20 Famille Lombardi Pretoriano Il faudra se lever tôt, mais tout est possible.
Icon :
Messages :
20
Allégeance :
Famille Lombardi
Metier :
Pretoriano
Mort du personnage :
Il faudra se lever tôt, mais tout est possible.
Chapeau melon et Bottes d'acier. [PV - Salvatore]
Sam 29 Aoû - 16:26
Chapeau melon et Botte d'acier.
♫ The Dance ♪
Sous un bras, un saladier, ou était-ce une bassine ? Qu’il maintenait fermement tandis qu’il versait une farine de blé complet de premier choix. Devant son plan de travail, il ne comptait sur aucun autre étalonnage que son seul instinct. Face à lui, rangés dans une propreté que son image n’aurait jamais pu laisser entendre se trouvait les œufs, le sel, les sachets d’épices et d’aromates que l’on avait importé de Naples directement, du thym et du basilic. Non loin, les tomates qu’il avait réduit en pulpe, une vaste pièce de bœuf soigneusement hachée, deux oignons avoisinant le même nombre de gousse d’ail. On pouvait aussi voir la bouteille d’huile d’olive, Corse celle ci et le tome d’emmental râpé pour bonne moitié. Une immense salière avoisinait sa jumelle de poivre et un bocal de sucre en cube était disposé non loin. Il avait aussi préparé une brique de beurre et une bouteille de lait frais se trouvait à proximité, jouxté de peu d’un bol de noix de muscade broyées.
Aucune étiquette ne marquait les récipients, le tout s’étalant en un florilège de pots et de bol au contenu coloré. Pourtant n'hésitait-il pas, son bras allant de l’un à l’autre sans le plus petit doute. D’une main, il attrape un à un les œufs qu’il casse de la pointe de son pouce avant de les ouvrir au soutien de sa paume, au dessus du tas de farine et en son centre. Il sifflote un air qu’il a entendu, une fois, sans vraiment savoir ce dont il s’agissait, enfermant ensuite dans ses doigts une large cuillère de bois avec laquelle il mélange le tout. Puis il dépose son saladier et se met à pétrir joyeusement. Très vite, l’amalgame prend la forme d’une belle boule, presque lisse. Puis il réserve et part se nettoyer les mains dans l’un des deux éviers de son îlot de cuisine. Un pas de côté, il attrape l’ail et les oignons, ainsi qu’un tranchoir, véritable hache à une toute autre échelle que la sienne.
Au rythme de sa chanson, il frappe, émince et dans un mouvement quasi simultané, il pose une sauteuse sur un feu qu’il démarre vif, non sans y faire couler un fin lit d’huile. Heureux, il prend sa planche à découper et verse ses produits fragmentés dans la poêle qui s’ensuit d’un crépitement enjoué. Il reste là un moment, fixant sa friture, puis il bascule les flammes à la moitié de leur capacité. Une fois content de la couleur que prennent les oignons, il va chercher sa pulpe de tomate qu’il laisse couler dans l'ustensile. Jonglant avec habilité, il attrape sel et poivre qu’il saupoudre généreusement sur la sauce en cuisson, puis deux pincées de basilic, d’origan et de thym. Couvrant le tout et réduisant de nouveau le feu, il jeta un œil à sa pâte. Satisfait de ce que lui seul pouvait comprendre, il appliqua une seconde poêle, aussi large que la première et dans laquelle il laissa couler la même quantité d’huile que dans la première.
Passant sa main au dessus au bout d’un moment, son sourire trahissant le moment opportun, il attrapa son plat de viande dont il déposa l’intégralité dans le nouveau récipient en chauffe. Alors il lança le préchauffage de son four, sans vraiment regarder le thermostat, mais fixant l’intensité du rougeoiement du fer au sommet de celui-ci. Joyeux de la tournure que les choses prenaient, Mau revint à sa pâte qu’il attrapa entre ses mains pour la poser à même son plan de travail rutilant de propreté. Produisant un rouleau d’un côté, saupoudrant légèrement de la farine sur le plateau, il entreprit d’étaler la boule. Usant de son propre poids et mesurant sa force à l’idéal nécessaire, il aplatit le tout une première fois, plia le résultat, affina derechef, replia encore… Au bout d’une poignée de minutes seulement, il disposait d’une demie douzaine de belles feuilles d’un demi-centimètre d’épaisseur pour une trentaine de largeur et de long.
Revenant à sa viande, il sala et poivra rapidement en jouant d’une spatule en bois pour séparer les morceaux entre eux. Enchanté du tour que cela prenait, il versa sa sauce en dessus, mélangeant le tout pour finir par l’abandonner quelques instant. Tirant une immense casserole de son perchoir à crochet qu’il posa sur un feu libre, il jeta le beurre dedans sous des flammes moyennes. Lorsque celui ci fut bien fondu, mais non brûlé, il versa un soupçon de farine dont il fit absorber le premier arrivé. Minutieusement, il attrapa la bouteille de lait dont il versa progressivement une partie du contenu pour que le tout ne soit ni trop liquide, ni trop épais. Il finit par y jeter deux pincées de noix de muscade et à nouveau de saler et poivrer. Petit à petit, il se mit à réserver chacun de ses différentes parties en cuisson, éteignant un à un les plaques sur lesquelles ils chauffaient.
De l’un de ses placard bas, il sortit un plat de verre à sa mesure et qu’il beurra intégralement. Il attrapa d’abord sa béchamel pour établir un premier lit sur lequel il disposa une feuille de pâte, puis une couche de viande mélangé à la tomate. Il répéta l’opération jusqu’à ce que l’ensemble de ses poêles furent vidées et qu’il ne reste plus rien des couches de pâtes. Cependant, il se mis à froncer les sourcils, les bras croisés devant son oeuvre. Le temps dura quelque peu avant que ses paupières ne s’ouvre en grand et qu’il alla foncer à son colossal frigo américain dont il sortit un demi tome de parmesan qu’il rappa avec grandeur d’âme au dessus du tout. Enfin, il attrapa le récipient gavé qu’il enfouit dans la gueule béante de son fourneau. Les mains sur les hanches, un sourire conquérant sur les lèvres, il avisa le four un moment avant de se décider à ranger sa cuisine.
Lorsqu’il fut bien certain que tout était redevenu rutilant, il se nettoya consciencieusement et battit ses doigts entre eux. Puis il se dirigea vers le bar et passa sa tête par dessus le comptoir afin de chercher du regard son invité du moment. Toujours là, il le salua comme si ça avait été la première fois de la journée en balayant sa main de droite à gauche puis lança de sa voix tonitruante :
Hey ! M’sieur Di Laggio ! J’veux dire… Vot’lasagne, v’la v’lez comment ? Moi j’préfère quand c’bien gratiné… Mais j’sais qu’y’en a qu'aiment plus tendre ! V’dites quoi, vous ?
Ses cheveux coulants en bataille le long de l’une de ses épaules, il avisait l’homme soigné à la barbe impeccable assit dans son salon. Mau lui révélait ses dents avec une joie infinie, comme si c’était le plus beau jour de sa vie.
♫ The Dance ♪
Sous un bras, un saladier, ou était-ce une bassine ? Qu’il maintenait fermement tandis qu’il versait une farine de blé complet de premier choix. Devant son plan de travail, il ne comptait sur aucun autre étalonnage que son seul instinct. Face à lui, rangés dans une propreté que son image n’aurait jamais pu laisser entendre se trouvait les œufs, le sel, les sachets d’épices et d’aromates que l’on avait importé de Naples directement, du thym et du basilic. Non loin, les tomates qu’il avait réduit en pulpe, une vaste pièce de bœuf soigneusement hachée, deux oignons avoisinant le même nombre de gousse d’ail. On pouvait aussi voir la bouteille d’huile d’olive, Corse celle ci et le tome d’emmental râpé pour bonne moitié. Une immense salière avoisinait sa jumelle de poivre et un bocal de sucre en cube était disposé non loin. Il avait aussi préparé une brique de beurre et une bouteille de lait frais se trouvait à proximité, jouxté de peu d’un bol de noix de muscade broyées.
Aucune étiquette ne marquait les récipients, le tout s’étalant en un florilège de pots et de bol au contenu coloré. Pourtant n'hésitait-il pas, son bras allant de l’un à l’autre sans le plus petit doute. D’une main, il attrape un à un les œufs qu’il casse de la pointe de son pouce avant de les ouvrir au soutien de sa paume, au dessus du tas de farine et en son centre. Il sifflote un air qu’il a entendu, une fois, sans vraiment savoir ce dont il s’agissait, enfermant ensuite dans ses doigts une large cuillère de bois avec laquelle il mélange le tout. Puis il dépose son saladier et se met à pétrir joyeusement. Très vite, l’amalgame prend la forme d’une belle boule, presque lisse. Puis il réserve et part se nettoyer les mains dans l’un des deux éviers de son îlot de cuisine. Un pas de côté, il attrape l’ail et les oignons, ainsi qu’un tranchoir, véritable hache à une toute autre échelle que la sienne.
Au rythme de sa chanson, il frappe, émince et dans un mouvement quasi simultané, il pose une sauteuse sur un feu qu’il démarre vif, non sans y faire couler un fin lit d’huile. Heureux, il prend sa planche à découper et verse ses produits fragmentés dans la poêle qui s’ensuit d’un crépitement enjoué. Il reste là un moment, fixant sa friture, puis il bascule les flammes à la moitié de leur capacité. Une fois content de la couleur que prennent les oignons, il va chercher sa pulpe de tomate qu’il laisse couler dans l'ustensile. Jonglant avec habilité, il attrape sel et poivre qu’il saupoudre généreusement sur la sauce en cuisson, puis deux pincées de basilic, d’origan et de thym. Couvrant le tout et réduisant de nouveau le feu, il jeta un œil à sa pâte. Satisfait de ce que lui seul pouvait comprendre, il appliqua une seconde poêle, aussi large que la première et dans laquelle il laissa couler la même quantité d’huile que dans la première.
Passant sa main au dessus au bout d’un moment, son sourire trahissant le moment opportun, il attrapa son plat de viande dont il déposa l’intégralité dans le nouveau récipient en chauffe. Alors il lança le préchauffage de son four, sans vraiment regarder le thermostat, mais fixant l’intensité du rougeoiement du fer au sommet de celui-ci. Joyeux de la tournure que les choses prenaient, Mau revint à sa pâte qu’il attrapa entre ses mains pour la poser à même son plan de travail rutilant de propreté. Produisant un rouleau d’un côté, saupoudrant légèrement de la farine sur le plateau, il entreprit d’étaler la boule. Usant de son propre poids et mesurant sa force à l’idéal nécessaire, il aplatit le tout une première fois, plia le résultat, affina derechef, replia encore… Au bout d’une poignée de minutes seulement, il disposait d’une demie douzaine de belles feuilles d’un demi-centimètre d’épaisseur pour une trentaine de largeur et de long.
Revenant à sa viande, il sala et poivra rapidement en jouant d’une spatule en bois pour séparer les morceaux entre eux. Enchanté du tour que cela prenait, il versa sa sauce en dessus, mélangeant le tout pour finir par l’abandonner quelques instant. Tirant une immense casserole de son perchoir à crochet qu’il posa sur un feu libre, il jeta le beurre dedans sous des flammes moyennes. Lorsque celui ci fut bien fondu, mais non brûlé, il versa un soupçon de farine dont il fit absorber le premier arrivé. Minutieusement, il attrapa la bouteille de lait dont il versa progressivement une partie du contenu pour que le tout ne soit ni trop liquide, ni trop épais. Il finit par y jeter deux pincées de noix de muscade et à nouveau de saler et poivrer. Petit à petit, il se mit à réserver chacun de ses différentes parties en cuisson, éteignant un à un les plaques sur lesquelles ils chauffaient.
De l’un de ses placard bas, il sortit un plat de verre à sa mesure et qu’il beurra intégralement. Il attrapa d’abord sa béchamel pour établir un premier lit sur lequel il disposa une feuille de pâte, puis une couche de viande mélangé à la tomate. Il répéta l’opération jusqu’à ce que l’ensemble de ses poêles furent vidées et qu’il ne reste plus rien des couches de pâtes. Cependant, il se mis à froncer les sourcils, les bras croisés devant son oeuvre. Le temps dura quelque peu avant que ses paupières ne s’ouvre en grand et qu’il alla foncer à son colossal frigo américain dont il sortit un demi tome de parmesan qu’il rappa avec grandeur d’âme au dessus du tout. Enfin, il attrapa le récipient gavé qu’il enfouit dans la gueule béante de son fourneau. Les mains sur les hanches, un sourire conquérant sur les lèvres, il avisa le four un moment avant de se décider à ranger sa cuisine.
Lorsqu’il fut bien certain que tout était redevenu rutilant, il se nettoya consciencieusement et battit ses doigts entre eux. Puis il se dirigea vers le bar et passa sa tête par dessus le comptoir afin de chercher du regard son invité du moment. Toujours là, il le salua comme si ça avait été la première fois de la journée en balayant sa main de droite à gauche puis lança de sa voix tonitruante :
Hey ! M’sieur Di Laggio ! J’veux dire… Vot’lasagne, v’la v’lez comment ? Moi j’préfère quand c’bien gratiné… Mais j’sais qu’y’en a qu'aiment plus tendre ! V’dites quoi, vous ?
Ses cheveux coulants en bataille le long de l’une de ses épaules, il avisait l’homme soigné à la barbe impeccable assit dans son salon. Mau lui révélait ses dents avec une joie infinie, comme si c’était le plus beau jour de sa vie.
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum