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The Good, the Bad and the Ugly. - ft. Salvatore
Sam 22 Aoû - 14:07
Qu'il porte si bien son nom, Il Nottambulo. Parfois peuplé de jour, il prend ses plus belles couleurs une fois la nuit tombée, et alors, il change de visage. Un lieu emblématique du quartier, accueillant habitants de Napoli et d'ailleurs avec la même chaleur.
C'est probablement pour ça que Livia l'apprécie tant. Il n'a de neutre que les airs, ce cinéma à l'ancienne. Après tout, la Donna connaît très bien le propriétaire, sans pour autant profiter de trop de son influence. Si elle aime s'isoler, seule, dans une des salles obscures du noctambule, c'est toujours en payant le bon prix pour garantir la survie confortable d'un des commerces les plus réjouissants du quartier - si ce n'est de l'île dans sa globalité.
La culture est importante, songe-t-elle toujours, et il s'agit bien là d'un des meilleurs endroits pour s'isoler sans se calfeutrer dans son bureau une fois de plus. Un cocon à l'extérieur, un refuge de choix pour celle qui trouve dans le cinéma - ou plutôt ses films préférés, vus et revus - une échappatoire à une existence souvent bien angoissante.
Un soir comme on en fait plein. Pluvieux - Decay ne réjouit pas tant ses habitants d'un climat coloré et festif. Au moins, il ne fait pas froid. Livia en a eu assez de toujours recevoir dans son bureau, ou dans l'arrière salle somptueuse du Capriccio. Pour celui qu'elle s'apprête à rencontrer, le cinéma semble être une bonne alternative. Un Capo comme on en fait peu, fidèle, responsable, efficace. Quelqu'un à qui elle accepte avec peu de réticences de montrer un peu de son monde à elle. Au delà des grandes démonstrations, des ordres et du management agressif. Un Capo important qu'il convient de tenir au courant des derniers événements - et les moins récents, également. L'information est affaire importante, et il convient de la maîtriser avec poigne, ce que la Lombardi a toujours fait, à l'image de son père.
Elle entre dans le cinéma, accompagnée de deux Soldiere de sa garde rapprochée, sur les coups de neuf heures et demi, pour une séance privée. Un simple message envoyé au propriétaire quelques minutes avant son arrivée ont suffi pour que les portes s'ouvrent sans qu'elle ne les touche. Les employés chargés de son accueil baissent les yeux, comme s'ils craignaient d'être pétrifiés par son regard. Livia adore cette sensation, quand bien même elle n'attend pas pareille déférence. Les italiens en font décidément toujours des caisses, mais à en croire les mots échangés sur son passage, ils n'en sont pas. Le propriétaire est bien connu pour donner sa chance à tout le monde, après tout.
Comme toujours, elle choisit la plus petite salle de l'établissement : inutile de perturber sais raison le chiffre d'affaires d'un établissement si cher à son coeur. Elle trouve au milieu des rangées de sièges un emplacement aménagé, offrant une place à sa gauche, et à sa droite, un fauteuil bloqué par un plateau accroché à ses deux accoudoirs. La surface de bois peint supporte une bouteille de vin rouge, deux grands verres adaptés, et quelques victuailles. Un petit sourire se dessine sur le visage de la Donna, alors qu'elle se défait de son léger manteau, révélant une tenue faite d'un long pantalon gris aux rayures fines et à la coupe droite, une chemise à manches longues légèrement bouffantes d'un rouge bordeaux assorti à ses lèvres. Le claquement de ses bottes sur le sol est atténué par la moquette bleu-nuit donnant à la pièce des airs cozy. Elle parvient enfin à sa place, fait signe de démarrer le film qui ne s'est lancé que depuis quelques minutes lorsqu'un des Soldiere vient annoncer d'un murmure à son oreille que son invité est arrivé."Fais le entrer." Ordonne-t-elle."Qu'il s'installe ici."
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Re: The Good, the Bad and the Ugly. - ft. Salvatore
Sam 22 Aoû - 16:57
Salvatore était encore en affaire lorsqu'il reçut un message venant directement de la Donna. Un rendez-vous, dans quelques heures, seul à seul. Il était l'un des rares Capo à avoir ce genre de privilège. En effet, ces discutions ont plutôt lieu au QG et avec plusieurs membres de la Famille. Sans doute une forme de reconnaissance pour son travail et sa fidélité. Salvatore mettait un point d'honneur à ce que la Donna ne regrette pas ce type de meeting.
Il prit sa douche, tailla sa barbe puis se prépara pour la rencontre. Il enfila un pantalon de costume noir Nuit, qu'il accompagna d'une chemise blanche impeccable, qu'il noua autour de ses poignets à l'aide de boutons de manchette en émeraude. Un de ses petits plaisirs. Il enfila par dessus cela une veste de la même teinte que son pantalon,qu'il laissa ouverte, donnant un style chic et élégant à l'ensemble. Une paire de chaussures italiennes, bien entendu, son Borsalino, et il était prêt à partir. Il attrapa ses clés, enfila ses chevalières puis fit signe à quelques uns de ses Soldiere présents dans son salon d'approcher.
"Je ne sais pas pour combien de temps j'en aurai. Faîtes livrer le cadeau directement chez la Donna. Et faîtes bien sceller sa mâchoire. Il a beau ne pas être venimeux, il est hors de question que la Donna puisse se faire mordre."
Il avait obtenu, en prévention d'une occasion pour lui offrir, un python de Boelen , une espèce de serpent venant tout droit d'Indonésie, dont il était sûr que la robe plairai à la Donna. Salvatore avait pour habitude de toujours offrir un cadeau à la cheffe de la Famille lors de ce genre de convocations. De plus, cela faisait un moment qu'il était énormément pris par le travail, il ne l'avait pas vu depuis un bon moment.
Salvatore sortit de chez lui, descendit les quelques escaliers le séparant de la rue, et grimpa dans sa voiture personnelle, une Lincoln Continental de 1964, un trésor d'un ancien temps. Il ne la sortait qu'en de grandes occasions, et la convocation de la Donna en était une. Il mit le contact, alluma la radio et se mit en route.
Neuf heures vingt-cinq.
Salvatore arrive enfin à proximité du lieu de rendez-vous, un cinéma très apprécié de la Donna, Il Nottambulo. Son amour pour les Westerns en a fait un de ses endroits favoris. Il gare sa voiture dans l'allée adjacente, vérifie rapidement son allure dans le rétroviseur central de son véhicule, et se dirige vers l'entrée. Il croise quelques uns de ses gars en chemin, à qui il donne les consignes habituelles : on surveille le secteur, discrétion, et surtout, qu'on ne le dérange qu'en cas d'extrême urgence.
Le Capo sait instinctivement vers quelle salle se diriger, connaissant assez bien sa patronne. Il salue le propriétaire et les quelques employés qu'ils croisent en chemin. Les deux gorilles postés devant la porte d'accès à la plus petite salle confirment bien son intuition.
"Bonsoir Messieurs, veuillez informer la Donna que je suis là."
Un des deux gardes hochent la tête, et pénètre dans la salle. L'ouverture de la porte permet à Salvatore d'entendre que le film a déjà commencé. Est-il en retard ? Le garde réapparaît près de la porte après une trentaine de secondes, invitant Salvatore à entrer. Il pousse la porte, et se fait assez discret pour ne pas gêner le visionnage de la Donna. Il la repère assez rapidement, notamment grâce à sa chevelure blanche qui tranche avec la noirceur de la salle. A quelques mètres de l'élégante femme, celle-ci le remarque et lui accorde son attention.
"Donna." prononce Salvatore, en s'inclinant et en baisant la main de sa cheffe.
"Quel plaisir de vous revoir. Que puis-je faire pour vous ?"
Il prit sa douche, tailla sa barbe puis se prépara pour la rencontre. Il enfila un pantalon de costume noir Nuit, qu'il accompagna d'une chemise blanche impeccable, qu'il noua autour de ses poignets à l'aide de boutons de manchette en émeraude. Un de ses petits plaisirs. Il enfila par dessus cela une veste de la même teinte que son pantalon,qu'il laissa ouverte, donnant un style chic et élégant à l'ensemble. Une paire de chaussures italiennes, bien entendu, son Borsalino, et il était prêt à partir. Il attrapa ses clés, enfila ses chevalières puis fit signe à quelques uns de ses Soldiere présents dans son salon d'approcher.
"Je ne sais pas pour combien de temps j'en aurai. Faîtes livrer le cadeau directement chez la Donna. Et faîtes bien sceller sa mâchoire. Il a beau ne pas être venimeux, il est hors de question que la Donna puisse se faire mordre."
Il avait obtenu, en prévention d'une occasion pour lui offrir, un python de Boelen , une espèce de serpent venant tout droit d'Indonésie, dont il était sûr que la robe plairai à la Donna. Salvatore avait pour habitude de toujours offrir un cadeau à la cheffe de la Famille lors de ce genre de convocations. De plus, cela faisait un moment qu'il était énormément pris par le travail, il ne l'avait pas vu depuis un bon moment.
Salvatore sortit de chez lui, descendit les quelques escaliers le séparant de la rue, et grimpa dans sa voiture personnelle, une Lincoln Continental de 1964, un trésor d'un ancien temps. Il ne la sortait qu'en de grandes occasions, et la convocation de la Donna en était une. Il mit le contact, alluma la radio et se mit en route.
Neuf heures vingt-cinq.
Salvatore arrive enfin à proximité du lieu de rendez-vous, un cinéma très apprécié de la Donna, Il Nottambulo. Son amour pour les Westerns en a fait un de ses endroits favoris. Il gare sa voiture dans l'allée adjacente, vérifie rapidement son allure dans le rétroviseur central de son véhicule, et se dirige vers l'entrée. Il croise quelques uns de ses gars en chemin, à qui il donne les consignes habituelles : on surveille le secteur, discrétion, et surtout, qu'on ne le dérange qu'en cas d'extrême urgence.
Le Capo sait instinctivement vers quelle salle se diriger, connaissant assez bien sa patronne. Il salue le propriétaire et les quelques employés qu'ils croisent en chemin. Les deux gorilles postés devant la porte d'accès à la plus petite salle confirment bien son intuition.
"Bonsoir Messieurs, veuillez informer la Donna que je suis là."
Un des deux gardes hochent la tête, et pénètre dans la salle. L'ouverture de la porte permet à Salvatore d'entendre que le film a déjà commencé. Est-il en retard ? Le garde réapparaît près de la porte après une trentaine de secondes, invitant Salvatore à entrer. Il pousse la porte, et se fait assez discret pour ne pas gêner le visionnage de la Donna. Il la repère assez rapidement, notamment grâce à sa chevelure blanche qui tranche avec la noirceur de la salle. A quelques mètres de l'élégante femme, celle-ci le remarque et lui accorde son attention.
"Donna." prononce Salvatore, en s'inclinant et en baisant la main de sa cheffe.
"Quel plaisir de vous revoir. Que puis-je faire pour vous ?"
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Marraine
Mort du personnage :
Pas pour l'instant
Re: The Good, the Bad and the Ugly. - ft. Salvatore
Mar 15 Sep - 23:10
Au beau milieu de la ville la plus chaotique du monde, il est toujours aisé de se faire surprendre par les bonnes manières. C'est que depuis le temps, et à force de voir défiler des visages plus ou moins ingrats, la Donna Lombardi s'est faite à l'idée que la majorité des âmes qui peuplent cette bouche de l'enfer sont mal dégrossies. Et puis il y a les quelques exceptions. Et celles-là trouvent généralement leur place dans sa famille. Ce sont ceux qui montent. Pas que Livia soit exclusivement sensible à la flatterie et les bonnes manières, mais ceux qui savent jongler entre la bienséance, l'élégance et l'efficacité brutale ont aisément son affection.
Alors elle ne cache pas son sourire ni sa satisfaction lorsque le Capo Di Laggio la rejoint, plein de précautions et de politesses, lui offrant un baisemain qu'elle n'autorise que peu. Après tout, il a fait ses preuves. Et il ne l'a jamais mordue, lui."Tout le plaisir est pour moi, Salvatore. D'autant plus que je sais qu'un cadeau m'attend, et j'ai hâte de voir ce que tu m'as trouvé, cette fois." Son ton se fait taquin, mais au fond, elle est effectivement impatiente. Comme à chaque fois que l'on vient agrandir l'une de ses collections. La tendance matérialiste à l'accumulation de Livia n'est un secret pour personne."J'ai besoin de savoir où on en est de ton côté des affaires. Quelque chose se négocie avec un client qui pourrait s'avérer important, tant en prestige qu'en quantité. Je n'ai pas les yeux sur tes chiffres, aussi j'aimerais savoir ce qu'il en est." Une rapide pensée pour les multiples négociations opérées ces derniers temps. Si les activités de la Famille - et du reste de l'île - ont pris un sacré coup après la Semaine Rouge et la terreur qui a suivi, l'italienne n'a pas chômé. Et elle a bien l'intention de tirer son épingle du jeu." Tu es sur le terrain, aussi ? Les Docks, surtout. Je n'ai malheureusement pas le loisir d'y passer ces derniers temps." Elle n'a pas vraiment fait passer le mot sur les raisons qui l'éloignent du territoire de la Triade, mais les demandes qui suivent nécessitent un peu de transparence. Elle prend alors une longue inspiration, et porte son verre à ses lèvres pour prendre une gorgée de vin, avant de reprendre."Est-ce que les affaires là-bas ont changé, ces derniers temps ? Est-ce qu'on a essayé disons … De te mettre des bâtons dans les roues ?"
Peut-être était-ce une forme de méfiance, peut-être tentait-elle inconsciemment de le tester. Mais la Donna n'a jamais eu le coeur de prévenir Salvatore des répercussions des événements liant son organisation, certains renégats de la Triade, et la Milice elle-même. Seulement, pour garantir la stabilité de son business, le Capo doit avoir toutes les informations."Je ne sais pas de quoi tu as pu avoir vent à propos des Docks Nord et de la Triade. Mais j'aurai probablement quelques petites choses à te transmettre."
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