Kagami Miyu
Should I run away, and change my name ?
102 Civile protégée par les yakuzas Programmeuse / Hackeuse Pas encore
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Civile protégée par les yakuzas
Metier :
Programmeuse / Hackeuse
Mort du personnage :
Pas encore
I'm giving you Fire
Ven 31 Juil - 18:30
19 juin. Il était temps de faire revenir les abeilles à la ruche, auprès de leur reine. Cela faisait un peu plus de quatre mois entiers depuis le dernier ordre, depuis la séparation. Pendant ces quatre longs mois, un certain malware avait permis l'accumulation de tout un tas d'informations sur pléthore d'utilisateurs, tant utilisaient-ils un ordinateur qu'un portable, cela en créant moult portes dérobées utilisables à loisir par la vicieuse créatrice de ce programme. Ces données, plus ou moins sensibles, variaient en fonction de chaque utilisateur et des précautions qu'ils prenaient à titre individuel. Certains laissaient leurs cordonnées bancaires exposées comme de bons gros naïfs se croyant à l'abri derrière un écran, d'autres ne laissaient fuiter que de simples pseudonymes qu'il était impossible de lier à quelque individu que ce soit. Cette manoeuvre de récupération massive non-ciblée n'avait que deux objectifs : faire du profit et espérer trouver la moindre information sur une certaine personne, car Miyu n'avait jamais abandonné au cours de ces dernières années. Elle pensait pouvoir retrouver son frère.
3 juillet. La hackeuse avait enfin terminé de passer les données au peigne fin, ou au moins tout ce qui était susceptible de contenir la moindre information sur son frère. Elle y avait passé deux semaines entières, tout ça pour ratisser les connaissances accumulées sur la population de Decay. Heureusement qu'il était possible de tracer chaque utilisateur, auquel cas il aurait été nécessaire d'analyser les données de chaque individu infecté, qu'il soit ici ou de l'autre côté de globe. Autant dire que cela aurait pris des années à la pauvre Miyu qui, évidemment, n'avait pas de temps à perdre. Chaque jour comptait. À chaque seconde qui passait, le risque qu'elle ne puisse plus revoir son aîné augmentait. Une angoisse qui la rongeait depuis bien longtemps maintenant. Et si c'était déjà trop tard ? La réflexion, fataliste, lui avait déjà traversé l'esprit un nombre incalculable de fois. Pourtant, elle voulait se raccrocher à cet infime espoir de revoir son sourire un jour, de recevoir ses conseils et compliments comme au bon vieux temps. Cet espoir, comme lors des autres tentatives, fut brisé pour un temps dès que Miyu constata qu'il n'y avait rien de plus au sujet de son frère. À croire qu'il avait totalement disparu de la circulation.
5 juillet. Après avoir passé deux jours à déprimer, deux longs jours pendant lesquels elle ne donna de nouvelles à personne, pas même à Dimka, Miyu sortit enfin de son mood aussi bien cassé que cassant. Lentement mais sûrement, elle fit part de sa bien-portance à tous ceux susceptibles de s'en soucier, s'excusant au passage pour l'inquiétude occasionnée, mais ne s'éloigna pour autant pas de son pc, à présent déterminée à se servir de la large banque de données illégalement assemblée pour atteindre son autre objectif. Elle avait d'ailleurs un projet bien défini pour cela, quelque chose qui l'avait toujours fascinée lorsqu'elle étudiait encore l'informatique avec son frère : l'intelligence artificielle. Le domaine, encore incomplet et pourtant si riche, laissait le champ libre pour imaginer et créer à quiconque en avait les compétences. C'était vers cela que Miyu voulait s'orienter. Ayant bien conscience de cela, son frère avait commencé à lui mâcher le travail tout en l'initiant, un projet qui avait alors été mis en hiatus dès la disparition du mentor. Un projet qu'il était temps de reprendre. La base du code était déjà prête. Il ne restait plus qu'à développer les possibilités de l'IA.
6 juillet. Des serveurs venaient d'être achetés par H1ME, des serveurs qui coûtaient probablement un bras compte-tenu de leurs capacités. Bien que le piratage pouvait s'avérer être très lucratif, les dépenses effectuées sur l'instant n'étaient pas moindre. Beaucoup lui criraient dessus pour avoir dépensé une telle fortune d'un coup. Mais elle n'avait rien dit à personne. Au lieu de ça, elle s'était uniquement concentrée sur ses nouvelles tâches, à savoir assurer la sécurité de ses serveurs – ce qu'elle savait déjà faire – et créer un environnement virtuel stable dans lequel l'IA pourra profiter de toutes les données accumulées après avoir été programmée pour répondre aux principes premiers du machine learning.
10 juillet. La bulle avait été créée, le code source injecté. Il ne restait plus qu'à dispatcher les informations aux quatre coins du monde, chose qui ne demanda pas beaucoup de ressources ou de temps à Miyu, puis à se servir des backdoors laissées il y a quelques mois pour prendre un pseudo contrôle des machines infectées en ne leur ordonnant qu'une seule chose : envoyer des requêtes successives au serveur de l'IA pour que cette dernière traite les informations à sa disposition et réponde aux commandes manuelles envoyées par Miyu. Un très long processus qui se solda en un nombre incalculable d'échecs, même pour la tâche la plus basique, jusqu'à ce qu'un résultat précis soit obtenu pour chacune d'entre elles grâce à l'apprentissage automatique.
13 juillet. L'IA était à présent capable de répondre à l'écrit dans un anglais basique, se basant sur l'infinité de conversations récoltées pour agir avec le plus de pertinence possible. Même si le résultat demeurait encore maladroit et perfectible, la langage employé par l'intelligence artificielle s'améliorait de jour en jour, si bien qu'il devrait être possible d'intéragir avec d'ici la fin du mois.
14 juillet. Une fois connectée au réseau, l'IA demeurait capable d'aller quérir n'importe quelle information sur le web à la manière de n'importe quel navigateur. Rien de bien impressionnant ; uniquement une tâche relativement basique qui était pourtant nécessaire à l'épanouissement de la création.
16 juillet. Enregistrement de séquences vocales. Pour cela, Miyu avait dû louer un local insonorisé auprès d'un musicien particulier résidant également à Kabukicho, ce dernier détail étant relativement important afin d'assurer sa sécurité. Elle ne pouvait pas se permettre de faire acourir Dimka pour "si peu", après tout. Pendant presque trois heures, elle avait perfectionné la prononciation de chaque son de l'alphabet phonétique international, tout ça pour enregistrer chaque séquence et les incrémenter au programme de langage de l'intelligence artificielle.
20 juillet. Après s'être basée sur les résultats de programmes de text to speech déjà existant, l'IA était parvenue à répliquer un résultat de qualité identique. Le débit ne semblait pas humain mais demeurait aisément compréhensible. Désormais, il fallait perfectionner ce débit en ajoutant quelques extraits audios à la banque de données traitée par le programme. Cet ajout en lui-même ne prit pas bien longtemps. L'apprentissage, en revanche, allait probablement durer quelques semaines jusqu'à atteindre un résultat suffisamment humain.
21 juillet. Les requêtes envoyées par les machines piratées prirent temporairement fin, ceci pour 48 heures, afin de compiler les données par catégories, les archiver et les rendre globalement plus accessibles sur demande afin d'optimiser le temps de réaction de l'IA, mais aussi pour la rendre apte à répondre à des demandes plus précises en faisant l'emploi de mots clés bien précis.
23 juillet. Reprise des requêtes et donc de l'apprentissage. Intégration d'un système de sauvegarde automatique et de back-up en cas de problème. Développement de la sécurité du programme ; chaque ajout d'une composante identifiée comme potentiellement malveillante devra se faire par l'intermédiaire d'une double-authentification de la part de l'administrateur. Les systèmes de reconnaissance actuellement développées sont les suivants : reconnaissance faciale, vocale, manuscrite ou par simple confirmation via un numéro de téléphone préalablement défini par l'utilisateur. Deux de ces procédés sont nécessaires afin de permettre l'édit du code source. Une copie du logiciel fut ensuite créée, laquelle servit de prototype à Miyu pendant que l'originale continuait son apprentissage.
30 juillet. Fin de la période de test. L'IA est effectivement capable de répondre aux besoins de la vie de tous les jours. Elle peut planifier des itinéraires en temps réel en fonction des informations sur le trafic relevées sur le réseau, est capable de converser sommairement avec son possesseur, peut effectuer n'importe quelle tâche informatisée allant du simple lancement d'applications à la gestion détaillée et rapide de fichiers, peut appliquer à la lettre des instructions prévues pour une date ultérieure, est en mesure de mémoriser les préférences de son utilisateur et ainsi faire des recommandations jugées pertinentes sur n'importe quel sujet trivial.
31 juillet. Une copie du code source de l'IA est rendue accessible sur le net en moyennant finances. Cette copie accorde les droits d'administrateur à son acheteur.
3 juillet. La hackeuse avait enfin terminé de passer les données au peigne fin, ou au moins tout ce qui était susceptible de contenir la moindre information sur son frère. Elle y avait passé deux semaines entières, tout ça pour ratisser les connaissances accumulées sur la population de Decay. Heureusement qu'il était possible de tracer chaque utilisateur, auquel cas il aurait été nécessaire d'analyser les données de chaque individu infecté, qu'il soit ici ou de l'autre côté de globe. Autant dire que cela aurait pris des années à la pauvre Miyu qui, évidemment, n'avait pas de temps à perdre. Chaque jour comptait. À chaque seconde qui passait, le risque qu'elle ne puisse plus revoir son aîné augmentait. Une angoisse qui la rongeait depuis bien longtemps maintenant. Et si c'était déjà trop tard ? La réflexion, fataliste, lui avait déjà traversé l'esprit un nombre incalculable de fois. Pourtant, elle voulait se raccrocher à cet infime espoir de revoir son sourire un jour, de recevoir ses conseils et compliments comme au bon vieux temps. Cet espoir, comme lors des autres tentatives, fut brisé pour un temps dès que Miyu constata qu'il n'y avait rien de plus au sujet de son frère. À croire qu'il avait totalement disparu de la circulation.
5 juillet. Après avoir passé deux jours à déprimer, deux longs jours pendant lesquels elle ne donna de nouvelles à personne, pas même à Dimka, Miyu sortit enfin de son mood aussi bien cassé que cassant. Lentement mais sûrement, elle fit part de sa bien-portance à tous ceux susceptibles de s'en soucier, s'excusant au passage pour l'inquiétude occasionnée, mais ne s'éloigna pour autant pas de son pc, à présent déterminée à se servir de la large banque de données illégalement assemblée pour atteindre son autre objectif. Elle avait d'ailleurs un projet bien défini pour cela, quelque chose qui l'avait toujours fascinée lorsqu'elle étudiait encore l'informatique avec son frère : l'intelligence artificielle. Le domaine, encore incomplet et pourtant si riche, laissait le champ libre pour imaginer et créer à quiconque en avait les compétences. C'était vers cela que Miyu voulait s'orienter. Ayant bien conscience de cela, son frère avait commencé à lui mâcher le travail tout en l'initiant, un projet qui avait alors été mis en hiatus dès la disparition du mentor. Un projet qu'il était temps de reprendre. La base du code était déjà prête. Il ne restait plus qu'à développer les possibilités de l'IA.
6 juillet. Des serveurs venaient d'être achetés par H1ME, des serveurs qui coûtaient probablement un bras compte-tenu de leurs capacités. Bien que le piratage pouvait s'avérer être très lucratif, les dépenses effectuées sur l'instant n'étaient pas moindre. Beaucoup lui criraient dessus pour avoir dépensé une telle fortune d'un coup. Mais elle n'avait rien dit à personne. Au lieu de ça, elle s'était uniquement concentrée sur ses nouvelles tâches, à savoir assurer la sécurité de ses serveurs – ce qu'elle savait déjà faire – et créer un environnement virtuel stable dans lequel l'IA pourra profiter de toutes les données accumulées après avoir été programmée pour répondre aux principes premiers du machine learning.
10 juillet. La bulle avait été créée, le code source injecté. Il ne restait plus qu'à dispatcher les informations aux quatre coins du monde, chose qui ne demanda pas beaucoup de ressources ou de temps à Miyu, puis à se servir des backdoors laissées il y a quelques mois pour prendre un pseudo contrôle des machines infectées en ne leur ordonnant qu'une seule chose : envoyer des requêtes successives au serveur de l'IA pour que cette dernière traite les informations à sa disposition et réponde aux commandes manuelles envoyées par Miyu. Un très long processus qui se solda en un nombre incalculable d'échecs, même pour la tâche la plus basique, jusqu'à ce qu'un résultat précis soit obtenu pour chacune d'entre elles grâce à l'apprentissage automatique.
13 juillet. L'IA était à présent capable de répondre à l'écrit dans un anglais basique, se basant sur l'infinité de conversations récoltées pour agir avec le plus de pertinence possible. Même si le résultat demeurait encore maladroit et perfectible, la langage employé par l'intelligence artificielle s'améliorait de jour en jour, si bien qu'il devrait être possible d'intéragir avec d'ici la fin du mois.
14 juillet. Une fois connectée au réseau, l'IA demeurait capable d'aller quérir n'importe quelle information sur le web à la manière de n'importe quel navigateur. Rien de bien impressionnant ; uniquement une tâche relativement basique qui était pourtant nécessaire à l'épanouissement de la création.
16 juillet. Enregistrement de séquences vocales. Pour cela, Miyu avait dû louer un local insonorisé auprès d'un musicien particulier résidant également à Kabukicho, ce dernier détail étant relativement important afin d'assurer sa sécurité. Elle ne pouvait pas se permettre de faire acourir Dimka pour "si peu", après tout. Pendant presque trois heures, elle avait perfectionné la prononciation de chaque son de l'alphabet phonétique international, tout ça pour enregistrer chaque séquence et les incrémenter au programme de langage de l'intelligence artificielle.
20 juillet. Après s'être basée sur les résultats de programmes de text to speech déjà existant, l'IA était parvenue à répliquer un résultat de qualité identique. Le débit ne semblait pas humain mais demeurait aisément compréhensible. Désormais, il fallait perfectionner ce débit en ajoutant quelques extraits audios à la banque de données traitée par le programme. Cet ajout en lui-même ne prit pas bien longtemps. L'apprentissage, en revanche, allait probablement durer quelques semaines jusqu'à atteindre un résultat suffisamment humain.
21 juillet. Les requêtes envoyées par les machines piratées prirent temporairement fin, ceci pour 48 heures, afin de compiler les données par catégories, les archiver et les rendre globalement plus accessibles sur demande afin d'optimiser le temps de réaction de l'IA, mais aussi pour la rendre apte à répondre à des demandes plus précises en faisant l'emploi de mots clés bien précis.
23 juillet. Reprise des requêtes et donc de l'apprentissage. Intégration d'un système de sauvegarde automatique et de back-up en cas de problème. Développement de la sécurité du programme ; chaque ajout d'une composante identifiée comme potentiellement malveillante devra se faire par l'intermédiaire d'une double-authentification de la part de l'administrateur. Les systèmes de reconnaissance actuellement développées sont les suivants : reconnaissance faciale, vocale, manuscrite ou par simple confirmation via un numéro de téléphone préalablement défini par l'utilisateur. Deux de ces procédés sont nécessaires afin de permettre l'édit du code source. Une copie du logiciel fut ensuite créée, laquelle servit de prototype à Miyu pendant que l'originale continuait son apprentissage.
30 juillet. Fin de la période de test. L'IA est effectivement capable de répondre aux besoins de la vie de tous les jours. Elle peut planifier des itinéraires en temps réel en fonction des informations sur le trafic relevées sur le réseau, est capable de converser sommairement avec son possesseur, peut effectuer n'importe quelle tâche informatisée allant du simple lancement d'applications à la gestion détaillée et rapide de fichiers, peut appliquer à la lettre des instructions prévues pour une date ultérieure, est en mesure de mémoriser les préférences de son utilisateur et ainsi faire des recommandations jugées pertinentes sur n'importe quel sujet trivial.
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