Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Tu fixes, fixes, ce visage. Tu appuies sur la gâchette, tu ôtes vie que tu ne vois disparaître. Laissant le vortex noir t'aspirait ailleurs. Douleur dans ton dos. Douleur dans ton cœur. Ta respiration est haletante. Tu ne vois rien. Tu vois de loin la lumière. Tu ne l'atteindras jamais. Cruel espoir et désespoir qui font naître un sourire mielleux au visage. Une chute vertigineuse tandis que tes ongles s'arrachent contre les briques des murs. Vaine tentative de t'accrocher quelque part. Vaine tentative tandis que la douleur au bout de tes doigts s'intensifie. Tu ne sais point quand le sol te percutera. Quand tu percuteras celui-ci. Une douleur sourde. Battante. En rythme dans ton cerveau.

Tes draps sont mouillés et empêtrés avec ton corps. Tu ouvres les yeux rapidement, laissant tes iris papillonnaient dans le vide. Tu te redresses avec difficulté, doigts sur le front brûlant. Avec difficulté, tu traînes ton corps de squelette vers la salle de bains. Arrivant avec peine, t'asseyant sur la cuvette des toilettes. Ouvrant la trousse à pharmacie, précipitamment, laissant la chose espérée rouler par terre. À quatre pattes, tu la saisis. Une boite d'anti-douleurs. Tu te mets à genoux, avalant de travers l'une des gélules. Tu tousses à faire éclater tes poumons. Le médicament remontant avant de redescendre. Bien comme il faut. Tu t'appuies contre le mur, tête penchée, esprit ailleurs. La journée ou la nuit, tu ne sais guère, mais te voici réveillé.


Tu es assise sur l'une des rares chaises de l'appartement, regardant avec un dégoût palpable le cafard qui se permet de monter le mur. Tu aimerais bien l'écraser. Tu n'as point la force. Tu touilles ta tasse, mettant tes mains autour de celle-ci pour te réchauffer un peu le corps. Une migraine présente à ton grand dam. Tu bois une gorgée, laissant le thé balayait la douleur. Tu laisses ton regard se posait sur le plafond. Vêtue d'un simple débardeur et d'un jogging, tu fais pâle figure, dame. Ton corps désarticulé, un maigre pantin. Tu poses deux doigts sur ta tempe, avant de poser ceux-ci sur la table. Levant ton postérieur. Et le reste suivant. Tu attrapes ta pantoufle avant de la lever bien haut. Un coup sec. Un dernier battement de cœur et l'être vivant meurt à tes pieds. Tu aurais presque pitié pour lui. Presque.

Tu laisses tes pieds glisser sur le sol. Ton ange étant parti travailler, vadrouiller, vous nourrir, tu restais ici. L'attendant. Tu serras la tasse. Tu ne servais à rien. Les rideaux cachant lumière quelle qu'elle soit. Ne pouvant guère supporter cela. Femme inutile. Pressentiment ou non, sixième sens ou passé faisant en sorte, tu tournas ton regard vers la porte d'entrée. Posant la tasse dans le lavabo crade malgré tes efforts réguliers pour le récurer. Tu devais rêver, tu devais imaginer, tu n'étais rien d'autre qu'une simple dame. Tu secouas la tête de droite à gauche, prête à repartir dans ton antre. Prête à retourner vers ton lit.


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Toc toc toc toc toc toc toc toc toc. Bam bam bam bam bam bam. Ding dong ding dong ding dong din-din-din-diiiing doooong DIIIIIIIING DOOOOOONG.


Bref vous avez compris, quelqu'un toque, frappe, et harcèle la sonnette frénétiquement. Mais pourquoi donc ? Pour le savoir il faut regarder dans le judas. Si vous y jettez un oeil dedans, on y voit une jeune femme, rousse à deux couettes ayant un cache-oeil à gauche et pleurant comme une fontaine devant la porte. Celle-ci un peu trop impatiente, sort un gun de sa poche de sa veste et le pointe sur la serrure de la porte, elle compte faire sauter la serrure en tirant dessus.

Mais elle s’arrête juste avant d'appuyer sur la gâchette, la porte vient soudainement de s'ouvrir. La rousse rangeant son arme dans sa poche, elle lève la tête vers la dame et parle avant que la femme ouvre la bouche.

"-Snif snif...I-il m'a...OUIIIIIIIN ! I-il a p-pas voulu de moi et, et...Snif...JE RENCONTRERAI JAMAIS L'AMOUR DE MA VIEEEEEE !"

D'une voix tremblante et criant à plein poumon lors de ses dernier mots, la jeune fille semble...Plus que désespéré. L'oeil gonflé par les larmes coulantes encore sur ses joues, même la joue gauche, elle s'accroche aux vetements de l'albinos tel une bouée de sauvetage.

"-Snif...S-s'il...S'IL VOUS PLAIIIIIT ! AIDEZ MOIIIII !"

Reprend t-elle à crier. Ses hurlements dérange les voisins et certains ouvrent leur porte pour voir le spectacle qui se profil dans le couloir de l'immeuble.Tandis que certain fusille avec leur yeux la rousse, d'autres regarde avec insistance l'albinos. Il vaut mieux la calmer ou la faire rentrer à l'intérieur si la femme de ne veux pas d'ennuis avec ses voisins.
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Douleur lancinante. Frêles doigts se déposant sur ton crâne, se glissant dans tes mèches. Dans ta chevelure épaisse. Te tenant la tête, laissant un gémissement sortir de tes entrailles. Tu t'accroupis, tu t'affales, tu poses ta tête sur tes genoux. Douleur, intense si intense, tu souffres dame, tu souffres femme. Tu commences à te balancer d'avant en arrière. Hallucinant, entendant bruits de sonnettes et poings contre la porte. Rêve ou réalité ? Tu prends appui sur le mur, tu te relèves péniblement. Étais-ce Sid ? Point la première fois qu'il pourrait oublier le double des clés. Perdu dans les tréfonds de ses habits. Ne serait-ce que pour ce tapage, tu pourrais lui mettre une fessée.

Tu poses ton iris contre le judas. Petit espoir dans ton cœur de voir son faciès juvénile. Aucunement. Tu vois plutôt des couettes et un visage obstrué de larmes de crocodile. Ton regard descend sur l'arme entre les doigts de la demoiselle. Saloperie. Elle n'allait quand même pas ... ? Tu déverrouillas la porte en vitesse, tes ongles râpant contre le bois tandis que tu l'ouvres à la volée. Tu ouvris tes lèvres. Prête à lui dire d'aller voir ailleurs si tu y étais. Mais tu n'eus guère le temps. Elle prit la parole.

"-Snif snif...I-il m'a...OUIIIIIIIN ! I-il a p-pas voulu de moi et, et...Snif...JE RENCONTRERAI JAMAIS L'AMOUR DE MA VIEEEEEE !"

Tes deux yeux s'ouvrirent grand comme des soucoupes. Que baragouinait-elle ? Tu avais simplement entendu un mot interdit, "amour". Tu lui aurais bien mis une gifle ou deux pour la réveiller et qu'elle arrête d'être planté devant ton domicile, mais peine perdue. Elle commença à prendre en main tes habits. Tu eus un mouvement de recul qui n'arrêtas guère son monologue.

"-Snif...S-s'il...S'IL VOUS PLAIIIIIT ! AIDEZ MOIIIII !"

Si cela ne suffisait point, quelques voisins se posèrent pour fixer le spectacle. Certains ayant des mimiques agacées. Tu leves le visage bien haut au ciel avant de reculer, la chose se tenant toujours à toi. Tu fermes la porte avec ton pied. Tes doigts s'étant posé sur son crâne, tandis que d'autres se logeaient entres tes lèvres. Les laissant enfin respirer.

" - Recule. Et essuie ta morve, c'est dégoûtant. Et par pitié, lâche moi. Cela me donne de l'urticaire."

C'est faux. Mais tu t'en fichais. C'était vraiment dégoûtant, la morve. Et sa poigne ne te plaisait guère. Surtout venant d'une personne armée. Pour bien lui signifier le désaccord de sa présence bien trop proche de ton espace d'intimité, tu avais fait en sorte de pousser son crâne. Pour qu'elle comprenne. Ton travail temporaire t'apportait de bien étranges individus. Heureusement que ton angelot n'était point présent pour voir cette pièce dramatique.


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Alors que la rousse continue à s'accrocher à la femme, elle se laisse guider à l'intérieur. Entrant dans ce nouvel univers, schnaps se sépare de la branche qu'est la propriétaire des lieux après qu'elle lui pousse le crâne. Puis sous ses dires, elle passe sa manche de veste sur son visage, raclant toutes ses larmes et sa grosse morve dessus. Faisant quelque pas à reculons, le regard de la jeune femme scrute l'appartement. Un appartement tant sois peu normal dans Decay, les mur crasseux par l'humidité et un certain manque de moyen pour décoré la pièce. Mais cette observation a permit à Schnaps d'arrêter de pleurer pendant un court moment. Ce moment d'égarement fut vite rompu lorsqu'elle vit l'impatience de la femme à ses côtés.

Séchant encore une fois ses larmes naissantes, elle se tourne vers la femme. Reprenant le sourire tel la lunatique qu'elle est, La borgne se présente.

"- Salutation ! Vous êtes bien la fameuse "voyante albinos qui fait retrouver les clefs, la drogue perdue, les papiers important, une raison de vivre, ses gosses, le mec qui vous doit 1000 dollars et qui a soudainement disparu, et aussi les photos de nudes gênantes ?"

Ne la laissant pas répondre, la pipelette continue d'assommer sa partenaire de paroles.

"- Moi c'est Schnaps, j'ai 23 ans, je suis gauchère, j'aime les licornes et je suis gémeaux du deuxième décans. Je sais pas si ça va servir pour vous aider à la voyance mais hihihi ! Bref j'ai une cliente, Sonya: une jeune prostitué d'origine allemande. Qui m'a parlé de vous, elle m'a dit qu'un ami d'une amie, d'une connaissance, d'un inconnu, d'un employer d'une gare et d'un serveur chez subway à entendu que vous êtes très performante en voyance et toutes ses choses qui s'apparent au vodoo et au démon. J'ai même entendu que vous avez aidé un mec à retrouver le sextoy qu'il a perdu dans la chatte d'une fille au hasard. On m'a dit que vous lui avait dit d'aller dans une certaine boite, de s'avancer de trois pas vers le bar, d'aller 45° vers l'est et d'activer l'application pour faire vibrer le vibromasseur ! Et boum ! La pute était juste devant lui entrain de jouir. !"

Elle reprend son souffle et ne laisse pas le temps à la femme de digérer ses paroles.

"- Alors moi en entendant tout ça, je suis vite venue ici ! Car il faut que je vous raconte quelque chose, aujourd'hui Franz m'a rejeté ! Pourtant je suis une bonne fille moi ! Je n'ai jamais voulu lui faire du mal ! Je l'ai juste "éloigner" certaines filles qui étaient bien trop louche. Et puis il m'a crier dessus quand il m'a vu entrain de le regarder pendant son sommeil, mais moi je voulais juste lui faire une surprise vous voyez ? Et puis il ya la fois ou....Enfin bref ! Tout le monde me rejette à la fin, comme la chaussure que l'ont retrouve sur le bas côté de l'autoroute bien qu'on ne le sais pourquoi elle se trouve la..."

Elle prend une mine triste, tel un chien battu et reprend.

"- Donc je suis ici pour savoir si...Si ça sert vraiment à quelque chose de chercher mon âme soeur dans ce monde. Parfois avant de dormir, je pense à des licornes qui gambadent dans les arc-en-cils, mais ses soirs la je me demande aussi si mon âme soeur n'est pas déjà morte et que jamais je ne trouverai une chaussure à mon pied. Pfff.."

Etant prise d'un violent coup de dépression après sa phrase, elle laisse un long soupire.*

"- Alors vous pouvez m'aider ? Bien sûr j'ai du cash pour de quoi payer et j'ai ramené des cookies dans mon sac. Vous êtes d'accord ?"

Elle joint ses mains et fait des yeux suppliant -comme le chat potté dans shrek- , pour qu'elle accepte de voir son avenir amoureux a travers ses bouboules.
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Elle t'accorde un court répit tandis qu'elle inspecte ton appartement. Qu'elle te lâche. Enfin. Tu recules de quelques pas, laissant une bonne distance entre elle et toi. Elle essuie sa morve sur sa manche et tu ne peux que faire une grimace. De dégoût. Tu avais une sainte horreur des pleurnichements. Court répit qui ne dura guère. Avant que tu ne puisses prendre la parole, avant que tu ne puisses deux trois petites choses, elle te coupa l'herbe sous le pied. Elle enchaîna et tu ne compris que quelques mots dans tout ce charabia.

" .... voyante albinos ... une raison de vivre ... les photos de nudes gênantes ?"

Un sourcil se lève tandis que tu essaies de suivre son méli-mélo de mots. Le bouche à oreille fonctionne bien mais à tendance à grossier les traits de ta soi-disant voyance.

" ...Schnaps ... le sextoy qu'il a perdu ...devant lui entrain de jouir. !"

Tu voulais arrêter ce flot incessant d'informations diverses, variées et guère intéressantes, mais elle ne t'en laissas pas le temps. Tu mis tes doigts sur l'arête de ton nez. Ta migraine, tu le sentais, n'allais pas s'améliorer avec le temps. Surtout avec le temps passer avec elle. Trop concentré sur ta douleur, tu loupas une ou deux tirades. Grand bien s'en fasse.

" Alors vous pouvez m'aider ? Bien sûr, j'ai du cash pour de quoi payer et j'ai ramené des cookies dans mon sac. Vous êtes d'accord ?"

Tes yeux s'ouvrent. Tu croises les bras en serrant tes coudes. Tu n'avais pas envie. Réellement pas. Mais avais-tu le choix ? Par contre, il était hors de question que tu acceptes ses cookies. Tu ne savais pas où ils avaient traîné et tu te méfiais comme de la peste des objets en nature. Tu caressas ton front de ton doigt tandis que tu finis par pousser un soupir. Il te fallait cet argent.

Tu pris la parole, assez sèchement. La douleur n'aidant guère ta sympathie à apparaître.

" La moitié tout de suite, l'autre moitié de l'argent après la séance. "

Tu n'étais pas née de la dernière pluie et tu préférais être certaine de toucher ton argent. Tu sortis un coffret vide, l'ouvrant. Le mettant sur la table, ne voulant pas t'approcher de cette cliente.

" L'argent, dedans. "

Bref, simple, concis. Pas de chichis, pas de mots compliqués, aussi simple. Même un gosse pourrait le comprendre. Tu reculas de quelques pas pour lui laisser le temps de déposer l'argent et avant qu'elle ne prenne la parole et recommence son monologue, tu la coupas :

" Toute arme est interdite, dépose les sur la table. "

Tu aimerais éviter qu'elle te fasse un trou dans l'épaule ou dans la tête si jamais tu lui rapportais de mauvaises nouvelles. Après tout, vu son comportement, tu la pensais capable de faire quelque chose comme ça. Tu laissas tes mains se joindre devant toi, penchant la tête, la scrutant du moindre de ses mouvements. Il fallait que tu sois certaine qu'elle soit encline à faire cela avant de commencer la séance.




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Schnaps fait la moue, Non seulement la femme ne l'écoutait pas, mais en plus elle ne semblait pas très aimable. Si elle était sur tripadvisor ou google maps , la rousse lui aurait mit qu'une étoile pour l’accueil et la déco, maintenant à voir si ses dons voyance en elle même peut rattraper tout ça . En tout cas on part sur un mauvais point, le commentaire sera très épicé. Elle devrait mettre aussi un message sur ses réseaux sociaux. Tiens...Que pourrait-elle écrire? "J'ai été chez la voyante de chicago. Ptdr elle pue du fion!" Un truc dans le genre peut-être ?

Se grattant le menton vu qu'elle est plongée dans un très grand réflexion, celle-ci fut brisé lorsque la femme lui tend une boite. Pfff, c'est quoi ça maintenant. Depuis quand on paye la moitié à l'avance pour une séance de voyance ? Blasée, elle souffle et sort de son sac une liasse de billet conséquente. A vrai dire elle ne sait pas le prix pour une consultation, alors elle met son argent de poche de la semaine dedans: 1000 dollars.

"-J'paye tout d'un coup et pour la totale. La bouboule en cristal, le thé, le massage de main et les compliments sur ma personne et mon extraordinaire personnalité."

Elle n'a jamais été voir une voyante en vérité. Sauf la dame irma dans la le space station bar, la machine qui pour un dollars te dis une phrase au hasard. Schnaps va souvent la voir, surtout quand elle est perdue. La dernière fois la machine lui a dit: "faites attention à vos proche" et Schnaps l'a suivi ! Elle a fait attention à son papi adoptif en le tuant ! N'est pas génial ses machines de nos jours ?

"- Quoi ?! Tout ?! Rooooh...."

Elle se met à râler et déballe toute ses affaires. Son glock de sa poche, les trois grenades de son sac, le couteau suisse planqué dans sa combi et le shuriken dissimulé dans sa chaussure. C'est marrant les shuriken, ça fait très classe mais par contre sa sert pas à grand chose en vérité, c'est très dur pour viser avec ça. Sans armes elle ne se sent pas très à l'aise, c'était comme si elle était à poil. Pas que ça la dérange d'être à poil mais juste que c'est un petit sentiment d'insécurité qui commence à s'allumer en elle. N'attendant pas son autorisation, elle s'installe sur une chaise.

"- C'est bon j'ai plus rien ! J'ai vidé toutes mes poches ! Bon on commence ?"
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Fait étonnant, fait épatant, elle bronchas, mais fis ce que tu demandais. Ainsi, la liasse de billets se retrouvèrent dans le coffret. Tu le refermas d'un coup sec, ayant pu apercevoir une grosse liasse. Cela suffira pour quelque temps. Bien, très bien. Un bon pigeon qui était arriver dans ta demeure. Enfin, une bonne cliente.

Elle ronchonna. Mais le fis quand même. Tu zieutas son comportement. Tu vis toutes les armes qu'elle posa sur ta table. Ouh la là, les grenades, tu espérais qu'elles ne rouleraient point. Sinon, vous étiez dans de beaux draps. Il n'empêche que tu eusses des yeux de soucoupes de voir autant d'armes sur une seule personne. Même si tu avais connu pire. Tu te rappelles que tu en portais tout autant. Tu retournas dans la réalité, tandis qu'elle se cala dans une de tes chaises.

"- C'est bon j'ai plus rien ! J'ai vidé toutes mes poches ! Bon on commence ?"

Tu fis un bref soupir. Trop d'air s'échappant de ta cage thoracique. Ta migraine te laissant un bref répit, tu te calas dans ton fauteuil rembourré, seul objet un tant soit peu confortable. Tu fis craquer ton cou, tes épaules, les os émettant leurs bruits distinctifs. Tu regardas les instruments sur la table. Tu avais bien entendu sa supplique du massage de mains, mais il n'était pas rare que tu uses de divers instruments durant la séance. Ainsi, la boule de cristal côtoyait les cartes de tarot. Eux-mêmes s'étant dévoué du pendule. Et avec cela, quelques poupées vaudoues trônaient ci et là. Tu posas tes coudes, tes mains se joignant d'elles-mêmes. Prenant la parole.

" Il est courant que durant ma séance, j'use de divers instruments. Le massage de main sera fait. Cependant, que préférez-vous en premier lieu ? "


Avec le temps, tu avais deviné quels clients prenaient quoi. La boule attirant de nombreux curieux désireux de connaître la limite. D'autres étaient attirer par la recherche d'un être et préférait demander le pendule. Certains voulaient se venger d'autrui, les poupées étaient la meilleure des solutions. Enfin, certains, indécis, préféraient les cartes. Et d'autres, étranges et ne rentrant dans aucune de ses cases préférait la lecture des mains. Bien d'autres pratiques pouvaient être pratiqué. Certaines pierres mystiques trônant dans un carton à côté de ton fauteuil. Seuls les intrépides tentaient de découvrir le fin fond du carton. Tu fis un petit sourire, attendant sa réponse. Tu te demandais quelle sorte de cliente elle sera durant ta séance. Et quel présage l'attendait.

Curiosité morbide qui te prit au ventre, impatiente de découvrir tout cela.

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Installée confortablement sur le siège, Schnaps pose ses mains sur la table tout en tapotant des pieds un air frénétique qui lui reste en tête, pendant que la voyante se craque tout entière devant elle.

Les divers objets devant elle, la rousse réfléchit à la question de la voyante. Mais ne sachant pas quoi choisir, elle décide que le destin le fait à sa place:

"Am, stram, gram. Pic et pic et colégram.Bour et bour et ratatam. Am, stram, gram. "

Son doigt qui se baladais à chacun des objets de voyance, celui-ci s'arrête sur les cartes de tarot.

"- On fait ça ! Aller !"

Elle ne sait pas à quoi servent ses cartes. C'est à découvrir pour elle. Peut-être qu'elles vont jouer à un jeux après ? C'est possible de jouer au poker ou au black-jack avec ses cartes la ? En tout cas elle est toujours excitée par ce qu'elle va prédire.
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Son destin, sa destinée, son choix, tout du moins, lui avait fait pointer les cartes de tarot. Ainsi soit-il, tu mis les autres instruments dans le carton avant de prendre, de tes dix doigts, les cartes. Tu touchas la surface du paquet avant de commencer à les mélanger. De gauche à droite, devant en arrière. Tu posas le paquet devant ta cliente, te concentrant sur elle. Tu coupas en deux. En quatre. Pour que quatre piles se forment. Ainsi faite, du milieu jusqu'à l'extérieur, tu les replaças. Une fois chose faite, tu disposas quatre cartes sur la table. Une à chaque extrémité. Une pour le nord. Une autre pour le sud. Puis l'ouest en est. Le passé est primordial. Il se pose dans le Nord, terre du commencement. Le présent demeure en cet instant-même jusqu'à ce que passé et futur se rejoignent. On le superpose au Sud, terre des contrées Arides. Le futur ne peut guère choisir entre Ouest et Est, car cela a déjà été prouvé mille et une fois, ce sera à l'Ouest, terre de mille possibilités. Enfin, l'Est demeure la terre de Solitude, l'Imprévu qui survient à chaque vie et chaque âme.

Tu pris la parole en désignant les cartes.

" Le Nord sera ton passé, car il est important que toute chose commence quelque part. Le Sud désignera ton présent. L'endroit où passé et futur se croisent. Ton futur sera l'Ouest, possibilité infinie qui le compose. Enfin, l'Est sera ton Imprévu. Nul ne peut échapper à des choses incertaines. "

Tu repris ta respiration, massant ta tempe. Lui laissant le temps d'assimiler tes propos, le temps de comprendre tes paroles. Avant de laisser d'autres sons franchirent tes lèvres.

" Il est temps que tu décides quelle carte tu retourneras en premier. Le choix t'appartient. "

Nombre de personnes souhaitent connaître le présent. Beaucoup le futur. Curieux, certains aiment repenser au passé. Et presque jamais, l'incertain et l'imprévu demeure dans les calculs. Tu es curieuse, Isadora, femme, de découvrir quelle sera son premier choix. Tu poses ta joue contre ta main, ton coude contre la table, la fixant. Sa destinée lui revient, ses choix ne te concernent guère.

Esperance


Dernière édition par Isadora le Jeu 27 Fév - 15:13, édité 1 fois
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La regardant manier les cartes, Schnaps ne peux se retenir de faire un commentaire.

"- Vous êtes douée avec les cartes ! Si vos "dons" en voyance c'est du pipeau, vous pouvez toujours vous reconvertir en croupière dans les casinos. Héhéhé."

Schnaps se permet une petite pique tout en finissant par rigoler. La voyante dispose les quatre cartes en expliquant le nord, sud, blablabla...La rousse les fixe en faisant une mine insatisfaite, comme si quelque chose la dérange.

"Je ressens...Une mauvaise onde sur la carte du nord. Comme si elle était faussée."

Elle glisse la carte du nord sur la table et vers la voyante puis dit:

"- Reprenez la et redonnez moi une autre."

Biensûr, elle ne ressens rien, c'est juste pour la faire chier et continuer de la voir s'énerver. Puis elle croise les bras en soufflant longuement.

"Et mon thé il est ou ? Comment vous allez lire le fond de ma tasse si je n'ai même pas de thé ? Je prendrai un thé au fruit rouge avec une pointe de miel et cannelle, merci d'avance."

Schnaps rajoute encore plus de bûche dans le feu de l'impatience de la voyante, et c'est un régal pour elle. Se retenant de rire, elle continue de jouer la meuf blasée et roule des yeux. Elle est cliente et elle a payé, l'albinos a intérêt à satisfaire ses demandes pour le prix qu'elle a donné. En plus c'est trop drôle de la voir s'énerver toute seule.
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