Fu-Hsi Heng

Personne peu bavarde sauf si suffisamment d’alcool est versé, il s’exprime souvent dans un chinois approximatif. Le colosse n’a rien d’un épicurien, se contentant d’une maison très rudimentaire et de nourriture de basse qualité, n’ayant jamais compris l’intérêt de la haute cuisine. Quant à l’argent, il n’a que peu d’importance à ses yeux en dehors du plaisir qu’il pouvait lui apporter dans l’immédiat, ainsi ce dernier semblait bien souvent lui filer entre les doigts.
Le comportement de Fu-Hsi est étonnement proche des bêtes qu’il côtoie tous les jours. Il n’aime pas qu’on le défi, il grogne quand il est en colère, n’hésite pas à jouer du physique pour se faire respecter et est fidèle envers son maître. S’il y a une chose qu’il respecte, c’est bien la force. Pas la force discrète et insidieuse, mais la pure force, celle qui s’affirme sans avoir besoin d’artifices. Dans la nature comme chez l’homme au final, c’est toujours la force qui finit par avoir le dernier mot.
Cette philosophie de vie se ressent clairement dans sa manière de dresser ses bêtes. Il n’hésitait pas quand c’était nécessaire à corriger avec cruauté les petits bâtards ou à les affamer pour leur apprendre le respect. Les créatures qu’ils mataient finissent alors soi chez des collectionneurs en manque d’exotisme, soit pour des combats pour le spectacle, soit en tant que bêtes de guerre pour les combats de rues ou pour surveiller les possessions de la triade. Un grand nombre d’animaux transitèrent par lui, plus ou moins exotique suivant les besoins des patrons, mais il est rare que l’on lui confie la garde d’un animal fragile.