26 Clan Ikigami Chargée des enlèvements pour le clan Trop tôt
Icon :
Messages :
26
Allégeance :
Clan Ikigami
Metier :
Chargée des enlèvements pour le clan
Mort du personnage :
Trop tôt
To get a hold on the Ruin (Emmett)
Mar 6 Oct - 17:33
Tout bon remaniement d'une organisaion débouchait forcément, à un moment ou un autre, sur un passage en revue des moyens à dispositions, qu'ils soient matériels ou humains. Pour ces premiers, il était relativement aisé d'en tenir un inventaire détaillé et précis. C'était sans aucune doute l'une des choses s'étant nettement améliorée depuis la prise de pouvoir de Keiko ; qui de mieux qu'une commerçante confirmée pour gérer les stocks du clan ? Quant aux seconds, c'était une tâche bien plus ardue. Il fallait les rencontrer, leur parler, les comprendre, les subjuguer et les rendre loyaux afin de tirer le meilleur des spécificités de chacun. Très souvent hétérogènes, les effectifs au sein d'une division présentaient chacun des particularités dont beaucoup de leaders oubliaient de tirer parti. Keiko ne comptait pas faire cette erreur.
Rigide dans son organisation, elle avait déjà convoqué la plupart des effectifs du clan, dressant des enchaînements de meetings s'étendant sur plusieurs jours. Une plaie à n'en point douter, mais quelque chose de nécessaire pour asseoir sa domination et ainsi pouvoir promettre une certaine prospérité à ses suivants. Toutefois, elle refusait que l'organisation se gèle durant cette marge temporelle conséquente, interdisant donc à quiconque de tirer au flanc. Certains se voyaient même confiés d'un ordre particulier, lequel leur parvenait très souvent après que Keiko leur ait parlé en tête à tête au cours de ces entrevues. Aujourd'hui encore, elle avait continuer de donner ces consignes. Parfois simples, parfois moins. Elle fut toutefois bien heureuse d'assister au retour de l'un de ses messagers, lequel avait été envoyé pour contacter le peuple des égoûts et leur faire part de l'évolution des choses à la surface. Plus encore, il avait informé le Patriarche d'un désir d'entamer de nouvelles négociations afin de rectifier l'échec passé de Dragon. Mais avant cela, l'accès aux égoûts depuis Kabukicho allait être rétabli en guise de bonne foi. Pour réaliser cette tâche, Keiko s'était empressée de convoquer un grand fan d'explosifs du clan.
Dix-sept heures. Ni plus ni moins. L'horaire auquel le Kyodai avait été convoqué. Dix minutes plus tôt, l'Oyabun avait congédié un autre membre du clan après avoir terminé son entrevue. Tout s'était bien passé. Pourtant, l'accumulation des rencontres avait permis à une certaine fatigue de s'installer, si bien que Keiko mit à profit les dix minutes de répit qu'elle avait à disposition pour se rafraîchir les idées. Elle s'étendit de tout son long dans son fauteuil, flâna un bref instant sur les réseaux sociaux et chassa le stress accumulé en chantonnant l'air d'une musique qu'elle affectionnait et venait de passer sur les enceintes du bureau. Puis, une fois l'heure fatidique venue, elle s'empressa de tout éteindre – évidemment à regret – et rouvrit la porte du bureau en l'attente de celui qu'elle devait recevoir. Se faisant, elle ne se priva toutefois pas de refaire sa manucure avec l'air le plus sérieux et grave du monde, comme s'il s'agissait d'un problème de premier ordre. Puis, lorsqu'elle perçut enfin quelques sons en provenance du couloir adjacent, la métisse leva les yeux vers l'encadrement de la porte et haussa la voix pour se faire entendre depuis son bureau.
« Inutile d'attendre à l'extérieur. Et fermez derrière vous, nous devrions en avoir pour un petit moment. »
Rigide dans son organisation, elle avait déjà convoqué la plupart des effectifs du clan, dressant des enchaînements de meetings s'étendant sur plusieurs jours. Une plaie à n'en point douter, mais quelque chose de nécessaire pour asseoir sa domination et ainsi pouvoir promettre une certaine prospérité à ses suivants. Toutefois, elle refusait que l'organisation se gèle durant cette marge temporelle conséquente, interdisant donc à quiconque de tirer au flanc. Certains se voyaient même confiés d'un ordre particulier, lequel leur parvenait très souvent après que Keiko leur ait parlé en tête à tête au cours de ces entrevues. Aujourd'hui encore, elle avait continuer de donner ces consignes. Parfois simples, parfois moins. Elle fut toutefois bien heureuse d'assister au retour de l'un de ses messagers, lequel avait été envoyé pour contacter le peuple des égoûts et leur faire part de l'évolution des choses à la surface. Plus encore, il avait informé le Patriarche d'un désir d'entamer de nouvelles négociations afin de rectifier l'échec passé de Dragon. Mais avant cela, l'accès aux égoûts depuis Kabukicho allait être rétabli en guise de bonne foi. Pour réaliser cette tâche, Keiko s'était empressée de convoquer un grand fan d'explosifs du clan.
Dix-sept heures. Ni plus ni moins. L'horaire auquel le Kyodai avait été convoqué. Dix minutes plus tôt, l'Oyabun avait congédié un autre membre du clan après avoir terminé son entrevue. Tout s'était bien passé. Pourtant, l'accumulation des rencontres avait permis à une certaine fatigue de s'installer, si bien que Keiko mit à profit les dix minutes de répit qu'elle avait à disposition pour se rafraîchir les idées. Elle s'étendit de tout son long dans son fauteuil, flâna un bref instant sur les réseaux sociaux et chassa le stress accumulé en chantonnant l'air d'une musique qu'elle affectionnait et venait de passer sur les enceintes du bureau. Puis, une fois l'heure fatidique venue, elle s'empressa de tout éteindre – évidemment à regret – et rouvrit la porte du bureau en l'attente de celui qu'elle devait recevoir. Se faisant, elle ne se priva toutefois pas de refaire sa manucure avec l'air le plus sérieux et grave du monde, comme s'il s'agissait d'un problème de premier ordre. Puis, lorsqu'elle perçut enfin quelques sons en provenance du couloir adjacent, la métisse leva les yeux vers l'encadrement de la porte et haussa la voix pour se faire entendre depuis son bureau.
« Inutile d'attendre à l'extérieur. Et fermez derrière vous, nous devrions en avoir pour un petit moment. »
8 Yakuzas - Clan Ikigami Artificier On meurt tous un jour
Icon :
Messages :
8
Allégeance :
Yakuzas - Clan Ikigami
Metier :
Artificier
Mort du personnage :
On meurt tous un jour
Re: To get a hold on the Ruin (Emmett)
Mer 7 Oct - 11:01
Adossé sur le mur, son livre à la main, cela faisait plusieurs minutes qu'Emmett était dans le couloir. La précision et un sens du timing étaient deux qualités indispensables quand on passait une partie de ses journées à travailler sur des explosifs et programmer leur minuterie quand cela était nécessaire. Il avait entendu la porte du bureau s'ouvrir et après un bref coup d’œil à l'heure, avait décidé qu'il pouvait terminer les deux pages qui lui restait avant la fin de son chapitre et toujours être parfaitement à l'heure. Une fois son livre rangé il parcouru les quelques mètres qui le séparaient de la porte ouverte du bureau de l'Oyabun du clan.
"Inutile d'attendre à l'extérieur. Et fermez derrière vous, nous devrions en avoir pour un petit moment."
Sans un commentaire, Emmett McCoy s'exécuta. Il ne connaissait pas encore personnellement la nouvelle responsable du clan Ikigami mais sa réputation la précédait. Personne au sein du clan n'osait dire directement du mal d'elle par respect, mais ses talents de combattante, de tireuse, sa maîtrise des langues et son impressionnante collection d'arme étaient des sujets commun d'admiration pour beaucoup de membre du clan. Et puis venait ce dont on parlait moins, ses origines métissées, son penchant pour la vente d'esclave, son attitude exaspérante sur les réseaux sociaux, son statut d'indésirable au Lucky8,... Dans tous le cas, l'artificier n'avait pas besoin de ces rumeurs pour savoir qu'il allait à la rencontre d'une pourriture de plus. Il vivait à Decay depuis suffisamment longtemps pour ne pas s'attendre à autre chose.
Refermant la porte derrière lui il salua sa cheffe de la petite révérence rituelle. Bien que métisse, elle restait assurément un pur produit de la culture asiatique et cela ne faisait donc aucune différence pour l'écossais. Au mieux elle le traiterait un peu moins durement que les japonais pure souche, et au pire il s'en moquait et avait l'habitude. Il attendit qu'on l'autorise à s'assoir pour prendre place et que l'Oyabun engage la conversation. Après tout il connaissait sa place dans l'organisation et, simple Kyodai, cela n'était pas à lui de s'interroger sur les raisons de sa présence dans le bureau de la maîtresse absolue, bien que récente, des Ikigami. L'écoutant attentivement, il laissa ses yeux vagabonder vers les trophées accrochés aux murs. Habitué qu'il était à travailler avec des engins de mort, cette décoration ne le gênait absolument pas.
"Inutile d'attendre à l'extérieur. Et fermez derrière vous, nous devrions en avoir pour un petit moment."
Sans un commentaire, Emmett McCoy s'exécuta. Il ne connaissait pas encore personnellement la nouvelle responsable du clan Ikigami mais sa réputation la précédait. Personne au sein du clan n'osait dire directement du mal d'elle par respect, mais ses talents de combattante, de tireuse, sa maîtrise des langues et son impressionnante collection d'arme étaient des sujets commun d'admiration pour beaucoup de membre du clan. Et puis venait ce dont on parlait moins, ses origines métissées, son penchant pour la vente d'esclave, son attitude exaspérante sur les réseaux sociaux, son statut d'indésirable au Lucky8,... Dans tous le cas, l'artificier n'avait pas besoin de ces rumeurs pour savoir qu'il allait à la rencontre d'une pourriture de plus. Il vivait à Decay depuis suffisamment longtemps pour ne pas s'attendre à autre chose.
Refermant la porte derrière lui il salua sa cheffe de la petite révérence rituelle. Bien que métisse, elle restait assurément un pur produit de la culture asiatique et cela ne faisait donc aucune différence pour l'écossais. Au mieux elle le traiterait un peu moins durement que les japonais pure souche, et au pire il s'en moquait et avait l'habitude. Il attendit qu'on l'autorise à s'assoir pour prendre place et que l'Oyabun engage la conversation. Après tout il connaissait sa place dans l'organisation et, simple Kyodai, cela n'était pas à lui de s'interroger sur les raisons de sa présence dans le bureau de la maîtresse absolue, bien que récente, des Ikigami. L'écoutant attentivement, il laissa ses yeux vagabonder vers les trophées accrochés aux murs. Habitué qu'il était à travailler avec des engins de mort, cette décoration ne le gênait absolument pas.
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|