Icon :
Messages :
5
Allégeance :
Civils
Metier :
Nettoyeuse
Mort du personnage :
Non siouplé
Vivre [solo][violent]
Dim 19 Juil - 14:07
Aurore fuyait.
Elle fuyait cette vie, plutôt que de se laisser à nouveau ensevelir par la torpeur. Trop souvent, on lui avait répété qu’elle n’était rien. Une poupée, tout au plus. Vendue, maltraitée, conditionnée. Alors pourquoi maintenant ? Peut être parce que cela venait de l’être en lequel elle avait le plus confiance. Son patron. Il l’avait recueilli, et maintenant, il voulait l’utiliser. Réclamer un dû qu’il croyait acquis.
Aurore le détestait. Préférait mourir plutôt que d’avoir à vivre avec un nouveau cauchemar sur la conscience. Mais elle ne pouvait le tuer. Lui qui l’avait sauvé, elle l’aimait. Comme un père, comme un mentor. Certainement plus que sa propre vie. Et pourtant, elle ne pouvait le laisser continuer. Alors, elle l’avait poussé, puis avait prit son sabre avant de fuir. Mais c’était lui qui lui avait tout appris, et elle ne savait où aller.
Aurore ne savait pas quoi faire, ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Savait juste qu’il fallait fuir, toujours plus loin, pour ne pas être attrapée. Se cacher, toujours de façon plus dangereuse, telle la proie qu’elle avait cru ne plus jamais être. Mais les heures passaient, et il la débusquait sans peine à chaque fois. La nettoyeuse avait de moins en moins de marge de manoeuvre. Epuisée, elle avait du mal à réfléchir. Ne comprenait pas cette pulsion qui la poussait en avant, elle qui s’était si longtemps laissé faire. Tout était si flou qu’elle n’avait qu’une pensée en tête, celle de ne pas vouloir mourir. Celle de se jurer de tout faire pour rester en vie.
Tout faire hein ?
Aurore ricana devant la bouche d’égout. Si ramper dans la fange pouvait l’aider, elle n’allait pas cracher dessus. Se laissant tomber dans les sous sols, elle entra dans l’antre du cauchemar, pas bien sûre de ce qu’elle était en train de faire, mais persuadée de pouvoir y survivre.
Elle fuyait cette vie, plutôt que de se laisser à nouveau ensevelir par la torpeur. Trop souvent, on lui avait répété qu’elle n’était rien. Une poupée, tout au plus. Vendue, maltraitée, conditionnée. Alors pourquoi maintenant ? Peut être parce que cela venait de l’être en lequel elle avait le plus confiance. Son patron. Il l’avait recueilli, et maintenant, il voulait l’utiliser. Réclamer un dû qu’il croyait acquis.
Aurore le détestait. Préférait mourir plutôt que d’avoir à vivre avec un nouveau cauchemar sur la conscience. Mais elle ne pouvait le tuer. Lui qui l’avait sauvé, elle l’aimait. Comme un père, comme un mentor. Certainement plus que sa propre vie. Et pourtant, elle ne pouvait le laisser continuer. Alors, elle l’avait poussé, puis avait prit son sabre avant de fuir. Mais c’était lui qui lui avait tout appris, et elle ne savait où aller.
Aurore ne savait pas quoi faire, ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Savait juste qu’il fallait fuir, toujours plus loin, pour ne pas être attrapée. Se cacher, toujours de façon plus dangereuse, telle la proie qu’elle avait cru ne plus jamais être. Mais les heures passaient, et il la débusquait sans peine à chaque fois. La nettoyeuse avait de moins en moins de marge de manoeuvre. Epuisée, elle avait du mal à réfléchir. Ne comprenait pas cette pulsion qui la poussait en avant, elle qui s’était si longtemps laissé faire. Tout était si flou qu’elle n’avait qu’une pensée en tête, celle de ne pas vouloir mourir. Celle de se jurer de tout faire pour rester en vie.
Tout faire hein ?
Aurore ricana devant la bouche d’égout. Si ramper dans la fange pouvait l’aider, elle n’allait pas cracher dessus. Se laissant tomber dans les sous sols, elle entra dans l’antre du cauchemar, pas bien sûre de ce qu’elle était en train de faire, mais persuadée de pouvoir y survivre.
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Allégeance :
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Metier :
Nettoyeuse
Mort du personnage :
Non siouplé
Re: Vivre [solo][violent]
Dim 19 Juil - 14:08
Il y avait quelqu’un avec elle. Au début, elle avait cru que c’était des rats, mais bien vite, elle avait comprit que ce n’était pas le cas. Il l’avait suivit. Son patron, son cauchemar. Aurore sentait son coeur battre la chamade, les larmes pointer le bout de leurs nez. Elle ne se laissa pourtant pas abattre. Continua de courir, essaya de se cacher du mieux qu’elle pu dans l’obscurité. Un rire éclata après de longues minutes d’un silence oppressant, et elle se remit à galoper. Son patron allait la tuer, s’il ne faisait que ça.
Prise au piège, son dos contre un mur, elle ne pouvait plus rien faire pour se sauver. Mourir de cette façon, aussi pathétique, dans la merde, c’était bien ce qui l’attendait finalement. Née dans la fange, morte à ses côtés. Un relent de bile lui remonta dans la gorge. Elle était frustrée que cela se termine ainsi. Enfin, si cela se terminait de façon rapide. Au moins, il y avait un rayon de lumière, elle allait pouvoir voir le visage de son patron plein d’immondices. Un ricanement monta le long de sa gorge, c’était réconfortant, mine de rien. Elle allait tout faire pour garder cette image en tête lorsqu’il la frapperait de rage.
Un rayon de lumière, la personne qui s’approcha n’était pas son patron. Plus petite, plus mince, plus voutée. Sale, si sale. Aurore eut un haut le coeur, et faillit vomir, mais le fait de voir que l’autre personne avait un couteau, ou peut être le sourire malsain qui ornait son visage, tout cela l’empêcha de bouger. Il, il ou elle ? Brandissant son couteau, il se jeta sur elle. La proximité qu’ils entretenaient l’empêcha de dégainer son sabre, mais elle réussit à lui mettre un coup de fourreau dans le fron. Hurlant, elle tenta de s’enfuir. Mais son adversaire, plus rapide, lui attrapa le pied, la faisant tomber sur les pierres dures et froides.
Du sang, le sien ? Aurore se releva, enfin, essaya. L’autre fut plus rapide, sur elle, il lui mordit l’épaule, la poignarda alors qu’elle essayait de se dégager. Lui écrasant le visage contre la roche, il tenta de l'assommer, en vain. La nettoyeuse mit sa main sur le visage de son adversaire, mais il lui réduisit l’index et le majeur en charpie. Les mordant si fort qu’elle entendit le craquement de ces derniers entre leurs bruits de lutte. Enfonçant ses doigts crasseux dans la plaie qu’il lui avait fait au couteau, il s’ appreta à finir le travail, engagé qu’il était sur la voie du meurtre.
Pitié ! Je ne veux pas mourir ! Je ferais n’importe quoi ! N’importe quoi !
Visiblement, c’était la formule magique. Comme par magie, deux autres personnes apparurent. Aurore frissonna bien malgré elle, elle n’avait pas entendu, n’y vu leurs présences. S’en était presque surnaturel. L’empoignant brutalement, les deux nouveaux arrivants la conduirent à travers un labyrinthe de dédale. Elle qui était déjà perdue ne chercha pas à se repérer. Son agresseur initial prit son sabre, et tous marchèrent dans une cohésion à en faire pâlir l’armée la mieux entrainée. Affaiblie, du sang plein le visage à cause de son nez qu’elle savait cassé, elle tenta de bouger ses doigts. Trop douloureux, elle évita de les regarder. Aurore s’entendit pourtant demander.
On va ou comme ça ?
Inutile de parler, personne ne lui répondit. Après une éternité de marche forcée, on la jeta finalement au sol. Dans un endroit où la lumière lui arracha une grimace. Tant d’obscurité, et maintenant la délivrance. Ou était-elle bon dieu ?
Prise au piège, son dos contre un mur, elle ne pouvait plus rien faire pour se sauver. Mourir de cette façon, aussi pathétique, dans la merde, c’était bien ce qui l’attendait finalement. Née dans la fange, morte à ses côtés. Un relent de bile lui remonta dans la gorge. Elle était frustrée que cela se termine ainsi. Enfin, si cela se terminait de façon rapide. Au moins, il y avait un rayon de lumière, elle allait pouvoir voir le visage de son patron plein d’immondices. Un ricanement monta le long de sa gorge, c’était réconfortant, mine de rien. Elle allait tout faire pour garder cette image en tête lorsqu’il la frapperait de rage.
Un rayon de lumière, la personne qui s’approcha n’était pas son patron. Plus petite, plus mince, plus voutée. Sale, si sale. Aurore eut un haut le coeur, et faillit vomir, mais le fait de voir que l’autre personne avait un couteau, ou peut être le sourire malsain qui ornait son visage, tout cela l’empêcha de bouger. Il, il ou elle ? Brandissant son couteau, il se jeta sur elle. La proximité qu’ils entretenaient l’empêcha de dégainer son sabre, mais elle réussit à lui mettre un coup de fourreau dans le fron. Hurlant, elle tenta de s’enfuir. Mais son adversaire, plus rapide, lui attrapa le pied, la faisant tomber sur les pierres dures et froides.
Du sang, le sien ? Aurore se releva, enfin, essaya. L’autre fut plus rapide, sur elle, il lui mordit l’épaule, la poignarda alors qu’elle essayait de se dégager. Lui écrasant le visage contre la roche, il tenta de l'assommer, en vain. La nettoyeuse mit sa main sur le visage de son adversaire, mais il lui réduisit l’index et le majeur en charpie. Les mordant si fort qu’elle entendit le craquement de ces derniers entre leurs bruits de lutte. Enfonçant ses doigts crasseux dans la plaie qu’il lui avait fait au couteau, il s’ appreta à finir le travail, engagé qu’il était sur la voie du meurtre.
Pitié ! Je ne veux pas mourir ! Je ferais n’importe quoi ! N’importe quoi !
Visiblement, c’était la formule magique. Comme par magie, deux autres personnes apparurent. Aurore frissonna bien malgré elle, elle n’avait pas entendu, n’y vu leurs présences. S’en était presque surnaturel. L’empoignant brutalement, les deux nouveaux arrivants la conduirent à travers un labyrinthe de dédale. Elle qui était déjà perdue ne chercha pas à se repérer. Son agresseur initial prit son sabre, et tous marchèrent dans une cohésion à en faire pâlir l’armée la mieux entrainée. Affaiblie, du sang plein le visage à cause de son nez qu’elle savait cassé, elle tenta de bouger ses doigts. Trop douloureux, elle évita de les regarder. Aurore s’entendit pourtant demander.
On va ou comme ça ?
Inutile de parler, personne ne lui répondit. Après une éternité de marche forcée, on la jeta finalement au sol. Dans un endroit où la lumière lui arracha une grimace. Tant d’obscurité, et maintenant la délivrance. Ou était-elle bon dieu ?
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