après l’autre apportait toujours de la satisfaction.
Elle n’aimait pas penser au fait que les gens pouvaient être utilisés pour apporter ce qu’il manquait et qu’on pouvait les jeter après. Cependant, elle se dit que peut-être Ryuuko pourrait peut-être l’aider à combattre sa peur de la violence, l’aider à l’éviter d’être tétanisée par chaque situation de conflit et pourquoi pas apprendre quelques rudiments de combat.
Elle regarda Ryuuko qui avait baissé la tête de honte.
Je comprends. Mais n’ayez pas honte de ce que vous êtes, Ryuuko-san. Vous êtes une personne formidable, vous êtes plus qu’une case cochée pour la société. Nous pouvons être tellement plus que de simples choix entre A et B. Notre être, notre coeur et nos actions nous définissent.
La réaction qu’eut Ryuuko quand elle lui posa sa main sur la sienne ravit au plus haut point Sango. Elle était contente de pouvoir susciter pareilles réactions chez cette femme sublime et qui paraissait froide au premier abord. La douceur et l’émotion qui transitaient sur son visage étaient un réel ravissement pour le coeur. Chacune de ces petites choses augmentaient les bonnes dispositions de Sango à l’égard de la yakuza.
La japonaise la remercia et ce fut au tour de Sango d’être gênée.
Oh, je dis simplement ce que je pense mais je vous avoue que ce n’est pas toujours facile d’appliquer à soi-même les conseils que l’on donne aux autres. Je n’y arrive pas toujours. Mais je suis contente si mes paroles peuvent vous aider.
Elle rit alors de la remarque que Ryuu fit à propos de son âge. Et comment! Il faut partager ça au mond entier! C’est indécent d’être aussi bien conservée et belle à votre âge, je suis jalouse! Je veux connaître votre secret, plaisanta Sango.
Comme Ryuuko avait mis ses mains en coupe sous ses baguettes, elle desserra lentement sa prise sur le raisin afin qu’il tombe dans ses paumes.
Je dirais que mon plat préféré est l’okonomiyaki. Faut dire que mon père est vraiment doué!! Mais j’aime tellement manger!!
Vous allez rire mais le rose n’est pas spécialement une de mes couleurs favorites!! Ce rose résulte d’une erreur de ma part quand j’ai voulu essayer une couleur!! Je m’étais trompée à la fois dans le dosage de la décoloration et dans le temps de pose alors mes cheveux ont viré très vite. A la base, je voulais faire du rouge...et je me suis retrouvée avec cette couleur digne des poupées blondes américaines. Sango fit une petite mimique faussement dégoûtée et continua sur sa lancée. Et deux jours et un shampoing après, j’ai trouvé qu’en fait cette couleur n’était pas si mal et qu’elle me plaisait bien. Alors je l’ai adoptée. J’ai noté comment j’avais réussi à l’obtenir et maintenant ce n’est plus un accident de ma part!!!
Sango rit un peu et s’arrêta. Qu’elle était bavarde quand elle se sentait en confiance.
Hem du coup, mes couleurs préférées sont le violet, le jaune et le blanc.
Elle but une gorgée de son vin puis une deuxième. Elle était contente d’avoir suivi les conseils de son père quand elle avait hésité pour le choix.
Ah non, malheureusement je n’ai pas de chat. J’aimerais beaucoup en avoir un mais je travaille beaucoup et j’aurais peur qu’il s’ennuie tout seul. Et mon appartement est trop petit pour en accueillir deux. J’aurais le coeur brisé de prendre un chat et de voir qu’il est malheureux parce qu’il est tout le temps seul. Et ça me brise aussi le coeur de voir tous les chats dans les rues, j’aimerais les prendre tous et les couvrir d’amour et d’attention. Peut-être qu’un jour je pourrais déménager pour plus grand! Mais pour cela, il faut que mon café marche!
Penser à cela l’attrista un peu. Elle voulait tellement avoir un compagnon à quatre pattes, pouvoir avoir un être qui l’attend, qui lui donnerait de l’amour et qu’ils s’amuseraient ensemble. Mais elle devait contenir son désir égoïste tous les jours. Ryuuko fit mention d’un Disney.
Ah oui, Pinocchio, avec Cléo et Figaro! Mais il y a tellement de Disney et d’autres animations avec les chats et les poissons!! Sango plissa ses yeux rieurs et accrocha un sourire carnivore à ses lèvres. Si vous êtes sage - belle et élégante Cléo -, je ne vous embêterais pas autant que Figaro le fait, c’est promis!! Sauf si vous le demandez. Sango fit alors un petit clin d’oeil et rit un peu.
Et vous très chère, quelle est votre couleur préférée? Une de ses mains jouaient avec la couverture et elle finit son verre de vin.
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