Sinistros
Bang bang - my baby shot me down
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[Cartel] Une réunion tant attendue
Dim 28 Juin - 22:14
Ainsi nous voilà, quelques jours après la mort de Red. Il est assez dur pour le Sinistros de faire son deuil de son cousin. Après tout c'est celui qui l'a guidé dans le monde de Decay et dans le cartel. Après tout sans Red, Sinistros n'aurait jamais atteint cette place au sein de la casa. Il lui doit tant de choses et il n'avait pas eus le temps de lui annoncer ses adieux. Biensûr que Sinistros avait des regrets, de ne pas l'avoir accompagné dans cette mission ou bien de le retirer pour le laisser faire les sbires dans cette mission. Mais c'est le résultat qui compte: Il est mort bien trop tôt.
Lors de cette annonce du décès, il a prit 2 jours de congé, se noyant dans l'alcool comme à son habitude. Il avait besoin d'être seul pendant ses 48 heures à être enfermé dans son appart baigné dans l'obscurité. Et c'est lorsqu'il est enfin ressorti de son trou qu'il a décidé de planifier les funérailles. Le corps de son cousin pourrissait dans les sous-sols de la casa, il ne pouvait pas laisser passer ça. Ainsi il a convenu avec Lucky une cérémonie quand bien même respectueuse mais surtout à l'image de Red, réunissant ses proches et ses amis. Un cercueil en or contenant tout ses objets fétiches et une tombe en forme de trône, ressemblant à celui dans ses appartements. Bien sûr la tombe est gardée, c'est Sinistros qui a tout mit en place.
A son retour de la cérémonie Sinistros c'est remit au boulot comme si tout est revenu comme avant. Mais le fantôme de son cousin est toujours présent dans la casa et surtout dans son esprit. Sinistros c'est toujours vu diriger le cartel avec son cousin, il avait planifier pleins de choses avec Red mais... Rien n'est panifiable à Decay.
Bref, tout ça pour dire que aujourd'hui Sinistros à prévu de réunir les grandes pompes du cartel. Car avec la mort de Red, il faut remettre le Cartel en ordre. Ne serais-ce pour distribuer les tâches dont s'occupait Red, faire des décisions comme sur le cas de Lucky. Doit-elle prendre la place de Red ou bien vont-ils élire un nouveau baron ?
Tout ça est à voir et revoir. Ainsi ayant ordonné à sa secrétaire d'écrire des invitations à la réunion, elle les envoie aux barons et leur bras droit -si ils en ont- ainsi que les lieutenants. Biensûr ce n'est pas qu'ils n'ont pas le droit de venir, mais ça serait vraiment dommage qu'il ne soient pas présent, ne sait-on jamais ce qu'il pourrait se produire dans cette salle de réunion de la casa.
Depuis nous sommes arrivé à notre situation, Sinistros est arrivé en premier à la réunion, un peu trop à l'avance. Les pieds sur la belle table, il se fume une clope accompagné d'un bon verre de rhum. Pensif, il a l'impression que Red pourrait débarquer d'un moment ou d'un autre, mais ce n'est pas possible, il ne peut revenir d'entre les morts.
Sinistros attend ses "collègues et employés" débarquer à leur tour dans cette grande salle de réunion, il est l'heure pour tous de mettre les points sur les i.
Lors de cette annonce du décès, il a prit 2 jours de congé, se noyant dans l'alcool comme à son habitude. Il avait besoin d'être seul pendant ses 48 heures à être enfermé dans son appart baigné dans l'obscurité. Et c'est lorsqu'il est enfin ressorti de son trou qu'il a décidé de planifier les funérailles. Le corps de son cousin pourrissait dans les sous-sols de la casa, il ne pouvait pas laisser passer ça. Ainsi il a convenu avec Lucky une cérémonie quand bien même respectueuse mais surtout à l'image de Red, réunissant ses proches et ses amis. Un cercueil en or contenant tout ses objets fétiches et une tombe en forme de trône, ressemblant à celui dans ses appartements. Bien sûr la tombe est gardée, c'est Sinistros qui a tout mit en place.
A son retour de la cérémonie Sinistros c'est remit au boulot comme si tout est revenu comme avant. Mais le fantôme de son cousin est toujours présent dans la casa et surtout dans son esprit. Sinistros c'est toujours vu diriger le cartel avec son cousin, il avait planifier pleins de choses avec Red mais... Rien n'est panifiable à Decay.
Bref, tout ça pour dire que aujourd'hui Sinistros à prévu de réunir les grandes pompes du cartel. Car avec la mort de Red, il faut remettre le Cartel en ordre. Ne serais-ce pour distribuer les tâches dont s'occupait Red, faire des décisions comme sur le cas de Lucky. Doit-elle prendre la place de Red ou bien vont-ils élire un nouveau baron ?
Tout ça est à voir et revoir. Ainsi ayant ordonné à sa secrétaire d'écrire des invitations à la réunion, elle les envoie aux barons et leur bras droit -si ils en ont- ainsi que les lieutenants. Biensûr ce n'est pas qu'ils n'ont pas le droit de venir, mais ça serait vraiment dommage qu'il ne soient pas présent, ne sait-on jamais ce qu'il pourrait se produire dans cette salle de réunion de la casa.
Depuis nous sommes arrivé à notre situation, Sinistros est arrivé en premier à la réunion, un peu trop à l'avance. Les pieds sur la belle table, il se fume une clope accompagné d'un bon verre de rhum. Pensif, il a l'impression que Red pourrait débarquer d'un moment ou d'un autre, mais ce n'est pas possible, il ne peut revenir d'entre les morts.
Sinistros attend ses "collègues et employés" débarquer à leur tour dans cette grande salle de réunion, il est l'heure pour tous de mettre les points sur les i.
Rogelio E. Hernández
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31 Polvo Blanco. El Barón. Si le RP le veut.
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Si le RP le veut.
Re: [Cartel] Une réunion tant attendue
Lun 29 Juin - 0:06
Never Surrender.
ft. Sinistrosft. Fatherft. Lucky GirlMedellin ; La Casa.
Il y a quatre mois seulement, le Salamanca décédait. Pourtant, sur son lit de mort, le Polvo Blanco n’attendait pas. Quelques jours seulement maintenant, alors que la Main n’était pas encore complète, comptant encore il y a peu quatre de ses doigts, celui qui se faisait appeler Red était à son tour mort. Quelle image, sinon affaiblie, le Cartel donnait-il actuellement face aux autres Gangs ? Deux Chefs qui mouraient sur un quadrimestre. Si pour le premier, tout portait à croire à un véritable assassinat de sa personne, le second, quant à lui, était décédé suite de ses propres blessures. Un Raid malmené sur un coup de tête qui avait créé un incendie dans Medellin et causé bien du tort à la population locale. Autant dire qu’à l’intérieur, comme à l’extérieur, un travail important les attendait.
Posant la fin de son Cubain dans le cendrier, le vieil homme, à l’aide de l’accoudoir, se levait finalement. Il était temps pour lui de se mettre en route. Une dernière vérification de l’ensemble de son appartement tandis qu’Alvarez venait à sa main droite pour demander une dernière caresse. Son soutien au quotidien. « Buen perro. » Un sourire en coin. Un passage derrière l’oreille gauche, l’endroit qu’il préférait. Abandonnant l’animal, le vieil homme vérifiait, dans le miroir de l’entrée, que sa moustache soit entièrement en ordre. Que ses cheveux gris, plaqués en arrière, soient bien ordonnés. Passant l’imperméable à son dos, il glissait en dernier lieu le gant à sa main gauche, cachant ainsi la prothèse de cette dernière.
A la sortie de l’ascenseur privé, deux hommes l’attendaient pour l’escorter vers la voiture renforcée qui devrait le conduire vers la Casa, seul Haut-lieu encore véritablement sous l’influence du groupe. Observant le quartier par la fenêtre teintée, il prit une longue et lente inspiration et, posant sa question aux hommes qui l’entouraient en cet instant, il se demandait. « Quel sera notre avenir ? D’abord Miguel. », qui avait régné durant quinze années, « Ensuite Violet … Et maintenant Red. », disait-il comme une simple évidence. Il poussait un soupir alors que sa portière s’ouvrait. Sa tête se levait sur l’édifice qu’il n’avait guère approché ces derniers mois. Parce qu’il ne s’était jamais senti légitime d’y revenir. Parce qu’il avait toujours senti l’ombre du Salamanca en ces lieux. Qu’il avait cru, en instaurant à nouveau les Cinco, qu’il pourrait se contenter d’une vie plus aisée à l’ombre de la Serre. Que de rêveries.
Pourtant. Ce jour-là. Il était temps.
Entrant dans la grande pièce de réunion, il s’arrêtait brièvement. Même s’il n’était déjà plus seul, il ne pouvait s’empêcher de se rappeler de la pièce avant. Quand c’était encore le temps des grandes années du Polvo Blanco. Son torse se soulevait à ce souvenir. Il n’y avait que quatre mois qui les séparait de cette image. Comment, sous sa surveillance, cela avait-il ainsi pu dégénérer ? Ils devaient être cinq. Pourtant. Il ne pouvait s’empêcher de se poser la question à lui-même. Que s’était-il passé ? Alors que son œil se portait sur le membre déjà présent (l’œil borgne étant désactivé pour l’occasion), l’ancien Militaire gardait de sa constance. Les deux mains dans le dos, imperméable entièrement repassé, moustache et cheveux impeccables pour la présentation. Il s’avançait finalement vers son collègue. Et sans même le saluer, car son comportement était irrévérencieux, sans même le regarder tandis qu’il glissait l’imperméable sur la chaise, il s’exprimait. « Un peu de tenue, por favor. Nous ne sommes pas dans tes appartements. »
Dans un mouvement contrôlé, le vieil homme s’était finalement assis, croisant les doigts devant lui, les avant-bras sur le bord de la table. Il ne restait plus qu’à attendre ceux qui manquaient encore à l’appel.
Posant la fin de son Cubain dans le cendrier, le vieil homme, à l’aide de l’accoudoir, se levait finalement. Il était temps pour lui de se mettre en route. Une dernière vérification de l’ensemble de son appartement tandis qu’Alvarez venait à sa main droite pour demander une dernière caresse. Son soutien au quotidien. « Buen perro. » Un sourire en coin. Un passage derrière l’oreille gauche, l’endroit qu’il préférait. Abandonnant l’animal, le vieil homme vérifiait, dans le miroir de l’entrée, que sa moustache soit entièrement en ordre. Que ses cheveux gris, plaqués en arrière, soient bien ordonnés. Passant l’imperméable à son dos, il glissait en dernier lieu le gant à sa main gauche, cachant ainsi la prothèse de cette dernière.
A la sortie de l’ascenseur privé, deux hommes l’attendaient pour l’escorter vers la voiture renforcée qui devrait le conduire vers la Casa, seul Haut-lieu encore véritablement sous l’influence du groupe. Observant le quartier par la fenêtre teintée, il prit une longue et lente inspiration et, posant sa question aux hommes qui l’entouraient en cet instant, il se demandait. « Quel sera notre avenir ? D’abord Miguel. », qui avait régné durant quinze années, « Ensuite Violet … Et maintenant Red. », disait-il comme une simple évidence. Il poussait un soupir alors que sa portière s’ouvrait. Sa tête se levait sur l’édifice qu’il n’avait guère approché ces derniers mois. Parce qu’il ne s’était jamais senti légitime d’y revenir. Parce qu’il avait toujours senti l’ombre du Salamanca en ces lieux. Qu’il avait cru, en instaurant à nouveau les Cinco, qu’il pourrait se contenter d’une vie plus aisée à l’ombre de la Serre. Que de rêveries.
Pourtant. Ce jour-là. Il était temps.
Entrant dans la grande pièce de réunion, il s’arrêtait brièvement. Même s’il n’était déjà plus seul, il ne pouvait s’empêcher de se rappeler de la pièce avant. Quand c’était encore le temps des grandes années du Polvo Blanco. Son torse se soulevait à ce souvenir. Il n’y avait que quatre mois qui les séparait de cette image. Comment, sous sa surveillance, cela avait-il ainsi pu dégénérer ? Ils devaient être cinq. Pourtant. Il ne pouvait s’empêcher de se poser la question à lui-même. Que s’était-il passé ? Alors que son œil se portait sur le membre déjà présent (l’œil borgne étant désactivé pour l’occasion), l’ancien Militaire gardait de sa constance. Les deux mains dans le dos, imperméable entièrement repassé, moustache et cheveux impeccables pour la présentation. Il s’avançait finalement vers son collègue. Et sans même le saluer, car son comportement était irrévérencieux, sans même le regarder tandis qu’il glissait l’imperméable sur la chaise, il s’exprimait. « Un peu de tenue, por favor. Nous ne sommes pas dans tes appartements. »
Dans un mouvement contrôlé, le vieil homme s’était finalement assis, croisant les doigts devant lui, les avant-bras sur le bord de la table. Il ne restait plus qu’à attendre ceux qui manquaient encore à l’appel.
Lyxiae
Father
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16 Cartel. Baron de la drogue, pouce du cartel. Non.
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Baron de la drogue, pouce du cartel.
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Re: [Cartel] Une réunion tant attendue
Lun 29 Juin - 21:11
Le pouce ne pleurait pas la perte de ses compagnons, toujours un peu à l'écart de cette grande main. Les autres doigts étaient trop fragiles, ou trop exposés... Father ne regrettait pas que l'équilibre naturel des choses ait fait son ménage. Les plus faibles partaient en premier, et souvent pour des raisons légitimes à leurs mauvaises décisions. Les plus forts survivaient et tu savais faire parti de ceux-là.
Red était donc mort... Suzi t'avait fait part d'une convocation de Sinistros quand à une réunion au sommet du Cartel. Tu avais souligné la bonne initiative et t'étais réjouis en attendant la date fatidique, t'organisant de ton côté pour la potentielle prise en charge de tâches supplémentaires dans ta branche pour supporter la perte d'un membre important.
Tu avais travaillé tard ce soir là, ne voulant pas te déplacer de chez toi jusqu'à la Casa. Tu profiterais de l'avantage d'être déjà sur place pour quand même te présenter un peu en retard. Costume bien taillé, cheveux nominés et cravate serré jusqu'à l'étranglement, tu te devais d'être un Père attristé par l'absence de Red, non pas moins par la possible ascension de sa protégée.
C'est d'ailleurs elle que tu trouves dans le couloir en chemin pour le lieu du rendez-vous. Lucky ne semblait pas comme d'habitude, pas aussi rayonnante et décomplexée que lors de votre dernier échange, celui qui avait définitivement scellé ton intérêt envers elle.
Lucky a un potentiel que tu te surprends à jalouser, convoiter comme un diamant à l'état brut qui brillait tôt dans les mains de Red. C'est peut-être comme ça que tu te consoles Father, car désormais le joyau est remis en liberté, prêt à être saisi de quelqu'un pouvant le faire refléter encore plus.
— « Lucky, Lucky... Mes condoléances. »
Il fermes les yeux et sourit avec chaleur, inclinant la tête de manière solennelle. Etait-elle triste de pleurer son bienfaiteur ou peut-être était-elle stressée de ne pas réussir à le représenter de la meilleure des manières face aux autres barons.
Tu poses ta main sur son épaule alors que tu la dépasses.
— « Je n'envisage pas l'ampleur de ce que tu traverses mais tu as déjà su te montrer plus forte que ça face à pire. J'ai confiance en toi, sache-le. »
Tu lui avais jeté un coup d'oeil avant d'avancer dans le couloir, lui faisant signe de la main de le suivre. Si elle décidait de s'agripper à tes doigts tu ne dirais rien.
C'est donc aux côtés de la jolie blonde que tu te présentes finalement dans la salle de réunion, le regard braqué d'abord sur Sinistros et ses manières, puis sur le plus âgé de cette organisation, Rogelio. Si tu n'avais jamais entretenu de relations plus que cordiales avec les autres barons, tu plaçais en Rogelio un respect à la hauteur de son ancienneté, de son expérience et de son sens de la mesure.
Le sous-estimer dans ce jeu de pouvoir serait l'erreur qui causerait ta perte.
— « Bonsoir. »
Tu fais passer Lucky avant toi, par courtoisie puis tu viens prendre place à la table des négociations, faisant craquer tes doigts une fois les bras sur le pupitre.
— « Sinistros mon cher, je vois que tu as attaqué le grand cru. J'ai bien fait de ramener ma bouteille. Lucky aurais-tu l'amabilité d'aller chercher trois autres verres ? »
Lucky Girl
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J'aimerais qu'on puisse en parler avant !
Re: [Cartel] Une réunion tant attendue
Ven 3 Juil - 21:45
La Réunion des grands chefs…
Les derniers piliers de ce Cartel abîmé, usé, fatigué, trop souvent frappé par la mort ces derniers temps… Comme celle de Red, t’as été là, jusqu’à son dernier soupire. T’as été là, quand il a rejoint la tête dans l’or et le paraître. T’as été là, aux côtés de Sinistros, t’as été là pour aller annoncer la nouvelle à Rogelio. Une évidence pour toi, il n’avait plus que lui à tes yeux qui pouvait se tenir à la table des grandes décisions. Il mériterait une vie paisible mais est-ce seulement possible ici ? La richesse sur la crasse, la violence dans la rue, le risque dans le lit. Sois tu luttes, sois tu crèves. Faut jamais oublié de surveiller ses arrières, c’est un équilibre précaire. C’est ainsi qu’est votre vie…. Et votre mort. La cérémonie était belle, mais tu n’as pas pleuré. Personne, sauf Tio, n’a eu le droit de voir ta souffrance. Il faut savoir devant qui baisser sa garde ou se montrer vulnérable, surtout quand on est une femme dans ce monde.
Sur le chemin, tu rencontre Father…
Il te présente ses condoléances, ça sonne presque faux. Tu ne sais pas, son air trop parfait, sa gueule d’ange ? Ou alors est-ce juste les mots qui t’agacent ? Il te rappelle celui qui n’est plus. Il te ramène à ta solitude, ta perte, ta souffrance sourdre. Celle qui assombrit tes yeux, celle qui fait tomber ton sourire si lumineux d’ordinaire. Celle qui te fait légèrement te crisper quand tu sens sa main sur ton épaule. Bordel t’as envie qu’on te touche, t’as pas non plus envie de voir de la compassion ou de la pitié, ta peine, personne ne peut t’en soulager… Elle est à toi, c’est ton deuil. Ils ont chacun le leur alors qu’on laisse tranquille le tien. T’as serré les dents et le poing, ton regard sombre se posant son dos en entendant ces mots. Il fait ton éloge et te parle de confiance ? Tu ne relèves pas. Tu sais qu’il essaie simplement de te soulager un peu, t’encourager. Mais tu te connais, t’as juste besoin de digérer, encaisser et une fois accepter, tu repartiras avec l’envie naïf de vire pour deux. Pour toi et pour lui, Red. « Merci, Father. » Que pourrais-tu dire de plus ?
Tu passes devant comme il t’invite à le faire.
Tu contournes directement la table pour pouvoir rejoindre Rogelio. Il y a des règles à respect, des coutumes que tu ne veux pas bafouer alors tu te penches pour embrasser sa joue, à l’ancien. En le gratifiant de ce fidèle : « Holà Tio. » Car c’est ainsi que tu as toujours fait. Tu te redresses, un regard à Sinistros, un signe de tête silencieux en guise de bonjour, en guise de respect aussi. Puis Father te demande les verres... C’est vrai qu’ils sont à ta portée, mais… Tu ne penses pas que ce soit une bonne idée. Tu regardes les bouteilles, tu regardes ensuite Tio. Tu sais qu’il y a une règle importante qu’il respecte toujours : Il ne faut pas boire en service. Trois verres, ne serviront à rien pour le moment et surtout, tu n’as pas forcément apprécié qu’il te demande cela à toi, la femme.
C’est un détail que tu n’aurais pas forcément relevé ailleurs… Mais tu sais combien Father fait attention aux détails, c’est un fin stratège, il joue une partie d’échec permanente et tu te refuses à être son point, comme tu te refuses à être reléguer au service. Aujourd’hui si tu es là, c’est pour te tenir auprès de Tio et Sinistros, c’est pour venir écouter l’avenir du Cartel maintenant que ton frère n’est plus là. Alors tu viens t’installer à côté de l’ancien, estimant que c’est là, ta place… Et tu croises les bras en répondant : « Oui j’en aurais l’amabilité à la fin de la réunion, sauf si Tio me le demande, maintenant. » Car tu refuses en respectant son enseignement mais il peut toujours faire des exceptions, sait-on jamais, alors oui, tu l’écouteras lui… Car il est désormais la seule autorité que tu écouteras.
Sinistros
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Re: [Cartel] Une réunion tant attendue
Lun 6 Juil - 22:36
Sinistros a une petite mine, non seulement il n'a pas beaucoup dormi mais aussi il boit comme un trou depuis bientôt une semaine. Lui même il ne sait même pas comment il tient debout. Mettant une main dans ses cheveux pour les replacer, il empeste l'odeur de l'alcool, ce n'est pas très "professionnel" mais Sinistros en a rien à foutre.
Ainsi continuant à prendre ses aises avec ses jambes sur la table, il regarde le premier à entrer, le vioc'. Alors qu'il finit son verre d'un trait, il le dépose rapidement sur la table d'un bruit sec.
"- Grblm..."
Lâche t-il presque comme un pré-pubère à la remarque de son aîné. Mais il s'execute, il enlève ses pieds de la table et se remet bien droit sur sa chaise et dépose son coude sur la table pour ainsi soutenir sa tête avec sa main. Il faut dire que c'est dur, avec le degré d'alcool dans son sang, de tenir sa tête toute seul. Le regardant s’asseoir et croiser les doigts, il relève les yeux à la second entrée dans cette pièce: Father.
"- Hey."
Répond t-il au pouce des Polvo, plutôt amicalement. Arborant un petit sourire, il apprécie un peu Father. Auparavant ils ont bu quelques verres ensemble et il ne lui fait pas tant chier que ça, mais Sinistros reste quand même sur ses gardes, après tout il n'est pas l'un des chef des Polvo pour rien. Concernant le vieux, il le trouve un peu chiant. Ils n'ont pas vraiment eux beaucoup d'occasion de parler, ou bien il a oublier leurs discussions. Quand bien même il le trouve chiant, il le respecte beaucoup.
Sinistros s'était dit d'arrêter de boire pour l'instant, pour rester un minimum apte à écouter la réunion, mais si Father propose d'inaugurer sa bouteille, il ne va pas refuser. Accordant un grand sourire en guise de réponse affirmative à Father, il tourne la tête à Lucky.
Ah Lucky... Sinistros ce sentais coupable. Ils ne sont pas revu depuis l'enterrement de Red. Il n'avait pas le temps de la voir. Enfin c'est une excuse, c'est juste qu'il ne savais pas quoi lui dire. Il ne savait pas quoi faire faire pour la consoler, de l'aider. Lucius surnommé Sinistros n'est pas très adepte des sentiments, surtout pour les pleurnicheries. Il est plus du genre à remplir la gourgandine sans vergogne que de l'écouter sur l'oreiller. Bref passons voulez-vous.
Après les paroles de Lucky, il fronce les sourcils. Ses petits mots semblent le déranger, mais il n'en dira de plus, il les laisse gérer cette histoire d'alcool entre eux.
"- Euum sinon, passons au vif du sujet."
Dit-il en passant sa main sur sa tempe, sa tête tourne encore un peu.
"- Vous avez des choses à parler dans cette réunion ? Enfin le but de cette réunion c'est qu'on se réuni et qu'on parle un peu du cartel afin de le développer, d’accroire sa croissance. Donc si vous avez des proposition voir des projets, c'est maintenant."
Il prend le bas de sa veste de ses doigts et tire dessus pour le remettre en place.
"- J'ai un projet un tête depuis fort longtemps. Je sais que la mort de Miguel et de... Red sont des sujets sensible mais deux barons qui meurent à la suite...C'est pas très jojo. Il faut faire quelque chose pour ça, ne serais-ce pour notre survie ou pour l'image du cartel. On a réussit à débloquer des gardes en plus pour chacun d'entre nous mais j'ai bien peur que ce n'est pas assez. Ainsi je propose de créer un service spécial dans la sécurité du cartel pour protéger notre cul. Miguel est mort seul tandis que Red est mort alors qu'il était en petit comité, si j'crois bien. Enfin bref on est tous d'accord que c'est casse-couille de se balader avec des putain de chien. Perso' je m'y connais bien en sécu' et les nouvelles technologie. Je pourrais commander un arsenal de drone surarmé: rapide, discret et surtout que c'est plus digne de confiance qu'un putain de mercenaire de merde."
Il passe sa mains sur ses cheveux, plaquant bien sa mèche sur sa caboche.
"- Vous en pensez quoi ?"
Ainsi continuant à prendre ses aises avec ses jambes sur la table, il regarde le premier à entrer, le vioc'. Alors qu'il finit son verre d'un trait, il le dépose rapidement sur la table d'un bruit sec.
"- Grblm..."
Lâche t-il presque comme un pré-pubère à la remarque de son aîné. Mais il s'execute, il enlève ses pieds de la table et se remet bien droit sur sa chaise et dépose son coude sur la table pour ainsi soutenir sa tête avec sa main. Il faut dire que c'est dur, avec le degré d'alcool dans son sang, de tenir sa tête toute seul. Le regardant s’asseoir et croiser les doigts, il relève les yeux à la second entrée dans cette pièce: Father.
"- Hey."
Répond t-il au pouce des Polvo, plutôt amicalement. Arborant un petit sourire, il apprécie un peu Father. Auparavant ils ont bu quelques verres ensemble et il ne lui fait pas tant chier que ça, mais Sinistros reste quand même sur ses gardes, après tout il n'est pas l'un des chef des Polvo pour rien. Concernant le vieux, il le trouve un peu chiant. Ils n'ont pas vraiment eux beaucoup d'occasion de parler, ou bien il a oublier leurs discussions. Quand bien même il le trouve chiant, il le respecte beaucoup.
Sinistros s'était dit d'arrêter de boire pour l'instant, pour rester un minimum apte à écouter la réunion, mais si Father propose d'inaugurer sa bouteille, il ne va pas refuser. Accordant un grand sourire en guise de réponse affirmative à Father, il tourne la tête à Lucky.
Ah Lucky... Sinistros ce sentais coupable. Ils ne sont pas revu depuis l'enterrement de Red. Il n'avait pas le temps de la voir. Enfin c'est une excuse, c'est juste qu'il ne savais pas quoi lui dire. Il ne savait pas quoi faire faire pour la consoler, de l'aider. Lucius surnommé Sinistros n'est pas très adepte des sentiments, surtout pour les pleurnicheries. Il est plus du genre à remplir la gourgandine sans vergogne que de l'écouter sur l'oreiller. Bref passons voulez-vous.
Après les paroles de Lucky, il fronce les sourcils. Ses petits mots semblent le déranger, mais il n'en dira de plus, il les laisse gérer cette histoire d'alcool entre eux.
"- Euum sinon, passons au vif du sujet."
Dit-il en passant sa main sur sa tempe, sa tête tourne encore un peu.
"- Vous avez des choses à parler dans cette réunion ? Enfin le but de cette réunion c'est qu'on se réuni et qu'on parle un peu du cartel afin de le développer, d’accroire sa croissance. Donc si vous avez des proposition voir des projets, c'est maintenant."
Il prend le bas de sa veste de ses doigts et tire dessus pour le remettre en place.
"- J'ai un projet un tête depuis fort longtemps. Je sais que la mort de Miguel et de... Red sont des sujets sensible mais deux barons qui meurent à la suite...C'est pas très jojo. Il faut faire quelque chose pour ça, ne serais-ce pour notre survie ou pour l'image du cartel. On a réussit à débloquer des gardes en plus pour chacun d'entre nous mais j'ai bien peur que ce n'est pas assez. Ainsi je propose de créer un service spécial dans la sécurité du cartel pour protéger notre cul. Miguel est mort seul tandis que Red est mort alors qu'il était en petit comité, si j'crois bien. Enfin bref on est tous d'accord que c'est casse-couille de se balader avec des putain de chien. Perso' je m'y connais bien en sécu' et les nouvelles technologie. Je pourrais commander un arsenal de drone surarmé: rapide, discret et surtout que c'est plus digne de confiance qu'un putain de mercenaire de merde."
Il passe sa mains sur ses cheveux, plaquant bien sa mèche sur sa caboche.
"- Vous en pensez quoi ?"
Rogelio E. Hernández
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Polvo Blanco.
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El Barón.
Mort du personnage :
Si le RP le veut.
Re: [Cartel] Une réunion tant attendue
Ven 10 Juil - 13:23
Never Surrender.
ft. Sinistrosft. Fatherft. Lucky GirlMedellin ; La Casa.
Il prit une lente inspiration. Levant doucement sa main droite pour faire taire la jeune femme, El Barón n’était pas présent en cette salle pour régler les soucis et petites disputes du groupe. Pourtant, alors que Lucky se calait derrière lui telle son ombre, que les deux doigts restants s’installaient, le vieil homme avait l’impression d’être le gardien d’une garderie davantage qu’un véritable groupe de représentants de la drogue. Miguel savait-il seulement l’héritage qu’il lui avait légué ? Il n’avait pas soupiré, bien que l’envie n’y manquât pas. Était-il même à sa place ? Tandis qu’il observait ce qu’il restait de cette nouvelle Main, il écoutait celui qui, en premier, pris la parole. Sinistros. Pas encore la trentaine. Un personnage encore jeune dans sa tête. Impulsif. Néanmoins un visage loyal au Cartel. Jusqu’à quel point. Comme ce Father.
Une lente inspiration. Il se levait et, faisant glisser les informations de sa tablette sur l’écran interactif, le vieil homme s’était retenu de poser une main sur son visage déjà fatigué. L’idée n’était pas si mauvaise. Mais le Blanco ne pouvait se le permettre. « Nous avons bien entendu votre projet, Sinistros. Nous reviendrons sur ce dernier en temps voulu. » Une façon politique d’évacuer cette discussion que le Baron n’était encore prêt à aborder. D’autant que contrairement à la jeunesse, il aimait entretenir un cercle intime de personnes dignes de confiance. Il n’avait jamais confiance en la technologie, toujours capable d’être hackée. L’être humain répondait toujours à des motivations, au moins, ou son prix. Pas les machines. Aussi, se râclant la gorge, il était peut-être temps pour le vieil homme de rétablir un semblant de réalité autour de cette table ronde. « Et pour reprendre votre projet, Sinistros, pouvons-nous seulement nous le permettre ? », questionnait-il de façon rhétorique avant de lever sa main gauche, bionique. Il ne cherchait pas une réponse et ne voulait surtout pas entendre les Enfants du Cartel, comme il les voyait dorénavant.
« Reprenons brièvement les faits, voulez-vous bien ? » Tapotait-il sur l’écran qui, zoomant sur la localisation du décès du Salamanca, il reprit. « Après quinze années de règne sur Decay, Miguel a été froidement abattu. Lui-même avait baissé sa garde ou un groupe rebelle s’est pensé suffisamment fort pour pouvoir l’abattre sans aucune conséquence. Quatre mois plus tard, nous ne pouvons pas leur donner tort. Aucun coupable. Aucune rétribution. Quelqu’un nous a déclarés la guerre et nous n’avons pas été assez fort pour répondre. Tel est le premier fait que nous devons souligner. » Son œil passait de l’un à l’autre, n’oubliant pas Lucky. « Nous avons alors montré les premiers signes de faiblesse. » Tapotant à nouveau sur sa tablette, le tableau présentait dorénavant cinq photos. Dont deux qui étaient grisées.
« Aujourd’hui, quatre mois après son décès, nous devrions être cinq autour de cette table. Deux sièges sont pourtant vides. Violet est portée disparue, tandis que Red … Est à son tour décédé. » Fraîchement. Était-ce trop tôt de le mentionner devant la niña ? Il ne pouvait pas faire dans le sentimental. Malgré sa présence, il devait être le rôle que tous attendaient de lui dorénavant. Une lente inspiration. « Pensez-vous seulement que vous serez longtemps respectés en tant que Main à trois doigts ? Autant s’appeler une Triade, comme ces Chinois … », se résignait-il à dire. Une façon pour lui de détendre l’atmosphère. Mais les faits étaient là. Brutaux. Froidement présentés. « Nous avons perdu une Lieutenante récemment. Avons-nous réussi à savoir ce qui s’était passé ? Non plus. » Il posait à nouveau son doigt sur la tablette, faisant apparaître une courbe des ventes des drogues, mais surtout des prix, en berne depuis la mort de Miguel.
« Nous ne paraissons pas faibles. Nous sommes faibles. », soupirait-il au reste du groupe. « Nous n’avons présenté aucune nouvelle drogue sur le marché depuis des mois et certains indépendants se permettent d’évoluer hors de notre sphère de contrôle, comme le montre l’attaque de Red. » Se mettant à faire les cent pas autour de la table, les deux mains dans le dos, il continuait sa présentation. « Êtes-vous descendus dans vos rues récemment, señores y señora ? Nous avons perdu l’opinion du peuple. Une explosion au Vieux Walmart. Un incendie non-maîtrisé causé par un de leur Dirigeant. Une série de meurtres au milieu de la nuit. Plus personne ne se sent en sécurité tandis que nos ventes sont en chute libre. » Ses deux mains se posèrent finalement sur la table, encadrant sa propre tablette. Prenant une longue inspiration, celui qui devait prendre la place du Padre reprit sa respiration. Il détestait prendre aussi longtemps la parole. Pourtant, il devait remettre les idées en place à ceux qui pensaient qu’ils resteraient encore des années à cette place. S’ils ne se bougeaient pas, le Blanco n’existerait plus d’ici six mois.
« … Alors … »
Son regard se posait sur Sinistros. Son œil continuait sur Father. Il croisait finalement Lucky. « Alors, nous aurons besoin de mieux que de drones si nous voulons survivre à l’héritage de Miguel Salamanca. » Restant debout, il ne présentait pourtant pas encore ses solutions. Trop tôt. Dans l’échiquier du pouvoir, il avait depuis longtemps que s’il donnait trop rapidement l’initiative, il serait pris de court. Il ne devait pas être le sujet de la Main, il devait en être le Gardien. Silencieusement, il s’attardait sur chacun, prêt à écouter chaque solution. Mais aussi les réactions à sa présentation. Etaient-ils seulement conscients de ce qui se passait exactement dans leurs rues ? Hier encore, Miguel Salamanca mourait. Aujourd’hui, Red. Qui serait le prochain dont la tête viendrait à tomber s’ils ne réagissaient pas ?
Une lente inspiration. Il se levait et, faisant glisser les informations de sa tablette sur l’écran interactif, le vieil homme s’était retenu de poser une main sur son visage déjà fatigué. L’idée n’était pas si mauvaise. Mais le Blanco ne pouvait se le permettre. « Nous avons bien entendu votre projet, Sinistros. Nous reviendrons sur ce dernier en temps voulu. » Une façon politique d’évacuer cette discussion que le Baron n’était encore prêt à aborder. D’autant que contrairement à la jeunesse, il aimait entretenir un cercle intime de personnes dignes de confiance. Il n’avait jamais confiance en la technologie, toujours capable d’être hackée. L’être humain répondait toujours à des motivations, au moins, ou son prix. Pas les machines. Aussi, se râclant la gorge, il était peut-être temps pour le vieil homme de rétablir un semblant de réalité autour de cette table ronde. « Et pour reprendre votre projet, Sinistros, pouvons-nous seulement nous le permettre ? », questionnait-il de façon rhétorique avant de lever sa main gauche, bionique. Il ne cherchait pas une réponse et ne voulait surtout pas entendre les Enfants du Cartel, comme il les voyait dorénavant.
« Reprenons brièvement les faits, voulez-vous bien ? » Tapotait-il sur l’écran qui, zoomant sur la localisation du décès du Salamanca, il reprit. « Après quinze années de règne sur Decay, Miguel a été froidement abattu. Lui-même avait baissé sa garde ou un groupe rebelle s’est pensé suffisamment fort pour pouvoir l’abattre sans aucune conséquence. Quatre mois plus tard, nous ne pouvons pas leur donner tort. Aucun coupable. Aucune rétribution. Quelqu’un nous a déclarés la guerre et nous n’avons pas été assez fort pour répondre. Tel est le premier fait que nous devons souligner. » Son œil passait de l’un à l’autre, n’oubliant pas Lucky. « Nous avons alors montré les premiers signes de faiblesse. » Tapotant à nouveau sur sa tablette, le tableau présentait dorénavant cinq photos. Dont deux qui étaient grisées.
« Aujourd’hui, quatre mois après son décès, nous devrions être cinq autour de cette table. Deux sièges sont pourtant vides. Violet est portée disparue, tandis que Red … Est à son tour décédé. » Fraîchement. Était-ce trop tôt de le mentionner devant la niña ? Il ne pouvait pas faire dans le sentimental. Malgré sa présence, il devait être le rôle que tous attendaient de lui dorénavant. Une lente inspiration. « Pensez-vous seulement que vous serez longtemps respectés en tant que Main à trois doigts ? Autant s’appeler une Triade, comme ces Chinois … », se résignait-il à dire. Une façon pour lui de détendre l’atmosphère. Mais les faits étaient là. Brutaux. Froidement présentés. « Nous avons perdu une Lieutenante récemment. Avons-nous réussi à savoir ce qui s’était passé ? Non plus. » Il posait à nouveau son doigt sur la tablette, faisant apparaître une courbe des ventes des drogues, mais surtout des prix, en berne depuis la mort de Miguel.
« Nous ne paraissons pas faibles. Nous sommes faibles. », soupirait-il au reste du groupe. « Nous n’avons présenté aucune nouvelle drogue sur le marché depuis des mois et certains indépendants se permettent d’évoluer hors de notre sphère de contrôle, comme le montre l’attaque de Red. » Se mettant à faire les cent pas autour de la table, les deux mains dans le dos, il continuait sa présentation. « Êtes-vous descendus dans vos rues récemment, señores y señora ? Nous avons perdu l’opinion du peuple. Une explosion au Vieux Walmart. Un incendie non-maîtrisé causé par un de leur Dirigeant. Une série de meurtres au milieu de la nuit. Plus personne ne se sent en sécurité tandis que nos ventes sont en chute libre. » Ses deux mains se posèrent finalement sur la table, encadrant sa propre tablette. Prenant une longue inspiration, celui qui devait prendre la place du Padre reprit sa respiration. Il détestait prendre aussi longtemps la parole. Pourtant, il devait remettre les idées en place à ceux qui pensaient qu’ils resteraient encore des années à cette place. S’ils ne se bougeaient pas, le Blanco n’existerait plus d’ici six mois.
« … Alors … »
Son regard se posait sur Sinistros. Son œil continuait sur Father. Il croisait finalement Lucky. « Alors, nous aurons besoin de mieux que de drones si nous voulons survivre à l’héritage de Miguel Salamanca. » Restant debout, il ne présentait pourtant pas encore ses solutions. Trop tôt. Dans l’échiquier du pouvoir, il avait depuis longtemps que s’il donnait trop rapidement l’initiative, il serait pris de court. Il ne devait pas être le sujet de la Main, il devait en être le Gardien. Silencieusement, il s’attardait sur chacun, prêt à écouter chaque solution. Mais aussi les réactions à sa présentation. Etaient-ils seulement conscients de ce qui se passait exactement dans leurs rues ? Hier encore, Miguel Salamanca mourait. Aujourd’hui, Red. Qui serait le prochain dont la tête viendrait à tomber s’ils ne réagissaient pas ?
Lyxiae
Narrateur
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Re: [Cartel] Une réunion tant attendue
Mer 19 Aoû - 18:22
Des éclats de voix, des portes qui claquent. Si jusqu'ici la réunion semblait se passer relativement sans heurts ou interruptions, ça ne semble pas être fait pour durer. Les bruits qui se faisaient discrets jusqu'alors deviennent difficiles à ignorer, et rapidement, les voix à l'extérieur viennent couvrir les vôtres.
Soudain, et juste après la dernière intervention du Baron Hernandez, la porte s'ouvre à la volée, brutalement. Deux hommes du cartel - chargés de la surveillance des entrées de la Casa - passent la tête par l'encadrement, le visage blême, l'air paniqué. Le premier des deux, un petit homme trapu, semble essayer d'ouvrir la bouche pour parler, mais ne parvient pas à faire sortir un son. Tremblant comme une feuille, il s'efface derrière son collègue, bien plus grand, qui s'exclame d'une voix rauque. "Une descente ! Dans la rue juste à côté ! C'est la Milice, ils vont débarquer !"
Sans même attendre une réaction ou un ordre, il part en courant, laissant son comparse derrière lui. Lequel prend son courage à deux mains et demande. "Qu'est-ce qu'on fait ? Il faut les empêcher d'arriver jusqu'ici, ils sont nombreux ! Ils doivent savoir !" Malgré tout, lui non plus n'attend pas d'ordre avant de repartir, laissant les chefs du Cartel seuls avec cette urgence à gérer. La porte enfin ouverte, les sons parviennent jusqu'aux oreilles des participants avec plus de clarté : coups de feu, alarmes de voitures, et même quelques explosions retentissent au milieu des cris montant des rues adjacentes à la Casa. A en croire ce que vous entendez, un affrontement armé musclé est en train de mettre à mal plusieurs bâtiments vétustes du quartier.
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