Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Bang bang - my baby shot me down
Choupette
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[violence] Deux âmes égarées. [Feat - Victor Macelar] Pok%C3%A9mon.Sword...Shield.full.2767401 115 Benzaiten / Alliance des gangs Streameuse / Hackeuse Pas pour le moment
Choupette
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Benzaiten / Alliance des gangs
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Streameuse / Hackeuse
Mort du personnage :
Pas pour le moment
Il y a quelques nuits, ça a été tumultueux. J’ai eu un contrat, quelqu’un m’a demandé de hacker les dossiers d’une entreprise se trouvant à Neo-Atlantis. Cette entreprise est de prime à bords une société d’import-export international dans du matériel divers, dont beaucoup finissent sur le marché noir à Decay. Seulement, si on gratte un peu la surface, les « marchandises » les plus précieuses ne sont pas d’ordre matériel, mais d’ordre humaine, l’entreprise importe des êtres humains à Decay pour fournir les divers réseaux d’esclavagismes et prostitutions. En vrai ce n’est pas vraiment ce genre d’information que je cherchais, mais plus les comptes de l’entreprise, mon client souhaitait être payé par la société qui met bien son temps à régler ses sous-traitants, voir ne les paye tout simplement pas.

Entrer dans les dossiers de l’entreprise n’a pas été très compliqué en soi, ils n’ont pas un gros système de protection, fin pour les dossiers « clean ». Quand j’ai commencé à aller fouiller du côté des dossiers plus tendus, là il a fallu que je déploie mes véritables compétences en hacking pour arriver à craquer leur code et système de protection. J’ai bien mis trois heures environ pour y arriver. Ah, oui, non, par ce que ce ne sont pas les comptes en banque clean que je recherchais, trop facile sinon, mais bien les comptes en banque qui servent à leur trafique noir et ça n’a pas été de la tarte à les trouver. Dans ma recherche, j’ai donc visité des dossiers sur les « marchandises », c’est fou comment ils répertorient leur trafic, apparemment jusqu’à la livraison la marchandise est pucée au cas où si elle s’enfuit. Personnellement, ça ne me fait ni chaud ni froid ce trafic, c’est courant à Decay, personne n’est réellement libre en définitive, pourquoi devrais-je porter attention ou avoir un quelconque ressentiment pour ces êtres humains ? J’ai déjà bien assez avec ma propre vie. Je trouve enfin les comptes tant désirés, je commence mon petit jeu favori, entrer, faire les virements demandés, me servir au passage, jamais beaucoup, rien d’affolant pour celui qui est débiter, normalement intraçable, et voilà, le client a reçu son due. Je sors des fichiers en essayant de ne laisser aucune trace de mon passage, satisfaite de mon travail, je vais me coucher, sourire aux lèvres.

***********************************************************************

Cela fait trois jours que je m’ennuie, mais vraiment. J’ai même pas le cœur à lancer un stream en vérité. Une idée me vient, ça fait un moment que j’ai pas traîné ma trogne au Space Station Bar tiens et bien voilà, je vais aller me détendre là-bas. J’appelle un chauffeur privé pour m’y rendre, évidement en sortant de mon immeuble deux gars sont là, en train d’attendre. Je ne les calculs même pas et monte dans la voiture, leur fermant la porte au nez, faisant comprendre que je ne veux pas d’eux dans les pattes. La voiture démarre et je commence à préparer mon téléphone, je le set up pour un stream IRL, je me dis que ça ferait plaisir à ma commu de voir le Space Station et me voir galérer sur les jeux d’arcades. Je demande à mon chauffeur si cela le dérange que je stream dans sa voiture, il me répond que du moment que je ne le filme pas, je peux. J’acquiesce et lance le stream « Saluuuuut le Choupins ? Alors, comment ça va aujourd’hui ? », sourire aux lèvres, grande excitation dans la voix, yeux pétillants, je discute avec ma communauté « Aujourd’hui je vous emmène dans un lieu spécialement fait pour les personnes comme moi, vous allez voir, vous allez pas être déçus ! » et ça fonctionne, ils sont tous très excités de voir ce que je leur prépare. La voiture s’arrête devant le lieu, je fais tout pour qu’ils ne voient rien et lorsque je suis sortie, que j’ai payé la course, je me tourne et là ils ont la caméra en plein sur la devanture du bar. Ils s’affolent tous dans le tchat, ils veulent me voir sur les arcades de dance, ou encore de jeu de musique en rythme, je leur promets que c’est le programme du jour.

Enfin, c’est ce que j’aurais aimé faire, mais la dure réalité de Decay nous rattrape tous. Un groupe de gars m’accoste, ils sont trois, pas l’air avenant du tout, des gros bras. Je ne le sens pas du tout l’histoire-là. Ils me demandent si je suis bien Choupette, celle qui permet de se faire payer quand les prestataires ne le font pas. Bon, des clients apparemment, même si généralement ça passe par le Pawn Shop pour les contrats. Je souffle un peu, je dis au revoir à ma commu, leur promettant de revenir très vite et de leur montrer la salle d’arcade. « Bien, si vous voulez en discuter, il y a des tables à l’écart dans la salle pour ce type d’affaires. » dis-je en les invitant à entrer de la main, vu leur sourire, j’aurais due m’en méfier dés le départ. Ils m’attrapent et m’embarquent, non sans mal. Je me dandine dans tous les sens, une vraie anguille par moment, donnant des coups de pieds et de points, surtout dans le vide et le peu de fois où je les touche, ça ne leur fait pas grand-chose. C’est donc non sans mal qui m’embarque dans une ruelle à l’écart.

Ils disent que je vais devoir rembourser ce que j’ai volé il y a trois jours de ça. Sur le coup, je ne comprends pas, mais très vite je fais le lien avec mon contrat sur la boite d’import-export « Merde, me suis fait prendre ! », ils ricanent tous, le plus baraque lâche que la prochaine fois faudra pas que j’oublie de bien tout vérifier, notamment le fait qu’en entrant dans les dossiers privés ça a activé un logiciel qui est lui-même entré dans mon ordinateur et allumé ma webcam. Je pousse un juron, je pensais avoir fait attention à ça justement, faut croire que je dois encore me perfectionner. Un coup à la tête, un des gars vient vraiment de me frapper, ça ricane encore. Ça me dit que je vais rembourser leur client en intégrant leur « marchandise » « Ah non, hein ! C’est bon, je donne assez avec l’aute con, c’est pas pour finir esclave je ne sais où ! », malgré le coup à la tête, merci l’adrénaline, je sors mon couteau préalablement acheté et je porte mon premier coup. Je touche au bras d’un des mecs, il pousse un cri de douleur, je suis allé plutôt profondément pour un premier coup. Les deux autres se reculent un peu, mais vite reviennent à la charge, une balayette, puis un coup porté au foie me fait mettre à terre. Je ne suis pas en très bonne posture, j’essaye de me relever, mais le gars à qui j’ai mis le coup de couteau m’attrape par les cheveux et me soulève disant qu’avant de payer leur client, j’allais les « payer » eux avec mon corps pour le coup de couteau, sourire carnassier aux lèvres.
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Le trafique d'esclaves, cette saloperie existe encore, ça me révolte. Me donne envie de gerber, de cogner dans tout ce qui bouge. Comment peut-on encore autorisé une telle pratique ? Pire, à quel point peut-on être sans race pour le pratiquer ? En faire son business ? J'ai les dents qui grincent rien qu'en regardant les images de ce que ça donne. Heureusement, il existe encore des personnes pour dénoncer ces genre d'atrocité. Et des types comme moi pour y prêter un œil attentif, y mettre fin, mais pas dans l'immédiat. Ça me déchire le cœur de raisonner de cette façon, mais ma fille reste ma priorité. C'est d'ailleurs en cherchant sa trace que j'ai fini par être alerté sur les affaires louches de cette entreprise. Une société spécialisée dans l'import-export, une façade évidemment pour les affaires plus sales dans lesquelles trempe leur directeur. Jean-Paul Devienne, PDG de Hearthbase Limited, un enfoiré d'homme d'affaires, un fortuné de plus qui se croit intouchable. Installé sur Neo-Atlantis, une ville à son image. Propre à la surface, crasseuse jusqu'à la moelle.

Tous les enfoirés de fils de putes finissent par tomber un jour, tous. Chacun son heure, la justice ne peut pas être partout. Monsieur Devienne n'en a plus pour longtemps, vous pouvez me croire. Une fois son nom sur mes petits papiers, les issues sont minces, limitées. Soit je le bute, soit j'expose au monde la vérité. Soit je le tabasse si fort qu'on ne le reconnaîtra plus, et lui en oubliera sa véritable identité. Une sorte de seconde chance. L'amnésie peut avoir du bon sur certaines personnes, leur permettre de rejeter le démon qu'elles étaient et faire les efforts pour se racheter, marcher sur le chemin de la Rédemption. C'est une façon lâche de faire les choses, que d'oublier ses péchés commis et simplement démarrer une nouvelle vie. Mais certains ne peuvent tout simplement pas avancer positivement avec un passé négatif tout frais en tête. De toute façon il est trop tard pour lui, je suis déjà en chemin. Avec les bonnes informations, les bons renseignements, j'ai remonté la trace jusqu'à ses hommes de mains sur Decay.

Un plus particulièrement, moins discret que les autres, plus grande gueule et sûr de lui. L'excès de confiance n'est jamais bon, ça fini toujours par te revenir en pleine gueule, j'en sais quelque chose. Steeve Mackintosh, dit Steevie le Boxeur. Un molosse habitué à utiliser ses gros bras plutôt que sa cervelle. Le genre qui parle avec les poings, et qui parle fort. Six heures de filature du gaillard, à guetter une information, un renseignement intéressant. A épier ses moindres faits et gestes, voir avec qui il traîne, ce qu'il fait. J'aurais aimé qu'il me conduise sans le vouloir dans une de leur planque où ils mettent les personnes qu'ils kidnappent, mais rien encore à me mettre sous la dent. Je patiente, une flasque à la main. Quelques gorgées de temps en temps pour me réchauffer et me tenir éveillé. Jusqu'à le début de la soirée, où enfin quelque chose de spécial se produisit. Steeve rejoint deux de ses camarades, pas des flèches d'intelligence non plus. Ensemble, ils discutent un moment, semblent élaborer un plan. Puis ils partent.

Le Space Station Bar. Un endroit pour geek, tous ces gars qui touchent à l'informatique et aux jeux-vidéos. C'est aussi ici qu'on peut trouver des petits génies pour fouiner sur le net, je le sais parce que c'est comme ça que je me suis renseigné plus en profondeur sur Jean-Paul Devienne. Du coup, quand je vois le trio tombait en planque à l'angle de la ruelle, j'imagine déjà ce qu'il va se passer. 'Faut pas être clairvoyant pour comprendre qu'un petit informaticien va passer une sale soirée. Finalement, ils jettent leur dévolu sur une jeune femme. Je sais pas ce qu'elle branle avec sa caméra, mais elle est tellement occupée à poser devant l'objectif qu'elle ne remarque même pas leur arrivée. Je souffle d'exaspération, fait craquer les jointures de mes doigts, vérifie le chargeur de mes flingues et m'engouffre à mon tour dans la ruelle où ils l'ont embarqué de force. Sales fumiers, je vais vous apprendre à vous attaquer à une gamine.

Et moi qui va me payer pour vous avoir éclaté la gueule ?

Les trois types manquent un battement de cœur suite à ma voix rauque qui vient de sonner juste dans leur dos. Ils ont été négligents et j'ai pu me glisser derrière eux sans qu'ils s'en aperçoivent, ils connaissent le prix à payer dans ces cas-là. Sanction. Ma main attrape l'arrière du crâne du premier et lui encastre le front contre le mur face à lui. Une fois, deux fois. Ça gicle du sang, et lui s'effondre. Son pote me colle une droite que j'encaisse, puis une seconde que je pare de mon bras, pour mieux lui briser le genou du plat de ma godasse militaire. Il hurle, tombe un genou et ramasse mon poing dans la bouche qui lui éclate une lèvre et le met au tapis. Steevie le Boxeur lâche sa proie et se mêle à la fête, me repoussant d'un crochet du droit dans le bide. C'est déjà plus costaud comme attaque. Je serre les dents, esquive la gauche et riposte d'un uppercut qui lui fait claquer les mâchoires. Il me sourit, nerveux. Je lui en remet une, puis une seconde. Me semble pas vouloir tomber l'enculé.

Je frappe encore, il contre et riposte aussi sec. Un coup de coude circulaire que j'ai du mal à bloquer, qui casse ma garde. Il en profite pour me choper, me soulever comme une merde et me claquer son front dans le nez. Ça casse, et ça pisse le sang. Je m'en fais pas pour mon nez, pas la première fois qu'il pète. Il termine en m'envoyant valdinguer contre le mur, un air victorieux sur la trogne. Approche tu vas voir ce que je vais te mettre. Sur le cul, l'air groggy, je profite de l'instant de répits pour souffler un peu, le temps qu'il vienne à moi. Il fait exactement ce que j'attends de lui, se penche vers moi pour me forcer à me relever. Erreur. Un coup de poing dans la glotte calme ses ardeurs. Je lui laisse pas le temps de réagir que déjà, mes deux mains se saisissent de l'arrière de sa tête et ma rabat vers l'avant, vers mon pied. Pied droit qui se plaque contre la gorge endolori du molosse pour y faire pression. La prise de soumission se referme sur mon adversaire quand mon autre jambe vint entour sa nuque et exercer une pression supplémentaire.

Il se débat de longues secondes, des dizaines qui semblent durer une éternité pour lui, mais ne peut rien contre l'inévitable. Peu à peu, sa résistance diminue et sa conscience s'échappe, pour finalement laisser un corps inconscient. C'est là que je remarque la plaie saignante au bras. Ce type était blessé ? Sérieusement ? Reprenant mon souffle, je me relève péniblement, grimaçant, avant de poser les yeux sur la petite. « Rien de cassé ? » Ma voix gronde dans l'allée, vu sa bêtise, ça pourrait être pire. « Tu sais, quitte à avoir le nez fourré dans ta technologie, installe un radar dessus pour détecter le danger. » Tu pourrais ainsi éviter le viol et pire encore à chaque fois que tu fous les pieds dehors. « Une idée de pourquoi ces types voulaient ta peau ? » Ou t'as juste pas eu de chances et le hasard a voulu que sa tombe sur ta pomme. Je crois moyen à cette possibilité, son regard dégage plus que les yeux d'une simple victime dénichée au hasard à l'entrée d'un bar. Et puis, ils parlaient de payer le client les ayant engagé, c'est pas une simple coïncidence.
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Pas pour le moment
Une voix rauque retentit, mettant en pause la scène qui se déroule. Je suis plaquée contre le mur, soulevé par mes cheveux – ce qui fait affreusement mal – les trois types m’entourent, mon couteau est par terre non loin, me débâtant comme je peux, essayant de griffer l’homme qui me tient. La silhouette qui vient d’apparaître derrière mes agresseurs est aussi grand qu’eux, à la lumière des lampadaires, je discerne des traits masculins bien marqués, l’homme est d’un certain âge, mais pas des plus vieux non plus. Il demande qui va le payer pour leur avoir éclater leur face et sans plus de cérémonie, il attrape le premier à sa portée et vient lui éclater la gueule contre le mur, non loin de moi. Une première fois, une seconde fois, le sang gicle, j’en reçois sur le visage, quelques gouttes, et le type s’effondre. La scène est d’une violence, pas rare ici-bas, mais quiconque n’étant pas habitué tournerait sûrement de l’œil. Moi ? Cette violence, je la connais, cette scène aussi, mais ça n’en reste pas moins traumatisant. Rappelant comment Nash s’occupe des clients ou de ses putes récalcitrantes, je l’ai déjà vue éclater la tête de certains contre les murs de l’appartement où il m’élevait. La pression sur mes cheveux se relâche, mon corps tombe à terre, je suis accroupie, les genoux touchant le sol, les pieds écartés, les mains en appuis sur le bitume pour maintenir le haut. L’homme inconnu se mange une droite qu’il encaisse tout en parant la seconde qui lui fonce droit dessus avant de lui briser le genou, le bruit est retentissant, le craquement significatif résonne à mes oreilles venant une nouvelle fois raviver de fâcheux souvenirs que j’essaye d’oublier. Il vient terminer le type en lui mettant un bon crochet du droit, l’homme est définitivement out. Mais il en reste un et pas des moindres, celui qui me tenait un peu plus tôt. Et il a l’air plus alerte que ces deux potes à la vue du coup porté au bide de leur agresseur.

Le combat est tout aussi violent, je me recroqueville sur moi-même, cachant mon visage dans mes bras qui entourent mes jambes. En faisant cela, je tape dans mon couteau, alors je le ramasse, gardant les deux mains dessus pointées vers les deux lourdauds en train de tenter de s’étriper l’un l’autre. Si ça approche, je suis prête à porter un coup s’il le faut. Mais ça ne va pas être la peine quand je vois le type qui m’agressait tomber à terre après avoir fait un séjour dans les jambes de l’autre. L’homme restant se relève péniblement, il a bien morflé, le nez à l’air casser de là où je suis, il me regarde. J’ai toujours le couteau pointé vers lui, je resserre ma poigne, commence à serrer la mâchoire, prête à me défendre comme je le peux si c’est nécessaire. Il me demande si j’ai rien de casser d’une voix pas du tout avenante, si c’est un genre de justicier, c’est pas avec une telle intonation qu’il va recevoir la confiance des gens. Je ne réponds donc pas, de toute manière rien ne m’y oblige et vu le carnage qu’il vient de faire, j’ai pas vraiment envie de m’attarder avec ce type. Il lâche une pique sanglante sur ma condition de geek « T’es qui pour juger le vioc ? » dis-je la voix qui gronde entre mes dents encore serrée. Mais ça a au moins l’effet d’un électrochoc qui réveille mes jambes, je me relève en m’aidant du mur, couteau toujours en main. Il me demande si j’ai une idée de ce que voulaient les trois gugusses, si j’ai une idée, ils ont craché le morceau direct « Ça t’regarde pas, ok ? ». La scène me parait familière, comme une sorte de déjà vue, mais l’homme qui me sauve est bien plus petit, portant un masque… Fou Furieux ! Il voulait juste un merci de ma part et il m’aurait laissé tranquille, peut-être que si je suis courtoise deux secondes ça marchera avec le type aux allures de daron « Merci bien pour ton aide ! Un justicier comme toi n’a pas de temps à perdre je pense, bon courage pour ta recherche de sensation forte. » lui dis-je l’air des plus hautains, commençant à le dépasser pour retourner dans la grande rue tout en me demandant si c’est une bonne idée de reprendre le live ou pas ?
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« Je suis le vioc qui vient de te sauver les miches, gamine. » Ce qui me donne suffisamment de légitimité pour juger, selon moi. Elle est susceptible à priori, ma remarque ne lui plaît pas et la vexe un peu. Ce qui enlève pas le fait que j'ai raison, elle doit être plus prudente quand elle fout les pieds dehors. C'est pas Disneyland ici, tu te balades pas le téléphone à la main pour filmer les attractions géantes et les peluches dimensions humaines sans craindre un malheur. Ça m’agace un peu forcément parce que ça me parle. Même si elle aussi n'y est pour rien au final ma fille devait probablement avoir le nez sur son écran quand ses ravisseurs lui sont tombés dessus. La jeune génération est faite de cette façon, connectée. Le soucis c'est qu'ils se déconnectent trop de la réalité. Je lui reprochais déjà de passer trop de temps sur internet, à ma petite Lullaby, que c'était pas forcément très sain. En bonne adolescente en pleine crise qu'elle était, elle n'écoutait pas vraiment. Du genre têtue de nature, trait de caractère hérité de ma poire, avec un fort penchant pour la contradiction, celui-ci lui vient de la mère.

La petite en face de moi est pas en confiance, je le vois bien. Entre le couteau qu'elle tient fermement en main, et le regard auquel j'ai le droit, c'est pas très encourageant. Ajoute à cela le sang qui dégouline de mon nez cassé, et ma tronche patibulaire, je dois reconnaître ne pas avoir le physique qui rassure. « C'est toi qui a coupé dans son bras comme dans du beurre ? » Ce qui m'en a tout l'air, vue d'ici. Ce qui me fait légèrement me méfier, autant elle a pas l'air d'être le genre dangereuse psychopathe, mais on est à Decay ici, on sait jamais. Tomber sur une tarée déguisée en petite fille, au fond, est-ce que ce serait vraiment surprenant dans cette ville ? Je cherche quand même à la rassurer, adoptant une posture passive, tout en me décalant légèrement contre le mur pour avoir ce dernier dans mon dos. Le seul moyen d'être certain qu'aucun enfoiré de fils de pute viendra vous enfoncer une lame par derrière. « Tu sais gamine, les justiciers aiment bien se mêler de ce qui les regarde pas. » Ils sont bien obligé s'ils veulent faire le taff, autrement ils laisseraient beaucoup de gens se noyer dans leur propre merde.

Heureusement pour toi, j'ai rien d'un justicier.

Bien au contraire même, je dois en être tout l'opposé. Comme je lui ai ouvert la voie, elle en profite pour entamer de filer, visiblement très pressée de se débarrasser de moi. « Par contre, j'ai une fille. » Tu me répondras que t'en as probablement rien à foutre, mais moi pas. Parce que ça me pousse à prendre ton histoire très à cœur. Je serai le pire des enfoirés si je laissais une gamine à peine plus âgé que ma fille se débrouiller toute seule alors qu'elle a des problèmes. Je me suis approché d'elle pour me tenir à ses côtés, comme pour lui imposer ma présence et lui faire comprendre qu'elle devrait faire avec moi. « Le Space Station Bar hein ? J'allais justement y prendre un verre. La première est pour moi. » Peut-être que la perspective de boire gratuitement un coup adoucirait un peu la petite, et aider à lui faire avaler la pilule. Dans tous les cas, elle et moi devions parler et fracasser des bouches m'avait donné soif. J'ai pas oublié pourquoi je suis ici au départ, j'explore juste une nouvelle piste.

Une que j'ai l'intuition qu'il faut pas que je laisse filer, ce qui risque d'arriver si je ne me concentre pas sur elle. Contrairement à Steevie et ses potes qu'il me sera facile de retrouver si j'ai vraiment besoin. Avant d'aller à l'intérieur, je retire ma veste et mon tee-shirt, auquel j'arrache un morceau de la manche à l'aide d'un poignard, stocké dans son étui attaché à ma hanche. Je découpe deux autres morceaux plus petit que je fourre en boule dans mes narines, pour éponger le saignement. Maintenant, on peut y aller. J'irai me passer de la flotte sur le visage pour essuyer le sang qui a coulé. Je suis jamais entré dans ce bar, préférant les coins plus tranquilles, moins animés, pour descendre une bouteille et broyer du noir. Ici, j'ai un peu l'impression de ne pas être à ma place. C'est à la fois sombre et lumineux, éclairé par les nombreuses machines à jeux-vidéos et les néons sur les pistes de danse et au-dessus des comptoirs. Bruyant, aussi, forcément. C'est pas ici que je m'entendrais penser et pourrait pleurer sur mon sort durant des heures sans risquer de ressortir avec une grosse migraine.

Je nous choisis une table en m'assurant qu'il n'y a pas de personnes trop proches autour, qu'on puisse discuter à l'aise. J'irai bien me nettoyer le visage maintenant, mais je fais pas confiance à la petite pour m'attendre sagement ici sans essayer de me fausser compagnie. Je fais signe à une serveuse qui vient prendre notre commande. « Un bourbon, sec, s'il vous plaît. » Je mire la petite pour l'inviter à prendre ce qu'elle veut. Quand la serveuse repart, un silence s'installe. Rien de gênant en ce qui me concerne, je suis pas un grand bavard. Je veux pas non plus la brusquer, on va attendre que l'alcool arrive avant de reprendre l'interrogatoire.
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Metier :
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Mort du personnage :
Pas pour le moment
J’avais déjà dégainé mon portable, prête à reprendre mon stream, rassurer ma communauté, les gars aussi qui ont vu que je m’étais fait accoster par des gens et que j’ai coupé bien rapidement. Mais non, le destin a décidé que je vais me coltiner l’espèce de super héros pour le reste de la soirée. Le vioc qui vient de me sauver la vie, pff « J’tais d’jà dit merci pour ça ! Tu veux quoi d’plus ? Rien dégueulasse, hein ? » et s’il tente quoi que se soit t’inquiète pas que je saurais au moins te faire un minimum mal. Il me demande si c’est moi qui ai mis le coup de couteau à l’autre énergumène « Et ? T’en as pas eu assez ? Tu veux que j’t’en mette un aussi ? » ça ne répond pas totalement à sa question, mais j’espère que cette mise en garde le fera reculer au moins réfléchir à ce qu’il compte faire maintenant. Il adopte une posture moins sur la défensive, il a vraiment pas l’aire de vouloir lâcher l’affaire, je souffle de mécontentement « Ça m’soul déjà cette histoire ! » et je ne suis pas au bout de ma peine vue le gugusse que c’est. Je fais la grimace quand il me dit que les justiciers aiment se mêler de ce qui ne les regarde pas « Et certains meurent par ce qu’ils pensent faire le bien autour d’eux en jouant à ça. » ce qui est vrai, beaucoup ce sont brulé les ailes, y ont perdu la vie à vouloir faire le bien, mettre de l’ordre ici, mais Decay n’est pas prête à ce laisser purger comme ça, ça a un prix, celui de toutes les âmes damnées vivant dans cet urinoir de l’humanité. « Du coup t’es quoi si t’es pas un justicier ? » un sourire mauvais étire mes lèvres, rendant mon visage ben sombre « Tu t’prend pour l’punisher ?! La bonne blague ! » très bonne série au passage, mais si il me répond oui, je crois que j’éclate de rire, non par ce que là ça en deviendrait gênant pour sa poire.

Je commence à prendre la direction de la grande rue et il me suit « La poisse !! Veux pas me lâcher le vioc ? » en temps normal, je me mettrais des gifles mentale pour parler à voix haute, mais là j’espère bien que mes réflexions le feront déguerpir. Il me dit qu’il a une fille « Ça m’fait une belle jambe tiens ! Pourquoi tu vas pas la rejoindre ? » ton faussement enjoué, plus en mode sarcastique pour que le message passe mieux, qu’il me foute la paix ! Je me claque la figure en un facepalme quand il m’annonce qu’il allait prendre un verre au Space Station Bar et qu’il paye la première tournée « T’as pas d’autres gens à aller emmerder, sérieusement ? Casse-toi, c’est bon, chuis sauvée, je vais très bien grâce à toi. Encore merci ! Maintenant, fais-moi le plaisir de débarrasser le plancher. » sauf qu’il n’a clairement pas l’air disposé à partir, mais plutôt à me tenir la jambe. Il veut quoi sérieusement ? Peut-être qu’il souhaite juste savoir ce que me voulais les trois autres mecs ? Il choisit une table à l’écart, fais attention qu’il n’y a pas trop de gens autour. En passant je salut le barman qui hausse un sourcil en voyant le type qui m’accompagne, je lui fais signe de la main que ça va. On s’assoit, j’espère qu’il va aller se nettoyer un peu la gueule, comme ça j’pourrais m’éclipser tranquillement, rentrer à la piaule et m’y enfermer. Non décidément, il est pas du tout enclin à coopérer ! Bon va falloir faire avec, je commande un coca et une bouteille d’eau, lui un bourbon « Tu fais tellement tache au milieu de tout l’monde. Les clients font un minimum d’effort pour essayer de pas s’faire remarquer quand ils viennent ici. » bon ce n’est pas totalement vrai, ceux qui ne veulent vraiment pas se faire capter font l’effort d’être un minimum raccord avec le lieu, ceux qui s’en foutent n’en font aucun. Je tapote du doigt sur la table, la tête repose sur l’autre main, regardant ce qui se passe autour de nous. Il y a l’ambiance, comme toujours, je souris, c’est une ambiance que j’aime bien. Les rivalités vont bon train, les joueurs s’affrontent dans la joie et la bonne humeur, certains font des paris, d’autres tentent leur chance pour draguer parfois avec réussite.

La serveuse revient avec notre commande, pose le verre de bourbon devant le type et me tend le coca et la petite bouteille d’eau, ça va me coûter chers tout ça. Mais allé, c’est pour la bonne cause ! Je pose la bouteille vers le gars « Tiens, tu vas pas rester la gueule éclatée comme ça. Nettoie-toi, ça déstressera les employés et nous évitera d’avoir les yakuzas au cul. » j’ai vraiment pas envie de fricoter avec eux, j’ai eu ma dose d’emmerde pour aujourd’hui. Je porte la paille que j’ai mis dans la bouteille de coca à ma bouche, bois le nectar de sucre et de caféine tant adoré par mon corps en cette terrible épreuve de cure. Je sors des comprimés de mon sac, allé, j’en ai presque fini avec cette merde et je dois dire que ça fait bien effet, je les avale à sec, je ne vais pas gâcher du coca pour ça. Je zieute encore la salle, avec envie, j’aimerais tellement me joindre aux joueurs, défier les plus nuls pour qu’ils me payent des coups à boire « Mais non, j’dois me coltiner un vioc, même pas un client en plus. Bon allé qu’on en finisse. Tu veux quoi ? ».
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Je vois bien que la gamine a du mal avec ce qu'il se passe, ça doit pas être souvent que Papa et Maman lui ont dit non à celle-là, ou qu'ils l'ont forcé à faire une chose qu'elle ne voulait pas. Problème ici, je suis pas ses parents et c'est plus une petite fille. Elle est censée avoir mûri avec l'âge, laissée de côté son côté capricieuse gamine à deux balles et évoluée psychologiquement. Je commence à me rendre compte que c'est pas vraiment le cas, mais je lui laisse une chance, misant sur le traumatisme de ce qu'elle vient subir. Je préfère me dire que si elle se comporte comme une vraie peste depuis le début alors que j'ai sauvé ses petites miches, c'est simplement parce qu'elle est déboussolée de son agression et que c'est son mécanisme d'autodéfense qui s'est enclenché. J'ai déjà connu ça avec des collègues policiers qui partaient en vrille après une opération un peu violente ou la découverte d'une scène de crime choquante. Pour le moment, je retiens la boîte à claques, donc.

Tu sais, dans ton intérêt comme dans le mien, ce serait bien que t'arrêtes de jouer les chieuses et que tu essaies d'élever ton âge mental à celui de ton âge physique.

Parce que t'es doucement en train de me gonfler et que j'ai une patience limitée, quand même. T'as pas l'air bien méchante au fond, mais qu'est-ce que t'es casses couilles de l'extérieur. J'espère que ma fille sera pas à ton image quand elle sera devenue adulte parce que je crois que je la collerai en quarantaine forcée, pour son propre bien. On va faire l'impasse sur la plupart de tes remarques débiles et le nombre incalculable de fois où tu râles et tenter de maintenir le fil de la conversation. Parce que en réalité, je suis simplement là pour ça, discuter un petit moment avec toi puis foutre le camp. J'ai pas l'intention de t'adopter ou quoi, alors ce serait bien que t'arrêtes de me les briser autant. « T'as l'air d'avoir une dent contre les justiciers, c'est si mauvais à tes yeux d'essayer de faire le bien ? Tu préfères les gros chiens qui attrapent les petites à l'entrée des bars pour aller les violer dans les ruelles ? » Même si tu cautionnes pas forcément leurs actes, y'a du respect à avoir pour les justiciers.

Je suis pas un foutu justicier ni même ce putain de Punisher, et si tu veux mon avis c'est un enfant de chœur comparé à moi.

C'est peut-être pas forcément vrai, vu l'énergumène. Pourtant y'a une chose qui me rend plus dangereux que lui, ma fille est encore vivante. Si tu sais de quoi des types comme lui et moi sommes capables pour des proches décédés, alors imagine quand il s'agit d'empêcher leur mort. C'est pire que d'affronter un fauve blessé. Un Frank Castle sur le sentier de la vengeance est moins déterminé qu'un Victor Macelar agissant pour retrouver son enfant. « C'est justement ce que j'essaie de faire. » Si tu crois que je prends mon pied à perdre mon temps ici plutôt que d'être aux côtés de mon bébé. Je m'éternise pas sur le sujet, j'ai pas encore assez bu pour en parler sans m'en arracher le cœur. Je m'enferme dans un silence jusqu'à atteindre le bar, elle parle trop, s'accorde trop d'importance et ça lui fera pas de mal d'être ignorée un temps. Je me carre bien de ces remarques piquantes, préférant gagner au plus rapidement une table.

Les Yakuzas ? C'est de ça que tu t'inquiètes là maintenant ? T'es déconnectée de la réalité ou c'est quoi le problème ?

Je m'empare de la bouteille pour me vider de la flotte sur la fiole, et d'essuyer le tout à l'aide d'une serviette présente sur la table. J'insiste un peu et termine de me sécher la gueule, ça me donne un air un peu plus présentable. La serveuse arrêtera de me regarder de travers avec ça. « Le vioc, comme tu dis, a sauvé tes foutues miches d'ingrate. Je m'en fous de ton merci que tu penses pas une seconde, je te demande deux putain de minutes de ton si précieux temps pour répondre à quelques questions. Pigé ? » Elle commence à m'agacer avec son complexe égocentrique. Moi je. Moi je. Moi je. Putain de. « C'est important, ok ? J'ai besoin de savoir ce que ces types te voulait. C'est tout. Après je fous le camp, je te laisse tranquille. » Y'a quand même pire comme façon de rembourser une dette de vie. Dans une série un type a dû donner son enfant pour s'acquitter de sa dette. Elle est pas à plaindre je crois, la chieuse.
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