26 Ground Zero Leader de GZ - Coureur sur le track Nah
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Nah
Rubble Rain (Rina)
Mer 16 Sep - 3:33
Parfois, il arrive qu'on puisse pressentir si la prochaine journée risque d'être bonne ou totalement merdique, et cela uniquement en se réveillant. Dans le cas de Caim, c'était plutôt flou, en particulier aujourd'hui. Il s'était levé du mauvais pied, piégé dans le coaltar jusqu'à ce qu'il se prenne une porte dans la tronche. Pourtant, à peine dix minutes plus tard, une notification de son portable l'alerta qu'il venait de gagner le gros lot en pariant sur un coureur du track, lequel semblait avoir gagné sa course de la veille. Un beau petit pactole qu'il devrait aller chercher sous les sept prochains jours. Mais après ça, le bleu avait tâché l'une de ses chemises favorites en renversant du café dessus. "Putain de mes couilles de sa mère la chienne", avait-il crié en sentant le breuvage encore brûlant traverser la fabrique pour lui ronger la peau. Heureusement, il avait eu suffisamment de réflexes pour se foutre torse nu avant que les dégâts ne soient trop majeurs.
Bref, son début de journée s'était déroulé de la même façon. Il enchaînait successivement les merdes et les miracles à une fréquence hallucinante, allant se demander si un dieu ne se foutrait pas de sa gueule ; cela même sans être croyant. Au final, le besoin d'être seul se fit ressentir. Il n'avait clairement pas envie de déclencher des calamités dans son propre QG. Il quitta donc Chicago, exceptionnellement sans prendre le volant, ayant trop peur de réduire sa caisse en charpie, et s'en alla vagabonder de quartier en quartier par l'intermédiaire du véhicule d'un particulier louant ses services. Le chauffeur manqua d'ailleurs de rentrer dans un jeune un peu trop con pour regarder avant de traverser. Encore un malheur de plus pour allonger la liste.
En guise de compensation pour la course "dangereuse", Caim paya un petit extra au chauffeur et s'en alla une fois à Medellin. Pourquoi ici ? Fallait bien compléter l'Atlas d'une façon ou d'une autre, et les rues de ce quartier étaient tellement pourries que peu des membres de Ground Zero osaient les explorer en profondeur. Une vraie plaie.
« Faut bien que quelqu'un s'en charge... J'te jure, si j'finis planté par un camé, j'exige une place au paradis. Tu m'entends, l'con ? »
Au milieu de nulle part, il adressa ces mots ainsi qu'un majeur levé au ciel. Oui, à la voûte céleste. Au moins, s'il y avait un quelconque dieu que ce soit, il serait au courant que Monsieur Caim Fionnlagh lui en voulait à mort, avait les boules contre lui. Signe du destin ou pas, l'un des miracles de cette journée se fit présent. Le pilote fou débusqua une ruelle dont il n'avait absolument aucun souvenir, une qu'il n'avait pas vue sur l'Atlas. Jackpot, pensa-t-il naturellement tout en se faufilant dans l'allée, l'air désinvolte et les mains dans les poches. Et, peu à près, comme si le ciel le punissait pour avoir été un connard arrogant et immature, un fracas retentit dans le dos de Caim qui sursauta et se retourna. Des débris. Tombés du ciel. Ou plutôt du haut de ce vieux bâtiment en train de s'effriter.
« Putain mais SÉRIEUX ? »
Heureusement, rien de grave. Juste deux ou trois briques tombées de là-haut. Rien qui ne l'alarma plus que ça puisqu'il reprit finalement son avancée sans plus se soucier du fait qu'il aurait pu finir à l'Église, à quelques mètres près. Et, à mesure de son périple, Caim put constater l'étroitesse de la ruelle, laquelle semblait se refermer progressivement sur lui.
« Qui est l'con d'architecte qui a conçu ça ? Vraiment un trou du cul c'lui là, jura-t-il à bas volume tout en se débrouillant du mieux qu'il le put pour poursuivre son chemin. Il finit cependant par rencontrer la route d'un obstacle. D'une embûche, plus précisément. Quelque chose, ou plutôt quelqu'un, lui barrait la route. Et ce quelque chose avait un beau cul et des cheveux décolorés. Oh merde. Alors c'est toi mon miracle après le malheur ? la questionna-t-il tout en ne se privant pas pour bien l'observer. Il en avait le temps, après tout, puisqu'il était de toute manière obligé d'attente que la demoiselle ait terminé de passer pour pouvoir continuer de son côté. Enfin, "merde" c'est pas vraiment adapté. Pas comme si j'comptais m'plaindre de ça. »
Bref, son début de journée s'était déroulé de la même façon. Il enchaînait successivement les merdes et les miracles à une fréquence hallucinante, allant se demander si un dieu ne se foutrait pas de sa gueule ; cela même sans être croyant. Au final, le besoin d'être seul se fit ressentir. Il n'avait clairement pas envie de déclencher des calamités dans son propre QG. Il quitta donc Chicago, exceptionnellement sans prendre le volant, ayant trop peur de réduire sa caisse en charpie, et s'en alla vagabonder de quartier en quartier par l'intermédiaire du véhicule d'un particulier louant ses services. Le chauffeur manqua d'ailleurs de rentrer dans un jeune un peu trop con pour regarder avant de traverser. Encore un malheur de plus pour allonger la liste.
En guise de compensation pour la course "dangereuse", Caim paya un petit extra au chauffeur et s'en alla une fois à Medellin. Pourquoi ici ? Fallait bien compléter l'Atlas d'une façon ou d'une autre, et les rues de ce quartier étaient tellement pourries que peu des membres de Ground Zero osaient les explorer en profondeur. Une vraie plaie.
« Faut bien que quelqu'un s'en charge... J'te jure, si j'finis planté par un camé, j'exige une place au paradis. Tu m'entends, l'con ? »
Au milieu de nulle part, il adressa ces mots ainsi qu'un majeur levé au ciel. Oui, à la voûte céleste. Au moins, s'il y avait un quelconque dieu que ce soit, il serait au courant que Monsieur Caim Fionnlagh lui en voulait à mort, avait les boules contre lui. Signe du destin ou pas, l'un des miracles de cette journée se fit présent. Le pilote fou débusqua une ruelle dont il n'avait absolument aucun souvenir, une qu'il n'avait pas vue sur l'Atlas. Jackpot, pensa-t-il naturellement tout en se faufilant dans l'allée, l'air désinvolte et les mains dans les poches. Et, peu à près, comme si le ciel le punissait pour avoir été un connard arrogant et immature, un fracas retentit dans le dos de Caim qui sursauta et se retourna. Des débris. Tombés du ciel. Ou plutôt du haut de ce vieux bâtiment en train de s'effriter.
« Putain mais SÉRIEUX ? »
Heureusement, rien de grave. Juste deux ou trois briques tombées de là-haut. Rien qui ne l'alarma plus que ça puisqu'il reprit finalement son avancée sans plus se soucier du fait qu'il aurait pu finir à l'Église, à quelques mètres près. Et, à mesure de son périple, Caim put constater l'étroitesse de la ruelle, laquelle semblait se refermer progressivement sur lui.
« Qui est l'con d'architecte qui a conçu ça ? Vraiment un trou du cul c'lui là, jura-t-il à bas volume tout en se débrouillant du mieux qu'il le put pour poursuivre son chemin. Il finit cependant par rencontrer la route d'un obstacle. D'une embûche, plus précisément. Quelque chose, ou plutôt quelqu'un, lui barrait la route. Et ce quelque chose avait un beau cul et des cheveux décolorés. Oh merde. Alors c'est toi mon miracle après le malheur ? la questionna-t-il tout en ne se privant pas pour bien l'observer. Il en avait le temps, après tout, puisqu'il était de toute manière obligé d'attente que la demoiselle ait terminé de passer pour pouvoir continuer de son côté. Enfin, "merde" c'est pas vraiment adapté. Pas comme si j'comptais m'plaindre de ça. »
Rina Kobayashi
Bang bang - my baby shot me down
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Re: Rubble Rain (Rina)
Mer 23 Sep - 17:16
Depuis la mort de son père, elle a pris l’habitude de longues promenades, sans but, hors de ce quartier qui ne lui rappelle que trop ce qu’elle a perdu. Les rues défilent sous son pas vif, et ses talons claquent durement contre le sol, ricochent sur les trottoirs abîmés, sonnent allègrement dans l’air froid qui transforme son souffle rapide en buée légère. Elle ne sait pas trop où elle va, se contente de laisser sa marche la porter, l’emmener, ailleurs, loin des images, loin du deuil, surtout, qui lui serre douloureusement la gorge. Et elle ressemble à une fuite, cette course qu’elle mène sans s’arrêter, qui lui fait parcourir à bon train plusieurs quartiers avant que le souffle ne lui manque, la forçant à ralentir. Perdue. Les abords n’ont rien de chaleureux, et les vagues silhouettes qui la dépassent ne lui inspirent nullement confiance.
Elle avise une petite ruelle, s’y engouffre dans l’optique de reprendre son souffle, s’arrête, adossée au mur, resserrant autour d’elle les pans de son long manteau. Son escapade lui a donné chaud et lui a coloré les joues, et elle fouille fébrilement dans ses poches pour en extraire une cigarette lorsqu’un vacarme soudain la fait bondir avec un cri aigu. Ce n’est pas passé loin, note-t-elle en avisant les décombres qui se sont étalées à quelques centimètres d’elle, couvrant la moitié de sa veste d’une poussière blanche et voyante. Elle le frotte énergiquement, sans grand succès, et décidé après avoir inspecté les environs immédiats de ressortir de l’autre côté. Problème, l’autre côté, elle ne le voit pas, comme si quelque chose interdisait le passage.
Sourcils froncés sur une moue curieuse, elle s’avance, lentement, la cigarette coincée entre les doigts, et les cheveux voletant à chaque pas. Elle finit par tomber sur ce qui ressemble plus ou moins à une personne, lève le nez, sourcils toujours froncés, et détaille brièvement l’inconnu qui se dresse devant elle. Excentrique, est le premier mot qui lui vient, avant que les paroles de l’homme ne lui remontent aux oreilles.« Pardon ? » demande-t-elle d’un air légèrement ahuri, les prunelles toujours levées vers lui. Elle n’a pas la moindre idée de ce dont il parle, n’est même pas certaine que c’est bien à elle qu’il s’adresse. Pourtant, la manière dont il la regarde laisse peu de place au doute.« Vous plaindre de quoi au juste ? » réclame-t-elle finalement. Envolée sa déprime, son esprit est tout entier occupé par cette rencontre, nouvelle, et la délicieuse manière dont elle chamboule sa routine. Sans insister pour forcer le passage, elle se cale non loin de lui, sur le mur d’en face, afin de l’observer à son tour à sa guise.« Vous avez quelque chose sur le visage, vous vous êtes blessé ? » poursuit-elle en levant une main vers la rougeur qui orne le front de son interlocuteur. Son regard bleu monte et monte encore, jusqu’à se perdre dans le ciel qui les surplombe, qui semble très loin, perdu au-dessus des deux murs qui les retiennent prisonniers. Un ciel qui se couvre, qui se charge, et qui annonce l’averse à venir.« On ne devrait pas rester ici, je pense qu’il va pleuvoir. Cependant… » Elle se mord les lèvres, se rappelant soudainement des débris qui ferment l’accès par lequel elle est arrivée, et reporte son regard sur Caim pour terminer« il va vous falloir rebrousser chemin, l’immeuble s’effondre peu à peu, et le passage qui m’a vue venir s’est refermé derrière moi. »
Elle lui décoche un sourire contrit, comme pour s’excuser d’une chose de laquelle elle n’est pourtant pas responsable, et tente de regarder le bout de ruelle d’où vient Caim pour chercher la sortie. Elle s’exprime dans un anglais fluide, bien que marqué d’une note nippone clairement présente, et le bleu pâle de ses yeux se nimbe d’une touche d’inquiétude lorsqu’elle les repose sur Caim pour demander« J’espère que vous n’aviez rien de prévu ? Peut-être que nous pourrions dégager la sortie de mon côté, mais j’ai peur que l’étroitesse de la rue ne nous le permette pas. » Elle le regarde, indécise, comme en attente qu’il trouve, lui, la solution à leur problème.« Oh, au fait, je suis Rina. Enchantée. Et vous ? » ajoute-t-elle après un court silence, revenant placer la cigarette entre ses lèvres pour enfin l’allumer.
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Nah
Re: Rubble Rain (Rina)
Ven 2 Oct - 13:10
D'un geste lâche de la main, Caim tenta de chasser les premières interrogations s'accrochant aux lèvres de sa nouvelle rencontre. Comment répondre à ça ? "Oh non miss, je me plains de rien, au contraire. J'crois bien qu'un débris m'ait tué et envoyé au paradis, parce que j'viens de tomber sur un ange" ? Trop mielleux, trop direct, trop cliché, trop ringard. Pourtant, le bleu avait cette envie d'assister à la réaction d'une demoiselle face à quelque chose d'aussi peu subtil. Après tout, si ces répliques existaient, cela voulait dire qu'elles ont marché sur quelqu'un un jour, au grand dam de l'ahuri qui faisait tous les efforts du monde pour paraître original, lui-même. Il n'était pas prêt à changer, pas à moins de réellement recevoir quelque chose sur la tête. Encore. Car oui, la trace de la porte subsistait toujours, marquant le coin de son front d'une empreinte rouge assez peu discrète. Et visiblement, la petite dame l'avait remarquée.
« Ouais. Blessure de guerre. J'me suis battu avec un type assez vénère, c'est ce qu'il m'a laissé en cadeau d'adieu. Tu veux toucher ? Il courba quelque peu le cou et plia les genoux pour finir à hauteur décente, tout sourire. J'déconne. Juste une putain de porte qui m'est arrivée sur le coin de la gueule. Enfin, j'déconne pas si tu veux toucher, par contre. J'suis pas certain de la satisfaction que tu peux en tirer, mais si ça te fait plaisir, vas-y hein. »
Puis il se tut, l'écouta pour un moment et apprit donc que l'autre côté de la rue était bouché. Il jura silencieusement, déjà prêt à retourner sur ses pas avant qu'un fracas sourd ne vienne confirmer ses peurs. Ce qui avait manqué de l'écraser tout à l'heure n'était qu'un signe annonciateur de la catastrophe à venir. S'ensuivit d'un brouhaha sans nom, lequel voulait tout dire ; il allait probablement être difficile voire totalement impossible de passer par là où il était venu. Quelle poisse.
« Erh. Désolé ma belle mais j'crois bien qu'on est piégés là-dedans. Mais heureusement, j'ai rien de prévu. Ca m'laisse le temps de réfléchir à une solution. »
Ses yeux se perdirent dans le décor, à la recherche d'un élément exploitable pour les sortir de là. Pourtant, sa quête fut parasitée par une pensée persistane, laquelle revenait constamment à l'assaut ; pourquoi se presser de trouver une solution ? Être bloqué avec une jolie donzelle, c'était franchement pas le pire malheur du monde, bien au contraire. N'empêche que sa couleur de cheveux était plutôt atypique pour une asiatique, non pas que Caim puisse réellement juger quelqu'un sur cet aspect.
« Caim. Et tu peux me tutoyer, y a pas de problème. C'est plus appréciable de voir une beauté jeter les formalités aux ordures pour nos beaux yeux. »
Naturellement, il chercha à fuir le peu de fumée commençant à s'emparer des lieux. Même à ciel ouvert, l'odeur persistait un moment. Mais au lieu de faire la réflexion sans faire preuve de tact, Caim se servit de sa quête d'indices comme prétexte pour pouvoir regarder ailleurs et respirer de l'air frais. Non pas que le tabac le gênait vraiment, c'était davantage une question de santé. Plus il l'évitait, mieux il se portait dans sa tête – et probablement dans son corps aussi.
« On est entourés par des bâtiments, doit sûrement y avoir des fenêtres quelque part. Même si elles sont en hauteur, peut-être bien qu'il y a moyen de les atteindre. Au besoin, j'te porterai pour que tu les atteignes. »
Il priat pour que ce soit le cas. Après tout, ce n'était qu'une occasion de plus d'avoir un contact avec elle et donc, à partir de là, amorcer quelque chose de relativement plaisant pour lui. Cette belle demoiselle allait lui donner l'opportunité de constater si les asiatiques étaient effectivement plus réservées que les autres ou s'il ne s'agissait que d'un énorme cliché.
« Enfin bon. Y a pas masse espace par ici, j'espère que ça te dérange pas qu'on se la joue coller-serrer de temps en temps. En tout cas, j'vais pas te bouffer, sauf si tu me le demandes. Et au sens littéral bien sûr, hein. »
« Ouais. Blessure de guerre. J'me suis battu avec un type assez vénère, c'est ce qu'il m'a laissé en cadeau d'adieu. Tu veux toucher ? Il courba quelque peu le cou et plia les genoux pour finir à hauteur décente, tout sourire. J'déconne. Juste une putain de porte qui m'est arrivée sur le coin de la gueule. Enfin, j'déconne pas si tu veux toucher, par contre. J'suis pas certain de la satisfaction que tu peux en tirer, mais si ça te fait plaisir, vas-y hein. »
Puis il se tut, l'écouta pour un moment et apprit donc que l'autre côté de la rue était bouché. Il jura silencieusement, déjà prêt à retourner sur ses pas avant qu'un fracas sourd ne vienne confirmer ses peurs. Ce qui avait manqué de l'écraser tout à l'heure n'était qu'un signe annonciateur de la catastrophe à venir. S'ensuivit d'un brouhaha sans nom, lequel voulait tout dire ; il allait probablement être difficile voire totalement impossible de passer par là où il était venu. Quelle poisse.
« Erh. Désolé ma belle mais j'crois bien qu'on est piégés là-dedans. Mais heureusement, j'ai rien de prévu. Ca m'laisse le temps de réfléchir à une solution. »
Ses yeux se perdirent dans le décor, à la recherche d'un élément exploitable pour les sortir de là. Pourtant, sa quête fut parasitée par une pensée persistane, laquelle revenait constamment à l'assaut ; pourquoi se presser de trouver une solution ? Être bloqué avec une jolie donzelle, c'était franchement pas le pire malheur du monde, bien au contraire. N'empêche que sa couleur de cheveux était plutôt atypique pour une asiatique, non pas que Caim puisse réellement juger quelqu'un sur cet aspect.
« Caim. Et tu peux me tutoyer, y a pas de problème. C'est plus appréciable de voir une beauté jeter les formalités aux ordures pour nos beaux yeux. »
Naturellement, il chercha à fuir le peu de fumée commençant à s'emparer des lieux. Même à ciel ouvert, l'odeur persistait un moment. Mais au lieu de faire la réflexion sans faire preuve de tact, Caim se servit de sa quête d'indices comme prétexte pour pouvoir regarder ailleurs et respirer de l'air frais. Non pas que le tabac le gênait vraiment, c'était davantage une question de santé. Plus il l'évitait, mieux il se portait dans sa tête – et probablement dans son corps aussi.
« On est entourés par des bâtiments, doit sûrement y avoir des fenêtres quelque part. Même si elles sont en hauteur, peut-être bien qu'il y a moyen de les atteindre. Au besoin, j'te porterai pour que tu les atteignes. »
Il priat pour que ce soit le cas. Après tout, ce n'était qu'une occasion de plus d'avoir un contact avec elle et donc, à partir de là, amorcer quelque chose de relativement plaisant pour lui. Cette belle demoiselle allait lui donner l'opportunité de constater si les asiatiques étaient effectivement plus réservées que les autres ou s'il ne s'agissait que d'un énorme cliché.
« Enfin bon. Y a pas masse espace par ici, j'espère que ça te dérange pas qu'on se la joue coller-serrer de temps en temps. En tout cas, j'vais pas te bouffer, sauf si tu me le demandes. Et au sens littéral bien sûr, hein. »
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