Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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My self-pity broke down many roads
I'm sitting this out, getting toned
Not drowning, just swimming slow


Elle se sentait bien petite dans ce grand décor urbain. Des bâtiments longilignes et rectangulaires à la teinte anthracite à peine plus foncée que les dalles de béton des trottoirs rendaient tout un peu plus lugubre. Sans oublier l’acier glacial des feux et lampadaires. Même la peinture jaune des bandes longeant les routes et les caniveaux étaient ternes. Les panneaux illuminés des arrêts de bus apportaient bien peu de chaleur avec leurs teintes cyan. Derrière Bijou des panneaux de néons formaient des rectangles vides. Ils s’illuminaient aléatoirement d’une sorte de croix et chaque fois la jeune femme pestait intérieurement des lueurs blanches qui devaient faire ressortir les imperfections de sa peau. Elle finit par se décaler à côté d’un banc, son portable à la main duquel pendait des straps de lapins et autres bidules girly.

La gamine détonnait dans cet univers grisâtre : elle n’avait pas à craindre que le fameux Ace ne la trouve pas. Son sweat en polyester rose bonbon reflétait la moindre lumière avec son aspect plastifié. Quelques patchs étaient brodés sur ses manches, comme des panneaux interdits, des smileys ou encore des logos de marques de mode. Par-dessous Bijou ne portait qu’un simple top noir s'arrêtant sous la poitrine au décolleté plongeant ; chacun de ses mouvements ne manquaient pas de faire rebondir subtilement la marchandise. Comme il faisait un peu froid, elle avait revêtu un collant brillant par-dessous un mini short sombre.

Sweat rose et papillons écrivait-elle sur son portable pour que son rendez-vous la repère facilement. Elle portait en effet des chaussettes hautes noires sur lesquelles étaient accrochés des papillons de tissu de différentes couleurs.

La bulle de son chewing-gum claqua ; un bruit parmi tant d’autres entre les voitures et la cacophonie des passants. Bijou fit claquer les talons de ses bottines en faisant volte-face.

Ça caille, je t’attends à l’intérieur envoya-t-elle en pénétrant dans le bâtiment à côté duquel elle attendait depuis quelques temps. Les mains dans les poches elle ruminait son chewing-gum, éclatait ses bulles dans des bruits insupportables ; quelques clients du bar sursautaient et grommelaient. Bijou ne savait pas à quoi son « rendez-vous » ressemblait. Enfin, en théorie, si : elle avait vu ses photos de profil sur les réseaux sociaux. Son expérience lui avait cependant appris à ne pas croire en ces choses là : bon nombre de ses cibles s'étaient avérées plus vieilles, plus moches, plus maigres ou plus grosses ; mais surtout plus moches. Bijou éprouvait des difficultés à croire qu'un garçon mignon puisse la rencontrer pour un plan si foireux. Le dénommé Ace était probablement asiatique et quasiment la trentaine : c’était à peu près ses seuls indices. Bah, les jaunes ne couraient pas tant les rues à Chicago ! Redressant le nez et parcourant les visages de ses yeux blasés, Bijou repéra un, deux, trois… Bon c’était déjà trop d’asiatiques. Elle soupira et baissa de nouveau son regard sur son portable. Il fallait bien passer le temps.

Un homme aléatoire, un serveur vu sa tenue, lui demanda de s’asseoir une seconde fois. Agacée, Bijou fit claquer sa langue et observa d’un air hautain le malheureux garçon. Elle sourit mesquinement en remarquant la marque de ses chaussures ; lui, il ne gagnait pas des masses.

« Le client roi, c’est un concept étranger ici ? Je peux attendre mon rendez-vous debout si je veux, non ? » lança-t-elle avec un ton agressif. « Lâche-moi, ok ? » ajouta-t-elle en retournant sur son téléphone.


Dernière édition par Bijou le Lun 31 Aoû - 22:59, édité 1 fois
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Bijou Ace
Les réseaux sociaux, source inépuisable de miracles sur mesure et d’inspiration pour les plans idiots qu’il aime mettre en place lorsqu’il s’agit de contrer son oyabun de père. Depuis l’annonce du mariage, Ace n’a de cesse de se montrer sous son jour le plus exécrable, accumule les conneries et les provocations, désespère lentement de ne pas parvenir à infléchir la volonté paternelle. Cette idée d’une petite amie factice lui est venue naturellement, et il ne lui en a pas fallu beaucoup plus pour prendre contact avec la première nana potable croisée sur le net.

Bijou. Joli minois. Et visiblement pas bien farouche. Il ne doute pas du succès de son entreprise. La fille a l’air d’accord. C’est un contrat qu’il veut lui proposer, mais une entente parfaite est nécessaire afin de ne pas ruiner la couverture qu’il s’apprête à mettre en place. Ne lui reste plus qu’à espérer que la rencontre se déroule sans accroc. Il connait mal Chicago, n’y met les pieds pour rejoindre le Red Light que certains soirs, quand l’abus d’alcool le pousse à des envies que seules les putes d’ici peuvent satisfaire. Le téléphone vibre dans sa poche alors qu’il cherche le point de rendez-vous, et il sort l’objet pour consulter le message.

« Ok » marmonne-t-il en rangeant l’appareil, sans se donner la peine de répondre. Après tout, c’est son fric qu’elle veut, alors même si l’horloge digitale lui indique qu’il n’est pas en avance, elle peut bien patienter encore un peu, cette fille qu’il essaye de rejoindre. Il finit par trouver le bar, un troquet merdique qui ne lui dit rien qui vaille, et s’engouffre à l’intérieur, les yeux fouillant la salle à la recherche de son rencard. Il finit par mettre les prunelles dessus, happé par les couleurs éclatantes qu’elle porte, et se dirige vers elle  d’une démarche tranquille, les mains glissées dans les poches de sa veste.

« Bijou ? C’est ça ? » demande-t-il avec un léger sourire, sans se soucier du murmure des conversations qui s’élève à son passage. « J’suis Ace. On s’installe ? » demande-t-il encore, avant d’étudier sommairement la disposition des tables. Il veut un endroit tranquille, où ils pourront s’entendre sans être entendus, et ne tarde pas à repérer une table nichée dans l’un des angles de la pièce. « Là-bas. » décide-t-il en allant s’installer, ne prenant pas franchement la peine de demander à son rendez-vous ce qu’elle peut en penser. Il se laisse tomber sur une chaise avec un soupir, fait grincer le cuir de sa veste en s’en débarrassant, et jette un œil au serveur qui s’empresse de venir prendre leur commande. « Ouais, reviens dans cinq minutes mec. » lâche Ace avec un mouvement d’impatience.

« Sympas les papillons. Tu sors toujours sapée comme ça ? » reprend-t-il, à l’intention de la fille, cette fois, qu’il observe intensément. Elle correspond carrément aux photos, et le look qu’elle affiche est un plus inédit dans ses plans. Elle est parfaite, vraiment parfaite pour ce qu’il a en tête. Décontracté, il se laisse aller contre le dossier de son siège, attrape une clope dans une des poches de sa veste, et se la fiche entre les lèvres, sans l’allumer encore, le regard toujours bloqué sur la jeune femme.

« Putain. J’m’attendais pas à ça. » siffle-t-il finalement, clairement admiratif. Elle est le genre à faire tourner les têtes, du moins, la sienne, et il se demande déjà ce que sa compagnie va lui couter à terme. Non pas qu’il manque de budget, mais les croqueuses de diamants sont gourmandes, et plus encore celles possédant des arguments de ce niveau. Il ne s’est pas trompé en venant la rencontrer, et ne peut empêcher son sourire de prendre une courbe purement satisfaite.

« Du coup ton taf, ce sera simplement d’m’accompagner, d’être vue avec moi, d’faire la meuf transie, j’ai besoin qu’mon daron te haïsse. Si tu veux baiser, c’est pas dans l’contrat, j’paye pas pour ça. Mais pour le reste, dis-moi ton prix. J'peux même t'héberger au besoin. » Et il attend, un air sage plaqué sur le visage, l’impatience chez lui ne se dénotant que dans la manière dont son pied droit bat nerveusement la mesure contre le sol. Il aimerait qu’elle accepte, encore plus maintenant qu’il l’a devant lui, en chair et en os.
Lyxiae
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I'm off my own chakra
Bone shocker boom, baby, boom
Fuck around and catch some feelings



« Ouais ? » lança la blonde d’un air distrait en entendant son prénom. Elle leva aussitôt le nez de son portable pour poser son regard rogue sur celui qui l’avait interpellé. Mais ? C’était le même que sur les photos ! Les yeux ronds, Bijou se redressa et ne dit rien, dévisageant le jeune homme en gonflant la bulle de son chewing-gum. Elle garda cet air interpellé en restant muette, l’éclatement de sa bulle pour seule expression de sa surprise silencieuse.
Gardant cette tête interloquée la jeune femme attrapa un mouchoir dans sa poche et y déposa son chewing-gum, sans quitter Ace des yeux. Elle acquiesça d’un signe de tête et le suivit en claquant ses talons sur le sol. Sa démarche exsudait toute sa fierté : par son déhanché, par sa stature droite, par ses traits arrogants.

Bijou s’assit avec le plus grand des soins, prenant garde à ne pas abîmer ses papillons de tissu entre les pieds de la tables et ceux de sa chaise. Étonnamment vu son gabarit et particulièrement ses airs de racaille, la blonde dotait ses gestes de grâce. Les apparences étaient importantes et sur ce sujet, la petite peste était championne de la catégorie. Elle n’eut pas besoin de rembarrer le malheureux serveur : Ace le fit à sa place. Cela lui étira un demi-sourire sur son visage impérieux qui s’effaça rapidement puisqu’elle interpella l’employé qui s’en allait :

« Attends, mec. Tiens. »

Elle lui plaqua le mouchoir contenant son chewing-gum dans la main puis l’ignora totalement. Elle battit d’abord sa main pour indiquer au malheureux qu’il n’était plus désiré ici et se tourna vers Ace. Elle passa un bras derrière le dossier de son siège. Ensuite elle se balança lentement sur les pieds arrières de sa chaise en jaugeant l’homme face à elle. La blonde perdit un instant son regard sur les piercings du garçon avant de se poser une fois de plus sur ses iris bruns.

« Pas toujours. J’voulais juste que tu me repères facilement. » Elle agrandit son sourire. « Mais t’inquiètes bébé, cette meuf, elle se désigna en tapotant fièrement le haut de sa poitrine avec sa main libre, est toujours impeccable. »

Elle pouffa une première fois pour ponctuer sa phrase, puis une deuxième en entendant Ace siffler son étonnement. L’heure en vint aux négociations et la jeune femme se montra attentive. Tout d’un coup elle pencha son corps en avant ; les pieds de sa chaise claquèrent sur le sol du même temps que la blonde posait ses coudes sur la table. Elle croisa ses mains et posa son menton dessus. Elle s’esclaffa, contenant son rire à la va-vite en gardant ses lèvres closes.

« Gars, crois-moi, tu seras jamais assez riche pour acheter mon corps de toute façon. » Elle ricana en plissant les yeux. « T’es mignon mais pas assez pour mériter gratos ce dream body. »

Elle se redressa et s’éventa avec la main ; elle n’avait pas chaud. C’était pour se donner un air de diva, comme ce glissement de regard sur le côté. Elle se donnait volontairement une allure distraite : quand bien même elle portait une grande attention au sujet, il était important de faire croire que sa sollicitude se méritait. Quel curieux garçon, quand même… De faire ça pour énerver son daron. Bah, tant qu’elle était payée à boire des smoothies, les raisons lui importaient peu. Les yeux rivés sur les plantes suspendues au plafond, Bijou commença en prenant un ton mielleux, comme si elle parlait à un enfant :

« Je suis quelqu’un de juste, tu sais. » Le menton relevé avec arrogance, Bijou roula des yeux pour les poser sur le jeune homme. Elle reprit un timbre plus sérieux. « Voilà ce que je te propose. La première fois est gratuite. Pour tester la marchandise, en quelque sorte, tu vois ? Pour toi comme pour moi. » Elle posa ses bras sur la table, le bout de ses doigts se touchant. Penchant la tête sur le côté, elle joua un instant avec ses ongles longs sans quitter Ace du regard. « Quoi qu’il arrive, je demande à ce que tu me paies toutes les activités. Un café, un snack, un restau, un ciné ou n'importe quoi d'autre : ma part est à ta charge. C’est non négociable. »

Elle était ruinée, après tout…

« Pour le reste, on a qu’à ajuster en fonction de la difficulté. J’vais être honnête : moi, j’y connais rien en japoniaiseries. Si j’dois jouer la meuf parfaite selon la culture de Kabukichô, je fais grimper le prix, tu vois ? Mais bien sûr, si j’me goure, tu peux faire une retenue sur mon salaire. » Elle sourit malicieusement, ce qui curieusement lui donnait un air adorable ; pour ceux qui aimaient ce genre de fille. « Même moi je suis pas à ce point une salope. Prends ça comme un gage de qualité. »

Pour sûr, son assurance transpirait par tous les pores de sa peau. Et à raison : Bijou savait ce qu’elle valait. Jouer les minaudes et les petites amies transies était son boulot à temps plein, après tout. Ce serait juste la première fois que son homme sera au courant de la supercherie. Non plus une proie mais un partner in crime... C’était amusant. Elle plissa ses yeux bienheureux et étira son sourire.

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Elle ne ressemble pas aux nanas qu’il fréquente d’habitude, possède ce quelque chose de piquant, de pétillant, qui suffit souvent à faire la différence, et à mesure qu’il l’observe agir, réagir, il se félicite de sa bonne fortune. Vraiment, l’illusion sera parfaite. La manière dont elle traite l’employé qui n’a rien demandé arrache un sourire à Ace, lequel n’est jamais en reste d’ailleurs lorsqu’il s’agit d’être désagréable gratuitement. Ils  se sont bien trouvés. « J’vois ça ouais. » réplique-t-il en laissant son regard dévier du visage de la fille pour détailler ses formes sans vraiment se gêner, ne relevant brusquement la tête que lorsqu’elle lui balance sa provocation au visage.

« Tu crois vraiment c’que tu viens de dire ? » demande-t-il, son sourire habituel venant lui relever une commissure. Il l’écoute ensuite sans l’interrompre, clairement amusé, toujours, par les poses qu’elle prend, le comportement qu’elle adopte en sa présence. Elle a tout de la peste superficielle, et leur relation en sera hautement simplifiée. Il se méfie des nanas qui réclament, qui se sentent des droits sur lui pour une simple partie de jambes en l’air et quelques mots glissé sur l’oreiller, détaille Bijou avec le même intérêt qui ne faillit pas tout en allumant sa cigarette. Il prend soin d’éviter de lui cracher sa fumée au visage, hoche tranquillement la tête devant l’énumération de ce que son portefeuille devra soutenir, avant de grimacer brusquement.

« Nan t’inquiète, pas de japoniaiseries, j’les supporte pas. Au contraire, si j’te paye, c’est bien pour qu’tu leur montres à tous à quel point t’es putain d’pas japonaise. » Il reprend une bouffée, lève la tête lorsque le serveur se dirige de nouveau vers leur table, et commande un whisky en faisant signe à Bijou de choisir ce qui lui plait. L’homme repart précipitamment après avoir vaguement griffonné leur choix dans son carnet, et Ace reporte son attention sur la jeune femme à laquelle il destine une œillade complice.

« Le style est ok. Le pseudo aussi. Bijou, c’est ton vrai prénom ? On dirait un truc de star du porno. Tu fais pas dans le porn au moins ? » demande-t-il, d’un ton tout à fait sérieux démenti par le sourire qui ne quitte pas ses lèvres, qui, devant la teneur de la conversation, adopte un pli moqueur. « Même si t’es soi-disant trop chère pour moi, c’que j’te propose implique quand même certains contacts. T’as rien contre les embrassades torrides ou les mains au cul j’espère ? »

Il marque un petit haussement d’épaules, comme pour s’excuser de la question, avant de sortir une liasse de billets de sa poche, sans la moindre pression, pour la pousser sur la table, sous le nez de Bijou. « Compte, chérie. » lui jette-t-il avec un clin d’œil malicieux. Mille-cinq-cents dollars en espèces, dans une ville où ces dernières sont rares et prisées. « Et considère ça comme un premier cadeau. » ajoute-t-il, clairement narquois maintenant. « Évite d'me mettre au défi d’te sauter contre de la thune, j’paye pas pour ce genre de service, mais si c’est un challenge, c’est différent. » termine-t-il alors que leurs consommations arrivent.

Il attrape son verre, écrase sa cigarette dans le cendrier laissé à cet effet, et  s’offre une première gorgée gourmande d’alcool ambré. « Pour le logement, t’as de quoi faire ou t’as besoin d’un plan ? J’vais avoir besoin de toi trois soirs par semaine à peu près. Ça peut varier. T’es capable d’me rejoindre au besoin ? De te rendre disponible ? J’compte pas pousser la farce des mois, si ça peut t’rassurer, quelques semaines devraient suffire. Quelques semaines pendant lesquelles faudrait pas qu’tu t’affiches avec un autre mec. » précise-t-il sans la quitter des yeux. Est-ce qu’elle est du genre à courir plusieurs lièvres ? Fort possible, et ce simple fait ne le dérangerait pas s’il ne risquait pas de mettre l’entreprise en péril.

« J’suis généreux en général, si tu m’la fais pas à l’envers, t’auras pas à l’regretter. Et t’es pas obligée d’te contenter d’un… snack. » Elle n’a pas l’air de manquer d’ambition, pourtant les exemples qu’elle propose n’ont rien d’un train de vie abusif. Est-ce qu’elle est dans la dèche ? Il fronce légèrement les sourcils, termine son verre d’une gorgée franche, et s’allume une nouvelle cigarette avant de demander du même ton tranquille. « Pourquoi tu fais ça ? Ça te plait ? Ça rend ton existence plus confortable ? Ou t’as pas l’choix ? Qu’on s’entende bien, j’m’en moque pas mal de c’que tu fais dans la vie, de tout c’qui touche à l’intime et au personnel, et loin d’moi l’idée d’creuser trop loin, mais j’avoue, ça m’intrigue. »
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It's useless, stupid, it's damaging
Got to mute it from happening
It’s a bully, it's arrogant
Can be truly embarrassing


Elle tremblait mais ne flanchait pas, continuant de jouer le rôle principal dans son cinéma intérieur. Ace n’avait pas apprécié sa pique quant au prix de son corps ; c’était à noter. Il était toujours bon de se souvenir ce qui agaçait les autres : pour ne pas recommencer… ou tout l’inverse. Malgré son attitude la blonde ne manquait pas de remarquer les expressions et comportements de son interlocuteur. Il ne lui crachait pas la fumée la figure : ce qui signifiait que s’il pouvait être rustre, il la respectait tout de même.

« Parfait, alors. » s’enthousiasma-t-elle avec une joie contenue. Elle n’avait pas envie de jouer les fausses japonaises ou quoi que ce soit, alors c’était tant mieux. A dire vrai Bijou faisait difficilement la différence entre un japonais, un chinois ou n’importe quel asiatique : alors leurs us et coutumes, c’était la croix et la bannière. Voyant le serveur approcher de nouveau la table avec un sourire forcé, la blonde resta polie et laissa Ace choisir en premier. Puis elle ordonna un Old Fashioned, un cocktail pas si facile à réaliser, ce qui le rendait encore plus délicieux en imaginant la sueur du serveur. Comme la fois précédente l’employé disparut rapidement de la vie de Bijou qui déjà l’ignorait pour reporter son attention sur le jeune homme face à elle. Eh, c’était lui qui avait l’argent, après tout.

« Y’a que ma soeur qui connaît mon vrai prénom. » répondit-elle avec honnêteté malgré son attitude outrecuidante. Elle plissa les yeux et s’offusqua, ce qui malgré elle lui donnait un air ravissant. « J’ai une tête à faire dans le porno ? » Elle croisa les bras et releva le menton. Une pensée fugace habilla ses traits d’un sourire fielleux. « Mais je comprends ton sentiment. Dur de se dire qu’on ne peut pas avoir ce corps, hein ? » Elle balaya l’air de sa main, comme pour bazarder le sujet. « Tant que tu mets pas ta bite là où il faut pas sans mon consentement, fais toi plaisir bébé. Faut qu’on soit crédible avant tout et un palot n’est jamais qu’un palot, j’m’en fous. »

Elle faisait la fière, Bijou, mais intérieurement elle espérait qu’il n’irait pas trop loin. Les mains aux fesses et les baisers longuets elle avait l’habitude, certes : mais que faire s’il la prenait au mot et en profitait pour faire des choses indécentes à son joli corps vierge ? La pensée fit rougir la blonde qui tenta de dissiper son mal être en toussa dans son poing, ramené à son menton. Son regard glissa sur le côté et ses sourcils s’arquèrent pour suivre une moue boudeuse.
La jeune femme tressauta en voyant un objet tomber sur la table dans sa vision périphérique. La main en l’air, l’autre soutenant son coude, Bijou tourna lentement la tête avec des yeux ronds comme des billes. Elle… Elle pouvait toucher ça ? Malgré elle ses mains furent hésitantes, se demandant si l’homme se jouait d’elle. Puis, le prenant au mot elle se mit à compter, le dos courbé vers l’avant comme un grippe-sou. Le rouge de ses joues s’estompa bien rapidement pour retirer toute la couleur de son visage soudain livide. En dépit de son amour-propre, la blonde désabusée fixa Ace. Elle semblait déconcertée. Cherchant à sauver les apparences la peste se redressa. Un geste faisant voler ses cheveux dans son dos trahissait son embarras, tout comme son timbre chevrotant :

« C-C’était pas un défi, b-bébé. » Son aspect pleutre se dévoilait subrepticement tandis qu’elle n’hésita même pas à s’excuser nonobstant une attitude fière en permanence : « Désolée, j’voulais pas te manquer de respect, enfin, te sous-estimer quoi. »

Avec autant d’argent sur la table elle n’allait clairement plus le considérer comme un clown. Voyant le serveur revenir avec leurs boissons Bijou se hâta de cacher les billets dans sa veste. Elle eut ensuite l’air de rien, révélant tout de même une certaine habitude à se faire passer pour une femme ne possédant rien sur elle. Mille-cinq-cents dollars en espèce ce n’était pas rien ; pour sûr Ace était dans un business louche. Mais il était surtout riche. En réalité la blonde ne s’était même pas imaginée demander autant. Cet événement était par conséquent le bienvenu pour la suite de l’aventure.
Observant Ace du coin de l’oeil, avec tout autre regard dorénavant, Bijou attrapa son verre. Écoutant son interlocuteur elle jugea sa consommation un instant. Elle aurait pu le critiquer sans même le boire. Néanmoins, elle ne souhaitait pas couper son futur faux petit copain richissime. Elle releva ses yeux sur lui.

« J’ai vu qu’il y avait des chambres d’hôtel attribuées pour les résidents temporaires à Kabukichô. Mais si t’as un plan gratos c’est mieux pour ton porte-monnaie. » Elle se redressa son son siège, le verre tenu à la main avec une certaine élégance. Elle avait toujours cet air snob et les yeux plissés avec mépris, par habitude. « J’peux dormir n’importe où, même chez des gens ou à même le sol, j’ai l’habitude. A ton bon plaisir bébé. » Elle but une gorgée et posa son verre avant de poser ses coudes sur la table, menton sur le dos de ses mains. « Si j’suis sur place j’te rejoins illico au moindre coup d’fil. Y’a pas de service que tu peux pas acheter avec moi. » Rapprochant son corps sur la table, ses doigts caressant suggestivement ses pommettes, Bijou sourit avec malice et ajouta d’un ton enjôleur : « Je suis à tes ordres et toute à toi, bébé. »

Le temps d’un ricanement la blonde s’était de nouveau adossée à son siège, verre à la main. Elle songea que le serveur s’était probablement vengé de son attitude en ratant à ce point son cocktail. Bah, elle laisserait un avis salé en partant. Un sourire acerbe sur ses traits, le regard perdu sur les tons ambrés de son breuvage, la blonde laissa passer une seconde de silence appréciable. Lorsque Ace reprit la parole, elle leva naturellement des yeux attentifs sur lui. Un court instant pendant lequel elle n’eut pas l’air d’une peste, aussitôt effacé néanmoins. Avec son attitude prétentieuse habituelle, Bijou décroisa les bras et dégagea ses cheveux ; de l’autre côté cette fois.

« Je t’intéresse à ce point bébé ? » Elle pouffa et posa son verre. « Ça me plaît, oui. On a tous besoin d’argent. Et être payée à minauder c’est un peu le rêve, tu vois ? J’ai pas envie de me niquer la santé à bosser dans un bar minable ou mendier comme une clocharde. » Son sourire plissa ses yeux arrogants plongés dans les iris de son partenaire. « Je préfère mendier comme une princesse. » Elle glissa son regard au plafond, ricana, puis haussa les épaules. « Mais j’dois bien t’avouer, c’est la première fois que j’ai pas à m’en cacher. »

C’était appréciable, mais dangereux aussi. Elle pourrait bien s’attacher ainsi. Ses cils couvrirent ses yeux soudain plus mélancoliques. La peste se demanda un instant si cela était bien, d’être aimée pour ce que l’on est. Un battement de cil. Mouais, se faire des tétons en or en se faisant passer pour un bijou était probablement plus satisfaisant ! Elle enterra le sujet au fin fond de son for intérieur et reporta son attention sur Ace.

« Et toi ? Je suis censée savoir quoi, en tant que petite copine ? Tu fais quoi ? T’as un surnom particulier ? T’aimes quoi à part faire chier ton daron ? »

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« T’as une tête à faire absolument tout c’que tu veux. » corrige-t-il en lui adressant un nouveau coup d’œil charmeur, charmé, aussi. Il se compose une grimace de circonstance devant la réponse, prend l’air peiné du type qui mange sa friendzone sans espoir d’être de nouveau considéré comme un coup potentiel, et  il met dans sa répartie tout le sérieux dont il est capable, forçant le froncement de ses sourcils comme les ténèbres soudaines qui lui emplissent le regard. « Très dur en effet, j’sais pas si j’vais tenir. » Un léger raclement de gorge plus tard, il retrouve le sourire, perd son air solennel pour clarifier ce qui semble avoir besoin de l’être. « J’vais pas t’violer tu sais, j’ai des meufs en claquant des doigts, c’pas comme si j’étais en manque ou quoi qu’ce soit du genre. T’as pas à t’en faire. »

Il se rend bien compte du rougissement qui s’empare du visage de son interlocutrice, mais s’abstient de relever, d’en demander la cause, étouffe un ricanement en découvrant sa réaction devant l’argent. Il est plutôt satisfait de l’effet que provoquent ses billets, mais n’en est encore qu’au stade primaire de ses essais sur Bijou. Il n’a pas l’intention de se laisser rouler, et compte bien mettre à l’épreuve le plus rapidement possible cet enthousiasme qu’elle se plait à afficher. Les mots n’ont pour sens que celui qu’on veut bien leur donner, et pour ses besoins, seuls les actes peuvent compter. « J’ai un appart. J’y suis pas souvent et j’peux squatter le canap’. C’est comme tu préfères, si tu veux un hôtel, t’en auras un.»

Un sourcil levé, il considère la dernière affirmation, dévisage la jeune femme un long moment, silencieux et le regard pensif. Elle part dans tous les sens, dure à suivre, encore plus à canaliser, mais il ne se lasse pas de ce qu’il voit, l’imagine déjà à son bras, paradant sous les yeux de son paternel furieux. « T’as pas idée. » murmure-t-il avant d’écouter la réponse, l’esprit déjà en phase avec sa prochaine action. Il doit en avoir le cœur net, s’assurer que la jolie poupée ne se brisera pas au premier geste, saura tenir son rôle même si ce dernier doit être mis à l’épreuve. Il sort de ses pensées, regard clair scrutant celui d’en face,  comme pour jauger les réponses à lui apporter.

« J’gère un bar. » commence-t-il avec un coup d’œil vers le serveur qui ignore maintenant superbement leur table. « Ace. Juste Ace. Rien d’autre, jamais. J’fais du bateau, aussi. J’dessine, parfois. J’fais mon possible pour enrayer les plans d’mon père, tu comprendras vite pourquoi. » Il marque une pause, la fixe résolument, puis annonce avec un sourire en coin. « J’fais partie d’un clan yakuza, mais vu l’estime que j’leur porte, mon taf principal c’est d’les pourrir auprès des autres clans, que j’blaire pas non plus soit dit en passant. Pour le moment j’m’en suis tiré. Mais j’traîne aussi dans des trucs dangereux, dont t’as pas à t’soucier. J’suis contre les dommages collatéraux, Bijou, et t’es trop mignonne pour crever la gueule ouverte au bord d’un trottoir si j’manque de prudence. »

Son sourire s’élargit, comme s’il ne venait de lui sortir qu’une banalité supplémentaire, et il abandonne un coude sur la table pour s'y appuyer avant de siffler bruyamment histoire d’attirer l’attention du type qui continue de les éviter soigneusement. « La même chose. » lui demande-t-il sans quitter Bijou des yeux, l’invitant d’un signe de menton à prendre une nouvelle consommation si ça lui chante.  

Sitôt l’homme parti, Ace se relève, contourne tranquillement la table pour rejoindre Bijou, et se glisse derrière elle en lui passant nonchalamment les bras autour des épaules pour lui murmurer au creux de l’oreille. « Y’a quand même quelque chose que j’ai bien envie de tester maintenant. » Et sur ces mots, il se penche un peu plus, vient lui effleurer la nuque du bout des lèvres en un série de baisers légers aériens, avant de reculer d’un pas en la relâchant complètement. « T’as de la chance au fond qu’on soit dans un lieu public, et pas un où j’ai envie d’me désaper. Peut-être que j’ai menti. Peut-être que vu ce que je compte te payer, je compte tout obtenir de ta personne ? Tu serais vraiment contre ? Tu vois, ça m'emmerderait quand même que tu sois complètement insensible, et que quand j'te touche, j'me tape l'impression de toucher une planche.» glisse-t-il avant de retourner s’asseoir, un air parfaitement innocent gravé sur le visage.  
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And I've never been as happy as right now
But shit, I've got to cope with the fact that it dies down
Cause in the end, I'll just wake up salty


Bijou se renfrogna. Pourtant elle ne réagit pas lorsque son faux petit copain se vanta de pouvoir claquer des doigts pour avoir toutes les filles de Decay à son entrejambe. Quel rustre, de parler d’autres nanas comme ça. Ce n’était pas la question de vouloir être la seule et l’unique, non ; la blonde n’aimait simplement pas être comparée de près ou de loin à d’autres filles. Elle était la fille. Et sur le coup, elle dû se retenir de l’envoyer balader en lui hurlant de choisir une de ses putes à sa place. Elle ferma les yeux. Prit une grande inspiration. Pense à l’argent, Bibi. Pense à l’argent. Lorsqu’elle rouvrit les paupières, la peste avait revêtu son air angélique habituel, les traits allègres malgré un ton moins léger :

« Ça me va de dormir chez toi. Ça peut rendre notre histoire plus crédible en plus. »

Elle laissa le jeune homme la dévisager sans rien dire ; quoi de plus naturel ? Tout le monde aimait admirer les jolies choses. Bijou s’était habituée à ce genre de regards et plus encore : elle détestait qu’on ne la regarde pas ainsi. Elle voulait être désirable. Convoitée. Ce genre d’attention était parmi les plus satisfaisantes de toutes. Elle afficha un sourire suffisant jusqu’à ce que la conversation retourne aux affaires. La blonde sortit son portable et montra l’écran à Ace : il s’agissait du mémo. Les yeux baissés sur son écran, elle lâcha d’un ton indifférent :

« T’inquiètes, j’effacerai ce soir, c’est pour imprimer dans ma tête. »

Puis elle tapa sur son clavier, attentive. Elle relevait régulièrement ses yeux sur son interlocuteur, ne brisant pas le lien entre eux deux durant ce moment important. Patron d’un bar. Bateau. Dessin. Puis, lorsque le jeune homme commença à mentionner les Yakuza, le pouce de Bijou resta en suspens par-dessus son clavier. Merde. Le teint plus livide, les mains de la blonde tremblèrent un instant. Elle inspira silencieusement et se redressa, le dos droit avec sa fierté habituelle. Elle s’adossa à son siège, son téléphone tenu d’une main tandis que l’autre replaçait nerveusement une mèche derrière son oreille.

« J’te fais confiance. » dit-elle laconiquement en faisant de son mieux pour ne pas laisser chevroter sa voix. Les gangsters, comme des chiens, sentaient la peur. Il ne fallait pas qu’elle la laisse transparaître. Heureusement pour elle, Bijou était habituée à faire semblant. Son sourire augmenta avec assurance.

« J’ai toujours réussi à me tirer d’mes embrouilles. Ça m’inquiète pas plus que ça, et t’as l’air fiable comme mec. Oh et, t’inquiètes, j’te ferai pas de soucis que ce soit avec ton gang ou les autres, j’suis pas folle. »

Elle n’avait pas envie de finir la gueule ouverte sur un trottoir, comme il l’avait si joliment dit. Malgré tout la peste resta un moment dans sa tête. Ace n’était définitivement pas quelqu’un à qui chercher ennuis. Bijou réalisa soudainement que le serveur était là, à l’instant où il tournait son visage vers elle. Désemparée une seconde, la blond redevint bien rapidement altière.

« La même chose que lui. »

Elle aimait rarement les alcools bruts. Cependant, Bijou se disait que connaître un peu plus les goûts d’Ace ne pouvait que l’aider dans leur tartuferie. Elle soupira sans s’en rendre compte, le visage las. La blonde dégageait toujours ce quelque chose de sensuel dans ces moments où son corps se relâchait. La peau exposée n’aidait sûrement pas à changer le type de regard posé sur son décolleté ou jambes nues, qu’elle dépliait lascivement par habitude.
Les yeux baissés une dernière fois sur son smartphone, elle rangea l’appareil d’un seul geste avant de poser son attention sur Ace qui se levait de sa chaise. Déconcertée par cette action, Bijou observa le jeune homme contourner la table jusqu’à ce que ses yeux ne puissent plus le suivre. Elle sentait cependant sa présence et bientôt ses bras l’entourer. Les baisers déposés lui rappelaient avec bien trop de vivacité les instants ou les vieux pervers qu’elle fréquentait voulaient aller plus loin. C’était néanmoins après bien des rendez-vous ; les joues pivoines Bijou dû se répéter intérieurement que tout cela n’était qu’un test. Elle riva ses yeux sur ses poings désormais fermement serrés sur ses cuisses. Elle était tout d’un coup rigide et n’osait plus vraiment bouger, ne sachant comme réagir dans ce genre de situation. Affolée en son for intérieur, silencieuse d’apparence, elle se retint de fuir. Les actions d’Ace lui firent regretter d’avoir choisi de dormir chez lui. Elle aurait dû accepter l’hôtel ! Tiens bon Bijou, tiens bon ! se répétait-elle en serrant ses cuisses l’une contre l’autre, comme pour mieux garder enfermé son jardin d’Eden. D’instinct elle avait découvert son cou pour laisser plus d’espace à son bourreau, réceptive malgré elle à son attitude licencieuse.

Ce n’était pas que c’était désagréable, bien au contraire : et là était tout le problème. Bijou n’avait pas l’habitude de jouer la midinette avec des hommes avenants, encore moins son type. Pire : elle était jusque là elle-même, authentique ; en omettant son attitude snob et fière. Elle ne pouvait donc plus se cacher derrière son jeu. La blonde ne pouvait être qu’elle-même : une vierge effarouchée, partagée entre l’envie et la peur. Elle ferma les yeux au même instant ou Ace recula d’un pas. Bijou prit une grande inspiration pour se calmer. Elle était bonne actrice. Elle n’avait qu’à continuer sa mascarade jusqu’au bout. Elle exhala avec un sourire de façade, orgueilleux comme d’habitude. Faisant virevolter ses cheveux d’un geste de main, impérieuse, la blonde retint un ricanement. Elle faisait de son mieux pour dégager une assurance sans faille, malgré des fondations tremblantes en-dedans.

« Qui sait, bébé ? » Elle posa ses coudes sur la table, une main tapotant la surface, l’autre tenant son visage. « Difficile d’être insensible à ton charme. Ce serait te manquer de respect qu’être une étoile de mer, tu crois pas ? » Elle ricana, probablement pour masquer son embarras. « Mais j’ai des standards. N’espère pas m’attraper dans des toilettes publiques. Un beau dîner, une jolie soirée, tu vois le genre ? »

Elle n’était pas une prostituée et encore moins une fille facile. Elle se méritait. Et cela faisait gagner du temps, également...

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Il la maintient, sa mine innocente, tant bien que mal, alors que l’hilarité le gagne. Ne lui ont pas échappé les réactions de la belle à la merci de son souffle, ni cette tension dans ses épaules lorsqu’il l’a approchée. Maintenant réinstallé, il la fixe avec attention, sans ciller, avant de croiser les bras. « Comme si j’allais te donner l’opportunité de faire l’étoile. » renifle-t-il, un sourire dans la voix, une flamme dans le regard. Il s’humecte les lèvres, hoche tranquillement la tête avant de répliquer en retrouvant son sérieux.

« Je ne suis pas un menteur, Bijou. Je suis beaucoup d’autres choses, mais pas ça. Je n’ai rien d’un mec fiable, mais je ne te mettrai jamais en danger volontairement. Tu représentes un investissement, maintenant, et la protection que ce statut t’offre est un luxe dont beaucoup sont privés. » Elle vit à Decay, elle doit donc savoir ce que représente la survie, ce que représentent l’anonymat et la nécessité de se fondre dans la masse en évitant les vagues. Des vagues qui ont tôt fait d’engloutir les fanfarons, ceux qui ne savent pas rester à leur place. Et ceux qu’ils entraînent avec eux.

« Tu es sûre de ne pas avoir de mec qui t’attends quelque part ? Ce serait emmerdant qu’un amant jaloux débarque en pleine mascarade. J’serais obligé de le faire disparaître, et comme je te l’ai dit, j’ai horreur des dommages collatéraux. Assure-toi de prévenir ce genre de risque, Bijou. Vraiment. » Il s’enferme dans un silence contemplatif, pense à ce qu’elle lui a déjà dit, montré, à ce mémo jeté sous son nez, qui lui arrache un nouveau sourire. Sous ses dehors de femme fatale, sûre d’elle et déterminée, elle a presque l’air d’une enfant, débrouillarde, certes. Mais est-ce que ce sera suffisant ? Est-ce parce qu’elle a l’air d’en faire trop qu’il a cette sensation qu’elle n’est pas la peste qu’elle dépeint si bien ? Sans doute. Il ne peut s’empêcher de déceler dans son jeu d’actrice quelques indices le poussant à croire que la simulation tient sa part dans le spectacle qu’elle lui offre.

« T’es vraiment pas obligée de faire tout ça, tu sais. M’appeler bébé. Forcer ton intérêt. J’vais quand même te payer. Et même si on fait semblant, pour l’heure, on est pas en public, même si j’apprécie chaque attention dont tu me combles. » le sourire se fait matois, et il récupère son nouveau verre avec un coup d’œil enchanté vers celui de Bijou. « Bon choix. » commente-t-il en désignant la consommation d’un geste de menton, avant d’ajouter « fais attention, par contre, si tu te retrouves complètement bourrée, j’peux pas te promettre de pas en profiter. »

Le sourire qu’il lui dédie est éclatant, chacune des provocations qu’il lui lance l’amusant plus que la précédente. Il se plait à alterner sérieux et exagération dans leur échange, profite de l’entrevue, de la découverte, avec un plaisir évident. Il croise finalement peu de gens dans la solitude qu’il s’est construite au fil du temps, meublée de rencontres éphémères qu’il ne considère jamais comme importantes. Parce que, dans le fond, c’est seul qu’il avance le mieux, du moins en est-il persuadé.

Son regard s’assombrit, et ses traits se ferment sous la pensée peu agréable que cette Bijou risque bien de traverser son univers avec la même rapidité qu’une étoile filante. Et, pour une fois, il se sent comme des envies d’en apprendre davantage, d’abandonner un peu sa propre sauvagerie pour découvrir ce que cache ce masque soigneusement ajusté.

« Ce soir ? Est-ce que tu serais libre… bébé ? Y’a quelques coins sympas que je pourrais te faire découvrir. Puis autant s’habituer l’un à l’autre le plus possible, et commencer notre petit jeu. » Il force un peu l'entrain dans sa voix, s'oblige à penser à autre chose. Et puis, il a hâte de voir ce que dira son père de sa dernière trouvaille, son père, comme tout son clan. Il entend leurs murmures scandalisés, imagine déjà leurs mines réprobatrices, et la manière qu’ils auront sans doute d’appeler Bijou sa nouvelle « lubie », la voix dégoulinante de jugement. Ce ne sera pas la première fois qu’il entendra, suite à ses conneries, les conseils venimeux de ses pairs, dont il se passera, comme à son habitude. Qu’ils détestent ce qu’ils voient, et qu’ils envient sa manière d’être libre, si ça leur chante.

« Termine ton verre, j’vais te montrer l’appartement. Tu pourras déposer tes affaires si tu en as, t’organiser un peu, aussi. Le whisky est fort, ça va aller pour marcher ? » ricane-t-il après une petite pause, déjà en train de sortir de son portefeuille de nouveaux billets pour payer l’addition. Il ne compte pas s’attarder ici, où il n’a aucun intérêt à se montrer, et où il n’a aucun moyen réaliste non plus de la pousser dans ses retranchements.  
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Chose assez rare : Bijou baissa les yeux. Gênée un instant, les joues légèrement rougies par l’affirmation de son partenaire, une petite voix en elle ne pouvait s’empêcher de dire « comment ça, m’empêcher de faire l’étoile ? ». La blonde sourit malgré tout, avec une malice fallacieuse pour brouiller son ressenti véritable.

« Faire attention à pas me mettre en danger, j’appelle ça fiable. D’autant plus si tu mens pas. J’en demande pas plus. C’est déjà un luxe, ça, à Decay. » Elle augmenta son sourire fourbe. « J’veux pas crever. J’essaie de pas faire de vagues. J’suis du genre à faire des caprices pour rien, j’le sais. » C’était fait exprès, après tout. « Mais j’en fais pas avec ceux qui pourraient me mettre, nous mettre, dans la merde. J’sais me tenir. » Elle eut un hochement de tête rapide sur le côté et leva ses deux mains en signe de « amen ». « C’est aussi pour ça que je suis chère et inestimable. »

Elle ricana, davantage par allégresse que par ego, pour une fois. Ses plaisanteries se mêlaient très souvent à la vérité si bien qu’il était difficile de la démêler. Bijou en avait vécu des péripéties et des bourdes : celles de ses copains, de ses amis, les siennes et celles de sa soeur. La survie dans les rues crades de cette ville tout droit sortie des enfers amenait souvent à des moments de vie bien moins reluisants que cet instant tranquille, à boire un verre avec un inconnu. La blonde tapota sa joue de son index, les yeux rivés sur Ace. Elle l’observait parler puis se taire, sourire sans rien dire. Quel drôle de personnage. La peste retint un rire et brisa le silence :

« J’ai plusieurs coups sur le feu, mais pas de mecs officiels. » Le pluriel ne s’entendait pas mais il était réel. Pourquoi sortir avec un seul pigeon ? Oh, bien sûr, cette vérité n’était pas universelle : certains étaient plus contrôlants que d’autres. « T’inquiètes, j’ai bien compris, j’irai pas flâner ailleurs et j’irai mollo sur le charme avec d’autres. Et je mets en pause mes chasses actuelles. Comme dit, si j’suis payée assez ça me pose pas problème et je pense que tu m’as montré ta... » Elle réfléchit un instant, les yeux en l’air. « …bonne foi, sur le sujet. » conclut-elle en affichant un sourire aussi candide qu’espiègle, ses yeux amusés rivés sur Ace.

Le jeune homme sembla enfin retrouver la voix et ses palabres provoquèrent un rire à peine contenu chez la peste. Quelques pouffements s’échappèrent d’entre ses lèvres sensuelles avant qu’elle ne lui réponde :

« Le “bébé” c’est un tic de langage, fais pas attention. Et puis mon intérêt… Quoi de plus normal ? Faut que je sois crédible. Et puis, j’ai un naturel curieux. T’inquiètes… tu l’as dis toi même : je suis du genre à faire tout ce que je veux. »

Pour sûr, il était difficile de contraindre Bijou à faire quoi que ce soit. Ace comprenait-il à quel point elle jouait les fières ? Elle étira ses lèvres d’un sourire satisfait. Elle aimait juste tenir ce rôle qu’elle s’était donné. Ce n’était pas un poids pas plus que ce comportement impérieux n’était éloigné de sa personnalité véritable.

« Ha oui ? » dit-elle en attrapant son verre. « J’y connais trop rien, je t’avoue. Je bois rarement des alcools forts à moins qu’ils soient atténués dans des cocktails. » Elle observa la robe de son whisky un instant. Puis à la provocation du garçon, Bijou ne flancha pas cette fois et lui rendit son sourire rusé. « Oh, bébé. Parce que tu aurais besoin de ça pour essayer d’en profiter ? »

Elle eut un rire plus franc que les autres, véritablement enjoué. L’alcool devait aider un peu : il en fallait bien plus pour la rendre ivre, cependant les molécules faisaient leur effet en la décoinçant davantage.

« Ha oui, c’est fort… » remarqua-t-elle en ricanant. Elle sentait les effets de son verre, quand bien même ils étaient légers. La blonde redressa brusquement la tête lorsque Ace s’adressa de nouveau à elle. Ses traits plus détendus lui donnaient un air curieusement plus accessible ; elle passait un bon moment, aussi n’avait-elle pas son regard meurtrier pour une fois.

« Je suis libre. » Plus espiègle dans son attitude, elle ajouta : « Toujours disponible pour toi bébé. »

C’était le deal, après tout. Elle opina du chef et termina son verre comme demandé, peut-être un peu trop vite ; l’alcool lui brûla l’oesophage. Elle détestait les breuvages forts pour cette raison exacte, ce qui lui tira une moue contrariée. Ensuite elle se leva lentement, vérifiant la position de ses vêtements, portant attention aux détails de sa tenue. Alcool ou non, elle était trop coquette pour se négliger.

« Ne me sous-estime pas ! » s’offusqua-t-elle faussement, pouffant immédiatement après pour démontrer qu’elle n’était pas réellement vexée. Elle s’arrêta à hauteur de son partenaire et pris un air boudeur. Il s’effaça bien vite et elle rit gaiement tout en baissant le volume de sa voix. Il n’y avait rien de plus vulgaire qu’un rire bruyant. « Tu aimerais probablement m’aider à marcher, tu aurais toutes les excuses du monde pour me peloter en même temps. » Elle ricana un peu plus et s’avança vers la sortie. Le coeur n’y était qu’à moitié car elle croyait le geste dû, néanmoins la peste resta polie, la silhouette fière et mains dans les poches de sa veste : « Merci pour l’addition. »

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Il se demande déjà comment il va l’installer, l’appartement ne comportant qu’une chambre. Il n’y passe que peu de temps, ceci dit, et le canapé reste confortable. Leur petite entente ne devrait pas durer des siècles, et il a de quoi conserver son intimité en cas de besoin. Nouveau sourire, qu’il lui adresse en écho aux siens. Nombreux. Est-ce qu’elle est mal à l’aise ? Cette idée l’amuse autant qu’elle l’inquiète. Il n’a aucune envie de l’effrayer pour de bon, se contente de lui dire les choses comme il les voit.

S’il est rassuré qu’elle ne soit pas officiellement en couple, la mention d’un mec lui fait tout de même hausser les sourcils. « Garde sa laisse courte alors. » conseille-t-il nonchalamment,  glissant les billets sous son propre verre à l’intention du serveur. Il laisse un pourboire généreux, sans se soucier d’un quelconque mérite, par simple habitude, retourne sitôt que c’est chose faite ses prunelles d’un vert tirant sur l’or vers Bijou. « Va falloir t’habituer aux alcools forts alors, tu risques d’en voir passer. » lui indique-t-il avant d’étouffer un rire devant sa réplique.

Plus que le reste, il adore sa répartie, pressent de bons moments si elle tient la distance et se charme lui-même d’une nouveauté pas vraiment espéré. Il n’a pas l’habitude qu’on lui réponde, encore moins qu’on entre dans son jeu, et l’aisance de la jeune femme l’incite à saisir  chaque perche qu’elle lui tend. « Parfait alors. » Un nouveau sourire lui vient en la voyant expédier son verre comme une pro, et il ne tarde pas à lui glisser un bras autour de la taille pour l’entraîner dehors.

« Compte toujours sur moi pour en profiter. Après tout, c’est pas tous les jours que j’me trouve en si charmante compagnie. » susurre-t-il en avançant tranquillement, la laissant trouver son rythme alors qu’il sort son téléphone de sa poche le temps d’un appel rapide pour demander un véhicule.

« J’ai la flemme de marcher en vrai. » souffle-t-il en relâchant Bijou pour contempler le quartier. Il préfère nettement son bar à ces variations inconstantes propres à Chicago, bien qu’il en apprécie paradoxalement le côté dangereux. Rien ici n’est jamais connu à l’avance, et chaque situation peut dégénérer à partir de rien. Il étouffe un soupir, tâte sa poche à la recherche d’une cigarette, ennuyé à l’idée d’abandonner si vite sa conquête sur mesure. Le soir lui paraît soudain bien loin, alors qu’il s’apprête à la rendre à ses quelques heures de liberté, et il craint presque, à la trouver si parfaite pour le rôle, de la voir s’évanouir dans les rues comme un rêve fragmenté.

« Bijou. » Le murmure est porté d’un ton grave alors qu’il cherche son regard en allumant sa clope. « Tu comptes pas m’faire faux bon, maintenant qu’on est d’accord ? J’m’attendais pas vraiment à c’que ça match aussi bien, alors , vraiment, j’compte sur toi pour embellir mon quotidien. » Le sourire canaille revient danser sur ses lèvres, s’oppose à l’ombre nichée dans ses prunelle claires. Non, il n’a pas envie de la voir partir, et peut-être ne pas revenir, le rendant à un point de départ sur lequel il n’a nulle envie de perdre encore du temps.

« Tu veux faire un truc pendant qu’on est là ? Ou tu préfères aller t’préparer pour ce soir ? J’devrais t’laisser filer, mais j’t’avoue qu’j’aime plutôt bien ta présence. Tu m’fais marrer. Alors si t’es chaude pour faire quelque chose, balance. » Remises à plus tard, ses obligations, et la journée passera encore sans qu’il ne gratifie son propre commerce de son auguste présente. Tant pis. Il a pour l’heure bien plus intéressant à faire, sous réserve bien sûr qu’elle accepte la proposition lancée sans réelle préméditation.

Après une taffe rapide que le vent léger se charge d’emporter au loin, aussi simplement qu’il se laisse emporter, lui, par l’instant présent et ses largesses. Imprévue, la saveur de la liberté s’impose, le rend prêt à toutes les extravagances pour prolonger encore un peu ce moment volé que les circonstances rendent si important. Déjà, il se prépare à essuyer un refus, à rejoindre seul son propre quartier pour mettre en place ses derniers préparatifs. Préfère noyer l’embryon d’envie qui commence à poindre. Il lui attrape une main, pensif, comme pour s’habituer à la sensation. Il n’est pas franchement démonstratif de base, se moque éperdument des marques d’appartenance que certains aiment échanger, mais se glisse d’autant mieux dans le personnage de l’amoureux transi que le regard, en face, se révèle plein de promesses.
Lyxiae
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