Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
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28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
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31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Should I run away, and change my name ?
Betty-Lou Bettner
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La langue des poings - Duo infernal  Hh6d 151 Civile (Fidèle Lombardi) Bookmaker Je suis le rp, aucun soucis
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C’était ses débuts avec l’alcool, il lui montait vite à la tête. Mika aurait été furieux de la voir comme ça, lui qui lui avait toujours appris que les addictions seraient ses pires ennemies. Mais son frère n’était plus là pour tirer sur la laisse quand elle s’éloignait de leur chemin de promenade tranquille. Les gens avec qui elle trainait n’étaient pas ses amis, au mieux des connaissances, de toute façon, Ellone ne considérait jamais personne. Ils n’étaient pas fréquentables non plus, en même temps, des collègues du Cartel. Alors pourquoi était-elle ici avec eux dans cet appart miteux à faire la fête ?

Parce que c’était la seule option qui lui restait. Le ruskof décédé, la fille s’était retrouvé sans protecteur, autant dire que les ennemis de son frère s’étaient additionnés au sien… et la brune avait un don pour s’en faire. Elle n’avait pas d’autre choix pour survivre que de s’intégrer dans une bande… aussi détestable cette dernière pourrait lui paraître. Un ramassis de junkies pour là plupart, ceux qu’elle détestait le plus quoi. Ils lui rappelaient sa dégénérée de mère et tous les problèmes qu’elle collectionnait par son biais. Chaque fois qu’ils se piquaient ou sniffaient leur merde, la fille essayait de se dire que c’était un mal nécessaire à supporter, au moins elle pouvait se  saouler gratuitement. Un jour elle se tirerait loin d’ici. C’était ce qu’elle se disait à chaque verre, très vite elle devenait assez imbibée pour supporter sa condition actuelle.

Son regard balayait la pièce enfumée, ça grouillait de monde, c’était bruyant, ça puait. La base quoi. Et il y avait une masse de têtes de cons. Son regard gris se stoppait d’ailleurs dans un reflet bleuté, un qui semblait l’avoir croisé au même moment ou la fixer. Peu importe. Ses paupières plissaient un peu, puis son sourcil droit se relevait. Un vieux tic quand elle commençait à s’agacer. Le pire était sûrement qu’elle ne connaissait pas cette fille-là, elle ne se souvenait pas vraiment l’avoir déjà vu, ni même en dehors de leur échange visant à sonder leurs âmes, rien n’était concret pour l’énerver. Pourtant… la brune de l’autre côté du salon lui tapait sur les nerfs. Un petit rictus naissait alors aux coins de ses lèvres, les mêmes qu’elle se mettait à articuler avec précision, sortant un son que l’autre ne pourra pas entendre, mais surement en deviner la teneur…

“ Hello bitch. “

S’associait à cela très rapidement un doigt pas très élégant, son majeur s’était mis en avant. Difficile de dire ce qui s’était passé durant les quelques instants qui avaient justifié cela, c’était simplement que parfois, y avait des têtes comme ça qui ne lui revenaient pas. Son acolyte à sa droite suivait la scène avec perplexité, avant de se décider à commenter ou tempérer la situation… Au choix.

“ Putain Ello’ ne commence pas à chercher la merde. “

Parce que oui, c’était exactement de ça qu’il s’agissait. Sa vie se ponctuait désormais de bagarre en tout genre, de situations impossibles, de beaucoup de frustration. Au final, le tout était toujours de tomber sur la bonne cible, d’ordinaire, Ellone préférait taper sur les gars, plus solides, plus résistants, aussi, elle ne s’attendait pas vraiment à une riposte de la part d’une fille… enfin si ce n’était la voir brasser beaucoup de vent, ce qui faute de la défouler, pourrait l’amuser un temps. À côté, son “pote “ faisait quelques sourires et gestes pour tenter d’apaiser d’éventuelles tensions… On aurait qu’il savait quelque chose que notre protagoniste ignorait….
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Plusieurs années en arrière je me souviens avoir fait certaines rencontres. Parfois difficiles, parfois touchantes mais toutes mémorables. Celle que j’avais faite avec Ellone le resterait toujours à ma mémoire parce qu’elle avait signé les débuts d’un duo chaotique que nos amis auraient aimé ne jamais voir naitre.

C’était une soirée banale, dans un appartement plutôt petit, mais on y était nombreux. Les amis qui ramènent des amis comme toujours là pour doubler les présences prévues. Ça aurait pu être une soirée bien mais ce soir là, j’étais pas de bonne humeur. J’avais passé une journée de merde, et sourire pour faire illusion n’avait jamais été mon truc. J'aurais annulé si ça ne tenait qu'à moi, et c’est ce que j’aurais fait si mon amie d’alors, Lexie n’avait pas tellement insisté pour que je l’accompagne.
Ça faisait des semaines qu’elle attendait cette sortie comme le messi, parce que ses parents l’avaient enfermé après avoir découvert qu’elle fumait de la coke. Ils m’avaient d’ailleurs interdit de la revoir, selon eux j’étais pas une personne fréquentable et depuis que je trainais avec elle elle commençait à ressembler aux vermines des bas fonds. J’en avais rit parce que Lexie avait jamais eu besoin de moi pour plonger toute seule dans les ruelles sales de Decay. Et c’était pas ses parents qui pourraient barrer la route à son implacable volonté.

Pendant ces deux semaines à textoter elle m’avait supplié de venir ici avec elle, pour se changer les idées sans savoir que j’avais moi-même des problèmes à régler. Mais sa voix chantante au téléphone m’avait fait changer d’avis quand elle m’avait dit que c’était ce qu’une amie ferait. Alors je m’étais laissée entrainée à son bras, une main dans la poche, le sourire aux lèvres quand bien même l’ombre des certaines pensées continuaient à me hanter. Elle savait pas que se plaindre de ses parents sous mon nez m’irritait. Elle savait pas ce que c’était, d'avoir la chance de pouvoir grandir dans une famille mais je disais rien je la laissais se plaindre, démangée par l’idée de lui rappeler qu’on avait pas tous cette chance.  Plus silencieuse que d’ordinaire encore, par peur gâcher cette première sortie avec une parole trop rude Lexie comblait mon silence par sa verve. Elle disait à quel point elle était excitée de revoir ses amis, de boire et parler du dernier mec qu’elle avait rencontré, un certain Ethan censé être là ce soir.

-T’es sure que c’est une bonne idée j’veux dire si tes parents l’apprennent ils vont encore péter un cable. 

- Mais non Cait’ puis même si c’est le cas tu sais bien que je m’en fiche.

Je roulais des yeux sans pouvoir m’empêcher de sourire. Elle pouvait pas s’en empêcher, elle était toujours si fleur bleu, ça n’avait pas de prix.

On avait eu le temps d’arriver, de s’installer et de commencer à parler avec tout le monde, avant de s’assoir sur le canapé qu’on avait décrété notre avec Lens qui nous avait rejoint entre temps. Le temps avait passé, j’avais suivis plus ou moins les discussions, d’humeur évasive puis… J’avais simplement regardé qui venait d’arriver tardivement, sans manquer de mater de haut en bas les nouvelles silhouettes. Mais mes yeux tombèrent dans les siens.

Je n’eus pas vraiment d’explication à la tension soudaine qui s’était levée dans l’échange dans nos regards, mais je perçus avec limpidité le doigt d’honneur qu’elle levait un peu plus tard non sans m’avoir traité de pute. Sur le coup je ne disais rien, me contentais de la fixer en écartant un peu plus les jambes comme pour mieux marquer ma position dans le canapé. Imperturbée, mais de plus en plus démangée par une indicible envie de la remettre à sa place. La véritable question était de savoir si j’allais me laisser marcher dessus par la première arriviste du coin, et la vrai réponse c’était que ma fierté me chatouillait, plus forte que n’importe quel autre trait. Un besoin vif et soudain de réparer l’insulte qu’elle m’avait lancé. D’ici quelques secondes j’allais lui renvoyer l’ascenseur, j’étais déjà de mauvais poil depuis des heures, à faire semblant de m’intéresser à une soirée qui ne m’apportait rien et elle, elle avait débarqué comme une fleur pour m’achever. Ou peut-être me donner l’occasion rêvée d’échapper à la monotonie de cette fête sans saveur.

Les  yeux fixés sur sa silhouette, j’ignorais les quelques sourires cons de son pote pour soudainement coller ma bière contre le torse de Lens.

- Tiens moi ça toi.

Ce dernier la prenait avec stupeur sans comprendre.

- Cait ?

Trop tard je l’écoutais déjà plus. Toute mon attention était focalisée sur cette inconnue. J’attrapais le verre de cognac à Lexie posé sous mon nez et me redressais non sans en prendre une gorgée et m’avançais vers elle. Dans mes veines je sentais les relents d’une adrénaline se diffuser en silence, gonfler mes veines d’une colère sourde. C’était familier, c’était grisant et c’était bon.

Bon de savoir qu’elle m’avait donné une raison de lui éclater la gueule.

Cette con avait pensé pouvoir me provoquer et j’allais lui montrer ce que ça allait lui couter. À défaut de savoir réfléchir elle allait apprendre qu’on me provoquait pas sans conséquences. Arrivé à sa hauteur je lui balançais littéralement le contenu du verre au visage, le coin de lèvre relevé dans un rictus dangereux. Ça n’avait pas manqué et même si elle avait tenté de s’écarter ma main avait filé dans ses cheveux à l’arrière de sa nuque pour s’accrocher à sa tignasse que j’approchais pour murmurer contre ses lèvres. On aurait pu croire à une poigne sensuelle, un geste tendre sous l’écho de la musique dans le fond, par dessus les voix des gens qui discutaient autour de nous.

- Tu peux répéter ça petite pute ?

Ma voix est douce, mais ma poigne tire sur ses cheveux avec tellement de force que je la pousse en arrière d’un mouvement de mon corps contre le sien. J’ai conscience que tous les regards se braquent un à un sur nous mais je m’en fiche assez bien.

Tout ce qui comptait c’était cette petite pute que j’allais remettre à sa place dans quelques secondes parce que les gens de sa race  pouvaient jamais s’en empêcher, après tout. À crier plus fort pour te provoquer. Seulement moi j’allais pas gueuler non, mais j’allais la coucher par terre dans quelques secondes.

- Aboie plus fort, va-y.

Je répètais contre son oreille comme une nouvelle provocation pour mettre un peu plus d'huile sur le feu le souffle lourd.


Dernière édition par Caitriona Graves le Ven 19 Juin - 13:39, édité 1 fois
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Et bien quoi ? L’attente lui avait paru une éternité, presque un instant elle avait cru après miser sur le mauvais cheval, qu’importe, il lui suffirait de changer de cible. Enfin, c’était avant de la voir finalement abandonner sa bière, se relever, venir vers elle. Difficile de décrire ce sentiment satisfait qui enivrait la jeune jeune Ellone fougueuse à chaque pas de son aînée, bientôt les quelques mètres qui les séparaient avaient été dévorés. Pas une seconde elle ne l’avait lâché du regard comme pour être sûre que sa torpille ne manque pas de venir la percuter. Hautaine, imperturbable aussi, la fille avait simplement eu à lever les yeux quand elle était à sa portée, spectatrice avant de choisir quel serait son rôle ce soir, elle avait attendu de voir la réaction de cette inconnue. Une qui ne se faisait pas attendre cette fois. Même pas elle tentait quoi que ce soit pour éviter ça, à quoi bon, toute excuse était bonne à prendre pour la défoncer. Même si elle n’en avait pas besoin… Peut-être qu’elle avait eu juste la flemme de bouger ou manquait de réflexes… Qu’importe.

La fraîcheur du cognac rencontrant sa peau l’avait réveillé, c’était exactement ce qu’il lui fallait avec les litres d’alcool qu’elle avait déjà accumulé pour prendre son mal en patience, supporter d’être ici avec eux aussi. Dangereusement passive, Ellone s’était laissé attraper, malmenée, son regard était plongé dans celui de son agresseuse, son sourire malsain n’avait pas tari une seule seconde, même pas quand elle avait dû cligner des yeux pour les épargner de l’alcool jeté à sa face… un qu’elle récupérait avec gourmandise sur ses lèvres et une partie de son visage en passant grossièrement sa langue dessus alors que son interlocutrice lui murmurait quelque chose à quelques centimètres de là. Elle n’avait que faire de la toucher au passage, c’était peut-être mieux encore si pouvait l’agacer encore plus.. Dans ce cas-là après avoir ricané doucement, satisfaite, la fille n’allait pas la faire attendre plus longtemps.

En quelle langue tu veux que je le répète ma petite pute ?

Elle lui susurrait à son tour à la face, tout en acquiesçant un mouvement de baiser avec sa bouche, le tout couplé à un clin d’oeil. On dirait bien qu’elle était décidée à jouer à la conne avec sa dominatrice de la soirée. À côté ses potes bégayaient un peu, mais Ellone ne faisait déjà plus cas d’eux, elle n’avait d’yeux que pour la fille ayant fait tout le chemin depuis l’autre bout de la pièce pour elle. Cette fois sa passivité avait foutu le camp bien vite aussi, ce n’était pas son genre après tout,  d’une main ferme elle attrapait la gorge de la demoiselle profitant que cette dernière était trop occupée à lui murmurait d’aboyer dans le creux de l’oreille.  La pression était forte, mais pas assez excessive pour l’empêcher de parler, c’était sa dernière chance de le faire dans leur tête-à-tête avant qu’elle ne remonte sa jambe pour lui mettre un coup de genou dans le bas ventre. Un chien qui aboie ne mord pas, c’était bien connu. Alors elle n’avait fait que montrer les crocs ?

Quelle idée de lui laisser une aussi belle ouverture. Autant dire que les hostilités étaient bel et bien lancées ! Aussitôt la bande du Cartel et quelques invités dont l’attention avait été captée  tentaient de les séparer. Tout ce qu'ils se récoltaient était des coups perdus ou volontaires. Ellone se souvenait parfaitement du coup de crâne qu’elle avait mis à celui qui tenait de la retenir dans son dos. Au fond d’elle, elle ne doutait pas des capacités de sa rivale pour se libérer aussi et c’était au final justifié, car il n’avait pas fallu plus de quelques secondes pour qu’elles puissent s'agripper à nouveau.

Tu veux que je grogne aussi ? Ou que je vienne te mordre chérie.

C’était dit avec son ton et sa face de connasse, elle se foutait clairement de sa gueule, la provoquer à outrance pour la faire exploser, comme si elle n’en avait pas déjà assez cumulé comme ça. Ellone en vrai garçon manqué tapait durement, comme un gars, ça avait l’air d’être le cas en face aussi. Puis ce n'était pas son premier crêpage de chignon, ou plutôt sa première bagarre en fait… C’était plus intense qu’une simple bagarre entre filles quand on s’échangeait des droites de forains et des coups de pieds brisant les chaises qui servaient de boucliers… Fallait croire que le monde autour avait disparu dans l’esprit de notre brunette, elle ne voyait plus que cette fille et l'excitation, couplé à un amusement tordu que leur échange de coups lui procurait. Toute la puissance de l’adrénaline qui se jouait là. Ellone n'avait pas de race, ça ne l’aurait gêné de tirer quelqu’un pour qu’il ramasse un coup à sa place, ou de briser tout l’appart sur le dos de son adversaire juste pour se marrer et tester sa résistance.

Au fond de la maison, de propriétaire des lieux débarquait presque le pantalon sur les chevilles pour constater d’où venait tout ce bordel… puis surtout le carnage qui s'opérait, elles n’y allaient visiblement pas avec le dos de la cuillère…

Mais je vais les buter ces PUTES  !

Sa colère à lui en revanche était justifiée. Il avait rapidement fait de prendre à partie ces potes du Cartel qui se fendaient la gueule en bande devant la scène, mais aussi le nez explosé par la petite Ellone de l’un des leurs. Très vite, la tension montait et l’affaire s'envenimait...
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Qu’est-ce qu’ils comprenaient pas dans cette affaire bordel ? C’était entre elle et moi et personne d’autre. Je grondais hargneusement alors que soudainement tout un amas de personnes commençait à s’agglutiner autour de nous.  

Et je resserrais ma prise, comme pour mieux l’enfoncer dans le sol qui tenait ses pieds. Elle avait doucement réagi, comme si elle savourait le venin que je venais de lui distiller à la face. Et ça exaltait cette tension ambiante qui avait gagné la pièce et ses invités. J’avais beau m’intéresser qu’à elle, lui être toute dévouée dans ce début de lutte qui s’était engagé, tous les autres avaient pas finit de se mêler de nos affaires. Ca m’avait rendue folle que je m’en étais raccroché à cette inconnue pour échanger de multiples coups.

Dans le fond j’entendais la voix lointaine de Lens et Lexie qui tentaient d’me ramener en arrière mais je m’étais pas privée de leur lancer quelques coups pour leur faire comprendre de me lâcher la grappe. Tout comme mon intriguant pas moins féroce. Bientôt tout ne fut qu’un amas de mouvements brutes, d’insultes et de coups qui vrillaient d’un bout à l’autre jusqu’à ce qu’une silhouette plus en colère encore qu’on avait pu l’être jaillisse dans la pièce pour nous interrompre.

Et voyant l’hôte de la soirée saisi par une colère noire ils s’y mirent à plusieurs. Seulement quand une main attrapa la mienne pour m’écarter d’elle je lui gueulais.

- Lâche moi la grappe connard tu vois pas que j’suis déjà occupée ? Puis qu’est-ce que tu veux avec ta soirée de merde là !

La seconde d’après ce n’est pas de l’inconnue que je sentis le coup partir mais bien celui du poing de ce type venu dans mon abdomen. Et je me désintéressais finalement de ma proie pour le tabasser lui. Lorsque je l'agrippais à son tour ce dernier cria.

- Sortez moi ces deux là j’veux plus les voir elles foutent en l’air notre soirée bordel !

D’énormes silhouettes nous avaient toutes deux attrapées et je fulminais en silence, prise d’une douleur insupportable dans la mâchoire. Le coup de l’autre nana m’avait claqué m’avait sonné et j’entendais encore dans le fond le proprio qui râlait.

- J’ai des culs à baiser là, alors maintenant reprenez la fête et fermez vos gueules.

Excédée je réalisais, alors qu’on venait de se  faire jeter elle et moi dans le couloir de l’appartement. La porte venait de claquer et je reprenais mon souffle en silence, une main portée mon visage pour le masser. J'y vis quelques traces de sang et fronçais les sourcils. Engourdie.
J’me sentais soudainement très con mais plus légère.  Et à regarder mon ennemie improvisée elle était tout aussi épuisée que moi. Je me redressais en silence un peu mal à l'aise pour murmurer.

- Quel con celui-là...  De quoi j'me mêle.
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Elles s'étaient fait jeter comme des malpropres de la fête, en même temps c’était un peu mérité. Certes, la brune l’avait mauvaise, puis elle se disait bien qu’elle irait mettre un coup de pied ou deux dans la porte pour rentrer et tout casser... mais ce n’était pas déjà un peu carrément; ce qu’elles avaient déjà fait. En réalisant, la bouche aussi douloureuse que le reste de son corps, la fille se marrait doucement.  Plus encore quand son ouïe captait le murmure de son “ennemie”.

“ Tu sais ce qu’on dit : l’ennemi de mon ennemi est mon ami. “

Elle lui tendait une main, pour la saluer ou pour qu’elle l’aide à se relever,  peut-être un peu des deux, cette conne lui avait mis une sacrée branlée l’air de rien. Si sur le coup,  la rage et l’adrénaline l’avaient aidé à faire abstraction de cette réalité, se faire jeter au sol et reprendre, son souffle n’avait rien eu de salvateur.  Bien au contraire. Sa main glissait dans sa veste d’où elle en sortait une fiole de rhum cabossée. Le récipient avait vécu plusieurs guerres on dirait… après avoir dérobé une gorgée, elle la tendait à son accompagnatrice de mauvaise fortune avant de s’étirer en grimaçant.

“ Je sais où il est garé. Niquer sa caisse ça te botte ? “

Gamine rancunière qu’elle était affichant ses mauvaises intentions avec son sourire ensanglanté de carnassier. Cette pétasse lui avait surement péter une dent dans l’échange, puis au lieu de vouloir la tuer, la fille se ravissait de l’avoir croisé, qu’elle avait ce sang aussi bouillonnant que le sien, cette fureur impossible à canaliser.  Son regard la quittait un instant pour fixer la porte, elles avaient trop crevés et toute pour avoir encore envie de se taper dessus, pas après s’être débattue comme des lionnes avec ses molosses. Le souvenir de la scène lui décrochait un nouveau rire, c’était comme si cette fois elle avait pu se  voir elle-même en faire voir de toutes les couleurs aux “videurs”.  Et leurs potes dans tout ça ?

En tout cas, Ellone n’était pas dupe, elle n’en avait pas. Personne ne viendrait la rejoindre, donc elle n’allait pas les attendre aux pieds d’une porte. D’un grand geste théâtral, elle tirait sa révérence en balançant un doigt d’honneur à leur intention. Qu’importe qu’ils en profitent ou pas, elle avait déjà ses plans pour la suite de la soirée.  En plus d’être bourrée, elle était tordue de base, autant dire que ça ne promettait rien de bon.

“ Tu fûmes chérie ? “

Pas tant qu’elle en voulait une à cramer, plus qu’elle voulait son feu.

“ T’as déjà vu un feu d’artifice…? “

Qu’elle lui glissait comme indication de ses intentions alors qu’elle ne marchait même plus droit en direction de la bagnole, accompagnée ou pas… En si charmante compagnie serait mieux. Pour accompagner le méfait ou le stopper en fait !

Ce n’était pas comme si un jour Elonne en avait eu quelques choses à faire des conséquences de ses actes pas vrai ?
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