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Une nouvelle famille [feat - Stephan "418" Ryu]
Sam 19 Sep - 19:14
Se passe il y a 4 - 5 ans en arrière.
Ta vie à Kabukicho était un enfer depuis ta plus tendre enfance, tu refusais de sortir de ta chambre, préférant mettre ton esprit dans tes cosplays et autres prothèses. Fuir ta vie, ton quotidien, tes responsabilités. Personne dans ta famille ne te comprenait … plutôt faisaient la sourde oreille à tes appels à l’aide. Personne ne voulait se mêler de ça, te laissant à sa merci. Ta seule protection était de rester enfermé dans ta chambre et de n’ouvrir à personne, d’attendre que tout le monde dorme pour aller manger, mais parfois ça ne suffisait pas.
Ça ne pouvait pas continuer ainsi, il fallait que ça cesse, que quelque chose arrive… et pourquoi pas ? Mais en avais-tu vraiment envie ? Pensais-tu que c’était la seule solution que tu avais ? Et si ton espoir se trouvait ailleurs ? Au-delà de cette maison ? Pourquoi pas au-delà du quartier même ? Comme dit le dicton « qui ne tente rien n’a rien ! », il était temps que tu fasses quelque chose pour toi et ce qu’importe si c’était de tourner le dos à ta famille. Une nuit, tu fis ton sac, aucune affaire de rechange, par contre tu avais pris ton matériel de prothésiste et tes affaires de couture, malheureusement tu ne pouvais pas emmener ta machine à coudre trop encombrante. Le but était de fuir le plus rapidement et furtivement possible, il fallait donc voyager le plus léger possible. Au départ, tu te disais fuir par la fenêtre de ta chambre, mais tu te ravisas lorsque la hauteur et le fait qu’il n’y avait rien pour descendre se montrèrent. Plus qu’une seule échappatoire : la porte d’entrée. Le plus discrètement possible, tu sortais de ta chambre et allais en direction de la sortie. Tu connaissais par cœur cette maison, quelle planche grince, où était placé les meubles de décoration, ainsi tu pouvais rejoindre le rez-de-chaussée sans faire le moindre bruit et n’alerter personne. Lorsque tu étais dehors, il te fallait quitter le quartier et faire en sorte que personne n’aille le répéter à ta famille, alors tu redoublais d’ingéniosité pour contourner toute personne.
Cela t’avait pris presque toute la nuit pour quitter ton quartier, ce ne fut qu’au petit matin que tu avais rejoint Chicago. Tu étais épuisée, tu avais faim aussi, tu tournais dans ce nouveau quartier en quête d’un endroit où te poser. Peut-être un squat ? Non, pas vraiment approprié. Tournant encore et encore, tu avais fini par te retrouver devant une boutique qui t’attirait immédiatement : des tas de trucs électroniques étaient posés sur les étagères, ça te mettait en confiance. Tu rentrais dans l’espace commerce, entendant des conversations ici et là, venant d’autres pièces, ainsi que les musiques si connues de bornes d’arcade. Dans ce petit brouhaha ambiant, tu n’avais pas entendu la clochette de l’entrée, ne voyant personne, tu avais pris la direction des toilettes pour t’y réfugier et y faire un petit somme. Juste le temps de récupérer, puis tu retournerais zoner pour trouver un endroit où crécher.
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Re: Une nouvelle famille [feat - Stephan "418" Ryu]
Dim 20 Sep - 16:12
Le soleil venait à peine de se lever et Stephan se devait de commencer son quart de travail. Quelques années auparavant, il y a 4 ou 5 ans, il avait accepté de tenir la boutique durant le jour quand la plupart des employés ne voulant que travailler le soir et la nuit. Ce n’était peut-être pas le plus occupé des quarts de travail, mais c’était une occasion de rêve pour un fugitif. Dans la fleur de l’adolescence, les Dead Eyes avaient décidé de prendre sous leurs ailes un jeune homme en détresse qui avait passer la dernière année à rôder dans les rues pour survivre. Stephan avait la chance d’avoir une bonne dextérité fine. Peu à peu, il apprit les cordes du ‘’métier’’ et pu s’offrir un mode de vie plus confortable bien qu’il faisait maintenant parti d’un gang.
Mis à part la tranche de vie, Stephan était de dos à la porte d’entrée en train de fixer un présentoir à liquidation. C’était un bac à fil ayant un peu d’âge, bien que fonctionnel. La rotation du stock était quand même importante, même dans un pawn shop. Sa longue coupe mulet, portée en queue de cheval, se rendait presque dans le milieu de son dos, cachant à peine le cuir noir de son vieux, mais très bien entretenu, perfecto favori. On pouvait y voir une patch brodée avec le nombre ‘’418’’ écrite à la verticale.
Il fixait l’affiche du prix, écrite à la main, l’imprimante étant en panne depuis qu’un membre avait fait un expérience techno un peu étrange. Il entendit la cloche de l’entré. Le jeune homme se retourna pour saluer le ou la cliente, mais c’était comme une ombre qui passa rapidement hors de sa vue vers le fond du magasin. Il fronça un peu les sourcils, décidant de laisser son affaire pour aller voir ce qu’il se passe avec cette personne.
418 marcha tranquillement vers la direction que cette personne venait de prendre, attentif à ses faits et gestes. Un grand sac bien rempli lui faisait face puis il remarqua les courbes de cette cliente qui était toujours en mouvement vers le fond.
- Attendez, dit-il d’une traite. Cherchez-vous quelque chose?
Stephan était toujours poli avec ses clients et les vouvoyait toujours avant qu’on lui demande le contraire. C’était parfois étrange de vouvoyer, mais la il s’agissait quand même d’une dame.
Mis à part la tranche de vie, Stephan était de dos à la porte d’entrée en train de fixer un présentoir à liquidation. C’était un bac à fil ayant un peu d’âge, bien que fonctionnel. La rotation du stock était quand même importante, même dans un pawn shop. Sa longue coupe mulet, portée en queue de cheval, se rendait presque dans le milieu de son dos, cachant à peine le cuir noir de son vieux, mais très bien entretenu, perfecto favori. On pouvait y voir une patch brodée avec le nombre ‘’418’’ écrite à la verticale.
Il fixait l’affiche du prix, écrite à la main, l’imprimante étant en panne depuis qu’un membre avait fait un expérience techno un peu étrange. Il entendit la cloche de l’entré. Le jeune homme se retourna pour saluer le ou la cliente, mais c’était comme une ombre qui passa rapidement hors de sa vue vers le fond du magasin. Il fronça un peu les sourcils, décidant de laisser son affaire pour aller voir ce qu’il se passe avec cette personne.
418 marcha tranquillement vers la direction que cette personne venait de prendre, attentif à ses faits et gestes. Un grand sac bien rempli lui faisait face puis il remarqua les courbes de cette cliente qui était toujours en mouvement vers le fond.
- Attendez, dit-il d’une traite. Cherchez-vous quelque chose?
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Re: Une nouvelle famille [feat - Stephan "418" Ryu]
Sam 26 Sep - 21:38
Tu voulais juste te reposer, ne pas attirer l’attention sur toi, mais ce fut raté. Une voix te fit te figer, elle te demandait d’attendre et le temps d’une petite pause si tu cherchais quelque chose. Oui, tu cherchais bien quelque chose et maintenant tu te disais que finalement ce n’était pas une si bonne idée d’essayer de rejoindre les toilettes. Tu posais ton regard sur l’homme qui te surplombait de bien une tête au moins, des yeux fatigués, ton visage exténué était visible à la lueur de l’éclairage de la boutique. Tu avais l’air fébrile, tu tremblais, un bruit de gargouillis se faisait entendre du tréfonds de ton estomac. Mais au-delà de tout ça, tu étais avant tout apeurée, car c’était un homme qui t’adressait la parole. Si tu pouvais te transformer en souris et te cacher dans son antre, tu le ferais immédiatement, ou juste disparaître c’était une bonne solution.
Peut-être te faire passer pour une cliente, en tous les cas c’est ce qu’avait l’air de penser l’homme. Serait-il un vendeur ? Pourquoi pas le patron même ? Non trop jeune pour ça ! Vite une idée, il fallait que tu trouves une idée. Tu t’étais mise à gesticuler tes bras dans tous les sens, montrant diverses étagères avec du matériel électronique. Ouvrant la bouche pour que des petits « Ha » ou encore « Hum » sorte, mais jamais de paroles audibles ou bien intelligibles, comme si tu ne savais pas parler. Ce qui était le cas, la parole n’était pas chose acquise de ta part, alors tu te débrouillais comme tu le pouvais pour te faire comprendre d’autrui, quitte à passer pour une folle en gesticulant.
Tous tes mouvements entraînèrent une suite de réactions. Premièrement, toi aussi tu bougeais, te mettant parfois à te rapprocher d’une étagère, prenant ce qu’il y a dessus, tout en faisant mine d’examiner l’objet avant de le reposer. Tout ça fit que ton sac s’était accroché à un angle d’une des étagères et celle-ci chutait. L’étagère qui dégringolait entraina avec elle toute la ligne, en quelques secondes tout le rayonnage s’étalait par terre. Toute la marchandise s’était éclatée au sol, il y avait de la casse, c’était certain. Alors tu tombais à genoux, regardant le triste spectacle que tu venais de provoquer, les larmes s’étaient mises à couler, bien chaudes et bien salées. Tout le stress de cette nuit était en train de s’expulser en plus d’être peiné pour ta bourde.
Peut-être te faire passer pour une cliente, en tous les cas c’est ce qu’avait l’air de penser l’homme. Serait-il un vendeur ? Pourquoi pas le patron même ? Non trop jeune pour ça ! Vite une idée, il fallait que tu trouves une idée. Tu t’étais mise à gesticuler tes bras dans tous les sens, montrant diverses étagères avec du matériel électronique. Ouvrant la bouche pour que des petits « Ha » ou encore « Hum » sorte, mais jamais de paroles audibles ou bien intelligibles, comme si tu ne savais pas parler. Ce qui était le cas, la parole n’était pas chose acquise de ta part, alors tu te débrouillais comme tu le pouvais pour te faire comprendre d’autrui, quitte à passer pour une folle en gesticulant.
Tous tes mouvements entraînèrent une suite de réactions. Premièrement, toi aussi tu bougeais, te mettant parfois à te rapprocher d’une étagère, prenant ce qu’il y a dessus, tout en faisant mine d’examiner l’objet avant de le reposer. Tout ça fit que ton sac s’était accroché à un angle d’une des étagères et celle-ci chutait. L’étagère qui dégringolait entraina avec elle toute la ligne, en quelques secondes tout le rayonnage s’étalait par terre. Toute la marchandise s’était éclatée au sol, il y avait de la casse, c’était certain. Alors tu tombais à genoux, regardant le triste spectacle que tu venais de provoquer, les larmes s’étaient mises à couler, bien chaudes et bien salées. Tout le stress de cette nuit était en train de s’expulser en plus d’être peiné pour ta bourde.
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Re: Une nouvelle famille [feat - Stephan "418" Ryu]
Mer 30 Sep - 1:05
La femme se tourna vers lui lorsqu’il lui fit signe d’attendre et il fut bien surpris. Stephan ne s’attendait pas vraiment à voir une si belle minette aussi tôt dans la journée. Bon, elle était clairement fatiguée, mais à voir les membres du gang, il avait l’habitude de voir des gens cernés en permanence. Avec une nuit ou deux de sommeil bien réparateur, elle devrait vraiment être canon cette fille! Mais bon, lorsqu’il fut plus près, il sentit sa nervosité paraître dans ses mouvements et par son aura, donc il ne tira pas la carte de la drague pour le moment. C’était un peu inapproprié.
Stephan l’avait prise par surprise, par ses gesticulations plutôt agitée et s’en voyait bien amusé de la voir aussi timide. Elle bougeait et elle bougeait puis elle accrocha l’étagère puis l’étagère en accrocha une autre. Avant de voir toute l’étendue de la catastrophe, Il se dirigea vers elle pour la sauver de la casse qui pourrait tomber sur elle.
Quand il n’y a avait plus un son de chute d’objet du magasin, le jeune homme se retourna enfin vers l’étendu du drame: un rayon complet était tombé au final. Il fit en panique un moment avant de réaliser que la cliente pleurait en boule à ses pieds. On verra à cela plus tard, il y a une jeune femme en détresse!
Il se pencha donc à sa hauteur et posa une main sur son épaule, se voulant rassurant.
-Est-ce que ça va? Rien de blesser?
En même temps, il la regardait un peu partout pour bien constater si elle était blessée ou quoi que ce soit. Elle devait avoir de belles courbes sous son attirail de fugueuse. Enfin, c’est l’allure qu’elle avait avec un sac bien rempli et sa fatigue qui venait de tomber.
Stephan l’avait prise par surprise, par ses gesticulations plutôt agitée et s’en voyait bien amusé de la voir aussi timide. Elle bougeait et elle bougeait puis elle accrocha l’étagère puis l’étagère en accrocha une autre. Avant de voir toute l’étendue de la catastrophe, Il se dirigea vers elle pour la sauver de la casse qui pourrait tomber sur elle.
Quand il n’y a avait plus un son de chute d’objet du magasin, le jeune homme se retourna enfin vers l’étendu du drame: un rayon complet était tombé au final. Il fit en panique un moment avant de réaliser que la cliente pleurait en boule à ses pieds. On verra à cela plus tard, il y a une jeune femme en détresse!
Il se pencha donc à sa hauteur et posa une main sur son épaule, se voulant rassurant.
-Est-ce que ça va? Rien de blesser?
En même temps, il la regardait un peu partout pour bien constater si elle était blessée ou quoi que ce soit. Elle devait avoir de belles courbes sous son attirail de fugueuse. Enfin, c’est l’allure qu’elle avait avec un sac bien rempli et sa fatigue qui venait de tomber.
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Re: Une nouvelle famille [feat - Stephan "418" Ryu]
Sam 3 Oct - 19:21
Les larmes coulaient, encore, chaudes, salées, elles ne voulaient pas s’arrêter. Ta peur, ta fatigue, ainsi que ta peine étaient entrain de quitter ton corps, tu tremblais aussi, reniflant bruyamment. Tu ressemblais à une enfant comme ça, venant de faire une très grosse bêtise, ce qui était le cas. Tu venais de t’enfuir de chez toi, tu venais de faire tomber toute une rangée d’étagères dans un magasin. Tu t’attendais à te faire ramener chez toi par la peau du cou, tes parents te passaient un sacré savon et pourquoi pas te puniraient pour la fin de tes jours. Mais tout cela ne se passera pas, tu ne le savais pas encore, mais tu venais de trouver ton nouveau foyer.
Tu venais de tressaillir en sentant la main de l’homme sur ton épaule, ta gorge était trop serrée pour laisser échapper un petit hurlement de terreur. Il te demandait si ça allait, si tu n’étais pas blessé. Non, tu ne l’étais pas, il avait fait le nécessaire pour que tu ne le sois pas en te protégeant quelques minutes plus tôt. Retournant doucement ta tête, tu posais les yeux sur la main, si tu avais ne serait-ce qu’une once de courage tu lui mordrais la main tout en essayant de lui arracher quelques doigts au passage. Seulement, tu n’avais pas ce courage-là, tout ce que tu savais faire c’était t’enfuir et te cacher pour qu’on ne puisse plus te toucher. La seule chose, c’était qu’ici, tu ne savais pas où était les cachettes, alors te resta planter là, ton tremblement ne fait que s’accentuer, ainsi que tes larmes. Tu étais pétrifié par la peur.
Alors dans un geste désespéré, tu repoussais cette main avec la tienne et tu t’enfuyais à quatre pattes. Quelque chose te ralentissait, ton sac, dans un second geste désespéré tu jetais en direction de l’homme ton bordel, qui s’écrasa avec fracas au sol. Tu allais être bonne pour racheter du matériel, espèce de gourdasse !! Te réfugiant dans un angle, ramenant tes jambes à ton buste, plaçant tes bras devant ton visage en protection d’un quelconque retour de violence. Tu poussais des petits cris de terreur, tes pupilles étaient dilatées à leur maximum. Quelque chose en toi hurlait pourtant, te disait de te calmer, de te reprendre, que ton attitude n’était pas digne de l’éducation que tes parents t’avaient octroyée. Petit à petit, ta respiration redevenait normale, tes larmes avaient cessé de couler, ton cœur retrouvait un rythme plus doux. Essayant de discipliner ton esprit pour retrouver un peu de prestance, tu te relevais non sans difficulté, t’aidant de la commode contre laquelle tu étais. Tu restais fébrile, à tout moment tu pouvais repartir dans ta terreur, il suffisait d’un geste, un unique geste de sa part et toute la discipline que tu venais d’invoquer s’évaporeraient instantanément.
Dans un geste disgracieux, tu venais de t’incliner, cette posture avait beaucoup de signification dans ta culture. La voix de ta mère résonnait en toi, te rappelant que quand on veut s’excuser il faut s’incliner le plus bas possible, alors tu t’agenouillas, posant tes mains au sol et posant ta tête aussi. Tu t’excusais pour tous les problèmes que tu venais de provoquer. Tu étais même prête à rembourser le montant de la casse, mais avec quel argent au juste ?
Tu venais de tressaillir en sentant la main de l’homme sur ton épaule, ta gorge était trop serrée pour laisser échapper un petit hurlement de terreur. Il te demandait si ça allait, si tu n’étais pas blessé. Non, tu ne l’étais pas, il avait fait le nécessaire pour que tu ne le sois pas en te protégeant quelques minutes plus tôt. Retournant doucement ta tête, tu posais les yeux sur la main, si tu avais ne serait-ce qu’une once de courage tu lui mordrais la main tout en essayant de lui arracher quelques doigts au passage. Seulement, tu n’avais pas ce courage-là, tout ce que tu savais faire c’était t’enfuir et te cacher pour qu’on ne puisse plus te toucher. La seule chose, c’était qu’ici, tu ne savais pas où était les cachettes, alors te resta planter là, ton tremblement ne fait que s’accentuer, ainsi que tes larmes. Tu étais pétrifié par la peur.
Alors dans un geste désespéré, tu repoussais cette main avec la tienne et tu t’enfuyais à quatre pattes. Quelque chose te ralentissait, ton sac, dans un second geste désespéré tu jetais en direction de l’homme ton bordel, qui s’écrasa avec fracas au sol. Tu allais être bonne pour racheter du matériel, espèce de gourdasse !! Te réfugiant dans un angle, ramenant tes jambes à ton buste, plaçant tes bras devant ton visage en protection d’un quelconque retour de violence. Tu poussais des petits cris de terreur, tes pupilles étaient dilatées à leur maximum. Quelque chose en toi hurlait pourtant, te disait de te calmer, de te reprendre, que ton attitude n’était pas digne de l’éducation que tes parents t’avaient octroyée. Petit à petit, ta respiration redevenait normale, tes larmes avaient cessé de couler, ton cœur retrouvait un rythme plus doux. Essayant de discipliner ton esprit pour retrouver un peu de prestance, tu te relevais non sans difficulté, t’aidant de la commode contre laquelle tu étais. Tu restais fébrile, à tout moment tu pouvais repartir dans ta terreur, il suffisait d’un geste, un unique geste de sa part et toute la discipline que tu venais d’invoquer s’évaporeraient instantanément.
Dans un geste disgracieux, tu venais de t’incliner, cette posture avait beaucoup de signification dans ta culture. La voix de ta mère résonnait en toi, te rappelant que quand on veut s’excuser il faut s’incliner le plus bas possible, alors tu t’agenouillas, posant tes mains au sol et posant ta tête aussi. Tu t’excusais pour tous les problèmes que tu venais de provoquer. Tu étais même prête à rembourser le montant de la casse, mais avec quel argent au juste ?
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Re: Une nouvelle famille [feat - Stephan "418" Ryu]
Dim 4 Oct - 17:09
Rectification: Stephan n’avait pas affaire avec une fugueuse, mais avec un petit animal sauvage. La jeune femme retira la main du jeune homme avec un coup de patte pour ensuite s’éloigner.
- Ah… Désolé…Je ne voulais pas te vexer.
Il se rendit compte qu’il s’était permis une proximité avec une inconnue. C’était encore trop tôt, à ce qu’il constatait. Le regard qu’elle avait posé sur la main aussi respirait le malaise de ce geste. Puis elle s’éloigna pour ensuite lancer son sac dans sa direction. Il se mis de côté rapidement pour ne pas le recevoir en plein ventre ou sur les tibias.
- Oulah! s’écria-t-il.
Heureusement qu’il avait eu de certains réflexes, ce n’était pas un oreiller en plume qu’elle avait dans ce sac à bandoulière, mais bien des objets plutôt lourd en masse. D’ailleurs, avec la force que la femme l’avait lancé, en plus d’être à moitié fermé, le sac avait déversé une lègère partie de son contenu vers le sol du pawnshop, se mélangea presque avec se qui était tombé des étagères. C’est en regardant le sac qu’il se mit à avoir une vue d’ensemble des dégâts causé par l’événement de la minute plutôt.
-Oh fuuuuck. dit-il sans vraiment penser à celle qui avait causé ce bordel.
Stephan se leva pour se rapprocher de cette pagaille pour constater l’ampleur de la chose. Heureusement, ses étagères n’avait pas énormément d’objets de grande valeur, mais il s’agissait quand même d’une rangée complète. Il fallait quand même s’attarder à l’étendue des pertes et des réparations à faire plus tard. Maintenant, il y avait une autre priorité: le petit animal sauvage.
Parlant de l’animal sauvage, elle venait tout juste d’arrêter de faire des petits sons étranges dans le coin de la pièce. La femme se levait, sans doute par orgeuil, pour ensuite s’incliner, de plus en plus bas, jusqu’au sol. Stephan n’était pas japonais pour une miette, mais son père, étant corréen, lui avait déjà furtivement expliquer lorsqu’il était encore enfant que les nippons avait une tendances à se cabrer pour s’excuser. Bref, elle était vraiment désolée, au final. Il y avait peut-être quelque chose d’humain dans cette carcasse sauvage.
- Ce n’est qu’un accident… disa-t-il doucement, sans vouloir l’effrayer de nouveau. Mais il est certain qu’il y a des pertes...
- Ah… Désolé…Je ne voulais pas te vexer.
Il se rendit compte qu’il s’était permis une proximité avec une inconnue. C’était encore trop tôt, à ce qu’il constatait. Le regard qu’elle avait posé sur la main aussi respirait le malaise de ce geste. Puis elle s’éloigna pour ensuite lancer son sac dans sa direction. Il se mis de côté rapidement pour ne pas le recevoir en plein ventre ou sur les tibias.
- Oulah! s’écria-t-il.
Heureusement qu’il avait eu de certains réflexes, ce n’était pas un oreiller en plume qu’elle avait dans ce sac à bandoulière, mais bien des objets plutôt lourd en masse. D’ailleurs, avec la force que la femme l’avait lancé, en plus d’être à moitié fermé, le sac avait déversé une lègère partie de son contenu vers le sol du pawnshop, se mélangea presque avec se qui était tombé des étagères. C’est en regardant le sac qu’il se mit à avoir une vue d’ensemble des dégâts causé par l’événement de la minute plutôt.
-Oh fuuuuck. dit-il sans vraiment penser à celle qui avait causé ce bordel.
Stephan se leva pour se rapprocher de cette pagaille pour constater l’ampleur de la chose. Heureusement, ses étagères n’avait pas énormément d’objets de grande valeur, mais il s’agissait quand même d’une rangée complète. Il fallait quand même s’attarder à l’étendue des pertes et des réparations à faire plus tard. Maintenant, il y avait une autre priorité: le petit animal sauvage.
Parlant de l’animal sauvage, elle venait tout juste d’arrêter de faire des petits sons étranges dans le coin de la pièce. La femme se levait, sans doute par orgeuil, pour ensuite s’incliner, de plus en plus bas, jusqu’au sol. Stephan n’était pas japonais pour une miette, mais son père, étant corréen, lui avait déjà furtivement expliquer lorsqu’il était encore enfant que les nippons avait une tendances à se cabrer pour s’excuser. Bref, elle était vraiment désolée, au final. Il y avait peut-être quelque chose d’humain dans cette carcasse sauvage.
- Ce n’est qu’un accident… disa-t-il doucement, sans vouloir l’effrayer de nouveau. Mais il est certain qu’il y a des pertes...
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Re: Une nouvelle famille [feat - Stephan "418" Ryu]
Sam 17 Oct - 14:40
L’homme constatait enfin l’étendu de ta bourde, grâce à ton geste désespéré et comprenait qu’il devait y avoir de la casse. Il te disait que ce n’était qu’un accident, malgré de la perte, cela va sans dire. Tu relevais la tête vers lui, puis vers la rangée que tu avais fait tomber et oui il va falloir plus que des excuses pour te faire pardonner. Maladroitement, tu t’étais relevé et approché des étagères, prenant un angle, tu tentais de la redresser, mais ta fatigue t’avait enlevé le peu de force qu’il te restait et le meuble retomba dans un bruit métallique qui résonnait dans la pièce.
Avec un air paniqué tu regardais autour de toi, soucieuse de potentiellement déranger autrui par ta maladresse. Si tu pensais être discrète encore, c’est raté depuis un petit moment déjà. Les quelques bruits provenant d’une salle annexe n’avaient pas cessé, cela te soulageait quelque peu. Bon, qu’à cela ne tienne, tu aiderais l’homme, te rachèterais coûte que coûte. Tu te mis à genoux et commençais à trier les articles, mettant de côté ceux qui sont en état et ceux qui semblent endommagés voir cassés, tout en rangeant tes propres outils qui s’étaient mélangés. Une fois le tri effectué, tu te relevais et prenais l’initiative que parcourir le magasin à la recherche de boites ou caisses pour entreposer les articles et ainsi éviter qu’ils ne traînent au milieu. Ne trouvant pas l’objet de ta quête, tu revenais vers l’homme et lui tirais doucement un bout de son haut, un regard suppliant.
Avec un air paniqué tu regardais autour de toi, soucieuse de potentiellement déranger autrui par ta maladresse. Si tu pensais être discrète encore, c’est raté depuis un petit moment déjà. Les quelques bruits provenant d’une salle annexe n’avaient pas cessé, cela te soulageait quelque peu. Bon, qu’à cela ne tienne, tu aiderais l’homme, te rachèterais coûte que coûte. Tu te mis à genoux et commençais à trier les articles, mettant de côté ceux qui sont en état et ceux qui semblent endommagés voir cassés, tout en rangeant tes propres outils qui s’étaient mélangés. Une fois le tri effectué, tu te relevais et prenais l’initiative que parcourir le magasin à la recherche de boites ou caisses pour entreposer les articles et ainsi éviter qu’ils ne traînent au milieu. Ne trouvant pas l’objet de ta quête, tu revenais vers l’homme et lui tirais doucement un bout de son haut, un regard suppliant.
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