Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Invité
Invité
Anonymous
Chicago, c'était la deuxième fois en peu de temps qu'Hera venait dans cette partie de Decay. Depuis l'accrochage, quelques jours, plus tôt, les membres de l'équipe d'Hera venaient investiguer dans la zone d'intervention. Et c'est en cette belle nuit pluvieuse qui faisait râler Hera depuis qu'elle avait mis un pied dehors, qu'elle avait reçu pour ordre de surveiller le bâtiment en question. En arrivant sur place, elle s'assura que sa capuche était baissée au plus bah pour éviter qu'on la reconnaisse. Elle se posta près d'un croisement de rue depuis lequel elle voyait les entrées principale. Elle attendit en quête d'un moindre mouvement pendant environs une bonne heure. Elle occupait son temps sur un jeu débile qui l'énervait et manqua de faire voler son portable.

Vint alors enfin du mouvement, la porte arrière s'ouvrit, un homme traînait un sac-poubelle énorme au sol. Il s'approcha alors d'une des grandes bennes en métal qui débordaient et tenta de jeter le corps dessus. Il s'y reprit à trois fois avant d'y parvenir, durant la manœuvre Hera vit une plaque de la milice s'échapper du sac et tomber au sol. Il ne lui fallu pas longtemps avant qu'elle ne comprenne que c'était un des cadets abattu laissé sur place qui se trouvait dans le sac. Le type força ensuite sur le sac pour le faire rentrer. Il versa ensuite le contenu d'un bidon dans la poubelle, et y jeta sa clope. Le contenu étant abrité, les flammes s'emparèrent du contenu de la benne. Toi mon gars, tu vas passer un sale quart d'heure. Hera fit craquer ses articulations, afin d'être prête à en découdre. Le type ne retourna pas à l'intérieur du bâtiment, il continua son chemin dans la rue et s'approcha d'une moto garée. Oh non non non, toi tu vas rester là.

Hera commença alors à courir dans sa direction pour l'intercepter, le type voyant quelqu'un courir vers lui démarra en trombe. La moto fila tout droit dans la rue, la blonde la manqua de peu, puis elle vit le type tourner sur la gauche dans une rue. Elle avait étudié les rues adjacentes, au bâtiment pour son intervention, elle savait que la rue dans laquelle il avait tourné remontait dans sa direction. Elle ne réfléchit pas plus longtemps et couru à toutes jambes vers sont raccourcis. Elle avait vu juste, le gars passa devant elle, mais fut ralenti par des passants, Hera ne s'arrêta pas et fila poussant, les passants à son tour.

« Dégagez de là putain, voyez pas que y en a qui veulent casser des gueules ! »

Sa cible tourna dans une rue pour essayer de la semer, mais la blonde s'exclamant, avait juste eu le temps de le voir tourner. Arrivée à la carre de la rue, elle tourna brusquement et vit le motard plus loin. Elle fit deux enjambées dans cette même rue, mais pas plus. C'était sans compter sur un obstacle sur son chemin. Hera vit son champ de vision se pencher vers le sol soudainement. La douleur n'était pas encore parvenue à son cerveau, qu'elle se rendit compte qu'on homme était là, un genou à terre en train de fermer la devanture d'une boutique. Elle vit ensuite au ralenti, comme dans les films qu'elle pu voir plus jeune, le sol se rapprocher dangereusement d'elle. Puis le choc, elle s’étala au sol à plat ventre. Son seul coup de chance et qu'elle n'avait pas atterrit dans la flaque d'eau juste à côté. Elle voulut alors se relever sur ses deux bras, et se retrouva à quatre pattes, releva la tête, mais la moto avait disparue. Elle tapa du poing au sol et cria en tournant la tête vers celui qu'elle venait de heurter.

«Bordel de merde ! Toi, mon gars t'as intérêt d'avoir une bonne explication pour être sur mon chemin à genou dans la rue à cette heure !»
Should I run away, and change my name ?
Lysandre D. Laurens
Should I run away, and change my name ?
https://decay.forumactif.com/t517-ne-me-decoit-pas-tu-risquerais-d-etre-dans-ma-ligne-de-mire
https://decay.forumactif.com/t512-ma-vengeance-sera-aussi-grande
92 Information Vendeur dans une patisserie /tueur a gage pas pour le moment
avatar
Messages :
92
Allégeance :
Information
Metier :
Vendeur dans une patisserie /tueur a gage
Mort du personnage :
pas pour le moment
Cela faisait bien deux heures, qu’il n’y avait plus eu un seul client qui avait ouvert la porte d’entrée de la boutique. Faut dire que les pâtisseries de base se prenait le matin pour le midi ou pour des occasions particulières, mais en plus à Decay, les gens se sentaient de moins en moins en sécurité, et le fait de traverser la rue pour prendre de quoi grignoter parce que les pâtisseries n’étaient nécessairement pas vitales, attentait à leur vie.  Le vide, l’ennui.

J’avais essayé de m’occuper le plus possible, faire le ménage dans la boutique, dans le local de cuisine, de faire l’inventaire. Je détestais ne rien faire, et je devais être hyperactif dans l’âme. Mais au bout d’un moment, on a utilisé toutes les cartes de l’animation.
Ma tête posée sur le comptoir, dans une posture très négligée, je regardai les minutes défiler sur mon téléphone, il était 18h30. Dans une demi-heure je rentrerai chez moi. J’avais envie d’envoyer un texto a Kentin, le faire chier, comme il le fait à chaque fois lui-même. Mais je savais qu’il travaillait ce soir. Mais bon, il serait surement content de voir que je pense parfois à lui. Enfin la plupart de temps, mais il ne fallait jamais lui dire il risquerait de faire un AVC tellement qu’il deviendrait fou. « Bon courage, pour ce soir, à demain  ». Simple et efficace, il ne fallait pas en dire plus.

- Lys, tu fermes la boutique, je dois récupérer ma fille. Dit le patron en s’activant un peu derrière moi.

Un simple mouvement de tête, étrangement le patron avait une totale confiance en moi. Heureusement qu’il ne savait pas ce que je faisais parfois pendant la nuit, il déchanterait bien vite. Ici, j’étais le gentil et aimable Lysandre, toujours là pour rendre service. La nuit, la nuit… C’était une autre histoire. Ne disait-on pas « la nuit tous les chats sont gris » ?

Le gérant me laissa seul et progressivement je me mis à ranger pour faire passer le temps et nettoyai le four. Je fermai les rideaux automatiques des fenêtres et mis sous cadenas la caisse et éteignis la lumière et me dirigea vers la sortie. Je fermai la porte a clefs et fit descendre la devanture en métal de la boutique.

J’entendis les pneus d’une moto grinçait et je n’eus pas le temps de tourner la tête que la moto passa derrière moi, faisant virevolter mes cheveux dans les airs. Je n’en fis pas trop attention, du moment que ce n’était pas une attaque en mon intention. Je me remis à la tache de cadenasser la devanture. C’est sans compter le boulet qui me frappa le menton et me rentra directement en pleine face. « Putain, ça fait mal ! ». Je sens le gout de sang dans ma bouche et je vois la personne tombée à la renverse à mes pieds.

Une femme, encore une femme, ce n’est pas possible je les enchainait ! Et en plus elle avait le culot de gueuler comme une truie. Je rêvais ! c’est elle, elle n’avait qu’à faire attention aussi ! Qu’elle gourde celle-là ! Bon, je respirai doucement et me redressai sans l’aider pour le moment.

- C’est bon, tu as fini de brailler comme un paparazzi ? demandai-je en lui lançant un regarde noir, tout en m’essuyant la bouche salie de sang.

Je regardai les personnes s’arrêter et nous regarder. En plus elle avait attiré du monde. Quelle cruche.  Je soupirai et m’abaissai pour lui prendre la main et la redresser d’un coup assez vif. Je ne voulais pas que les gens pensent que je n’étais pas un gentleman…

- Cretine !   Tu es aveugle ou quoi ? Tu m’as fait mal en plus. Avant de courir comme une demeurée on réfléchit !  

Je me grattai la tête et fixai la rue qu’avait emprunté la moto :

- Tu suivais cette moto, non ? demandai-je. Et tu crois vraiment que tu allais réussir à la suivre à pieds, t’es sérieuse ?



Invité
Invité
Anonymous
Hera, au sol, reprit son souffle, mine de rien, elle venait de taper un bon sprint. Le type qu'elle venait de percuter s'esclaffa dans sa direction. Un papa quoi ? D'où il me traite de pâtes ce connard ?! Certes, quelques pèlerins s'étaient arrêtés, mais Hera n'en avait guère quelque chose à foutre. L'inconnu la tira de force pour la relever, à peine eu-t'elle récupéré un minimum d'équilibre qu'elle donna un coup dans son bras pour l'écarter. La blonde faillit perdre pied, mais se réceptionna.

« Crétine ! Déjà d'où tu me touches toi ?! À cause de toi, j'ai manqué de casser une gueule, et je t'ai fait mal pauvre chou ? Si ça continue, je vais pas m'arrêter à ça ! »

Hera regarda sa veste qui était salie par son contact avec le sol qui avait été si peu accueillant avec elle. Elle tapa rapidement dessus espérant que sa veste favorite rouge se nettoie par magie. L'obstacle lui adressa de nouveau la parole, plus calmement cette fois, mais cela n’apaisa pas son courroux.

« Mais qu'est-ce que tu mêles de mes affaires mec, je suis un putain de guépard, ça se voit non ? Évidement que je l'aurais rattrapé ce connard. »

La blonde se mit à regarder son interlocuteur, ce qu'elle n'avait pas pris la peine de faire pour le moment. Un jeune, seul signe distinctif, du sang au visage. Rien de bien extraordinaire, et pourtant, il avait réussi à la mettre en rogne. Hera prit pour cible une poubelle ou du moins ce qui en était l'usage principal. Son pied vint la percuter et la fit tomber sur le côté. Son visage était crispé, même si d'un certain point de vue, elle n'avait aucune attache envers ses collègues défunts, ces connards méritaient de dérouiller, et cet obstacle parlant venait de lui retirer son punching-ball de la soirée. Hera roula des épaules comme si elle était prête à se battre.

« Bon alors, comment on fait maintenant ? Tu continues de te plaindre et je me défoule sur toi ? »

Hera, serra ses deux poings l'un dans l'autre et fit craquer leurs articulations. Elle aurait voulu montrer son atout dont elle était fière, mais essaya d'en garder la surprise au cas où l'inconnu ne l'avait remarqué.

« Ou alors si t'es quelqu'un d'ennuyeux, tu peux aussi venir me demander pardon ... »

Un sourire satisfait se dessina sur son visage éclairé par intermittence par les lumières de la rue. Hera, évidemment, avait une préférence pour la première solution.
Should I run away, and change my name ?
Lysandre D. Laurens
Should I run away, and change my name ?
https://decay.forumactif.com/t517-ne-me-decoit-pas-tu-risquerais-d-etre-dans-ma-ligne-de-mire
https://decay.forumactif.com/t512-ma-vengeance-sera-aussi-grande
92 Information Vendeur dans une patisserie /tueur a gage pas pour le moment
avatar
Messages :
92
Allégeance :
Information
Metier :
Vendeur dans une patisserie /tueur a gage
Mort du personnage :
pas pour le moment
J’étais tombé littéralement sur une demeurée avec des envies de suicides. Elle grognait comme je ne sais quoi ? Une lionne, peut-être. En la regardant bien, la chevelure qu’elle arborait pourrait peut-être vraiment ressembler à celle d’un lion. Maintenant fallait que je fasse le baby-sitter, ce n’était surement pas la soirée que j’aurais préféré passer.

- Déjà tu baisses d’un ton, Bulldog ! Et j’acceptes tes douces excuses, ricanai-je.

Certaines personnes se sont arrêtés pour nous regarder. Vu comment la conversation dégénérait, je risquais vraiment de perdre mon calme. Je crois que je l’ai foutu en rogne, puisque la pauvre poubelle à côté de la boutique se prit un coup de pied par la petite blonde. Mais est-ce que ça me faisait peur ? Bien sûr que non, cette fille était apparemment psychopathe sur les bords. Enfin, un peu comme les autres filles en général. Imprévisible, mesquines et manipulatrices pour arriver à leurs fins. Tantôt doucereuses, tantôt agressives. On ne savait pas ce qu’elles nous réservaient.

Le petit jeunot que j’avais été à l’organizatsiya n’était plus, l’adolescence m’avait été fauché comme on fauche la vie à un gamin de dix ans. Je ne serais surement plus le même gentil et serviable être humain qu’on manipule comme une peluche et qu’on jette lorsqu’on n’en avait plus l’utilité. C’était un peu ce qui s’était passé dans le gang. On avait profité de mes compétences pour après me jeter dans les rues sordides de Decay.

Elle hurle que c’est un guépard et qu’elle aurait bien pu le rattraper.

- Ah ! je ne savais pas que les femmes avaient des moteurs à la place du ventre, ricanai-je. Si tu voulais le suivre t’avais qu’à être véhiculé, Cretine !

Elle me provoque encore, je ne réponds pas, vaux mieux pas, sinon je risquerais d’être encore plus véhément et je risquerais d’être désagréable, bien plus qu’elle. Elle se croyait cinglante, non c’était pour moi juste un bébé qui pleurnichait et faisait un caprice.

- Oh, fais ce que tu veux, mais en tout cas ça sera sans moi ! dis-je en la dépassant. Sur ces douces paroles, Salut.

Elle voulait faire son intéressante, tant mieux pour elle, ça ne m’intéressait de moins en moins.

Je fronçais les sourcils, mon ouïe ne me trahissait que très rarement et je m’immobilisai un instant. Des freins, un moteur vibrant. Non, ce n’était pas la même moto qui était passait quelques minutes auparavant et que la blonde poursuivait. Non, impossible, elle ne prendrait pas le risque de repasser au même endroit. Sauf pour tuer un témoin gênant.  C’était bien la même bécane que j’entendais pourtant.

Ma main inconsciemment se porta derrière mon dos et me saisit de mon arme sans la sortir pour autant puis dès que je vis le reflet sur le véhicule tourner dans notre rue, je me retournai d’un bon en sortant mon arme.

- BAISSE-TOI ! TOUT DE SUITE !

Je m’aplatis contre le sol alors que les éclats de balle résonnent à mes oreilles, et je tire en direction de l’agresseur, essayant de viser une des roues de la moto. Mais peine perdue, c’était compliqué d’être au sol et viser un objet en mouvement. Je n’avais pas toutes mes compétences dans cette foutue position. Les balles tapent violemment sur la devanture de la boutique. Putain, j’espère que l’autre tarée, aura eu la logique de s’aplatir comme une crêpe autant qu’elle gueule ! Ça lui sauverait la vie.    
[/color]

Invité
Invité
Anonymous
Hera entendit des mots qui ne lui plaisait pas, la tension s'intensifia dans ses tempes, un coup allait certainement partir sous peu. Essayant de maîtriser cette rage montante, elle pensa à voix haute.

« Bon alors, faisons le bilan. Un ... bulldog, mais il se fout de ma gueule celui-là !? »

« Des ... excuses, mais c'est qu'il est pas croyable ce connard ! »

Elle tournait en rond sur place, les bras tendus et contractés, tapant fort du pied à chaque pas.

« Un moteur ? C'est pas un moteur, c'est une putain de machine à bébé ! Et pour info monsieur le moralisateur en carton, je suis véhiculée sur mes jambes ! »

Les dernières paroles de l'obstacle étaient de trop, et il s'en allait en plus. La dernière vis qui retenait Hera de péter un plomb sauta, elle se tourna brusquement vers l'homme qui lui faisait dos tout en remontant ses manches. Un bruit sourd attira l'attention d'Hera, elle se tourna brusquement, l'information ne mit que quelques secondes à parvenir à son cerveau. L'enculé a moto ! Elle n'entendit même pas la sommation émanant de l'obstacle et se rua inconsciemment vers sa proie.

« Regarde, comment ça chasse un guépard connard ! »

Elle fit de grandes enjambées et par chance le motard visa l'homme qui s'était mit à terre. Quand la cible fut à un mètre d'Hera, elle bondit en avant tel un rugbyman voulant réussir son placage, mais sans les muscles. Le choc fut rude à cause de la vitesse, son épaule droite encaissa l'impact de plein fouet, mais elle avait réussi son action, pour elle, c'est tout ce qui comptait.

La moto tomba à la renverse et glissa sur le sol sur quelques mètres dans un grincement de métal. Hera et le pilote, eux tombèrent sur le sol derrière la moto, pile à l'endroit où elle avait vu une flaque plus tôt. Heureusement pour elle, elle était au-dessus de l'homme et avait été seulement éclaboussée légèrement. Son épaule lui faisait mal, le choc ne l'avait pas épargnée, mais elle avait un objectif plus important. Elle se mit à genoux à l'aide de son bras gauche et une fois suffisamment stable, elle regroupa ses forces, serra le poing et frappa de toutes ses forces disponible le thorax de l'homme. Elle était peut-être un peu folle, mais pas encore assez pour essayer de briser le casque à mains nues. Elle essaya de reprendre ensuite sa respiration qui était un peu coupée.

« Alors ... On va moins vite ... maintenant ... connard ! »

Elle regarda ensuite autour d'elle et vit l'arme du type plus loin, elle pouvait se déchaîner sans soucis. Son bras droit n'avait plus assez de force, elle s'acharna alors avec l'autre et porta plusieurs coups toujours sur le thorax, espérant entendre le craquement de ses côtes.
Should I run away, and change my name ?
Lysandre D. Laurens
Should I run away, and change my name ?
https://decay.forumactif.com/t517-ne-me-decoit-pas-tu-risquerais-d-etre-dans-ma-ligne-de-mire
https://decay.forumactif.com/t512-ma-vengeance-sera-aussi-grande
92 Information Vendeur dans une patisserie /tueur a gage pas pour le moment
avatar
Messages :
92
Allégeance :
Information
Metier :
Vendeur dans une patisserie /tueur a gage
Mort du personnage :
pas pour le moment
Un fracas, un bruit de carrosserie brisée. C’est ce que j’entends lorsque je suis a terre. Je vois la carcasse de la moto rouler sur quelque mètres à la renverse. J’avais entendu la douce voix de la demoiselle me faire comprendre la vie, qu’elle n’avait pas besoin de quelqu’un, mais elle n’avait pas sauté quand même? si?

En me relevant, le spectacle dans lequel j’assistai, me laissais sans voix. Mon interlocutrice avait bel et bien sauté sur la moto en marche et elle était en train de massacrer a mains nues son assaillant. Je n’avais pas tellement envie de me mêler des affaires qui ne me regardait pas, j’en avais assez de mes missions que j’accomplissaient dans l’ombre. Et puis elle n’avait pas totalement tort, elle s’en sortait plutôt bien sans moi.

Devant la scène, je rangeai mon arme derriere moi entre mes reins et mon jean. Je ne savais pas trop si je devais m’interposer puisque c’était quand même lui qui était revenu a la charge pour essayé de nous tuer. On m’avait toujours dis de ne pas interférer dans un règlement de compte au dépends de notre propre vie. Je n’avais jamais assisté a une bagarre, les tueurs a gage s’en lavaient les mains. On exécutait dans l’ombre, sans le moindre regard en arrière, pour celui dont la balle avait été fatale.

Bientôt, un amas de personnes se rassemblèrent devant le règlement de compte, coupant mon champs de vision de la jeune fille enragée. Je soupirai, puis m’approchai de la scène poussant les gens d’un coup de coude. « Putain, qu’est ce que je suis en train de faire, moi. Quel con! »

- Mais poussez-vous! C’est ma soeur! Laissez moi passer!  

« Tu t’enfonces la ! Pauvre petit con ! Tu es désespérant ! ». Mais j’eue ce que j’espérais. Les personnes se poussèrent a mon passage et je revit la demoiselle entrain toujours de se défouler sur l’homme qui aurait dû la tuer. « Et maintenant, qu’est-ce que tu fous? Imbécile, tu t’es foutu dans la merde, jusqu’au cou, bon courage pour t’en sortir ». La jeune fille était à califourchon sur l’homme et se servait pratiquement que d’un seul bras, et en m’approchant, je voyais effectivement que son bras droit, plus précisément son épaule avait une belle entaille et elle était surement déboîtée.

Je fis le tour et me m’accroupis devant la tête de l’homme déjà bien ensanglantée et défigurée dût surement à la chute . Je remplacai le torse de notre assaillant par les paumes de mes mains de sorte que les poings de la jeune blonde n’atteignent plus la cage thoracique mais seulement mes mains.

- Arrête, s’il te plais, demandai-je doucement.

Je sentis déjà l’intensité de ses coups bien moindre que lorsque je m’étais relevé. Même si je ne les avaient pas reçus. Elle fatiguait et je tentai un regard vers elle puis lui fit un petit sourire.

- Tu l’as déjà bien amoché. Dis-je en en attrapant ses poings dans mes mains. Je suis désolé, je vois bien que tu peux t’en sortir toute seule.  

Je savais comme il était difficile lorsqu’on était emprise de haine, de vengeance, de dégoût, pour une personne que la volonté ne suffisait pas pour s’arrêter. Je m’imaginais toujours devant la femme qui m’avait brisé et je n’arrivais pas a imaginer une autre fin que la mort. Son sang sur mes mains, mon visage alors que je faisais craquer sa boite crânienne sous mes coups. Je n’arriverais surement pas a m’arrêter lorsque je la croiserais la prochaine fois. Je la tuerais tout simplement, il n’y avait d’autre choix que d’assouvir ma vengeance.

- Il n’en vaut plus la peine, tu sais,  continuai-je en tenant toujours ses poings dans les miens. Tu ne vas pas te salir les mains pour si peu…

« Si tu pouvais appliquer tes propres conseils, Lysandre, ça serait super, aussi ! ». J’ étais pathétique vraiment, la folie prenait le dessus sur la vengeance.
Invité
Invité
Anonymous
Hera porta un coup toujours sur le thorax de l'homme, mais cette fois la sensation n'était pas la même, elle ressentit comme un affaissement précédé d'un craquement. Cette fois, c'était sûr, une ou plusieurs côtes venaient de céder sous le poids de ses assauts. Elle regarda l'homme immobile, une tache de sang grandissait lentement sous son haut, Hera finit par se décider à retirer le casque de moto sans aucunes précautions, son visage était ensanglanté, mais pas assez au goût de la blonde. Elle porta un coup au visage puis s'interrompit de nouveau, l'homme ne bougeait plus. Machinalement, elle se remit à frapper le torse de l'homme inerte, elle était exténuée et ne trouvait plus la force de l'insulter.

Celui qui avait été un obstacle plus tôt, venait de reprendre son rôle, ses mains s'interposèrent encaissant les coups qui faiblissaient petit à petit. Hera était sourde, le brun avait beau lui parler, elle ne réagissait pas, la colère avait pris le dessus sur ses gestes. Lorsque l'homme lui saisit les poings, elle mit du temps à comprendre que l'on venait de l'arrêter. La blonde finit par relever la tête en direction de l'homme, elle vit un visage apaisé, qui était à l’opposé du siens. Les sons venant de l'extérieur commencèrent à nouveau à parvenir à ses oreilles. Il n'en valait pas la peine, c'était sûr, mais le choc et l'adrénaline avais pris le dessus et elle commençait à s'en rendre compte.

Se salir les mains, elle venait de le faire, même si le sang qui était dessus était le siens dû à sa chute. Émergeant petit à petit de sa frénésie, elle fut troublée par la gentillesse soudaine de l'homme qui l'avait agressée verbalement plus tôt. Elle n'avait plus l'habitude que l'on soit tendre avec elle, cela remontait à une bonne dizaine d'années certainement. Les émotions, provoquées par ces souvenirs lointains commençant à se mêler les unes aux autres rapidement dans son esprit, ne tardèrent pas à faire s'échapper quelques larmes de ses yeux émeraude. Naturellement son visage voulu éviter celui du brun et se pencha vers le sol comme si le poids de la tristesse s'en était emparé. Un seul mot lui vint alors à l'esprit évoquant son incompréhension.

« Pourquoi ... ? »

Lâcha alors la blonde entre deux sanglots. Elle reprit ses mains à l'homme et les entrecroisa, elle restait immobile à les regarder, voyant des larmes tomber de temps en temps sur le corps inerte du motard.
Should I run away, and change my name ?
Lysandre D. Laurens
Should I run away, and change my name ?
https://decay.forumactif.com/t517-ne-me-decoit-pas-tu-risquerais-d-etre-dans-ma-ligne-de-mire
https://decay.forumactif.com/t512-ma-vengeance-sera-aussi-grande
92 Information Vendeur dans une patisserie /tueur a gage pas pour le moment
avatar
Messages :
92
Allégeance :
Information
Metier :
Vendeur dans une patisserie /tueur a gage
Mort du personnage :
pas pour le moment
« Pourquoi… ? » fut la seule phrase que la jeune fille devant moi avait dite. C’était une question ouverte qu’on ne pouvait pas répondre comme ça sans y avoir réfléchir un minimum. Moi-même je me demandais : pourquoi je suis né ? pourquoi ça m’est arrivé ? pourquoi je sus tomber amoureux de Kentin ? Pourquoi je suis un putain de menteur ? Pourquoi… ? Tant de question dont les reponses manquaient a l’appel.
Je ne savais de quoi elle parlait, mais elle pleurait définitivement et même si je ne la connaissais que depuis quelques minutes, je ne me voyais pas la laisser comme ça sans « défenses » émotionnelles. Parce que concernant ses capacités physiques, le corps sans vie à côtés de nous en démontrer ses talents.

Je la redressai doucement et lui essuya ses larmes sur ses joues.

- Oh, tu sais si tu ne m’en dis pas plus sur ta question,  dis-je en passant une main dans mes cheveux mal à l’aise. Je ne vais pas pouvoir t’aider à y répondre.

Les personnes autour de nous se dispersèrent, totalement habitués à ce genre de situation. C’était monnaie courante à Decay pourtant j’avais encore du mal à m’y habituer. De plus loin que je me souvienne j’avais été bercé dans les tirs de balles et les explosions, alors pourquoi ça me perturbait ? Surement que j’étais trop sensible et que je voudrais une vie paisible, sans décadence, sans meurtre, sans viol. Juste, Kentin et moi. Est-ce que ça se fera ? non, je ne pense que jamais nous serons heureux lui et moi, je creusais inévitablement un faussé entre nous tant que je ne lui dirais pas la vérité…

Je tentai un regard vers la jeune fille et lui sourit pour la rassurer. Tout était fini à présent. L’homme était mort, enfin s’il ne l’était pas, il ne devrait pas tarder à succomber à ses blessures. Elle était toujours en train de pleurer. Pourquoi, pourquoi, il fallait que je tombe certes sur une femme qui savais se défendre, mais aussi une personne émotive.    

Je m’approchai d’elle doucement et mal à l’aise, je lui ébouriffais les cheveux doucement avec un sourire timide.

- Allez, c’est fini, dis-je doucement.

Doucement, je la pris dans mes bras et me retirai aussitôt pour retirer mon pull et l’enrouler autour de la plaie de son épaule.

- Ça ne vaut pas un bandage digne de ce nom, mais ça couvrira un peu ta plaie. argumentai-je en vacillant mon regard de sa plaie à son visage.

Depuis quand, je devenais proche d’une fille moi ? Il faut que je me méfie, c’est comme ça que l’autre folle m’avait eu dans ses filets. Pourquoi je redevenais le Ethan d’il y a trois ans ?

Invité
Invité
Anonymous
L'homme en face d'Hera la prit aux épaules afin de l'aider à se relever. La blonde était perdue dans ses pensées très confuses, sentir une main autre que la sienne essuyer les ses larmes la remmena un peu plus vers la réalité. Ses yeux se tournèrent vers le brun qui venait de lui adresser la parole. Dans l'esprit d'Hera, c'était pourtant simple, malgré les idées qui s’emmêlaient.

« Pourquoi tu me portes de l'attention alors que y a pas quelques minutes j'étais prête à me foutre sur ta gueule ! »

L'homme la regarda de nouveau en souriant, cela déstabilisait Hera, les larmes continuaient de couler même si leur nombre avait diminué. Elle ne savait que faire maintenant qu'elle était dans cet état devant cet inconnu, par chance, pour elle une réponse lui parvint vite. Sentant une main passer dans ses cheveux, d'un geste reflex, elle gifla l'homme de manière vive avec le peu de forces qui lui restait. Toujours avec quelques sanglots, elle lui lança.

« Ne ... me ... touche pas ... »

Finis ... Il est vrai qu'Hera sentait la tristesse se dissiper un peu, un petit accès de colère en prenant un peu la place. Malgré son avertissement, l'homme s'approcha de nouveau et la prit dans ses bras, sans y mettre assez de force, la blonde le repoussa. Il revint tout de même afin de faire un bandage de fortune. Les pensées d'Hera étaient complexes, à la fois, elle appréciait qu'il s'occupe d'elle, mais en même temps cela l'énervait. Tout ce mélange résulta en quelques coups sur le torse du brun et un regard noir, tout en se laissant manipuler.

Quand il eu finit de serrer son pull, Hera tira son bras avec violence et fit un pas en arrière pour s'éloigner de l'homme. Prenant du recul, le corps de son agresseur réapparu dans son champ de vision, cela fit tendre les quelques muscles qui restaient fonctionnels dans le corps d'Hera. Elle s'essuya quelques larmes qui coulaient encore avec son avant-bras, puis la colère repris le dessus sur elle. Elle s'avança d'un pas déterminé vers l'homme inerte et asséna un coup en plein sur le crâne du dessous de sa bottine. Sa colère n'étant pas assouvie, un deuxième coup partit, cette fois accompagné par quelques craquements d'os et déchirements de chair. Le silence qui pesait sur la scène était loin de représenter le chaos à présent dans l'esprit de la jeune milicienne.
Should I run away, and change my name ?
Lysandre D. Laurens
Should I run away, and change my name ?
https://decay.forumactif.com/t517-ne-me-decoit-pas-tu-risquerais-d-etre-dans-ma-ligne-de-mire
https://decay.forumactif.com/t512-ma-vengeance-sera-aussi-grande
92 Information Vendeur dans une patisserie /tueur a gage pas pour le moment
avatar
Messages :
92
Allégeance :
Information
Metier :
Vendeur dans une patisserie /tueur a gage
Mort du personnage :
pas pour le moment
Elle était violente, perdue et violente. Je me reçus une gifle monumentale alors que j'avais juste passé une main dans ses cheveux. Savait-elle quel effort cela me demandait d'avoir une proximité avec une femme ? Elles m'inspiraient que du dégoût et le fait que la jeune fille en face de moi continuait à me repousser m’exaspérait au plus profond de moi. Ma patience avait des limites.

Peu de choses m’énerver, j’étais plutôt un homme de nature calme qui arrivait très bien à me contrôler. Lorsque j'étais à bout, j'allais prendre l'air, j'allais courir. C’était le mieux à faire. Une bonne bouffée d'air et ça repartait de plus belle. J'avais peut-être appris à relativiser face à ma déchéance. Il y avait toujours pire et mieux que moi, mais est-ce que cela avait une quelconque importance. Ici, tu survivais comme tu pouvais, point barre.

La jeune femme me repousse une énième fois après avoir bandé sa plaie. On était à combien là ? Cinq, six fois ? "Putain, elle commence vraiment à me les briser". Je ne la connaissais pas, mais en tout cas elle devrait avoir un caractère bien trempé. En fait, de toutes les femmes que j'avais rencontré, une seule avait un caractère plutôt calme et posé. C’était ma meilleure amie, Magnolia, enfin si je pouvais l'appeler encore comme ça, puisque nos contacts étaient quasi inexistants. Les autres de la gente féminine étaient toutes barges dans leur tête.

Je la regardai se rapprocher de son agresseur et lui assener des coups de pieds. Je soupirai et la rejoignis tout en sortant mon magnum, puis enclenchant la sécurité. Je tirai sans management à deux reprises dans la tête de l'homme à terre. Au moins il n'agonisera plus, son sang maculant le béton de la rue. Je relevai la tête vers la jeune fille qui m'accompagnait et lui rendit la gifle qu'elle m'avait donné, ca lui remettrait peut-être les idées en place.

- La prochaine fois que tu me frappes, assure toi que je ne puisse pas me relever. Dis-je en rangeant mon magnum. Je rends les coups plus fort.

Je jetai un regard vers l'homme à nos pieds et m’écartai. Je n'aimais pas rester près des morts que j’exécutais par respect.

- C'est bon, la tâche est accomplie.

Une phrase que j'avais l'habitude de dire aux personne qui m'embauchait pour leur mission. Une phrase claire et concise, sans équivoque. Un peu comme moi, je ne m’encombrais que de peu de choses, alors qu'est ce que je foutais encore là ?

- Bon, je pense que tu peux rentrer chez toi, je vais m'occuper du corps.

Mon ton était sec au contraire de mes paroles que j'avais eues plutôt. La situation commençait légèrement à pomper mon énergie, et je détestais ça. De toute façon dans l’état ou elle était, je ne pense pas qu'elle puisse finir la tâche et d'effacer toute trace du corps.

Contenu sponsorisé
Revenir en haut
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum